Posts Tagged ‘la Compagnia del Madrigale

En retrouvant dans ma discothèque personnelle le CD (de 2013) « Sacrae Cantiones Liber secundus » (de 1603) du génialissime Carlo Gesualdo (1566 – 1613), par le VocalConsort Berlin dirigé par James Wood, enregistré à Berlin en août 2011…

03avr

Presque par hasard,

et suite à l’intense plaisir éprouvé à l’écoute du stupéfiant et magique CD Aparté AP 312 « Gesualdo Sacrae Cantiones Book I » de l’Ensemble Il Pomo d’Oro sous la magistrale direction de Giuseppe Maletto _ cf l’enthousiasme de mon article «  » du jeudi 30 mars dernier ;

cf aussi l’article « Mystique« , en date lui aussi (mais lu quelques heures plus tard) de ce 30 mars 2023, de Jean-Charles Hoffelé sur son site Discophilia _,

voici qu’en recherchant deux autres CDs (qui n’ont absolument rien à voir avec Gesualdo !)

je tombe sur le CD « Sacrae Cantiones Liber secundus » de Carlo Gesualdo (Venosa, 8 mars 1566 – Gesualdo, 8 septembre 1613), par le Vocalconsort Berlin sous la direction de James Wood,

soit le CD Harmonia Mundi HMC 902123, publié en 2013, et enregistré à Berlin au mois d’août 2011,

d’après un très soigneux travail de reconstitution des deux voix manquantes, les parties de Bassus et de Sextus, de ces Motets sacrés à 6 et 7 voix, de 1603 par James Wood…

En sa très intéressante notice de 5 pages « À propos de la reconstruction des Sacrae Cantiones : Liber Secundus de Gesualdo«  à 6 et 7 voix _ rédigée en mars 2012 _,

le chef, compositeur, chercheur et musicologue, James Wood _ né à Barton (Cambridgeshire), le 27 mai 1953 _ détaille excellemment les démarches de son travail de « reconstitution » de cette œuvre de Carlo Gesualdo parvenue hélas incomplète jusqu’à nous, qui vient parachever notre connaissance et accès musical (!) à l’œuvre religieux _ avec le premier livre des « Sacrae Cantiones Liber Primus » à 5 voix, publié lui aussi en 1603 ; et les bien connues « Responsaria«  à 6 voix pour la semaine sainte, publiés en 1611, recueils parvenus, eux, intacts jusqu’à nous… ;

pour ces « Responsaria » de 1611, écouter le merveilleux triple album Glossa GCD 922803 de la sublime Compagnia del Madrigale (dont fait partie le ténor Giuseppe Maletto, enregistré à Roletto en juin, octobre et décembre 2013… _

de ce compositeur absolument fondamental _ égal à Monteverdi ! _ qu’est le génialissime Gesualdo.

Quelle sublime musique !

Ce lundi 3 avril 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’indispensable monument discographique de ce hapax que sont les 6 Livres de Madrigaux (publiés de 1591 à 1611) de Carlo Gesualdo (1566 – 1613), par La Compagnia del Madrigale (de mars 2000 à octobre 2019) : un chef d’oeuvre sublime !

31juil

Si l’art de Carlo Gesualdo (Venosa, 8 mars 1566 – Gesualdo, 8 septembre 1613)

est un sublimissime hapax (et sommet !) de la musique européenne _ ses géniaux 6 Libri di Madrigali ont été publiés entre 1691 et 1611 _,

l’interprétation que viennent d’en donner, pour le label Glossa, en des enregistrements allant de mars 2000 jusqu’à juillet 2020, et pour des CDs parus de 2001 à 2022, les chanteurs extraordinaires de La Compagnia del Madrigale _ d’une durée totale de 6 h 39′ et 6″ _,

atteint elle aussi au sublime ;

venant en quelque sorte prendre le relais de l’Intégrale magnifique, pour le label Rivoalto, donnée par le Quintetto Vocale Italiano, sous la direction d’Angelo Ephrikian, dans un très longtemps insurpassé enregistrement, à Milan, entre le 10 janvier et le 30 septembre 1965 _ réunis, par exemple, en un coffret de 6 CDs newt on classics 88021 36, paru, lui, en 2012 ; pour une durée totale de 6h et 1′.

D’abord membres de l’ensemble La Venexiana,

fondé en 1995 par Claudio Cavina (Terra del Sole, 14 septembre 1961 – Forli, 30 août 2020 _ Claudio Cavina a été victime d’un AVC le 24 décembre 2016 ; l’écouter ici dans le merveilleux « Zefiro torna«  (de 5′ 12″) du « Libro Nono di Madrigali«  de Claudio Monteverdi, enregistré en juillet 2006 à Modène… _) et Rossana Bertini,

Daniele Carnovich (Padoue, 1957 – Fontarabie, 20 septembre 2020), Rossana Bertini et Giuseppe Maletto, ont fondé en 2008 leur merveilleux ensemble La Compagnia del Madrigale,

dont la discographie est d’une qualité tout à fait exceptionnelle !

..

Écoutez à 8′ 26″ de ce podcast d’hommage de Rossana Bertini à Daniele Carnovich _ en date du 22 septembre 2020 ; cf aussi mon article du 25 septembre 2020 : « «  _,

leur interprétation du sublime « Moro lasso » du « Sesto Libro di Madrigali » (de 1611) de Carlo Gesualdo _ enregistré en juillet 2012 à Roletto…

Un sublime radieux !

Ce dimanche 31 juillet 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Daniele Carnovich, basse, nous a quittés : La Compagnia del Madrigale perd un de ses fondateurs… La grâce à dimension d’éternité de la sublime musique

25sept

Avec ses amis Rossana Bertini, soprano, et Giuseppe Maletto, tenor,

Daniele Carnovich a fondé en 2009 l’ensemble La Compagnia del Madrigale

_ un ensemble absolument merveilleux consacré à l’interprétation des Madrigaux _

créé en se séparant, alors, de l’ensemble, lui aussi magnifique, La Venexiana

(fondé, avec Rossana Bertini, en 1995, par le contre-ténor Claudio Cavina _ décédé, lui, le 30 août dernier, à l’âge de 58 ans ; cf mon article du 31 août dernier :  _),

auxquels ces chanteurs appartenaient.

Daniele Carnovich,

qui vient de décéder le dimanche 20 septembre dernier, à l’âge de 63 ans,

était né à Padoue, en 1957 ;

et il vivait à Fontarabie _ juste en face d’Hendaye _,

avec son épouse la mezzo Maite Arruabarrena (née à Renteria en 1964),

et leurs deux enfants, Angela et Andoni.

Pour célébrer l’œuvre musical discographique de Daniele Carnovich,

je renvoie ici à mes articles de ce blog à propos de quelques miraculeuses réalisations de La Compagnia del Madrigale,

articles en date des 1er juin 2018, 20 janvier 2019, 5 décembre 2019 et 18 juin 2020 :

 ;

 ;

 ;

et  .

Sans oublier cet article du 24 mars 2020 consacré au sublime coffret Glossa GCD 920929 de l’intégrale des Madrigaux de Monteverdi, par la Venexiana, où Daniele Carnovich tenait la partie de basse :

Daniele Carnovich a beaucoup travaillé aussi avec Jordi Savall : une fidélité de pas moins de quarante ans…

Bien sûr la vie est une maladie mortelle ;

mais c’est une raison supplémentaire _ et surtout fondamentale ! _ de bien apprendre à jouir _ au mieux _ de ses plus sublimes instants,

tels ceux, musicaux, que peuvent nous offrir des concerts, ou encore des disques :

des moments où le temps _ se tenant, pour lors, avec un peu de « tenue« , et avec une relative consistance (capable, qui sait ?, de devenir mémorable…) _ est à même de nous livrer _ gracieusement ! _ accès au bonheur puissant de ce ténu et frêle _ infiniment précieux par là… _ sublime _ voilà ! _ hors-temps-là de l’éternité !

Et cela _ cette aptitude à saisir à la volée, à l’instant, ce qu’offre le fugace Kairos qui passe _ s’apprend tout au long d’une vie…

Merci la vie !!!

Ce vendredi 25 septembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Décès de Claudio Cavina, contreténor et fondateur de La Venexiana, à l’âge de 58 ans : un legs discographique majeur !

31août

Encore un décès marquant dans le monde de la musique :

celui, dimanche 30 août, de Claudio Cavina, à l’âge de 58 ans

contreténor et fondateur en 1995 de l’excellent Ensemble La Venexiana.

C’est une note de Res Musica, ce jour, qui vient de me l’apprendre :

Décès de Claudio Cavina

L’Ensemble La Compagnia de Madrigale,

avec bien des chanteurs déjà présents à La Venexiana,

est en quelque sorte le successeur _ magnifique _ de La Venexiana de Claudio Cavina.

Claudio Cavina laisse une magnifique et merveilleuse discographie,

autour de Claudio Monteverdi (1567 – 1643),

et ses prédécesseurs, ses contemporains, ses successeurs proches.

Soit un répertoire _ déjà _ d’exception !!!

Ce lundi 31 août 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

P. s. :

Res Musica a proposé le 1er septembre suivant un article bien plus détaillé,

de Maciej Chiżyński,

intitulé Claudio Cavina, le maître du madrigal italien :

Claudio Cavina, le maître du madrigal italien

Musiques de joie : l’orgasmique « Moro, lasso, al mio duolo » du divin prince Carlo Gesualdo da Venosa (1566 – 1613), un hapax miraculeux de la Musique…

18juin

Comment ne pas proposer

une des plus fantastiques « Musiques de joie« 

_ à grimper au plafond ! _,

qu’est ce madrigal du 6éme Livre de Madrigaux _ à cinq voix _,

de 1611,

de Carlo Gesualdo da Venosa

(Venosa, 8 mai 1566 – Gesualdo, 8 septembre 1613,

le sublimissime

« Moro, lasso, al mio duolo »

un des sommets absolus _ orgasmique ! _ de toute la musique occidentale ?!!

Pendant très longtemps,

je n’ai pu en supporter que l’interprétation dithyrambiquement vénéneuse,

en 1965, à la Villa Litta, à Milan,

du Quintetto Vocale Italiano,

dirigé par le génial Angelo Ephrikian (Trévise, 20 octobre 1913 – Rome, 30 octobre 1982) :

constitué des voix _ a capella, bien sûr _,

miraculeusement idiosyncrasiques,

de Karla Schlean, soprano ; Clara Foti, mezzo-soprano ; Elena Mazzoni, contralto ; Rodolfo Farolfi, ténor ; Gastone Sarti, baryton ; et Dmitri Nabokov, basse.

Et je courais à Rome me procurer ces extraordinaires CDs de la marque Rivo Alto.

Le madrigal est bien sûr présent dans le coffret de 6 CDs

de l’Intégrale des 6 Livres de Madrigaux de Gesualdo,

tel que republié en 2012 par Newt on :

dans le sublime coffret Newt on 8802136/6. 

En voici le podcast.

A se pâmer _ à quasi en mourir ! _ de joie.

Puis, assez récemment,

en un CD Glossa GCD 922801,

de 2013,

vint l’interprétation presque aussi saisissante _ enfin ! _

et aussi idiosyncrasique,

de la toujours excellente

La Compagnia del Madrigale,

soient Francesca Cassinari, soprano ; Rossana Bertini, soprano ; Laura Fabris, soprano ; Elena Cazzaniga, alto ; Giuseppe Maletto, ténor ; Raffaele Giordani, ténor ; Marco Scavazza, baryton, baryton ; et Daniele Carnovich, basse

en un CD enregistré en juin et juillet 2012

en la Chiesa della Beata Vergine al Coletto, à Roletto.

Et voici une vidéo de l’interprétation de ce sublimissime madrigal gesualdien

par cette merveilleuse Compagnia del Madrigale

en un concert, ici,

à la Tenuta La Morra, à Cavour, le 7 février 2012.

Et voilà que je continue d’avoir un petit faible pour le génie intuitif d’Angelo Ephrikian, en 1963.

Mais jugez-en vous-même !

Ma première rencontre avec l’univers musical gesualdien

a été un vrai coup de foudre

_ nous écoutions surtout du Bach.

Gesualdo : un specimen unique,

un hapax,

miraculeux,

de la Musique.


Ce jeudi 18 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur