Posts Tagged ‘Henri Ducros

Quand le simple souvenir d’un nom se met à parler : ou le désir d’aborder d’éventuels souvenirs de descendants de la famille Bonopéra…

02nov

Un récent « commentaire » (de M. Jean Schembri, né en Algérie en 1944) à un de mes articles remontant au 28 mars 2021 ( ),

ainsi que les quelques échanges de courriels qui ont suivi entre M. Schembri et moi
avec cette réponse de la part de M. Schembri à ma demande si le nom de « Wachter » lui disait quelque chose :
« aucune indication concernant la famille Wachter, si ce n’est que mon grand père Jean-Baptiste Mosti, décédé en 1974, avait plusieurs fois mentionné ce nom en parlant de notre famille mais lui, c’était une véritable encyclopédie…. »… ;
m’ont fait repenser à certains membres de la famille Bonopéra avec lesquels j’avais eu des contacts, en début d’année 2021,
et incité à essayer de reprendre contact aujourd’hui avec eux…
 
Car ce contact avec M. Jean Schembri m’a tout de suite fait reprendre et préciser de manière beaucoup plus synthétique mon regard sur les questions que je m’étaits posées, au jour le jour, au fil de ma recherche, sur les taches aveugles qui demeuraient concernant les filiations et apparentements des familles Bonopéra, Wachter et Confex, à Orléansville et ailleurs en Algérie, via les apparentements reliant ces familles aux Gentet, Rey, Gadel et Ducos du Hauron,
à partir de ma difficulté à identifier précisément qui étaient la « Madame Veuve Louis Gentet, née Wachter » et la « Madame Veuve Paul Bonopéra, née Confex » de divers avis de décès des familles Ducos du Hauron, Gadel, Ducros, etc. ;
familles auxquelles je m’intéresse centralement dans ma recherche de la descendance d’Amédée Ducos du Hauron,
à commencer par sa fille Eveline Ducos du Hauron, épouse de Henri Ducros,
sur laquelle il va falloir que je revienne…
cet important faire-part du décés d’Eveline Ducos du Hauron, paru dans l’Écho d’Alger du 2 janvier 1939 :
« M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Dupleix et ses enfants, MM. Ducos du Hauron Gérard et Roger ; Mme Jacquet ; Mme Vve Gadel et ses enfants ; les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure, vous font part du décès de leur chère et regrettée Madame Henri DUCROS, née Eveline DUCOS du HAURON. Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité, le 1er janvier 1939 »
Et j’avais consacré, au mois de janvier 2021, toute une série d’articles au décryptage des divers noms de ce crucial faire-part du décès d’Eveline Ducos du Hauron, en date du 2 janvier 1939 :
Cf aussi le faire-part de décès de M. Victor Gadel, Payeur-adjoint du Trésor,  paru dans L’Écho d’Alger du 21 mars 1930,
faire-part qui mentionne le nom de Bonopéra ;
même si l’exemplaire de ce faire-part, et le seul qui soit accessible sur le web, est malencontreusement incomplet, déchiré (!) qu’il est, et en de très fâcheux endroits.
Le voici tout de même, et son détail est tout à fait précieux pour notre recherche :

« Mme Vve Victor Gadel née Aimée-Laurence Rey ; et épouse de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel à Orléansville le 9 mars 1905 _,

Monsieur Robert Gadel, étudiant en pharmacie né en 1906 ; ce que j’induis de sa classe (1926) d’incorporation _Mme née Irène Bure ils se sont mariés, à Alger, le 22 décembre 1927 _ et leur fils Jean-Claude,

M. Georges Gadel ,

M. et Mme née Jeanne Escudié _ Eugène Gadel leur mariage a eu lieu à Montpellier le 4 octobre 1910 _ et leurs enfants, de Paris,

Mme et M_ Marie-Louise, née Rey, et Amédée Ducos du Hauron : c’est moi qui rétablis ici le prénom d’Amédée, qu’une fort malencontreuse déchirure du papier photocopié et reproduit, a coupé ! _ Ducos du Hauron et leurs enfants deux garçons : Gérard et Roger, et trois filles _,

Mme Eveline Ducos du Hauron _ et M. Henri Ducros qui n’ont pas encore eu d’enfant, à cette date du 31 mars 1930 : ni la petite Mathilde, ni le petit Yves-Henri, qui naîtront un peu plus tard… _,

Mme et M. Eugène Gentet,

Mme Vve Gentet

et les familles Gadel, Dufour, Sibert et Macaire, de Marseille,

Bure, Escudié, Mann, Donsimoni, Ferrand, Wachter, Gastaud, Rencurel, Maestracci, Cachia, Barzan, Ducros d’Azazga _, Jean, Bonopéra d’Algérie (et notamment d’Orléansville) _,

ont la douleur de vous faire part du décès de leur bien cher et regretté

Monsieur Victor GADEL

Payeur adjoint du Trésor, Capitaine en retraite, Chevalier de la Légion d’Honneur,

leur époux, père, beau-père, grand-père chéri, frère, beau-frère, oncle, cousin germain, neveu, cousin, parent, allié et ami,

survenu à Alger le 30 mars, à l’âge de 57 ans _ il était né à Grandserre (Drôme) le 8 juillet 1872 _,

et vous prient de bien vouloir assister à ses obsèques, qui auront lieu aujourd’hui 31 mars à 10 heures.

Réunion au domicile mortuaire, 32 rue Eugène Robe.

PF GUYE, 38 rue Rovigo, Alger. T. 51-71.

En espérant vivement, aussi,
que le prochain colloque du samedi 27 octobre prochain, à Agen, consacré à Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920),
l’inventeur, à Lectoure, en 1868, de la « photographie de couleurs« , 
me donnera l’occasion de rencontrer quelques descendants directs des trois neveux (dont Amédée Ducos du Hauron, Agen, 1867 – Alger, 1935) de Louis Ducos du Hauron…
À suivre…
Ce mardi 2 novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

D’autres données des livrets militaires des plus proches parents d’Amédée Ducos du Hauron : son frère Gaston, son beau-père Anatole Rey, l’oncle de son épouse Marie-Louise Rey, Louis Gentet (ainsi que les frères de celui-ci : Frédéric et Laurent-Jacques Gentet, ainsi que son neveu : Eugène-Laurent Gentet), et son gendre Henri Ducros (ainsi que les frères de celui-ci : Edmond et Alphonse-Léon Ducros)…

31mar

Poursuivant mon exploration des livrets militaires d’Algérie sous la IIIe République, juqu’en 1918,

je vais détailler ici quelques apports de connaissance, d’après leurs livrets militaires, concernant les plus proches parents _ masculins, forcément ! _ d’Amédée Ducos du Hauron (Agen, 24 mars 1867 – Alger, juillet 1935) ayant passé leur conseil de révision en Algérie :

son frère Gaston Ducos du Hauron (Agen, 16 juin 1870 – Savigny-sur-Orge, 3 avril 1912) ;

son beau-père Anatole Rey (Le Grand-Serre, 10 juin 1845 – Oran, 28 janvier 1890) _ époux et veuf d’Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 5 juillet 1886) _ ;

l’oncle (et tuteur) de son épouse Marie Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933), Louis Gentet (Orléansville, 12 octobre 1853 – Orléansville, 9 août 1906) _ ainsi que ses frères Frédéric Gentet (Blida, 28 avril 1846 – ?,?), Laurent-Jacques Gentet (Orléansville, 8 octobre 1857 – ?,?) ; et son neveu Eugène-Laurent Gentet (Alger, 20 septembre 1882 – ?,?) _ ;

son gendre _ époux de sa fille aînée Éveline Ducos du Hauron (?, ? – Alger, décembre 1938) _ Henri Ducros (Alger, 25 juin 1887 – ?,?) _ ainsi que ses frères Edmond Ducros (Alger, 29 octobre 1889 – ?,?) et Alphonse-Léon Ducros (Azazga, 8 juillet 1896 – ?,?).

Du livret militaire d’Étienne-Gaston Ducos du Hauron, le frère cadet d’Amédée,

je retiens surtout que le départ d’Algérie et retour en France de Gaston s’est produit entre les dates du 7 mars 1898, quand Gaston était alors domicilié à Alger, rue de l’Échelle _ qui reliait deux portions de la rue Rovigo ; rue Rovigo, où résidaient ses parents, au n° 68… _, et du 24 avril 1899, où Gaston était maintenant domicilié à Charenton, 31 rue de Saint-Mandé…

Mais aussi qu’à la date du 21 janvier 1897 Gaston est mentionné avoir été domicilié à Orléansville : pour quel événement familial ?  La célébration du mariage de son frère aîné Amédée avec l’orléansvilloise Marie-Louise Rey ? Peut-être : c’est tout à fait possible…

Ou bien encore la naissance ou le baptême, à Orléansville, d’un enfant de son frère : par exemple la fille de celui-ci et son épouse Marie-Louise, Éveline, dont on ignore tout jusqu’ici de ses date et lieu de naissance : assez probablement Orléansville… 

Du livret militaire de Jean-Anatole Rey, feu le beau-père d’Amédée,

je retiens la mention de la date de son déplacement d’Orléansville, où il avait été maire, à Oran, où il fut adjoint au maire : le changement de domiciliation a eu lieu le 29 novembre 1883… 

Des livrets militaires des trois frères Gentet : Frédéric Gentet, Louis Gentet et Laurent-Jacques Gentet ; ainsi que du fils de ce dernier, Eugène-Laurent Gentet,

je n’osais pas, bien sûr, attendre y découvrir enfin l’identité précise de « Madame Veuve Louis Gentet, née Wachter« , qui me permettrait de relier la famille Gentet, via les Wachter et les Confex aux Bonopéra qui aussi m’intéressent, dans le microcosme attachant d’Orléansville entre 1850 et 1940 :

les livrets militaires étant assez étrangement muets sur les mariages contractés, ainsi que les naissances d’enfants, de ceux dont ils s’efforcent pourtant de scrupuleusement mentionner les domiciles successifs : afin d’être à même de les convoquer avec efficacité en cas de mobilisation des réservistes…

Et pour ce qui concerne le livret militaire de Henri-Bavolet Ducrosl’époux d’Eveline Ducos du Hauron et gendre d’Amédée et Marie Louise,

d’abord je découvre ici son second prénom, Bavolet ;

ainsi que ses lieu et date de naissance : le 25 juin 1887, à Alger ;

et surtout je peux confronter ce qui apparaît ici de son parcours professionnel comme administrateur-adjoint de communes mixtes d’Algérie _ le même emploi dans l’administration que celui de son beau-père Amédée ; auquel, d’ailleurs, pour son tout premier poste, en la commune-mixte de Sidi-Aïssa, Henri Ducros prit la succession, le 6 janvier 1913, de son beau-père Amédée Ducos du Hauron _ avec ce que j’avais pu en établir en mon article du mercredi 6 janvier dernier :  

Et j’ai aussi confirmation,

par les livrets militaires d’Edmond Ducros et Alphonse-Léon Ducros,

de la parenté effective de ces trois frères Ducros _ ainsi que de leur sœur Marthe Ducros _,

dont les parents Henri-Joseph Ducros et Philomène Roussel étaient domiciliés à Azazga (commune mixte du Haut-Sebaou)…

Voilà donc pour ce jour…

Ce mercredi 31 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Comment établir le lien de filiation entre le fils Albert-Philippe-Joseph Ferrand (et son épouse Marie-Emelie Wachter) et son père Philippe Ferrand (et son épouse Aimée-Justine-Marie Confex) : par leur commune résidence (en 1874 ; puis 1899 et 1902) à Alger, Avenue Gandillot, n° 6

04fév

À force de rechercher en vain des renseignements d’Etat-civil (naissances, mariages, décès) concernant certains concitoyens d’Orléansville dont le parcours existentiel en Algérie m’intéresse, : les Gentet, les Schwartz, et les Rey, tout d’abord, qui y sont nés, mais aussi Amédée Ducos du Hauron, Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, puis son fils Robert-Victor-Eugène Gadel, qui s’y sont mariés ou installés au moins un temps ; sans compter, bien sûr, les Wachter, les Bure, etc.,

j’ai fini par comprendre que cette étrange absence _ hélas rédhibitoire _ provenait plus que vraisemblablement des deux (les 9 et 16 septembre 1954 _ et je me souviens bien de ces terribles nouvelles d’alors… _),  ou même trois terribles tremblements de terre (avec celui de 1980) qu’Orléansville et sa région ont alors subis, avec leurs milliers de victimes et destructions…

La _ pauvre et très partielle _ ressource de remplacement, ou secours pour la recherche, étant la _ forcément patiente et minutieuse _ recollection, puis synthèse, des bribes d’informations locales, forcément plus partielles et moins précises sur les éléments d’identité des personnes, que la presse d’alors _ Le Progrès d’Orléansville, ou L’Écho d’Alger _ a publiées…

Mais à force, encore, de reprendre une nouvelle fois ce que j’ai pu relever et noter, jour par jour, des données biographiques des personnes qui m’intéressent,

je viens de finir de dénicher, très indirectement : par la seule identité de leur adresse à Alger :

_ en 1875, pour la naissance (et le décès, le même jour  : le 10 février 1875) au domicile de ses parents, Philippe Ferrand (Fleurey-lès-Lavoncourt, 7 août 1828 – Alger, 2 décembre 1889) et son épouse Aimée-Justine-Marie Confex (Alger, 7 février 1839 – ?), du petit Lucien Paul Ferrand _ ses parents, qui se sont mariés à Alger le 18 juin 1868 _ ;

_ en 1899 et en 1902, pour les naissances le 30 août 1899, du petit Henry-Philippe-Auguste, et le 20 mars 1902, de la petite Yvonne-Aimée-Marie Ferrand, tous les deux à Alger, au domicile de leurs parents Albert-Philippe-Joseph Ferrand (né _ j’ignore où _ en 1869 _ sans plus de précision _,  et décédé à Alger, le 18 décembre 1927 ; cf son _ très précieux pour notre recherche _ avis de décès dans L’Écho d’Alger du 20 décembre 1927…) et son épouse Marie-Emélie Wachter (née très probablement à Orléansville en 1874 ou 1875 ; et décédée j’ignore où et quand) ; et il est aussi assez probable que c’est à Orléansville qu’Albert-Philippe-Joseph Ferrand et Marie-Emelie Wachter se sont mariés :

ces trois fois-là, en effet,

l’adresse de naissance des enfants de deux générations de Ferrand (celle du père, Philippe, né en 1828, et celle de son fils, Albert-Philippe-Joseph, né en 1869), au domicile de leurs parents, est la même _ voilà le lien qui me permet de présumer la filmiation entre Philippe Ferrand et son fils Albert-Philippe-Joseph Ferrand ! _ : au 21 de l’Avenue Gandillot, à Alger.

 

Car le 9 décembre 1889, c’est effectivement en ce même domicile de l’avenue Gandillot, à Alger, que Philippe Ferrand, « ex-employé de commerce« , estt décédé, comme est venu le déclarer à la mairie d’Alger son beau-frère Jules Confex, 42 ans _ Jules Confex est né à Alger le 19 février 1841 : deux ans après sa sœur Aimée, née à Alger le 7 février 1839 ; et trois ans après leur sœur aînée, Elisabeth, née à Marseille le 28 décembre 1836 ; cette Elisabeth Confex qui épousera à Mustapha, le 26 mai 1857, Jean-Baptiste-Antoine Wachter ; Elisabeth et Jean-Baptiste-Antoine, qui seront les parents de plus des 5 enfants Wachter que je suis parvenu jusqu’ici à repérer :  Elisabeth-Marie-Louise (née à Medea le 9 mars 1858) ; Aimée-Marie (née à Mustapha le 2 septembre 1859) ; Louis-Jules (né à Orléansville le 29 juillet 1866) ; Emile (né à Mustapha le 15 mai 1869) ; puis Marie-Emelie (probablement née à Orléansville et qui sera la veuve d’Albert-Philippe-Joseph Ferrand) ; mais manque encore à l’appel celle qui deviendra la veuve de Louis Gentet, à Orléansville, le 9 août 1906, et dont, faute d’Etat-civil conservé, j’ignore encore jusqu’au prénom !.. _, architecte, domicilié, lui, 42 rue Constantine à Alger.

Et il se trouve aussi que la source d’Etat-civil (de la France d’Outre-mer, et pour l’Algérie) à laquelle j’ai pu avoir accès s’interrompt malheureusement en 1904 ; je ne dispose donc pas des données de la naissance du troisième enfant du couple formé par Albert-Philippe-Joseph Ferrand et son épouse Marie-Emélie Wachter : la petite Simone Ferrand, née postérieurement à 1904 _ et probablement elle aussi au domicile de ses parents, à Alger, Avenue Gandillot, au n°6. 

Cependant, l’avis de décès d’Albert Ferrand paru dans L’Écho d’Alger du 20 décembre 1927, nous donne, cette fois, pour le domicile du défunt « Monsieur Albert FERRAND, Caissier aux Deux Magots« , une autre adresse que celle de l’Avenue Gandillot :

9 rue Rovigo, cette fois, à Alger :

« Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter et ses enfants : Yvonne et Simone ; M. Henri Ferrand et Mme ; Mme Vve Bonopéra ; Mme Vve Louis Gentet, née Wachter ; Mme et M. Emile Wachter et leurs enfants ; Mme Vve Louis Wachter et sa fille ; Mme et M. Jules Malinconi et leurs enfants ; M. A. Gastaud ; les familles Ferrand d’Avancourt, Gadel, Ducos du Hauron, Gentet, Gastaud ; M. Albert Billiet ; MM. Tiné, le personnel de la Maison Tiné et Cie,

ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de Monsieur Albert FERRAND, Caissier aux Deux Magots, leur époux regretté, père chéri, neveu, beau-frère, cousin et allié, décédé à Alger le 18 décembre 1927, dans sa 59e année. Ses obsèques auront lieu aujourd’hui à quatre heures. Réunion au domivile mortuaire, 9 rue Rovigo. Regret éternel« .

Ainsi vient presque se boucler une nouvelle boucle de notre recherche : celle qui réunit,

via deux générations de Ferrand, originaires de Fleurey-lès-Lavoncourt (Haute-Saône), entre Vesoul et Langres,

les Confex, originaires de Marseille,

et les Wachter, originaires de Rougemont-le-Château (autrefois Haut-Rhin, et maintenant Territoire de Belfort).

Il m’a fallu un certain temps _ et un peu de patience _ pour être enfin à même de relier à ces Ferrand, Confex et Wachter  _ dont les noms apparaissaient peu (pour les Ferrand ou les Wachter), et même pas du tout (pour les Confex) dans les faire-part publiés dans la presse à l’occasion d’événements importants pour les familles qui leur sont apparentées _, ces Orléansvillois de la constellation familiale des Ducos du Hauron qu’ont été :

les Gentet, originaires de Satolas (Isère),

les Schwartz, originaires de Saint-Jean-Rohrbach (Moselle),

les Rey, originaires du Grand-Serre (Drôme),

les Ducos du Hauron, originaires de Nogaro (Gers) et Agen (Lot-et-Garonne),

les Gadel, originaires de Tarascon (Bouches-du-Rhône),

les Ducros

et les Charavel, originaires de La-Capelle-Masmolène (Gard),

ainsi que les Bure, peut-être originaires de Roanne (Loire).

Mais c’est aussi tout un pan riche de la vie de l’Algérie coloniale qui se montre à nous ici,

en dépit de l’Histoire tragique de ce pays, et des séismes qui l’ont affecté,

tels les terriblement meurtriers tremblements de terre d’Orléansville, en 1954 et 1980.

Ce jeudi 4 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et retour aux cousinages gardois des Ducros et Charavel, dans la lecture du faire-part de décès d’Eveline Ducos du Hauron

29jan

Après la focale placée hier jeudi sur le programme de recherche à réaliser à propos de la famille algérienne des Ferrand en l’article intitulé ,

continuation ce vendredi de la lecture-analyse du faire-part de décès de « Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron« , publié le 2 janvier 1939 par l’Écho d’Alger,

en essayant d’approfondir les cousinages gardois, à La-Capelle-et-Masmolène, des Ducros et des Charavel,

en amont de leur arrivée en Algérie…

Et cette piste de recherche va se révéler très féconde :

car les Ducros et Charavel étaient déjà, et plusieurs fois, par plusieurs mariages entre eux, apparentés en ce terroir gardois d’origine ;

et même en le petite commune de La-Capelle-et-Masmolène, située à 12 kms d’Uzès et 17 kms de Bagnole-Sur-Cèze.

Après avoir découvert _ dans un article du Midi libre du 8 novembre 2012 _ l’existence, depuis l’année 2011, et à l’initiative d’un Charavel prénommé Francis, d’une « cousinade Charavel«  dans le village gardois de Saint-Nazaire,

j’ai aussi appris qu’avait été fêté le centenaire (28 avril 1920 – 28 avril 2020) d’Aurélie Charavel, née à La-Capelle-et-Masmolène, et épouse de Louis Guiraud,

et mère de Serge Guiraud, qui a donné à ses parents deux petits-fils Guiraud, puis trois arrière-petits enfants…

Je me suis donc intéressé à cette famille Charavel de La-Capelle-et- Masmolène ; pour découvrir la forte implantation des Charavel dans ce village gardois. Ainsi, en 1920, au moment de la naissance d’Aurélie Charavel, un des adjoints au maire de cette commune se nommait-il Ernest Charavel…

Mieux :

j’ai surtout appris l’existence en cette commune de La-Capelle-et-Masmolène, de deux mariages entre des Charavel et des Ducros : 

d’abord, le mariage _ dont est née le 4 avril 1920 cette future centenaire qu’est Aurélie Charavel _ de Léon Charavel (1889 – 1976) et Antoinette-Alphonsine Ducros (La-Capelle-et-Masmolène, 20 mars 1897 – La-Capelle-et-Masmolène, 28 mai 1993) ;

puis le mariage d’Hippolyte Ducros (né en 1870) avec Marie Charavel (née en 1872),

qui ont eu six enfants Ducros :

Marie-Ernestine (La-Capelle, 13 décembre 1902 – Uzès 24 janvier 1990),

Marcel-Marius-Hippolyte (La-Capelle, 1er octobre 1904 – Uzès, 14 juin 2001),

Augustine-Virginie (La-Capelle, 13 octobre 1906 – Figarières, 19 avril 1998),

Marguerite-Nancy (La-Capelle, 25 octobre 1908 – Uzès, 30 juin 2005)

et les jumelles Germaine-Paulette-Céline (La-Capelle, 23 décembre 1910 – Uzès,  30 juillet 2002)

et Noëlie-Marie-Antoinette (La-Capelle, 23 décembre 1910- Uzès, 30 décembre 2003)…

Bref, la présence du nom de la famille Charavel sur le faire-part du décès de « Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron » dans l’édition de l’Echo d’Alger du 2 janvier 1939, s’éclaire :

 

Clovis-Auguste Charavel (La-Capelle-et-Masmolène, 9 mars 1884 – Blois, 7 juin 1986), son épouse Marie-Marguerite Schwartz (Mustapha, 18 avril 1880 – Blois, 24 janvier 1965) _ leur mariage a eu lieu à Alger le 12 novembre 1907 _,

et leurs deux fils Ernest Charavel (Hussein-Dey, 13 octobre 1908 – Rambouillet, 13 avril 2018) et Félix-Clément Charavel (Hussein-Dey, 23 novembre 1920 – Rambouillet, 30 décembre 2011) _ cf mon article du mardi 26 janvier : _

sont donc des cousins algérois de l’époux Ducros de la défunte « Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron » de ce faire-part :

M. Henri Ducros, lui aussi d’origine gardoise ;

et dont la famille avait très probablement des attaches, en 1939, avec certains des Ducros de La-Capelle-et-Masmolène… 

Ce vendredi 29 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Retour à la lecture-analyse du faire-part de décès d’Eveline Ducos du Hauron : après les Charavel et les Bure, qui sont les Ferrand ?

28jan

Quitte à devoir y revenir un peu plus tard pour traiter ce qui ne l’a pas encore été, aux marges, dans le faire-part de décès de « M. Victor Gadel, Payeur adjoint du Trésor« , paru dans L’Écho d’Alger du 31 mars 1930 :

« Mme Vve Victor Gadel ; M. Robert Gadel, étudiant en pharmacie, Mme, née Irène Bure, et leur fils Jean-Claude ; M. Georges Gadel ; Mme et M. Eugène Gadel et leurs enfants, de Paris ; Mme et M. Ducos du Hauron et leurs enfants ; Mme et M. Henri Ducros ; Mme et M. Eugène Gentet ; Mme Vve Gentet ; les familles Gadel, Dufour, Sibert et Macaire, de Marseille ; Bure, Escudié, Mann, Donsimoni, Ferrand, Wachter, Gastaud, Rencurel, Maestracci, Cachia, Barzan, Ducros, Jean, Bonopéra ont la douleur de vous faire part du décès de leur bien cher et regretté

Monsieur Victor GADEL
Payeur-adjoint du Trésor, Capitaine en retraite, Chevalier de la Légion d’honneur

leur époux, père, beau-père, grand-père chéri, frère, beau-frère, oncle, cousin germain, neveu, cousin, parent, allié et ami,

survenu à Alger le 30 mars, à l’âge de 57 ans,

et vous prient de bien vouloir assister à ses obsèques qui auront lieu aujourd’hui 31 mars à 10 heures.

Réunion au domicile mortuaire, 32, rue Eugène Robbe.

P. F. GUYE, 38, rue Rovigo, Alger. T. 51-71« ,

je désire ce jeudi 28 janvier en revenir au principal document à bien déchiffrer et comprendre afin de connaître le mieux possible les filiations internes ainsi qe les divers apparentements de la branche « algéroise – algérienne » des Ducos du Hauron, à partir de son couple fondateur formé d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey,

je veux dire le faire-part de décès de leur fille aînée « Madame Henri DUCROS, née Eveline DUCOS du HAURON« , épouse de « Monsieur Henri Ducros, administrateur-adjoint à Dupleix« , paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939 :

« M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Dupleix et ses enfants, MM. Ducos du Hauron Gérard et Roger ; Mme Jacquet ; Mme Vve Gadel et ses enfants ; les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure, vous font part du décès de leur chère et regrettée Madame Henri DUCROS, née Eveline DUCOS du HAURON. Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité, le 1er janvier 1939« ,

pour m’y pencher sur le cas de la dernière famille apparentée à la défunte, après les Charavel et les Bure : les Ferrand.

Le nom de Ferrand étant assez répandu en Algérie déjà à cette époque,

il va me falloir d’abord recenser les Ferrand qui sont susceptibles d’être apparentés aux Ducos du Hauron, ainsi qu’aux Ducros, Gadel et Gentet, qui constituent le cercle familial le plus rapproché de la défunte de ce faire-part ; ainsi qu’aux Charavel et Bure, apparentés…

Puis, parmi ces Ferrand un peu largement recensés, me focaliser sur ceux d’entre eux qui sont vraiment apparentés à la famille de la défunte de ce faire-part de L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939 : « Madame Henri DUCROS, née Eveline DUCOS du HAURON« …

Ce qu’il va me falloir établir ; par exemple à partir d’un critère géographique, tel que leur présence à Orléansville, ou Alger…

Ce jeudi 28 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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