Musiques de joie : le très jubilatoire Messie de Haendel, tout simplement
21mai
George Frideric Handel
21mai
George Frideric Handel
16oct
Ce matin,
sur le Site de Res Musica,
et sous la signature de Alain Huc de Vaubert,
un article signalant l’interruption des activités du facteur de clavecins de Philippe Humeau, à Barbaste :
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Le facteur de clavecins Philippe Humeau raccroche le tablier
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Que de magnifiques souvenirs des master classes
et des concerts de tant d’années
_ Cf par exemple mon article Un bouquet festif de musiques : de Ravel, Dall’Abaco, etc… du 26 décembre 2008, quand j’évoque mon immense plaisir d’avoir entendu pour la première fois, en la petite église du hameau de Lausseignan, une œuvre d’Evaristo Felice D’all’Abaco (1675 – 1742) : il s’agissait de la sonate n°11 de l’opus 3, pour 2 flûtes à bec, flûte traversière, violoncelle et 2 clavecins ; et le concert avait eu lieu le dimanche 3 mai 1992 ; mon agenda en fait foi… _
de Barbaste !
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Ce mercredi 16 octobre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa
17juin
Ce jour,
sur son excellent site Discophilia,
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Jean-Charles Hoffelé nous donne un bel article
intitulé JSB : univers claviers
àpropos des deux premiers coffrets de CDs
que Benjamin Alard consacre à l’intégrale _ qui débute _ des œuvres pour claviers _ au pluriel ! _
de Jean-Sébastien Bach,
chez Harmonia Mundi.
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Et rejoint en quelque sorte les articles que j’ai mis en ligne ici même
en hommage à ce superbe travail musical et discographique en cours :
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le 13 avril dernier :
le 22 avril 2018 :
le 30 mars 2018 :
le 19 février 2012 :
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Voici donc l’article de ce jour de Jean-Charles Hoffelé :
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Les grands anciens, Helmut Walcha, Gustav Leonhardt, détestaient l’idée de spécialisation dans leur pratique instrumentale. Ils se proclamaient claviéristes, à l’aise aux buffets des orgues comme devant l’univers secret du clavecin. Benjamin Alard a toujours procédé comme eux, fait plutôt rare dans sa génération où côté baroque, les clavecinistes l’ont emporté sur les organistes _ Benjamin Alard n’a-t-il pas débuté son travail de claviériste sur l’orgue d’Arques-la-Bataille ?
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Mais s’engageant chez J. S. Bach, qui depuis ses débuts est l’objet de son art, il savait bien que les deux instruments étaient inséparables, mieux, que la pensée de Bach comme son style ne se trouvaient complets qu’à condition de toucher l’orgue comme le clavecin.
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L’idée est donc d’enregistrer tout ce que Bach composa pour les claviers. Long périple commencé _ ici, du moins, pour ces enregistrements pour Harmonia Mundi… _ dans l’Église Sainte-Aurélie de Strasbourg en mai 2017 sur le magnifique Silbermann que l’on sait, et qui suivrait la chronologie.
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Le premier volume est empli des audaces du jeune virtuose, Benjamin Alard y déployant des trésors de musicalité qui soulignent la spiritualité des premiers opus en les contrastant avec les œuvres de ses contemporains qui furent ses modèles, Pachelbel, les aînés de la famille Bach, Frescobaldi (comme il joue la merveilleuse Bergamasca !), Böhm évidemment, inspirateur des Chorals de son temps de Lunebourg où les lignes se simplifient, le style s’épure et qu’Alard joue avec une clarté magique _ absolument !
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Mais le plus beau CD – les œuvres obligent – du premier volume reste le troisième, où s’alternent le très flûté clavecin d’Emile Jobin d’après Ruckers, et le Silbermann. Clou du disque, et de tout l’album, à l’orgue le Capricio sopra la lontananza del suo fratello diletissimo, merveille de poèsie qu’on entend trop rarement sur cet instrument si propice à en propager les mélancolies, et où le jeune homme retrouve la nudité émue du discours qu’y tenait au clavecin Gustav Leonhardt. _ et c’est un compliment amplement mérité !..
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Le second volume de ce voyage initiatique vient de paraître _ voilà. Adieu le Silbermann de Sainte-Aurélie, pour les débuts de la grande pérégrination hanséatique de J. S. Bach, de Lübeck à Hambourg, Benjamin Alard a choisi l’instrument de Saint-Vaast de Béthune (Freytag-Tricoteaux d’après Arp Schnitger), mais aussi un clavierorganum _ en effet.
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Pas de clavecin, Bach est alors tout à ses orgues. Quatre CDs où se met en place _ oui _ l’univers Bach dans une plénitude lumineuse, Benjamin Alard interrogeant les textes, les jouant avec un naturel confondant _ oui _, musique du quotidien qu’élève son jeu d’une haute spiritualité _ c’est très juste. Hors Bach, une merveille : la grande Fantaisie sur le choral « An Wasserflüssen Babylon » de Johann Adam Reinken. _ un génie bien trop méconnu des mélomanes, en dépit de quelques trèss beaux CDs. Et il retrouve, comme sur le premier volume, le soprano très « knaben » de Gerlinde Sämann pour les chorals chantés _ et un charme très prenant opère à plein…
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Juste un bémol : pour le flamboiement de ces années hanséatiques, les quatre disques du second volume auraient gagné à varier les instruments, et peut-être justement en allant physiquement sur les traces de Bach, à Hambourg ou Lübeck, quitte à franchir la frontière danoise comme le fit jadis Marie-Claire Alain.
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Johann Sebastian Bach(1685-1750)
L’œuvre intégrale pour claviers
Vol. 1 : Le jeune héritier
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Pièces de Johann Michael Bach (1648-1694), Girolamo Frescobaldi (1583-1643), Johann Christoph Bach (1642-1703), Johann Kuhnau (1660-1752), Georg Böhm (1661-1733), Johann Jakob Froberger (1616-1667), Johann Pachelbel (1653-1706), Louis Marchand (1669-1732), Nicolas de Grigny (1672-1703) & Johann Sebastian Bach (1685-1750)
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Benjamin Alard, orgue, clavecin
Un coffret de 3 CD du label harmonia mundi HMC 902450.52
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Johann Sebastian Bach
L’œuvre intégrale pour claviers
Vol. 2 : Vers le Nord
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Pièces de Dietrich Buxtehude (1637?-1707), Johann Pachelbel (1653-1706), Johann Adam Reinken (1643?-1722) & Johann Sebastian Bach (1685-1750)
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Benjamin Alard, orgue
Un coffret de 4 CD du label harmonia mundi HMC 902453.56
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Photo à la une : l’organiste et claveciniste Benjamin Alard – Photo : © DR
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Enchantement à suivre !!!
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Ce lundi 17 juin 2910, Titus Curiosus – Francis Lippa
28avr
Jusqu’ici, nul CD Frescobaldi
_ pas même par la grâce de l’immense Gustav Leonhardt ! _
ne m’avait véritablement satisfait !
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de lui, Girolamo,
le maître (1583 – 1643) vénéré de tant de compositeurs merveilleux
_ à commencer par Johan Jakob Froberger (1616 – 1667)…
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Eh bien ! le maléfice vient de se rompre,
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au moins pour ma satisfaction personnelle ! _ je commençais à désespérer gravement… ;
ou bien était-ce moi-même qui me révélais incapable de pouvoir apprécier sa musique !!! _
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avec le CD Aparté AP 202 de Christophe Rousset
interprétant les Toccate e partie d’intavolatura di Cimbalo, libro primo
(de 1615, mais données ici dans la version de 1637),
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sur un clavecin original anonyme de la fin du XVIe siècle,
remanié par Rinaldo de Bertonis, en 1736…
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Tout enfin, ici, coule et chante de source…
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Ce dimanche 28 avril 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa
11fév
Le claveciniste italien Roberto Loriggian nous propose
en un album Brilliant 95757
de 3 CDs
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les transcriptions pour clavecin
des 3 Sonates et 3 Partitas pour violon seul (BWV 1001, 1002, 1004, 1005, 1006 et 1010)
ainsi que de 2 des Suites pour violoncelle seul (BWV 1011 et 1012)
réalisées par Gustav Leonhardt (30 mai 1928 – 16 janvier 2012).
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Voici un article de présentation de ce triple album
sous la plume de Bertrand Abraham :
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Qu’est Gustave Leonhardt comme transcripteur ? : d’abord un continuateur prolongeant le geste de Bach, qui lui-même re-destinait une pièce à un ou d’autres instruments, ou en faisait la matière d’une autre œuvre. L’illustre Néerlandais s’inscrit donc à plein dans la tradition baroque ; son « approche » de ce qui était « scriptible » au XVIIIe saisit, au-delà, les particularités intimes de la « langue-Bach ». Tâche ardue et humble — Leonhardt copiait à la main ses transcriptions. C’est aussi un « révélateur » (au sens photographique) : il développe ce qui était en sorte déjà-là car l’écriture « solo » implique et présuppose une écriture à plusieurs voix : tel Socrate, il accouche celle-ci de ce dont elle a toujours été grosse, la dévoile à elle-même, et ce faisant, tisse par ses transcriptions une gigantesque toile où s’instaurent de nouvelles relations à l’intérieur de l’Œuvre, qui court-circuitent les catégories établies. Ceci sans faire du clavecin le convertisseur universel et idéal des œuvres transcrites, qu’il prend simplement dans un « autre prisme ». Il ne s’agit pas de chercher un refoulé ou une vérité enfouie, mais de donner au texte un autre écrin. En « exposant » autrement l’œuvre. C’est aussi un pédagogue : il donne à re-découvrir après-coup, l’original dans sa nudité. Interprétation magistrale de ces pages par Roberto Loreggian, dans l’esprit même où elles ont été conçues. Cependant, une prise de son avec une forte réverbération pourrait empêcher certains auditeurs de profiter au mieux de l’interprétation. (Bertrand Abraham)
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Une réalisation intéressante.
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Pour les curieux.
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Ce lundi 11 février 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa