Posts Tagged ‘Jean-Sébastien Bach

Dans les Goldberg, et au piano, une très tonique et plus que plaisante Angela Hewitt

03août

Jusqu’à entendre par hasard _ sur mon autoradio (et France-Musique) en roulant vers Bayonne _ Angela Hewitt dérouler d’excellentes _ mais oui ! _ sonates de Domenico Scarlatti, au piano ;

puis d’apprécier les deux CDs Scarlatti qu’Angela Hewitt a consacrés à quelques unes de ces sonates _ que j’adore ! _,

je n’avais nul tropisme m’incitant à chercher à écouter cette interprète

_ que j’associais (par préjugé !) à son compatriote canadien Glenn Gould : le roi de l’imposture à mes yeux ; et tout spécialement dans les Goldberg, où il rivalise avec une machine à écrire ! _

je découvre le tout récent CD qu’Angela Hewitt vient de donner des Variations Goldberg, de Jean-Sébastien Bach, et toujours au piano ;

et que je demande à écouter.

Et je trouve ça bien : ça chante et ça avance, dans l’élan !

Le disquaire propose de comparer cette version piano

avec une version clavecin, qui paraît aussi cet été :

celle de Diego Ares.

Certes le claveciniste respecte mieux le détail des appoggiatures de la partition.

Mais sa version est plus lente, moins franche ; pas dans l’allant _ ni l’élan _ de cette sublime musique.

Cette version piano des Goldberg par Angela Hewitt n’est peut-être pas _ à la différence des deux versions clavecin de l’ami Pierre Hantaï _ un absolu indispensable !

mais elle est très très plaisante ;

et aussi agréable à écouter sur le lecteur CD de la voiture

que ses deux précédents toniques CDs Scarlatti !

Ce vendredi 3 août 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un merveilleux « Magnificat » de Jean-Sébastien Bach par Arcangelo et Jonathan Cohen

18avr

J’aime beaucoup le Magnificat de Jean-Sébastien Bach

_ que j’ai pu apprécier à diverses reprises au concert ;

et dont j’aime écouter (et comparer) diverses versions au disque :

la dernière fois, il s’agissait d’une très belle version de John Eliot Gardiner dirigeant, pour ce Magnificat en sa version originale du 2 juillet 1723, à saint-Thomas de Leipzig, en mi bémol majeur (BWV 243a), ses troupes du  Monteverdi Choir et des English Baroque Soloists (le CD Soli Deo Gloria SDG 728). 

Ce jour,

voici le CD Bach Magnificats d’Arcangelo, que dirige Jonathan Cohen (le CD Hyperion CDA 68157) ;

avec au _ superbe ! _ programme,

 

en plus du resplendissant Magnificat de Jean-Sébastien Bach (1685 – 1750), cette fois en sa version révisée de la fin des années 20 ou du début des années 30, car « beaucoup plus facile pour les trompettes« , en ré majeur, BWV 243,

un Magnificat en ré majeur, lui aussi, composé en 1749, mais ici en sa version révisée de 1779, avec ajoût de trompettes et timbales,  (H 772) _ qui a choisi de conserver cependant le très émouvant Et misericordia de 1749 _, de Carl Philipp Emanuel Bach (1714 – 1788),

et un autre _ son troisième, en 1760 _, en do majeur (E 22), lui, de Jean-Chrétien Bach (1735 – 1782).

Un CD brillantissime.

Et qui permet de faire une sorte de point sur la postérité bachienne _ révisions des œuvres comprises _ au long du XVIIIème siècle : 1723 – ca 1729 ; 1760 ; et 1749 – 1779…

Ce mercredi 18 avril 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

Les récentes merveilles de Pierre Hantaï

09avr

Parmi les récentes merveilles discographiques de Pierre Hantaï,

deux albums Mirare :

le Sonate 5 de Domenico Scarlatti (MIR 326)

et le Sonates pour flûte et clavecin, de Bach, avec son frère Marc Hantaï (MIR 370) ;

et un album Aeolus :

le volume 3 des Concerti à Cembalo concertato, de J. S. Bach, avec Aapo Häkkinen et le Helsinki Baroque Orchestra (AE 10087).

L’enchantement !!!

A faire rembourser par la Sécurité sociale…

Ce lundi 9 avril 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

La perfection Lazarevitch, dans le flûte de Bach : le magique CD Alpha 196

30juin

Une nouvelle fois, François Lazarevitch nous enchante : cette fois dans la flûte de Bach, en un CD Alpha 196 qui nous emporte dans l’empyrée du plus juste ravissement. La perfection !

Titus Curiosus, le 30 juin 2014

Le Bach magistral de Benjamin Alard : le Concerto dans le goût italien et l’ouverture à la française du radieux CD Alpha 180

20mai

Le talent de sourcier du créateur d’Alpha vient, pour notre enchantement, toujours et encore ! avec le CD Bach/Alard : Clavier Übung II Alpha 180, à nouveau de parler.

Combien de pépites nous réserve ce catalogue pensé et déployé ainsi jusqu’à l’été dernier ? Cet enregistrement-ci, sur un _ parfait ! _ clavecin allemand d’Anthony Sidey, a eu lieu « en mai 2010 à la chapelle de l’hôpital Notre-Dame de Bon-Secours à Paris« , avec « Direction artistique, prise de son & montage » de cet autre magicien (indispensable à ce degré de qualité d’aisthesis !) qu’est Hugues Deschaux. Et « avec l’aide précieuse et amicale » de la merveilleuse Elisabeth Joyé _ que je salue et embrasse au passage.

Quelle merveille, donc, que ce nouvel opus Alpha 180 !


Le magnifique _ quelle présence ! justesse ! poésie ! chaque fois ! _ Benjamin Alard _ comme si le talent était natif à ce degré d’évidence _ nous donne ici une Clavier Übung II magistrale :

comme si le maître, déjà aux petits soins pour l’édition gravée de ce second volume de sa Clavier Übung, en 1735, venait en personne donner l’œuvre _ en cette alternance idéalement sublimée du meilleur du génie italien et du génie français _ à son clavecin

ici aujourd’hui même.

Quelle fête !

Avec quelle sprezzatura _ goûteuse et olympienne tout à la fois : justissime ! en le rayonnement sublime de sa délicatesse _, l’impériale fougue de Benjamin Alard

est-elle à même de donner avec autant de naturel, en sa pure grâce solaire !, la maestria du maître

en la splendeur de son midi !

Oui, la grâce même.

Avec la souveraine jeunesse

d’éternité de Bach.

Un pur bonheur

nous rejoint.

Titus Curiosus, ce 20 mai 2011

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