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Un très joli « Silentium » de Jean-François Novelli et l’ensemble Sébastien de Brossard (Fabien Armengaud)

23mar

Un peu par hasard,

je tombe sur ce CD, esseulé sur la table d’arrivage, du rayon Musique de la librairie Mollat :

Silentium, Motets pour taille (En Phases ENP001), par Jean-François Novelli, taille ; et l’Ensemble Sébastien de Brossard, que dirige Fabien Armengaud.


Au verso du CD,

son programme :

oh ! chic !, rien que de la musique française de la fin du règne de Louis XIV _ me semble-t-il, du moins, tout d’abord _, à lire très rapidement, sinon la liste des œuvres (des Motets), mais celle de leurs compositeurs :

Sébastien de Brossard (1665 – 1730), justement ! _ l’introducteur de la musique italienne en France !!! _ ;

Pierre Bouteiller (c. 1655 – c. 1717) _ et pour deux œuvres, pas rien qu’une seule ; un nom de compositeur qui me dit vaguement quelque chose, mais il serait assez étonnant que je possède un seul CD à ses seules œuvres consacrées ! mais qui sait ? Peut-être est-il sorti de ma mémoire : probablement que oui, il me semble bien, à mieux y réfléchir… _ ;

puis André Campra (1660 – 1744) _ bien répertorié, lui, et assez bien servi au disque ; et pour deux œuvres lui aussi _ ;

je poursuis : Henry Dumont (1610 – 1684) _ bien plus précoc, lui, dans le XVIIéme siècle, et auteur célèbre de très beaux Motets ; et pour deux œuvres, lui encore _ ;

Marc-Antoine Charpentier (1643 – 1704) _ dont il me semble pouvoir instantanément reconnaître la patte (ou la pâte ?), le style ; je l’ai bien dans l’oreille, lui, depuis le CD dont j’ai participé (avec le chef, et flûtiste, et même hautboïste, Hugo Reyne) à la composition du programme, en 1995-96 : le CD Un Portrait musical de Jean de La Fontaine, de la Simphonie du Marais, le CD EMI-Virgin  ; et pour trois œuvres, encore, lui _ ;

puis Louis Couperin (c. 1626 – 1661) _ le sublime, et si tôt décédé dans le siècle, l’ami de Froberger : une Simphonie _ ;

et enfin, pour clore le programme, une œuvre d’un nommé Suffret _ sans même de prénom : un total inconnu de moi, par conséquent !

C’est donc le ténor, ou plutôt ici la taille !!!,

qui chante en soliste ces Motets,

d’une voix infiniment douce,

dont il a pris soin de préciser dans le livret, la relative discrétion par rapport aux voix plus sonores de haute-contre et de basse.

Et de fait, c’est une sublime douceur _ ô combien française ! _ qui nous berce avec tendresse dans ce très, très beau disque

_ qui demeurera probablement, trois fois hélas !!!, fade à la plupart des oreilles trop habituées ne serait-ce qu’aux prouesses vocalisantes de la vocalité italienne ; laquelle commençait, de fait, à envahir le doux pays de France au tournant du siècle, à Paris du moins, sinon, mais pas encore, à la cour de Versailles ;

et dont Sébastien de Brossard, qui, avant de venir résider à Meaux, me semble-t-il, avait vécu près des Terres d’Empire, à Strasbourg ; et s’était familiarisé avec leur style..,

s’était fait un des introducteurs, proche qu’il était, depuis, de l’abbé Mathieu, qui résidait, lui, rue Saint-André des Arts, à Paris...

Jean-François Novelli n’est pas un novice ; il est, avec Arnaud Marzoratti, le fondateur de l’ensemble Les Lunaisiens).

Il a beaucoup de goût.

Ce jeudi 22 mars, Titus Curiosus – Francis Lippa                                                                            

 

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