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Julien Prégardien chante le « Schuberts Winterreise » de Hans Zender ; et c’est superbe !

29nov

Dernièrement _ c’était le 21 novembre dernier _

j’ai fait ici même l’éloge de Christian Gerhaher 

comme « le liedersänger absolu » :

le « liedersänger absolu » : Christian Gerhaher _ son merveilleux récital Schumann intitulé Frage

et il y a naguère _ le 1er novembre, et le 18 août 2018 _ j’ai fait l’éloge du merveilleux Ian Bostridge :

Le charme hyper-puissant de la voix du merveilleux Ian Bostridge : le CD « Requiem _ the Pity of War », en commémoration de l’Armistice du 11 novembre 1918 ; 

Passionnant Ian Bostridge : son « Le Voyage d’Hiver de Schubert » ;

et aujourd’hui, je veux dire tout le bien que je pense

du charme si prenant de la voix

et de l’art

du superbe Julien Prégardien ;

ici dans cette œuvre assurément un peu étrange

qu’est le Schuberts Winterreise

de Hans Zender (en 1936) ;

c’est-à-dire une orchestration originale du si beau cycle de lieder schubertien…

Ne passez surtout pas à côté

de ce CD Alpha 425 !

Ce jeudi 29 novembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

 

 

 

Le charme hyper-puissant de la voix du merveilleux Ian Bostridge : le CD « Requiem _ the Pity of War », en commémoration de l’Armistice du 11 novembre 1918

01nov

Le charme hyper-puissant de la voix du merveilleux Ian Bostridge

ne vieillit pas :

à preuve cette superbe réussite

qu’est le récital qu’il nous donne,

accompagné par le piano magnifiquement attentif d’Antonio Pappano,

en ce CD intitulé Requiem the Pity of War,

le CD Warner 0190295 661564,

comportant

6 Songs de A Shropshire Lad, de George Butterworth (1885 – 1916), sur des poèmes de A. E. Housman (1859 – 1936),

Ich will dir singen ein Hohelied, de Rudi Stephan (1887 – 1915), sur des poèmes de Gerda von Robertus (1873 – 1939),

Four Walt Whitman Songs, de Kurt Weill (1900 – 1950), sur des poèmes de Walt Whitman (1819 – 1892)

et 3 Songs du Des Knaben Wunderhorn, de Gustav Mahler (1860 – 1911).

Une récital très explicitement composé

en commémoration du Centenaire de l’Armistice du 11 novembre 1918.

Je recommande tout particulièrement

la performance de l’interprétation

des Four Walt Whitman Songs, de Kurt Weill (1900 – 1950), sur des poèmes de Walt Whitman (1819 – 1892)

par Bostridge _ quel chanteur unique ! _ et Pappano

_ sa durée est de 17′ 33″ _ :

c’est littéralement éblouissant !!!

Ce 1er novembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Passionnant Ian Bostridge : son « Le Voyage d’Hiver de Schubert »

18août

Ian Bostridge est déjà un merveilleux chanteur,

à la diction parfaite

et idéalement expressive.

Son essai Le Voyage d’Hiver de Schubert _ anatomie d’une obsession

aux Éditions Actes-Sud,

est tout aussi riche que singulier.

Pour le saluer,

cet article-ci,

de Patrice Imbaud, sur le site de Res Musica : 

LE VOYAGE D’HIVER DE SCHUBERT PAR IAN BOSTRIDGE, ANATOMIE D’UNE OBSESSION

zoom-le-voyage-d-hiver-de-schubertS’il est vrai que la connaissance enrichit l’écoute _ oui _, cet essai modifiera définitivement notre approche du cycle schubertien. Après vingt ans de compagnonnage et plus de cent interprétations sur scène, c’est en effet par ce livre, que le ténor britannique, Ian Bostridge, exprime, commente, et finalement se libère _ peut-être… _ de son obsession pour cette œuvre de Franz Schubert.

 


Achevé en 1827 par Schubert, dans l’année précédant sa mort, Voyage d’hiver est un cycle vocal composé initialement pour voix de ténor et piano, comprenant dans sa forme définitive 24 lieder composés sur des textes du poète romantique Wilhelm Müller.

Ce livre original nous rappelle que si Ian Bostridge poursuit aujourd’hui _ en effet _ une brillante carrière de chanteur, il n’a pas perdu, cependant, l’habitude d’écrire depuis 1995, date à laquelle le jeune historien diplômé d’Oxford choisit définitivement la carrière lyrique. C’est sur le ton de la confidence et de l’intime _ oui _, souvent loin de toute considération musicologique, qu’il nous livre, ici, ses réflexions vagabondes, éclectiques, souvent enrichissantes, parfois irritantes, mais toujours surprenantes _ et en rien arbitraires ou capricieuses _ sur ce cycle qu’il connait si intimement.


Véritable somme aux vertus cathartiques, cet itinéraire que d’aucuns qualifieront d’initiatique, reprend les 24 stations du cycle vocal schubertien comme autant d’étapes, et de prétextes pour le ténor, à laisser s’égarer une pensée au fil des thèmes rencontrés dans chaque poème. Véritable analyse phénoménologique centrée sur l’écoute et l’interprétation, le chanteur y aborde nombre de thèmes aussi variés que la religion, la poésie, l’histoire, la peinture, les sciences, la sexualité, le symbolisme, les considérations socio-économiques, la censure, l’analyse critique, ou les réflexions concernant l’interprétation.

Une bibliographie conséquente et de nombreuses illustrations viennent compléter avec bonheur cet essai un peu iconoclaste, qui captive souvent, interroge, parfois agace par ses constantes digressions _ si riches d’aperçus transversaux _, mais dont l’originalité et l’intérêt ne sont jamais pris en défaut. Indispensable à quiconque s’intéresse au lied et à Franz Schubert _ oui.

Ce samedi 18 août 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

 

 

 

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