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De Chantaco et la Rhune, à Navarrenx, Gurs, Oloron et le Pic du Midi d’Ossau : d’une généalogie et une histoire à une autre…

06oct

Ma rencontre, samedi dernier 1er octobre à Ciboure,

au siège de l’Association Jakintza, sur le lieu même _ au rez-de-chaussée de la Maison San Estebania, dite désormais Maison Maurice Ravel _ où Marie Delouart donna le jour, le 7 mars 1875, au petit Maurice Ravel,

avec Xavier Larramendy,

fils de Pierre Larramendy (Saint-Jean-de-Luz, 17 juin 1908 – Saint-Jean-de-Luz, 30 juin 1987 _ ville dont celui-ci fut un très grand maire, de 1961 à 1971, où il réalisa de très importants et splendides travaux, dont la création du vaste et très réussi quartier Urdazuri, sur les bords de la Nivelle ; de même, le 24 août 1967, Pierre Larramendy, éminent mélomane, participa à la fondation de l’Académie Internationale de Musique Maurice Ravel _) ;

Xavier Larramendy, donc, fils de Pierre Larramendy,

le maître, en avril 1944 _ à une date où les Allemands occupaient la majeure partie, mais pas la totalité, de l’Hôtel… _, du magnifique Hôtel du Golf de Chantaco _ les parents de Pierre, Étienne Larramendy (1873 – 1943) et son épouse née Marie Dardisquy (1877 – 1942) étaient récemment décédés, en juillet 1943 et novembre 1942 _, où Pierre Larramendy sut héberger et cacher, lors de son passage, les 7 et 8 avril _ cf mon article très fouillé du 27 septembre 2014 « «  _, le Résistant Pierre de Bénouville _ Pierre Larramendy était venu le prendre en charge le 6 avril, à Tarbes… _ s’enfuyant alors vers l’Espagne afin de gagner Alger y rejoindre le général de Gaulle,

_ j’ai consulté à nouveau le superbe « Chantaco De la commune de Serrès à Saint-Jean-de-Luz et Ascain« , de Jakintza, paru en 2019 aux Éditions La Geste, qui figure en ma bibliothèque ; avec, entre autres richesses, un instructif chapitre, passionnant, par Joxet Lahetjuzan, aux pages 21 à 28, intitulé « La « Nivelle », ses noms locaux, populaires, indigènes, de voisinage« qui m’a ramené en pensée, et en remontant le cours ondoyant et capricieux de la Nivelle, au sublime bucolique paysage, de verdure toute bruissante de ruisseaux et fontaines, d’« Urdazubi« , ce paisible petit village navarrais (du pays saretar…) d’Urdax, où nous avons passé une heure délicieuse l’après-midi de ce même samedi, après (sur le conseil avisé et expert de Guy Lalanne) un très réjouissant repas au restaurant Azketa-Jatetxea, à Zugarramurdi ; avec, bien sûr aussi, un saut à la spectaculaire immense Grotte des Sorcières, où de partout, là encore, l’eau affleure et ruisselle _,

m’a fait me retourner en pensée vers les mouvements de Résistance aussi de la région de Navarrenx (et du camp de Gurs) et d’Oloron,

où vécut et séjourna, pour l’essentiel, et à son corps défendant de « T.E. » _ au 182e GTE du camp de Gurs _, mon père, médecin _ élève de Georges Portmann _, entre juin 1942 et septembre 1944,

et me fait rabouter plusieurs horizons de montagnes

comportant en beau _ fond _ de perspective

la même continue, étalée,  sereine et lumineuse, par-dessus des nuages, « ligne des Pyrénées » ;

qui me rappelle aussi « Le Chemin des Pyrénées » de Lisa Fittko,

sur lequel nous croisons aussi, en 1940 et 1941, à Gurs, puis à Lourdes, Hannah Arendt et Walter Benjamin…

Ce jeudi 6 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920), un cadet de Gascogne inventeur (à Lectoure, en 1868) de la « photographie de couleurs »

04déc

À la recherche d’un peu plus de précisions sur le parcours _ d’abord géographique _ d’inventeur

de Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920),

je suis tombé sur un très remarquable site _ agenais _

des Amis de Louis Ducos du Hauron « inventeur de la photographie couleur« ,

très justement intitulé « Un Inventeur majeur de la photographie » ;

et comportant une passionnante série de 11 très détaillés articles…

Je les liste ici,

en commençant par les 7 articles concernant la biographie personnelle de Louis Ducos du Hauron :

_ Introduction

_ Sa jeunesse dans le Sud-Ouest

_ Sa période algéroise

_ Sa période parisienne

_ Sa retraite à Agen

_ Succès et déconvenues

_ Épilogue

Puis 4 autres articles se focalisant plus spécialement sur ses inventions :

_ La photo avant Louis Ducos du Hauron

_ Louis Ducos du Hauron et la photographie couleur

_ Le cinéma et Louis Ducos du Hauron

_ Louis Ducos du Hauron : ses autres inventions

Ainsi qu’une douzième intéressante rubrique

à propos des actualités de cette association des Amis de Louis Ducos du Hauron :

_ Actualités de l’Association

Soit une mine de renseignements extrêmement précieux,

et magnifiquement agrémentés d’une merveilleuse série de photographies documentaires,

dont _ surtout ! _ de nombreuses splendides photographies originales en couleurs de Louis Ducos du Hauron lui-même !!!

Bien sûr,

c’est au parcours _ de Langon à Agen, en passant par Libourne, Agen,  Tonneins, Auch et Agen : au fil des affectations de son père Jérôme, fonctionnaire aux Contributions indirectes, jusqu’à la mort de celui-ci, à Auch, le 14 octobre 1863 ; puis, ensuite, au fil des affectations de son frère Alcide, magistrat : à Agen, en 1864, Lectoure, en 1866, puis à nouveau Agen en 1869… _ de ce cadet de Gascogne qu’est Louis Ducos du Hauron _ né à Langon (Gironde) le 8 décembre 1837 et décédé à Agen (Lot-et-Garonne) le 31 août 1920 ; demeuré célibataire _,

que je me suis d’abord intéressé ;

ainsi qu’à celui des membres de sa famille _ de Gironde, du Lot-et-Garonne et du Gers, principalement _,

son frère aîné Alcide _ né à Coutras (en Gironde) le 29 juin 1830, et décédé à Savigny-sur-Orge le 13 mai 1909 ; le 11 septembre 1864, au Temple-sur-Lot (Lot-et-Garonne), Alcide avait épousé Marie-Césarine de Fourcauld, née en cette ville le 3 février 1841 _, auquel toute sa vie Louis est demeuré attaché _ Alcide, magistrat, a officié comme juge suppléant à Agen en 1864, puis à Lectoure (Gers), en 1866, puis à nouveau à Agen en 1869, comme juge au tribunal de première instance ; avant sa nomination de conseiller à la cour d’appel d’Alger à partir de 1881 ; son épouse et ses 4 enfants ne le rejoindront  à Alger qu’en 1883 ; et son frère encore un an plus tard, en 1884… _,

sa sœur cadette Berthe _ née à Libourne (en Gironde) le 23 janvier 1842, et épouse de Fabien Onézime de Bercegol à Agen : le couple aura au moins un fils, Raymond Camille Marie, né à Lamothe-Landerron, en Gironde, le 4 février 1869… _,

et d’abord, bien sûr, ses parents :

Jérôme Ducos du Hauron _ né à Bordeaux le 6 juin 1799 et décédé à Auch le 14 octobre 1863 _

et son épouse Marguerite Boivin _ née à Coutras le 6 octobre 1807 et décédée à Clermont-Ferrand le 19 janvier 1874 ; probablement d’ascendance agenaise par son père, Guy Boivin (né en 1769, et décédé à Coutras le 28 août 1847), qui avait épousé la coutrassienne Marie-Euphémie Deluze-Létang (Coutras, 1775 – Coutras, 1836) _ ; qui se sont mariés à Coutras le 21 juin 1829.

Jérôme Ducos du Hauron _ dit « Amédée«  _ est le fils de Jean-Marie Ducos du Hauron né à Nogaro (Gers) en 1778 et décédé à Tonneins (Lot-et-Garonne) en 1853 _ et son épouse _ le mariage a eu lieu à Bordeaux, le 10 août 1797 _ Marie de Montalembert _ née au Penne d’Agenais (Lot-et-Garonne) en 1780 _ ;

et son épouse Marie Boivin est la fille de Guy Boivin _ né en 1769 et décédé à Coutras le 28 août 1847, issu d’une famille de l’Agenais _, et Marie-Euphémie Deluze-Létang _ née à Coutras vers 1775 et décédée à Coutras en 1836 ; fille du député du Tiers-État Pierre Deluze-Létang, né à Coutras le 24 mars 1734, notaire, et décédé à Coutras le 31 juillet 1800, et de son épouse Marie-Thérèse de Lamarzelle, née vers 1747, et décédée à Coutras le 11 décembre 1799 (le mariage de Pierre Deluze-Létang et Marie Thérèse Lamarzelle avait eu lieu le 1er avril 1767 à Bourg-sur-Gironde (en Gironde). 

Voilà pour résumer les origines familiales (en Gironde, Lot-et-Garonne, Gers), ainsi que le parcours géographique de Louis Ducos de Hauron dans le Sud-Ouest,

avant que Louis rejoigne _ un an après sa belle sœur Marie-Césarine et ses enfants, demeurés eux aussi, depuis 1881, à Agen, jusqu’en 1883 _ son frère aîné Alcide à Alger en 1884 ; où Louis séjournera auprès de son frère jusqu’à ce que dernier rejoignant la France, et Paris, en 1896, Louis continue de vivre auprès de lui _ Alcide décédant à Savigny-sur-Orge le 13 mai 1909 _ainsi que, à partir du 13 mai 1909, de sa veuve Marie-Césarine, qui décèdera après Louis aussi, à Agen, au mois de mai 1923.

C’était au mois d’août 1914 que Louis Ducos du Hauron et sa belle sœur Marie-Césarine, née de Fourcauld, avaient quitté le domicile du 14 de la rue des Rossays, à Savigny-sur-Orge, pour rejoindre d’abord la propriété familiale des de Fourcauld au Temple-sur-Lot ; avant de s’installer, en 1920, à Agen, au 58 de la rue Lamouroux, où Louis décèdera le 31 août 1920. 

Ce vendredi 4 décembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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