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L’origine italienne de l’ancêtre Louis-Nicolas Bonopera venu de Tarragone (ou Ceuta) à Alger en 1830 : Macerata, dans les Marches, ou Palerme, en Sicile ?..

23avr

La personne membre de la famille Bonopéra issue de la branche des Bonopéra d’Orléansville que j’ai pu contacter,

a lu avec intérêt les éléments de ma recherche généalogique de ces Bonopéra passés par l’Algérie, et plus précisément Orléansville ;

mais avoue son ignorance sur les questions que je posais _ dont fait partie ma recherche de l’identité de « Madame Veuve Bonopéra mère« , née Confex _ ;

et me rapporte la tradition familiale selon laquelle l’ancêtre Louis-Nicolas Bonopéra _ débarqué à Alger en 1830, en propvenance de Tarragone, ou bien Ceuta… _ serait bien natif d’Italie au XVIIIe siècle ;

mais pas de Macerata (dans les Marches) _ comme je l’ai appris du mémoire de Monserrat Moli Frigola, de 1989 : Represion de la Masoneria y consulados Pontificios. El Consulado Pontificio de Barcelona (1828-1830) _,

mais plutôt de Palerme (en Sicile) _ en concordance avec ce qui est rapporté du producteur parisien Georges Bonopéra, né à Orléansville en 1950 (j’ignore toujours aussi de quel Bonopéra, d’Orléansville, ce Georges Bonopéra-ci est le fils…), dans la notice biographique que lui consacrait, en 2006, le Dictionnaire biographique des Français d’Afrique du Nord, de René Mayer…

Tout cela demande donc à être mieux établi…

Ce vendredi 23 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Retour à la découverte de l’origine italienne des Bonopéra d’Orléansville : à Macerata, ville des Marches (Etats-Pontificaux)…

14avr

Avant-hier lundi 12 avril,

en mon article  ,

en mon effort d’élaboration d’un tableau récapitulatif le plus complet possible des ascendants des Bonopéra d’Orléansville,

j’avais découvert, et presque par hasard _ en cherchant toujours davantage plus loin… _, que le père de Juan-Dionis-Francisco Bonopera _ lui-même né à Tarragone le 9 mars 1814, et dont la mère était la catalane Jacinta Minguella (Barcelone, 1797 – Alger, 24 février 1841) _, Lluis Nicolas Bonopera,

que j’avais cru _ d’après l’orthographe bien significative, croyais-je, de son prénom : Lluis _ être catalan,

était en réalité un Italien, maître-tailleur de profession,

originaire de Macerata, dans les Marches _ une province italienne (dont la capitale est Ancône, et dont les cités principales, outre Ancône et Macerata, sont Pesaro, Urbino, Ascoli Piceno et Fermo), partie intégrante, depuis 1532 et jusqu’en 1860, des États Pontificaux…

C’est à la suite d’un procès perdu, intenté contre divers membres, notamment étrangers, de la Franc-Maçonnerie, sur l’instigation expresse du roi Ferdinand VII _ au cours d’un des pires moments de la période ultra-réactionnaire, qualifiée par les historiens de « décennie abominable« , entre 1823 et 1833, et qui s’est achevée au décès de Ferdinand VII (14 octobre 1784 – 29 septembre 1833) : je renvoie ici aux précisions détaillées de l’article de Monserrat Mori Frigola cité plus haut _,

que notre Lluis-Nicolas (ou Luigi-Nicola) Bonopera, a été expulsé d’Espagne _ probablement à partir de Ceuta où il était retenu _,

et est venu se réfugier, avec son épouse et les divers membres de sa famille _ dont son fils Juan-Dionis-Francisco, né le 9 mars 1814 _, à Alger, en 1830.

Alger où le maître-tailleur (« à la 6e Compagnie de Fusiliers de discipline« ) décèdera, « à l’hôpital du Dey« , le 17 août 1835 ainsi que nous l’apprend l’acte de mariage de son fils Juan-Dionis-Francisco Bonopera avec Margalida Miguela Saura, célébré à la mairie d’Alger, le 28 mars 1840.

Ce mercredi 14 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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