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En puisant encore et encore dans le trésor Vivaldi : la belle réussite du CD « Il Mondo al rovescio » d’Amandine Beyer et Gli Incogniti…

17déc

Mon article d’avant-hier 15 décembre « « 

_ ainsi que celui, abondamment cité, de Jean-Charles Hoffelé intitulé « Ordre de désordre« … _,

me conduit à porter attention au CD Harmonia Mundi HMM 902688 « Il Mondo al rovescio » d’Amandine Beyer et ses Incogniti :

et alors que je craignais une pente un peu trop « symphonique » de ces divers « Concerti con molti istromenti » d’Antonio Vivaldi, voici que la découverte attentive de ce CD non seulement me rassure pleinement, mais surtout m’enchante et me ravit…

Et me permet d’abonder dans le commentaire qu’en a donné, sur le site de Crescendo, le 12  octobre dernier, Jean Lacroix,

sous le titre « Amandine Beyer et les Gli Incogniti : un tourbillon vivaldien« …

Le voici donc :

Amandine Beyer et les Gli Incogniti : un tourbillon vivaldien

LE 12 OCTOBRE 2022 par Jean Lacroix

 

Antonio Vivaldi (1678-1741). Il Mondo al rovescio. Concerti con molti istromenti.

Concerto en ré majeur RV 562 ; Concerto pour flûte en mi mineur RV 432 ; Concerto en do majeur RV 556 ; Concerto en fa majeur RV 571 ; Concerto pour violon et hautbois en sol mineur RV 576 ; Concerto pour violon en la majeur RV 344 ; Concerto pour deux hautbois en la mineur RV 536 ; Concerto en fa majeur « Il Proteo ò sia il Mondo al rovescio » RV 572.

Gli Incogniti, violon et direction Amandine Beyer. 2021. Notice en français, en anglais et en allemand. 76.34. Harmonia Mundi HMM 902688.

Amandine Beyer et ses Gli Incogniti nous entraînent dans une nouvelle aventure vivaldienne, avec un Mondo al rovescio (un « Monde à l’envers ») plein de vitalité, d’imagination et de sonorités audacieuses. On ne va pas se priver du plaisir de savourer plusieurs « concerti con molti istromenti » du Prêtre Roux que la virtuose française décrit, dans un texte de présentation, comme un mage, qui se transforme, et qui nous transforme. Amandine Beyer le considère comme un compositeur contemporain, de tous les instants, il nous accompagne au fil des siècles, il est là pour nous soutenir, nous faire rêver, pour nous encourager, nous proposer de nouveaux défis ou des essais impromptus […]. 

On ne se privera pas non plus, avant audition, d’une lecture attentive de la notice éclairante rédigée par le violoniste et musicologue Olivier Fourés, auteur d’une thèse à Lyon en 2007 sur l’œuvre pour violon du maître italien, et collaborateur de l’Institut Vivaldi de Venise. Le signataire détaille des options choisies ici au niveau de l’interprétation, qu’il est bon d’assimiler pour apprécier la qualité de la recherche et de la réalisation. Fourés précise que ces « concerti con molti istromenti » sont des précurseurs de la symphonie _ un peu, mais pas tout à fait encore… _, et qu’ils avaient pour but principal d’exhiber les instruments qu’on avait à sa disposition _ oui. Il n’en manquait _ certes _ pas à l’Ospedale della Pietà de la cité des Doges : l’une des plus célèbres pupilles de l’orphelinat, Anna Maria (c. 1696-1782) jouait aussi bien du clavecin, du luth ou du théorbe que de la mandoline, de la viole d’amour et du violoncelle.

Le programme propose un éventail de huit concertos, aux timbres brillamment diversifiés _ en effet. Dès le RV 562 « per la Solennità di S. Lorenzo » qui ouvre la série, on est accueilli par de joyeuses timbales, deux cors, deux hautbois se joignant au violon dans cette page de jeunesse pour en souligner la vie trépidante _ oui. Fourés a raison de souligner que ce concerto a été conçu par Vivaldi pour montrer son « inimitable » façon de jouer du violon. On en trouve un autre exemple dans le virevoltant RV 571, aux acrobaties parfois échevelées. Lui aussi s’ouvre par des timbales démonstratives. On écoute tout cela avec jubilation _ parfaitement ! Amandine Beyer, comme à son habitude, déploie sa facilité d’archet, à la fois précise, acérée et suprêmement racée ; les Gli Incogniti font valoir la qualité de leurs pupitres chaque fois que l’opportunité leur en est donnée _ oui, oui, oui.

Les occasions ne manquent pas, par exemple dans le RV 576 où deux solistes principaux, violon et hautbois, rivalisent d’effets et d’inventivité. Ou encore dans le RV 536, avec deux hautbois, dont on salue la souplesse teintée de sensualité, ou dans le très bref RV 432, qui laisse la part belle à l’improvisation. Quant au RV 572 qui clôture le tout avec verve et donne son titre l’album, Il Mondo al revescio, il fait participer à la fête le violon et le violoncelle qui, dans le cas présent, peuvent intervertir leur partie. C’est bluffant à tous égards, dans une atmosphère débridée, Vivaldi ayant fait lui-même un arrangement du RV 544, auquel il a ajouté flûtes, hautbois et clavecin. L’allusion à Protée, fils de Poséidon, qui vient s’ajouter au titre initial, définit bien les capacités d’un dieu marin fluctuant pour de multiples et ludiques changements et modifications.

Voilà un disque à goûter avec délices _ oui. On le placera, comme d’autres dont Amandine Beyer et ses Gli Incogniti nous ont déjà gratifiés, parmi les _ infinies _ merveilles vivaldiennes auxquelles on revient sans jamais se lasser _ parfaitement ! On y ajoutera le choix judicieux, pour la couverture de l’album, de la reproduction de la superbe huile sur bois La Gomera de la jeune artiste Cinta Vidal, née à Barcelone en 1982. Elle est tout à fait dans l’esprit de ce « monde à l’envers » qui nous fait tourner la tête.

Son : 9  Notice : 10  Répertoire : 10  Interprétation : 10

Jean Lacroix

Avec ou après le CD « Vivaldi Concerti per violino X ‘Intorno a Pisendel’« 

de Julien Chauvin et son Concert de la Loge,

..

un nouveau somptueux CD vivaldien que ce CD « Il Mondo al rovescio« 

d’Amandine Beyer et ses Incogniti.

Ce samedi 17 décembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

Retour sur l’éblouissant CD Vivaldi (et Pisendel) du somptueux Julien Chauvin et son Concert de la Loge : le CD Naïve OP 7546…

15déc

Avec l’article « Ordre et désordre » _ ou Apollon et Dionysios _ publié ce jour par Jean-Charles Hoffelé sur son site Discophilia,

l’actualité des médias consacrés à la discographie me donne l’occasion d’enfoncer encore un peu plus le clou de mon enthousiasme de mélomane, exprimé sur ce blog le 2 novembre dernier en mon assez dithyrambique article « « .

Voici donc cet article « Ordre et désordre » :

ORDRE ET DÉSORDRE

Pisendel, devenu le premier violoniste de la cour du Prince héritier de Saxe, aura accentué _ en effet _ le goût transalpin déjà si célébré _ oui _ par le Prince Electeur qui faisait volontiers le voyage de Venise, s’y faisant accompagner de ses musiciens _ voilà.

Sa rencontre avec Vivaldi affermira encore une technique et un goût musical tout italien formé par Torelli et Pistocchi. Vivaldi, émerveillé par sa technique imparable, ira jusqu’à lui confier quelques manuscrits que Pisendel conservera précieusement à Dresde _ voilà ! _, et qui pourraient constituer un portrait resté vivant de son art brillant et profond à la fois _ mais oui !!! _, ressuscité avec autant de caractère que de perfection _ parfaitement ! _ par Julien Chauvin _ tant au violon qu’à la direction de son orchestre _ au long de son bel album.

De son violon il marie à égalité les humeurs virtuoses et l’aspiration à une élévation du discours _ mais oui ! _ qui regarde déjà vers un certain classicisme _ il existe bien ainsi toute une vraie filiation, via leur commun mécène bohème le Comte Morzin, entre Antonio Vivaldi et Joseph Haydn… _ : les œuvres sont magnifiques, de grande parade, elles arborent des décors d’orchestre somptueux dont Le Concert de la Loge se régale, célébrant une harmonie rayonnante où transparaît la perfection corellienne _ c’est très justement dit.

À l’autre bout _ oui _ de la planète Vivaldi, Amandine Beyer et ses Incogniti nous entraînent dans les folies des concerti con molti stromenti, paradis ou enfer (c’est selon) où Vivaldi bouscule tout comme dans les trompes de chasse et de combat qui ouvrent le premier (ici) des deux concertos « Per la Solennità di S. Lorenzo », rappelant jusque dans ses fêtes religieuses comme Venise se régalait de pompes profanes.

Les _ audacieux et très inventifs _ alliages instrumentaux les plus capricieux _ oui _ bariolent les opus réunis ici, osant jusqu’au charivari ravageur dont sont capables les cors naturels. Vivaldi exulte dans ces outrages à l’harmonie dont l’impertinente bande se régale, signant un disque joliment iconoclaste _ bien différent des CDs de virtuosité de solistes….

LE DISQUE DU JOUR

Vivaldi Edition, Vol. 69


Concerti per violino X
« Intorno a Pisendel »

Antonio Vivaldi (1678-1741)


Concerto pour violon en sol majeur, RV 314
Concerto pour violon en
ré majeur, RV 226

Concerto pour violon en
si bémol majeur, RV 369

Concerto pour violon en ré mineur, RV 237
Concerto pour violon en ré majeur, RV 225
Concerto pour violon en la majeur, RV 340

Le Concert de la Loge
Julien Chauvin, violon, direction
Un album du label naïve classique OP7546

Il mondo al rovescio
Concerti con molti strumenti

Antonio Vivaldi (1678-1741)


Concerto en ré majeur, RV 562 « Per la Solennità di
San Lorenzo »

Concerto pour flûte en
mi mineur, RV 432

Manuel Granatiero, flûte

Concerto en ut majeur, RV 556 « Per la Solennità di San Lorenzo »
Concerto en fa majeur, RV 571
Concerto pour violon et hautbois en sol mineur, RV 576
Neven Lesage, hautbois – Amandine Beyer, violon

Concerto pour violon en la majeur, RV 344
Amandine Beyer, violon


Concerto pour 2 hautbois en la mineur, RV 536
Neven Lesage, Gabriel Pidoux, hautbois
Concerto en fa majeur, RV 572 « Il proteo o sià Il mondo al rovescio »

Gli Incogniti
Amandine Beyer, violon, direction
Un album du label harmonia mundi HMM902688

Photo à la une : le violoniste Julien Chauvin – Photo : © Maro Borggreve

Ce jeudi 15 décembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

Julien Chauvin et son Concert de la Loge, décidément au sommet de l’Olympe avec leur éblouissant CD Vivaldi « Concerti per violino X Intorno a Pisendel » (Naïve OP 7546), après leur si merveilleux CD Mozart « simply Mozart » n°2 (Alpha 875)…

02nov

En nécessaire suite à mon dithyrambe du 22 octobre dernier « « 

pour le tout récent CD Mozart Alpha 875 de Julien Chauvin et son infiniment délié _ olympique ! _ Concert de la Loge,

voici ce 2 novembre un égal dithyrambe

pour le tout récent lui aussi CD Vivaldi Naïve OP 7546 « Concerti per Violino X Intorno a Pisendel  » de ce même Julien Chauvin et son Concert de La Loge,

en forme décidément supra-olympique, et pour un tout autre répertoire ;

et avec Julien Chauvin lui-même, éblouissant au violon…

Et Vivaldi et Mozart ont été rarement aussi bien servis _ et dépoussiérés d’encombrants oripeaux qui les alourdissaient _ au disque, avec une aussi suprême élégance, et autant de justesse de goût, et de sublimité de vie.

Ce mercredi 2 novembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le Mozart merveilleusement vivant, ressuscité en sa bondissante et fluide jeunesse, par le jeu clair et lumineux comme jamais de Julien Chauvin et son décidément excellent Concert de la Loge…

22oct

Ce sont deux écoutes successives, la première sur France-Musique (et mon auto-radio) le 30 septembre dernier en route vers Saint-Jean-de-Luz, tôt le matin, et qui fit découvrir le Mozart si véloce, si clair et si parfaitement juste _ comme jamais entendu ainsi aussi bien servi par une interprétation au disque… _, de Julien Chauvin et son Concert de la Loge dans la Symphonie n°40 en sol mineur K. 550 (joliement baptisée ici « La Dodécaphonique«  _ j’avais retenu ce détail _),

puis une autre fois, toujours sur mon auto-radio (et sur France-Musique), en un autre extrait de ce CD « Simply Mozart » Alpha 875,

qui m’ont fait me précipiter, à sa sortie, sur ce CD Alpha 875,

qui comporte aussi l’Ouverture de Don Giovanni K. 527 ;

ainsi qu’un magnifique Concerto pour piano et orchestre n° 23, en la majeur, K. 488, idéalement servi, aussi, au pianoforte, par un plus que jamais splendide Andreas Staier…

Grand merci ! et Bravo !!! à ces interprètes

si magnifiquement inspirés…

Ce samedi 22 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Tâcher de s’orienter dans la foisonnante « Vivaldi Edition » de Naïve, à propos des « Concerti per violino » non réunis en recueils publiés par Vivaldi lui-même…

27fév

Bien trop longtemps,

la bien malheureuse trop fameuse boutade de Luigi Dallapiccola (Pisino, Istrie, 3 février 1904 – Florence, 19 février 1975), bien malheureusement reprise par le presque vénitien pourtant Igor Stravinsky (Oranienbaum, 17 juin 1882 – New-York, 6 avril 1971), selon laquelle Antonio Vivaldi (Venise, 4 mars 1678 – Vienne, 28 juillet 1741) n’aurait fait que ré-écrire 500 fois le même concerto,

a contribué à décourager trop aisément hélas la curiosité des musiciens et des mélomanes envers l’œuvre foisonnante et profuse _ plus de 450… _ et admirable du génial prêtre roux…

En conséquence de quoi,

il est encore un peu difficile de s’orienter, même avec les intentions les meilleures du monde, dans le lacis encore demeuré confus dédalesque, à l’image du lacis des calli de Venise ?.. C’est pour se protéger des vents… _  sinon des œuvres elles-mêmes, du moins de leurs très nombreux enregistrements discographiques, surtout depuis l’assez phénoménal retour en grâce du Baroque musical, et de la musique même d’Antonio Vivaldi…

Cependant,

depuis le lancement de la « Vivaldi Naïve Edition«  _ dont le volume 1 a, semble-t-il, été le CD « Concerti da camera« , par l’ensemble L’Astrée, paru le 12 décembre 2000 ; puis le volume 2, la « Juditha Triumphans » d’Alessandro De Marchi, avec l’enchanteresse voix de Magdalena Kozena… Patrick Zelnick (qui avait fondé son label « Naïve«  fin 1997) emboîtant l’excellent pas qu’avais pris Yolanta Skura pour cette « Vivaldi Edition« , avec son label Opus 111, fondé, lui, en 1990 (les volumes 1 à 17 de cette collection, qui en est à ce jour au volume 68, ont été en effet publiés par ce label Opus 111, avant que le volume 18, celui des « Concerti per vari strumenti«  de l’ensemble Zefiro et Alfredo Bernardini, paraisse, lui, sous le label cette fois de Naïve, le 15 mars 2005) ; en s’appuyant sur les travaux musicologiques d’Alberto Basso, et Susan Orlando, à Turin… _,

voici qu’une bonne piste _ parmi d’autres bien sûr : je pense notamment aux admirables prestations du violon magique de Giuliano Camignola… _ de recherche discographique s’offre, prioritairement, à notre curiosité : je veux parler de ce monument discographique de la plus grande qualité que constitue  la magnifique et passionnante « Vivaldi Edition » de Naïve…

Il semble qu’à ce jour, ce 27 février 2022, cette « Vivaldi Naive Edition » comporte 68 volumes, dont les tous derniers parus sont, pour mémoire, les suivants :

_ volume 65 : « Il Tamerlano« , par l’Accademia bizantina dirigée par l’excellent Ottavio Dantone, paru le 25 septembre 2020


_ volume 66 : les « Concerti per fagotto V« , par L’Onda Armonica et Sergio Azzolini _ ce bassonniste magicien dont j’ai suivi les 5 volumes jusqu’ici parus de ces merveilleux Concerti per fagotto de Vivaldi ; et attends impatiemment le 6e et dernier… _, paru le 16 avril 2021


volume 67 : les « Concerti per violino IX _ Le Nuove Vie« , avec Boris Begelman et le Concerto italiano dirigé par Rinaldo Alessandrini, paru le 16 juin 2021


volume 68 : les « Concerti e cantate da camera« , avec Laura Polvorelli et l’ensemble L’Astrée dirigé par Giorgio Tabacco, paru le 12 novembre 2021.

S’il m’a été facile de ne pas manquer les successives parutions des 5 premiers CDs de « Concerti par fagotto » de Sergio Azzolini _ et cela, sans perdre de vue, non plus, bien sûrs, les successifs enchanteurs CDs de l’Ensemble Zefiro, sous la direction du parfait hauboïste qu’est Alfredo Bernardini, avec le bassoniste Alberto Grazzi _,

la situation est bien plus compliquée pour ce qui concerne les enregistrements _ au nombre de 9 à ce jour : du premier d’entre eux paru le 1er juin 2005, au 9e, paru le 11 juin 2005 _ des plus nombreux encore « Concerti per violino » _ non assemblés en recueils _ d’Antonio Vivaldi, confiés par cette « Vivaldi Naive Edition » à divers ensembles orchestraux et à divers violonistes solistes virtuoses… 

Je les passe donc ici en revue :

_ volume I « La Caccia« , par Enrico Onofri et L’Accademia Monti Regalis, dirigée par Allesandro De Marchi, paru le 1er juin 2005 

_ volume II « Di Sfida« , par Anton Steck et Modo Anriquo, dirigé par Federico Maria Sardelli, paru le 10 juillet 2007

_ volume III : « Il ballo« , par Duilio Galfetti et I Barrochisti, dirigés par Diego Fasolis, paru le 2 mars 2009

volume IV : « L’Imperatore« , par Riccardo Minassi, à la tête de l’ensemble Il Pomo d’Or, paru le 17 avril 2012

volume V : « Per Pisendel« , par Dmitry Sinkovski, à la tête d’Il Pomo d’Oro, paru le 1er janvier 2012

_  volume VI : « La Boemia« , par Fabio Biondi, dirigeant son Europa galante, paru le 28 septembre 2018

_  volume VII : « Per il Castello« , par Alessandro Tampieri et L’Accademia bizantina dirigée par Ottavio Dantone, paru le 25 novembre 2019 

_  volume VIII : « Il Teatro« , par Julien Chauvin, dirigeant son Orchestre de la Loge, paru le 11 février 2020

_  volume IX : « Le Nuove Vie« , par Boris Begelman et le Concerto italiano dirigé par Rinaldo Alessandrini, paru le 11 juin 2021

Bien sûr, je ne saurais oublier les divers merveilleux et absolument sublimes _ et donc indispensables !!! _ CDs (Sony SK 51352, 87733 et 89362, parus en 2000, 2001 et 2002) du parfait Giuliano Carmignola _ né à Trévise le 7 juillet 1951 _, avec le Venice Baroque Orchestra, sous la direction d’Andrea Marcon, comportant des « Late Violin Concertos » de Vivaldi inédits jusqu’alors au disque, les Concertos RV 177, 191, 211, 222, 235, 251, 257, 258, 273, 295, 296, 375, 376, 386, 389 ;

ainsi que, pour Archiv Produktion cette fois, les CDs 474 5172 et 477 6005 , parus en 2005 et 2006, comportant les Concertos RV 190, 217, 278, 303, 325, 333 et 583…

Bref, il m’a été un peu difficile de suivre assez fidèlement, année après année, ces diverses parutions discographiques du violon vivaldien, dans la « Vivaldi Naive Edition » tout particulièrement ;

ce violon vivaldien dont l’inventivité est pourtant si diverse, si riche, si brillamment renouvelée, et véritablement enthousiasmante !..

Et merci tant aux musicologues qu’aux musiciens-interprètes, et aux maisons de disques, qui amènent régulièrement à nos oreilles un peu souvent distraites de si belles musiques !

Ce dimanche 27 février 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

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