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Question : lesquels des « Tirages Fresson » de Bernard Plossu, sont ceux que je préfère ?.. La question du choix de l’image de la couverture de cet album « Tirages Fresson »

07nov

Et encore avant de me plonger dans la contemplation, une par une, des 13 images auxquelles va ma prédilection en ce sublime « Tirages Fresson » de l’ami Bernard Plossu,

un tout dernier questionnement-réflexion préalable :

celui à propos du choix de l’image de la couverture de cet album de 2020, aux Éditions Textuel,

qui est aussi l’image inaugurale de l’album, page 13,

légendée « Ardèche, France, 2012 » :

Bernard Plossu : tirages Fresson

Soit une image qui ne fait partie,

ni de ma sélection des 13 images préférées,

ni même de la liste des 22 autres que j’aime aussi beaucoup…

À flanc de montagne, sur le bord de ce qui pourrait être un vague sentier, mal tracé _ probablement parce que guère fréquenté, en ces contrées cévenoles de montagne, à plus de 1700 mètres d’altitude… _, sur lequel est en train de cheminer le photographe,

et juste avant la pente vertigineuse qui sépare cette montagne d’une autre,

recouverte, elle, d’un touffu manteau vert sombre, presque noir, d’une très étendue forêt uniforme, sur laquelle s’étend, surplombante et plutôt menaçante, une épaisse nuée grise lourde d’orages à venir,

parmi des herbes d’un vert déjà jaunissant, dressées _ vent aidant, sur ces sommets _ vers le ciel, et magnifiquement éclairées, elles _ en un premier plan qui occupe la moitié de l’image, du coin à gauche en bas, jusqu’au coin en haut à droite _ par quelque rayon d’un soleil peut-être automnal,

la touffe, large, drue et bien ronde, à peu près au centre de l’image, d’un buisson, lui, bien vert _ et d’un vert bien foncé, pas du tout jaunissant…

Je dois dire que ni par ses couleurs, ni par ses formes, cette image ne retient mon attention…

Alors pourquoi cette image a-t-elle été choisie comme emblématique de cet album _ très (et très heureusement !) divers, comme toujours chez Plossu… _,

plutôt que d’autres mille fois plus poétiques, du moins à mon regard de spectateur, moi qui ne suis pas un marcheur-randonneur de sentiers de montagnes ?

J’ai _ par courriel _ posé la question à l’ami Plossu ;

dont voici la _ très courte _ réponse avant-hier, à 10h 42 :

« on a eu bien du mal à choisir, avec les gens de textuel, la bonne couv  !« …

Peut-être, me dis-je, l’intérêt éditorial d’une thématique vaguement écologique…

À moins qu’il ne s’agisse d’un très bon souvenir personnel _ de l’auteur de l’image photographique _ de randonnée en Ardèche ;

une randonnée de montagne cévenole peut-être à partir de la maison des amis Bernard et Annie Mirabel, de Bernard Plossu, au Pont d’Aleyrac…

Et il se trouve que mon intuition est assez bonne !!! :

cette même image en couleur _ et associée à la même, mais cette fois en noir et blanc, à la page 129 _,

et cette fois légendée « Aux environs du mont Mézenc« ,

se trouve en effet à la page 128 de l’extraordinairement merveilleux « Le Pays des petites routes _ en Ardèche« ,

paru en 2011, en co-édition :

aux Éditions Yellow now (de l’excellent Guy Jungblut)

et La Fabrique du Pont d’Aleyrac (de Bernard et Annie Mirabel)…

Le pays des petites routes en Ardèche

Et à ce propos,

fait, elle, bien partie de mon choix des 13 images préférées ici, 

la fabuleusement puissante image _ d’un tout simple escalier noir, en bois, à l’intérieur d’une maison (probablement située, elle, au Pont d’Aleyrac, en Ardèche : environ à mi-chemin entre le Mont Mézenc et La Voulte-Sur-Rhône) _, page 43,

légendée « Chez les Mirabel, Ardèche, France, 2012 » :

quelle étonnante force d’emprise cette image a sur nous !..

image

je la commenterai bien sûr un peu plus tard…

Alors que j’adore, que dis-je, je vénère, j’idolâtre,

les images _ du sublimissime « sofa rouge de Carlos Serrano, à Madrid, 1975« , qui se trouve à la page 95 de l’album de 2007 ; et des plus que fascinantes, magiques !, « clés de Zanot, Milan, Italie, 2009« , à la page 93 de l’album de 2013… _ choisies idéalement (!) pour les couvertures

du « Plossu Couleurs Fresson« , de 2007, pour l’exposition, à Nice, au Théâtre de la Photographie et de l’Image

Plossu couleur Fresson : exposition, Nice, Théâtre de la photographie et de l'image, 21 déc. 2007-16 mars 2008

et du « Couleurs Fresson« , de 2013, aux Éditions Hazan

Couleurs Plossu : séquences photographiques 1956-2013

Deux merveilleux fabuleux albums

de précédents recueils de ces si extraordinairement poétiques « tirages Fresson » en couleurs…

Bien sûr, à suivre…

Cela n’était qu’un énième hors d’œuvre…

Ce samedi 7 novembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quels sont les récents « Tirages Fresson » de Bernard Plossu que je préfère ?.. Un choix de 13 images de ma prédilection

05nov

Et encore,

avant de procéder à un commentaire un peu détaillé de mes préférences

parmi les 13 images,

issues du splendide « Tirages Fresson«  qui vient de paraître aux Éditions Textuel,

Bernard Plossu : tirages Fresson

que _ non sans mal _ j‘ai choisies, parmi les 80 de cette collection,

je vais d’abord en faire la liste, forcément subjective _ mais ensuite, je m’en expliquerai… _,

et dans l’ordre, pour le moment, de la pagination :

1) page 17 : « Giverny, France, 2011« 

2) page 18 : « Palerme, Italie, 2008« 

3) page 26 : « Milan, Italie, 2009« 

4) page 27 : « Livourne, Italie, 2014« 

5) pages 30-31 : « Cantal, France, 2014 » 

6)  page 43 : « Chez les Mirabel, Ardèche, France, 2012« 

7) page 53 : « Port-Cros, France, 2011« 

8) page 64-65 : « Jumièges, France, 2017« 

9) page 68 : « Purroy, Aragon, Espagne, 2018« 

10) page 73 : « Nice, France, 2008« 

11) page 81 : « Bourgogne, France, 2010« 

12) pages 90-91 : « Île de Capraia, Italie, 2014« 

et 13) page 98 : « Île de Ventotene, Italie, 2010« .

Ce sont elles que j’essaierai de commenter.

J’aurais pu étoffer cette liste de 13 images préférées en l’augmentant de 22 autres _ qui me plaisent aussi beaucoup ! _,

pour la porter au nombre de 35 _ ce qui est tout de même un peu beaucoup _ ;

et j’ai donc préféré me limiter à 13 :

choisir et préférer, c’est aussi écarter, laisser…

Voici donc ces 22 autres images de ce merveilleux Tirages Fresson de 2020,

que je m’abstiendrai, pourtant _ du moins pour certaines d’entre elles (et magnifiques ! mais probablement déjà bien connues !) ; cependant, pas mal de ces 22 images finiront par échapper au bourreau : celles (et ici j’anticipe rétrospectivement) des pages 19, 42, 44, 45, 46, 57, 69 : soit 7 sur les 22… _, de commenter ici :

1° page 19 : « Livourne, Italie, 2014« 

2° page 21 : « Milan, Italie, 2008« 

3° page 22 : « La Ciotat, France, 2011« 

4° page 29 : « Californie, États-Unis, 1977« 

5° page 37 : « Côte belge, 1977« 

6° pages 40-41 : « Taos, Nouveau-Mexique, États-Unis, 1977« 

7° page 42 : « Ligurie, Italie, 2008« 

8° page 44 : « Dans le train, Italie, 2008« 

9° page 45 : « Barcelone, Espagne, 2019« 

10° page 46 : « Mexico, Mexique, 1966« 

11° page 47 : « Françoise, Paris, France, 1986« 

12° page 57 : « Milan, Italie, 2008« 

13° page 60 : «  Grenoble, France, 1974« 

14° page 61 : « Madrid, Espagne, 1975« 

15° page 67 : « Ranchos de Taos, Nouveau-Mexique, États-Unis, 1977« 

16° page 69 : « Nouveau-Mexique, États-Unis, 1980« 

17° page 74 : « Île de Molène, France, 2008« 

18° page 76 : « Mexique, 1966« 

19° page 80 : « Giverny, France, 2010« 

20° page 93 : « Obón, Espagne, 2016« 

21° page 95 : « Mexico, Mexique, 1966« 

et 22° page 96 : « Californie du Sud, États-Unis, 1974« 

Sur la question des « listes »,

je renvoie à mon article du 4 avril 2010 : , à propos du livre passionnant de mon ami Bernard Sève : De haut en bas, philosophie des listes, paru aux Éditions du Seuil en mars 2010 ; il creuse excellemment la question…

Demain, je commenterai donc mon choix de ces 13 images

de ma prédilection…

Ce jeudi 5 novembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Question : lesquels des « Tirages Fresson » de Bernard Plossu, sont ceux que je préfère ?.. Avec un court répertoire des images nouvelles et des déjà montrées… Episode 2.

04nov

Avant de présenter mon _ très _ modeste choix personnel _ forcément subjectif… _

d’images _ de tirages Fresson couleurs _

qui me bouleversent, enchantent et fascinent,

de l’ami Bernard Plossu,

je désire noter d’abord,

dans la comparaison des trois albums de « tirages Fresson couleur » que je connais à ce jour,

quelles sont,

parmi les images que je préfère,

celles qui me paraissent _ eu égard à ma connaissance, plus que probablement incomplète de la très généreusement profuse œuvre-Plossu _ inédites par rapport

au « Plossu Couleurs Fresson » de l’exposition de Nice, au Théâtre de la photographie et de l’image, en 2007 ;

et au « Couleurs Plossu » de l’album paru aux Éditions Hazan, en 2013.

Entre les 80 images du « Tirages Fresson » de 2020 (aux Éditions Textuel)

et les 97 images du « Plossu Couleurs Fresson » de 2007 (dans le catalogue de l’exposition de Nice),

je remarque, ainsi, que sont co-présentes _ Bernard Plossu tient donc particulièrement à elles, pour une raison, ou une autre _ 20 images

_ sommairement légendées d’un lieu, suivi d’une année, sans autre précision,

aux pages 95 (de l’opus de 2020) et 33 (de l’opus de 2007) : « Mexique, 1966«  ;

76 et 35 : « Mexique, 1966«  ;

77 et 59 : « Guanajato, 1966« 

36 et 65 : « Paris, 1968«  ;

69 et 80 : « Sud du Nouveau Mexique, 1980«  ;

86 et 86 : « Santa Fé, 1982«  ;

61 et 95 : « le sofa rouge de Carlos Serrano, Madrid, 1980«  ;

28 et 98 : « le jus d’orange, États-Unis, 1980«  ;

60 et 99 : « Grenoble, 1974«  ;

96 et 100 : « Californie, 1974«  ;

40-41 et 105 : « Taos, 1979«  ;

67 et 106 : « Ranchos de Taos, 1977«  ;

15 et 108 : « Taos, 1978«  ;

24 et 109 : « Nouveau-Mexique, 1978«  ;

87 et 111 : « Mexique, 1981«  ;

54-55 et 114 : « Grenoble, 1988«  ;

29 et 115 : « Californie, 1977«  ;

70 et 118 : « Nijar, 2003«  ;

6 et 130 : « Mexico, 1966«  ;

et enfin 47 et 131 : « Françoise, Paris, 1986« .

Entre les 80 images du présent « Tirages Fresson » de 2020

et les 143 images du « Couleurs Plossu _ séquences photographiques 1956 – 2013 » de 2013 (aux Editions Hazan),

sont co-présentes 24 images

_ aux pages 36 (de l’opus de 2020) et 27 (de l’opus de 2013) : « Foire du Trône, Paris, 1968«  ;

67 et 53 : « Ranchos de Tao, 1977«  ;

87 et 56 : « Nord Mexique, 1981«  ;

24 et 59 : « Taos, 1978«  ;

95 et 65 : « Mexico, 1966«  ;

76 et 66 : « Mexico, 1966«  ;

74 et 73 : « Molène, 2008«  ;

98 et 79 : « Ventotene, 2010«  ;

37 et 81 : « Mer du Nord, 1970«  ;

54-55 et 82 : « Grenoble, 1988«  ;

97 et 94 : « Palerme, 2008«  ;

44 et 97 : « en train, en Italie, 2008«  ;

28 et 101 :« Californie, 1980«  ;

58 et 102 : « San Francisco, 1966«  ;

60 et 104 : « Grenoble, 1974«  ;

61 et 105 : « le sofa rouge de Carlos Serrano, Madrid, 1975«  ;

38 et 106 : « Italie, 2009«  ;

57 et 108 : « Milan, 2008«  ;

86 et 116 : « Santa-Fé, 1982«  ;

18 et 117 : « Palerme, 2008«  ;

77 et 118 : « Guanajato, 1966«  ;

85 et 121 : « Paris, Musée des Arts d’Afrique et d’Océanie, 2007«  ;

46 et 122 : « Mexico, 1966«  ;

et 47 et 122 : « Françoise, Paris, 1986« .

parmi lesquelles 15 d’entre elles sont co-présentes dans les trois albums de 2007, 2013 et 2020

_ aux pages 36 (de l’opus de 2020), 27 (de l’opus de 2013) et 65 (de l’opus de 2007 ) : « Foire du Trône, Paris, 1968«  ;

67, 53 et 106 : « Ranchos de Tao, 1977«  ;

87, 56 et 111 : « Nord Mexique, 1981«  ;

24, 59 et 109 : « Taos, 1978«  ;

95, 65 et 33 : « Mexico, 1966«  ;

76, 66 et 35 : « Mexico, 1966«  ;

54-55, 82 et 114 : « Grenoble, 1988«   ;

28, 101 et 98 : « Californie, 1980«  ;

58, 102 et 29 : « San Francisco, 1966«  ;

60, 104 et 99 : « Grenoble, 1974«  ;

61, 105 et 95 : « le sofa rouge de Carlos Serrano, Madrid, 1975«  ;

86, 116 et 86 : « Santa-Fé, 1982«  ;

77, 118 et 59 : « Guanajato, 1966«  ;

46, 122 et 130 : « Mexico, 1966«  ;

et enfin 47, 122 et 131 : « Françoise, Paris, 1986«  .

Pas mal d’annotations de lieux demeurent ainsi vagues,

car l’important,

pour Bernard Plossu à l’adresse de son public,

n’est jamais _ disons bien jamais _ la localisation géographique de cette partie de réel que son image a saisie ;

et ces annotations de lieux, pays et d’années dénotent aussi, assez souvent, que le vague de la localisation du lieu de la prise de cette image, à la volée,

n’exprime qu’un travail postérieur approximatif _ mais bien suffisant pour sa fonction purement pragmatique _ de repérage par _ et à destination de _ la mémoire

_ de la part de l’auteur de ces images exposées ; et à la seule destination de lui-même… _,

qui n’a pas besoin de localisation géographique précise pour légender, a minima, cette image :

un pays, une province, et une année, ça _ lui _ suffit largement _ pour ses propres repères d’archivage mémoriel _ ;

 

pas mal de vues, aussi, ont été prises _ au vol _ depuis la fenêtre d’un train, d’une voiture ou d’un autobus _ en marche _ ;

et beaucoup, encore, en chemin _ le saisisseur de l’image, lui-même cheminant… _,

au cours de longues randonnées, à l’aventure, souvent dans des zones peu habitées _ de montagnes, plateaux, plus rarement savane ou jungle _ ou carrément désertiques…

Dénuée, surtout, de tout pittoresque et anecdotique _ ainsi que de visée esthétisante séductrice, en un désir malvenu de plaire… _c’est la force même _ en quelque sorte brute et immédiate, quasi totalement décontextualisée… _ de l’image elle-même _ en une sorte, pour l’instant au moins, de quasi auto-suffisance à soi, à elle, l’image ; même si ce ne peut être, bien sûr, jamais absolument le cas : les images, comme le langage, ou l’expérience vécue, se renvoyant, elles aussi (afin de faire sens), les unes aux autres… _,

qui nous attache _ nous, leurs simples regardeurset enflamme _ en une presque pure douce jouissance _ à sa contemplation :

car les images de Bernard Plossu ne sont jamais _ j’y reviendrai ! _ totalement abstraites _ même quand, c’est-à-dire toujours !, les sous-tend quelque « abstraction invisible » ; cf l’important livre de ce nom, « L’Abstraction invisible« , aux Éditions Textuel, en 2013 ; de même que mon passionnant et très riche entretien avec Bernard Plossu, le 31  janvier 2014, dans les salons Albert Mollat, à Bordeaux, à propos de ce très important témoignage de Bernard Plossu sur son parcours photographique : … ; un article qui comporte un très commode lien au podcast (d’une durée de 60′) de ce très éclairant entretien dans lequel Bernard Plossu s’explique et livre de passionnantes clés à tout son travail…  _ ;

ces images entretiennent toutes et toujours un vivant (et très riche) rapport avec le réel _ perçu originaire : source de l’émotion matricielle d’où viendra sourdre l’image précise saisie sur  la photo _ qui a suscité le geste photographique de leur auteur, et dont _ ce réel déclencheur _ elles sont consubstantiellement, justement, une image, une vue, issues aussi du regard _ cadré dans la fulgurance de la volée _ de leur auteur…

Ces images proviennent ainsi tout à la fois du réél rencontré _ inspirateur matriciel du geste photographique _ et du regard photographique singulier _ inspiré et respiré _ de leur auteur, en l’occurrence le fantastique bonhomme Plossu…

Et d’ailleurs, dans ses expositions photographiques, Bernard Plossu choisit de ne surtout pas légender ses « images » _ ce qui risquerait, à ses yeux, de détourner, de l’image elle-même, au profit, parasite, de l’anecdotique du cartouche-légende, le regard présent du visiteur-regardeur, qui doit tout au contraire se plonger absolument en cette image ; et ici le grain succulent, mais pudique, des tirages Fresson est d’un très grand secours…

Pas plus que le livre dont on tourne les pages,

l’exposition que l’on parcourt ne doit constituer une sorte de témoignage-reportage _ touristico-géographique _ sur quelque lieu qu’il s’agirait de visiter ;

même si pas mal de l’âme des personnes _ très rarement saisies frontalement _ et des lieux, nous est aussi indirectement et pudiquement livré par ce qu’a su en percevoir et donner à partager avec une extrême acuité de sensibilité l’œil photographique de Bernard Plossu, en ses fascinantes merveilleuses images du réel le plus vrai…

Alors que la mémoire photographique de Bernard Plossu, elle, est formidablement infaillible,

en sa capacité de se faire un chemin assuré parmi le labyrinthe extraordinairement riche et foisonnant de ses milliers de pellicules et planches-contact, soigneusement conservées et classées :

il s’y repère quasi immédiatement, tel l’animal en son terrier-tanière aux milliers de couloirs, niches et cases… Il y est foncièrement chez lui, en son monde…

Alors, je réserve à demain l’expression de mon choix de préférences un peu personnelles

parmi ce florilège somptueux d’images saisies au vol par l’ami Plossu tout le long de sa vie de photographe voyageur et marcheur

hyper-attentif aux détails et paysages enchanteurs _ cadrés au vol par sa prise de vue _ du réel rencontré _ à saisir : c’est son jeu… _  par son fabuleux merveilleux œil photographique.

Ce mercredi 4 novembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Première lecture de « K comme Kolonie _ Kafka et la décolonisation de l’imaginaire » de Marie-José Mondzain

30juin

Je viens d’achever ma toute première lecture

du dernier ouvrage paru de Marie-José Mondzain, K comme Kolonie _ la décolonisation de l’imaginaire,

paru le 21 février 2020 aux Éditions La Fabrique.

Marie-José Mondzain s’est faite la lectrice très attentive de plusieurs ouvrages de Franz Kafka

(Prague, 3 juillet 1883 – Kierling, 3 juin 1924),

dont, prioritairement, La Colonie pénitentiaire ;

mais aussi L’Amérique, Les Recherches d’un chien ;

ainsi, bien sûr, que le Journal.

Et cela, dans la perspective d’une _ d’autant plus implacable que sournoise et assez peu consciente _ guerre des images

(c’est-à-dire rien moins qu’une guerre des représentations, et par tout un chacun, du réel)

concernant,

au-delà des phénomènes de représentation tenant à la colonisation et à la décolonisation _ particulièrement en Afrique _,

le regard sur autrui

(ainsi que sur soi-même _ et toute personne ! _)

dans le quotidien même des relations de travail et de commerce en ce régime capitaliste

dont le déploiement le plus visible et spectaculaire se déroulait aux États-Unis.

D’où le grand intérêt poïétique, au sein de l’aventure d’écriture de Franz Kafka,

du récit (inachevé) intitulé (a posteriori, et posthume) L’Amérique, dans le travail de l’œuvre de Kafka, l’année 1914,

juste avant l’écriture, achevée, elle, de La Colonie pénitentiaire, en 1914 aussi.

Á suivre !

Ce mardi 30 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Aretha : la compil’

23août

La disparition des artistes nous offre une occasion de nous rafraîchir un peu _ un moment _ la mémoire d’eux.

Ainsi pour Aretha Franklin.

Ce jour, je trouve le CD de compil’ de l’artiste ;

et j’ouvre bien grandes mes oreilles.

Légère déception par rapport aux vidéos passées et repassées en boucle ces derniers jours :

pour quelles raisons les images de son engagement puissant _ et cela à divers moments de sa carrière et de sa vie _

renforcent-elles à ce point le plaisir de l’écoute de ses chansons ?..

« Respect« , par exemple…

Mystère !!!

Ce jeudi 23 août 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

 

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