Posts Tagged ‘Lucie Besse

Une question : l’énigme des raisons de l’association des familles Gentet, Sanchez et Sautier, à l’hommage à « la mémoire de M. Ferrandez », par M. Rencurel, le maire d’Orléansville, le 15 juillet 1939…

22mar

En poursuivant _ cf mon article d’hier : _ mes recherches sur les ascendances _ de qui Charles Zanot est-il le fils, le petit-fils, l’arrière-petit-fils ?du Dr Charles Zanot,

le mari de Paulette-Charlotte Bonopéra _ leur mariage a eu lieu à Orléansville fin janvier ou tout début 1938 _,

je suis tombé sur une nouvelle _ publiée le jour même, soit le 15 juillet 1939, et mieux encore ! au sein du même article (intitulé « Conseil Municipal« ) consacré à la réunion du conseil municipal d’Orléansville, de l’annonce, par le même journal, Le Progrès d’Orléansville, de la naissance d’un fils au foyer du docteur Charles Zanot et son épouse, née Paulette Bonopéra : en l’occurrence le petit Christian Zanot, né, en effet, le 21 juin 1939 : le prénom de l’enfant, Christian, n’y était pas indiqué ; je l’ai trouvé ailleurs : Christian Zanot, né à Orléansville le 21 juin 1939, décèdera à Saint-Paul-de-Fenouillet (Pyrénées-Orientales) le 1er janvier 2005… Le maire d’Orléansville, M. Auguste Rencurel, « adressa les vœux du conseil municipal à Mme (Lucie) et à M. (Julien) Bonopéra, conseiller municipal, et à Mme (Paulette) et à M. (Charles) Zanot, à l’occasion de la naissance de leur petit-fils et fils (Christian Zanot)« … _,

d’un hommage, par M. Auguste Rencurel, le maire d’Orléansville, en son conseil municipal,

_ né le 4 septembre 1896, à Oued Fodda et décédé le 19 janvier 1983 à Toulon, Auguste Rencurel (qui est un homme politique important dans l’histoire d’Orléansville ainsi que de l’Algérie, notamment au moment de la Libération de l’Algérie, en 1943),

époux de Léontine Bure, la fille aînée de Jean-Baptiste Bure et son épouse Agathe Seprey, est un des gendres de M. Jean-Baptiste Bure (Souma, 24 février 1868 – Alger 31 octobre 1934) ; et par là il est aussi le beau-frère de Robert-Victor-Eugène Gadel, époux, lui, d’Irène Bure ; lequel, lui, fils de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel et son épouse Aimée-Laurence Rey, se trouve être aussi le neveu de Marie-Louise Rey et de son époux Amédée Ducos du Hauron, à la famille desquels nous nous intéressons… Cf mon article du mercredi 27 janvier 2021 :

J’y donne in extenso le décisif faire-part de décès de M. Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, l’époux d’Aimée-Laurence Rey, tel qu’il a été publié par L’Écho d’Alger du 31 mars 1930 : 

« Mme Vve Victor Gadel ; M. Robert Gadel, étudiant en pharmacie, Mme, née Irène Bure, et leur fils Jean-Claude ; M. Georges Gadel ; Mme et M. Eugène Gadel et leurs enfants, de Paris ; Mme et M. Ducos du Hauron et leurs enfants ; Mme et M. Henri Ducros ; Mme et M. Eugène Gentet ; Mme Vve Gentet ; les familles Gadel, Dufour, Sibert et Macaire, de Marseille ; Bure, Escudié, Mann, Donsimoni, Ferrand, Wachter, Gastaud, Rencurel, Maestracci, Cachia, Barzan, Ducros, Jean, Bonopéra ont la douleur de vous faire part du décès de leur bien cher et regretté

Monsieur Victor GADEL
Payeur-adjoint du Trésor, Capitaine en retraite, Chevalier de la Légion d’honneur

leur époux, père, beau-père, grand-père chéri, frère, beau-frère, oncle, cousin germain, neveu, cousin, parent, allié et ami, survenu à Alger le 30 mars, à l’âge de 57 ans, et vous prient de bien vouloir assister à ses obsèques qui auront lieu aujourd’hui 31 mars à 10 heures.Réunion au domicile mortuaire, 32, rue Eugène Robbe.P. F. GUYE, 38, rue Rovigo, Alger. T. 51-71«

Un document majeur, comme on peut le constater une fois encore, pour notre recherche présente à propos de l’environnement familial de l’inventeur de la « photographie de couleurs« , en 1868, à Lectoure (Gers), Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920)… _,

 

un hommage rendu à « la mémoire de M. Ferrandez« ,

associé _ pour des raisons que je ne suis pas parvenu à élucider : d’apparentements de leurs familles, probablement… _ à des condoléances (de l’assemblée communale) « aux familles Gentet, Sanchez et Sautier« …

Bien sûr, ce nom de « Gentet« , et tout particulièrement à cette date de juillet 1939

_ cet Eugène Gentet, dont j’ai pu suivre quelques moments ou étapes de son parcours existentiel, ainsi que professionnel, ne résidant plus alors à Orléansville, mais à Alger, depuis le mois de mai 1939 _,

est venu solliciter ma mémoire de chercheur…

Cf mon article du samedi 23 janvier 2021,  :

« Petit-fils de Laurent Gentet (Satolas, Isère, 2 avril 1821 – ?, avant 1878) et son épouse Anne-Marie Schwartz (Saint-Jean-Rohrbach, Moselle, 1822 – Orléansville, 27 décembre 1904),

fils de Laurent-Jacques Gentet (Orléansville, 8 octobre 1857 – ?avant juin 1906) et son épouse Marie-Emilie Brenner (Alger, 16 juin 1861 – ?avant juin 1906),

Eugène-Laurent Gentet, né à Alger le 20 septembre 1882, a épousé à Orléansville le 10 mai 1905 Henriette Rita Jeanne Lopès _ j’ignore si ils ont eu ou pas une descendance…

Eugène-Laurent Gentet a fait carrière au greffe d’Orléansville, en cette ville où, à la suite de ses parents Laurent-Jacques Gentet et Marie-Emilie Brenner, et ses grands-parents Laurent Gentet et Anne-Marie Schwartz, il était « propriétaire » ;

de même qu’il était aussi « propriétaire » à Malakoff, où il avait hérité de la ferme et de plusieurs terrains qui avaient appartenus à ses grands-parents Laurent Gentet et Anne-Marie Schwartz, puis à ses parents Laurent-Jacques Gentet et Marie-Emilie Brenner ;

une ferme (dite « Ferme Saint-Laurent« ) et diverses propriétés qu’il vendit le 18 février 1906 à M. Léon Dillenseger, qui avait été de 1878 à 1885 le gérant de cette ferme située à Malakoff, associé à la propriétaire, « Madame Veuve Gentet » (cf Le progrès d’Orléansville du 28 juin 1906) : des données qui nous apprennent qu’en 1878 Anne-Marie Schwartz était déjà veuve de Laurent Gentet.

Puis, L’Écho d’Alger du 12 mai 1939 signale le « départ d’Orléansville de M. Gentet, secrétaire au parquet d’Orléansville, conseiller municipal, nommé secrétaire général au parquet général d’Alger«  » :

ce qui nous révèle qu’à cette date du 15 juillet 1939 de l’hommage du conseil municipal d’Orléansville à M. Ferrandez _ sans davantage de précisions sur son identité et ses liens familiaux _associé aux condoléances aux « familles Gentet, Sanchez et Sautier« ,

Eugène-Laurent Gentet avait cessé d’être orléansvillois pour devenir algérois : il venait d’être nommé « secrétaire général au parquet général d’Alger« …

De cette « famille Gentet » _ installée à Orléansville dès le tout début des années 1850 : 1852… _

sont issues, par leur mère, née Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 5 juillet 1886),

Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933), l’épouse _ j’en ignore la date _ d’Amédée Ducos du Hauron (Agen, 9 février 1866 – Alger, 15 juillet 1935),

et sa sœur Aimée-Laurence Rey (Orléansville, ??, ?), l’épouse _ à Orléansville, le 11 mars 1905 _, puis veuve, de son cousin _ la mére de Victor, Hortense Rey, étant, en effet, la sœur du père d’Aimée-Laurence, Anatole Rey _ Victor-Nicolas-Benjamin Gadel (Le Grand Serre, 8 juillet 1872 – Alger, 30 mars 1930).

Et de cette « famille Sanchez« ,

est issue Odette Sanchez (Orléansville, 23 novembre 1911 – Nice, ?), fille d’Antoine Sanchez et son épouse Marie-Françoise Gays ;

laquelle Odette Sanchez est l’épouse _ à Orléansville, le 6 juillet 1932 _ de Marcel Bonopéra (Renault, 10 janvier 1907 – Nice, 1er décembre 1992), le fils de Paul Bonopéra (Pontéba, 19 septembre 1878 – Orléansville, 3 novembre 1930) et son épouse Marie Cathébras (Saint-Sauveur-de-Ginestoux, 12 janvier 1881 – ? – ?) ;

ainsi qu’elle est la mère de Paul et Jean-Pierre Bonopéra, nés à Orléansville les 5 mai 1933 et 2 novembre 1934…

Enquête à suivre,

en remerciant les surprises des connexions bienvenues de la sérendipité…

Ce lundi 22 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

A propos de la famille Zanot, de Toulouse et Bram, à Rébeval et Dellys ; puis Auterive…

21mar

Je viens de passer pas mal de temps à tâcher de repérer les ascendants, installés à Rébeval, du Dr Charles Zanot,

l’époux, à Orléansville, de Paulette-Charlotte Bonopéra,

la fille de Julien Bonopéra et son épouse Lucie Besse.

Cette famille Zanot

est issue du mariage, à Bram (Aude), le 16 juin 1851,

du toulousain Jean-Marie-Hypolite Zanot (né à Toulouse le 6 mars 1827),

et de la bramoise Marie-Rose Malacam (née à Bram le 8 avril 1834).

De leurs quatre fils,

Jean-Germain, Victor-Firmin, Paul-Etienne et Charles-Hyppolite Zanot,

les deux premiers sont nés à Bram :

Jean-Germain, le 28 janvier 1854 _ il décèdera à Alger le 30 janvier 1915 ; et aura épousé, à Rébeval, le 10 mai 1884, Marie-Lambertine Lambert (née à Rébeval le 17 septembre 1864 ; j’ignore le lieu et la date de son décès) _ ;

et Victor-Firmin, le 10 octobre 1856 _ il décèdera à Rébeval au mois de mars 1939 ; et aura épousé, à Rébeval, le 27 octobre 1880, Bénédite Florens (née à Rébeval le 13 mars 1863 ; j’ignore le lieu et la date de son décès).

et les deux autres, en Algérie :

Charles-Hyppolite, à Mustapha le 14 juillet 1861 _ j’ignore le lieu et la date de son décès ; il aura épousé à Rébeval le 23 mai 1885, Jeanne-Léontine Ousset (née à Chein-Dessus, en Haute-Garonne, le 31 décembre 1862 ; j’ignore le lieu et la date de son décès_ ;

et Paul-Etienne, à Alger, le 12 septembre 1865 _ j’ignore le lieu et la date de son décès ; il aura épousé à Rébeval le 18 mai 1889, Antoinette-Joséphine Ferrer (née à Rébeval, le 10 mai 1872).

De ces quatre frères Zanot,

j’ignore lequel est le père (ou même le grand-père) du docteur Charlez Zanot, né à Rébeval le 15 avril 1912 ; et qui décèdera à Auterive (Haute-Garonne) le 11 janvier 1991.

Charles Zanot, l’époux, à Alger, en février 1938, de l’orléanvilloise Paulette-Charlotte Bonopéra, la fille de Julien Bonopéra et de son épouse Lucie Besse ;

Paulette-Charlotte Bonopéra, née à Orléansville le 7 juillet 1914, et qui décèdera à Auterive, elle aussi, le 29 mars 2007.

Charles Zanot et son épouse Paulette-Charlotte Bonopéra, ont eu au moins deux fils, tous deux nés à Orléansville :

Christian Zanot, né à Orléansville le 21 juin 1939 ; et qui décèdera à Saint-Paul-de-Fenouillet (Pyrénées-Orientales) le 1er janvier 2005 .

et Charles Zanot, né lui aussi à Orléansville, le 4 juillet 1943 ; et qui vît aujourd’hui à Nîmes…

Plusieurs cousins Zanot ont continué de vivre à Bram, dans l’Aude ;

et d’autres à Toulouse…

En particulier sous l’Occupation… Mais c’est là une tout autre histoire…

Sous-lieutenant-médecin, le Dr Charles Zanot a fait partie des Prisonniers originaires d’Afrique du Nord, en 1940, retenus au camp d’Antony (Seine), nous apprend L’Écho d’Alger du 2 août 1940.

Mais L’Echo d’Alger du 28 novembre 1940 informera la population d’El Affroun, la ville où le Dr Zanot avait ouvert son cabinet de médecine générale (et de maladies des enfants), le 1er août 1939, que « de retour de captivité, le Dr Charles Zanot reprend ses consultations« …

Bien sûr, il n’existe pas le moindre rapport entre le parcours militaire du Dr Charles Zanot en 1939-1940,  et les conflits entre les Résistants et la Milice qui se dérouleront plus tard, à Toulouse, en Haute-Garonne, et en Ariège, en 1944 _ à une époque où notre famille Zanot vivait, elle, en Algérie…

Ce dimanche 21 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Retour sur la descendance de Julien Bonopéra : sa fille Paulette, son gendre le Dr Charles Zanot, et leurs enfants Zanot…

20mar

En reprenant mes notes assez récentes, dans la perspective de mieux regarder _ le plus exhaustivement possible… _ ce qu’il en est de la descendance de Paul Bonopéra et son épouse Joséphine Girot,

je découvre non sans effarement avoir inconsidérément négligé _ en mon article du jeudi 18 février dernier :  … _ ce que pourtant je savais déjà à propos de la fille de Julien Bonopéra  (et son épouse Lucie Besse), Paulette :

«  le 7 juillet 1914, naît leur fille Paulette-Charlotte (qui décèdera à Auterive, Haute-Garonne, le 29 mars 2007) _ j’ignore si Paulette Bonopéra a été mariée ou pas, et si elle a eu, ou pas une descendance » ;

à savoir l’existence de son mari, le Dr Charles Zanot ;

et d’au moins un de leurs enfants Zanot _ cf mon agenda du mardi 23 février : Christian Zanot : 21 juin 1929 – Saint-Paul de Fenouillet, 1er janvier 2005

 

Ce samedi 20 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

La question des dates et lieux de naissance de l’ensemble des petits-enfants de Paul Bonopéra (et sa première épouse Joséphine Girot) : un point sur la question

12mar

Dans mon essai de reconstitution de la généalogie _ surtout en aval _ de la famille de Paul Bonopéra (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916),

demeurent encore pas mal de « taches aveugles » ;

ne serait-ce même _ et pour commencer _, que l’assurance d’avoir correctement repéré _ sans en avoir « oublié » un ! _ l’ensemble exhaustif _ jusqu’ici j’en compte 13 (6 + 2 + 4 + 1)… _ des petits-enfants de Paul Bonopéra et sa première épouse Joséphine Girot (Ténès, 1856 – Orléansville, 11 juillet 1892).

Tel est ce jour le premier objectif que je me fixe,

en espérant que le tableau _ le plus exhaustif possible en l’état présent de mes connaissances, forcément… _ des lieux et dates de naissance des petits-enfants de Paul Bonopéra,

m’aidera un peu dans le repérage de son propre parcours, à lui, de Rabelais _ où Paul Bonopéra était déjà « propriétaire«  _, à Orléansville _ où, également « propriétaire », il siègera constamment au conseil municipal (parmi les membres de la liste républicaine : celle de Paul Robert, Louis Clément et Joseph Robert), élu la première fois, à l’occasion d’une « élection municipale complémentaire » (pour 6 sièges vacants) le 17 juillet 1907.

Et après, j’espère y voir un peu plus clair…

De  la descendance du fils aîné de Paul Bonopéra et sa première épouse, Joséphine Girot,

c’est-à-dire la descendance de Jean Bonopéra (Pontéba, 18 juin 1877 – j’ignore ses date et lieu de décès) et de son épouse Louise-Marie Hulné (Relizane, 5 mai 1881 – Affreville, 1963) _ cf mon article du 15 février dernier :  ; ainsi que la mention, inscrite sur son livret militaire, spécifiant que Jean Bonopéra a pu bénéficier de l’article 48 de la loi du 21 mars 1905, le libérant du service actif en tant que père de famille nombreuse : dans son cas, père de « 6 enfants«  _,

et faute de contact, jusqu’ici, avec aucun de leurs descendants _ et il en existe… _,

je dois dire que la connaissance dont je dispose à ce jour de ces au moins 6 enfants _ d’après l’inscription du livret militaire de Jean, donc, qui en indiquait « 6 de vivants«  à la date du 13 mars 1917 : c’est là une information assurément bien précieuse… _ de Jean Bonopéra et son épouse Louise-Marie Hulné,

demeure hélas incomplète.

De ces 6 enfants-là de Jean Bonopéra, j’ignore, déjà, et pour commencer, le prénom de l’un d’entre eux ! ainsi que _ forcément _ tout le reste de lui !!!

Cela fait déjà beaucoup !

Ensuite, j’ignore quasiment tout de celui (ou celle ; je pense qu’il s’agit d’un garçon) qui se prénomme Claude, Claude Bonopéra,

à commencer par sa place dans la fratrie _ est-il (ou elle), ou non, l’aîné(e) ?.. Je l’ignore aussi.

Cela fait décidément beaucoup d’ignorances…

Pour les quatre autres enfants _ qui étaient vivants à cette date du 13 mars 1917, et dont l’existence a permis à Jean Bonopéra de quitter le service militaire d’active, et de regagner ses foyers : d’abord à Orléansville, rue de Rome (et peut-être, provisoirement, alors, en un domicile de M. Morand de la Genevraye…), est-il noté ;

mais à peine un mois plus tard, à la date du 12 avril 1917, le livret militaire relève que c’est maintenant à Oued Fodda que se trouve alors domicilié Jean Bonopéra… _,

et qui sont Joséphine, Georges-Paul, Aimée, et enfin Jeanne,

voici l’état présent de mes connaissances.

De Joséphine Bonopéra, j’ignore le lieu et la date de naissance _ je sais seulement qu’elle épousera, à Duperré, le 30 janvier 1923 (quel âge pouvait-elle donc avoir ce jour-là ?) Kléber Défillon ; probablement, et vue la date de ce mariage en 1923, Joséphine est-elle née un peu avant Georges-Paul (né, lui, en 1902, et qui se marie, à l’âge de presque 23 ans, en 1925) et Aimée (née, elle, en 1905, et qui se marie, à l’âge d’environ 20 ans, en 1925, elle aussi) ; j’ignore aussi les date et lieux de décès de Joséphine Bonopéra, épouse Défillon… ;

à propos de cette famille Défillon, j’ai apprécié de pouvoir lire un intéressant avis de décès (de M. Fidèle Défillon, en date du 24 juin 1934), qui situe la place de Mme Kléber Défillon (née Joséphine Bonopéra), son époux, Kléber, ainsi que leurs enfants, au sein de cette famille Défillon… ; famille à laquelle appartient aussi (et c’est important de le découvrir !) le directeur du Progrès d’Orléansville, M. Camille Gajac, fils de Marie Défillon et son époux Michel Gajac… J’y reviendrai quand je me focaliserai sur l’histoire politique, un peu agitée, des maires successifs d’Orléansville : ainsi le maire Paul Robert (progressiste) sera-t-il tué en duel à Alger- Hussein Dey par un adversaire politique, André Houbé (réactionnaire), le 7 avril 1910… _ ;

Georges-Paul Bonopéra est né à Rabelais le 25 juin 1902 _ il épousera, le 25 mai 1925, à La Ferme, Clémentine-Eugénie-Hélène Petit ; et il décèdera, à Toulon, le 9 janvier 1977, à l’âge de 74 ans _ ;

Aimée Bonopéra est née à Rabelais le 13 novembre 1905 _ en 1925, elle épousera Dominique Villanova ; puis, le 2 septembre 1950, à Orléansville, André-Kléber Riquier ; Aimée Bonopéra décèdera à Fréjus le 22 novembre 1993, à l’âge de 88 ans _ ;

et enfin Jeanne Bonopéra _ apparemment la benjamine de Jean Bonopéra (qui, à sa naissance, le 10 mars 1913, avait 35 ans) et de son épouse Louise-Marie Hulné (qui, à sa naissance, avait 31 ans) _ est née à Orléansville le 10 mars 1913 _ elle épousera à Oued Fodda le 22 septembre 1934 Marcel-Auguste Louyot ; et elle décèdera à Kindsbach (en Allemagne) le 25 mai 1949, à l’âge de 36 ans _ ;

Ensuite,

de la descendance de Paul Bonopéra _ le second des fils de Paul Bonopéra et son épouse Joséphine Girot _ (Pontéba, 19 septembre 1878 – Orléansville, 3 novembre 1930) et de son épouse Marie Cathébras (Saint-Sauveur-de-Ginestoux, département de la Lozère, 12-1-1881 – j’ignore son lieu et sa date de décès),

leurs deux enfants sont bien connus :

Pauline Bonopéra (Rabelais, 5 juin 1901 – Nice, 8 février 1974), demeurée célibataire ;

et Marcel Bonopéra (Renault, 10 janvier 1907 – Nice, 1er décembre 1992) _ le 6 juillet 1932, à Orléansville, Marcel Bonopéra épouse Odette Sanchez, née à Orléansville le 23 novembre 1911, fille de M. Antoine Sanchez, et son épouse née Marie-Françoise (dite Jeanne) Gays.

Marcel Bonopéra et son épouse Odette auront deux fils, tous deux nés à Orléansville : Paul-Jean-Antoine Bonopéra, né le 5 mai 1933 ; et Jean-Pierre, né le 2 novembre 1934.

Après,

de la descendance d’Auguste Bonopéra (Orléansville, 3 avril 1883 – j’ignore le lieu et la date de son décès), et de son épouse Isabelle Vivès (je n’en sais pas davantage sur elle ; ni sur la date de leur mariage…),

le livret militaire d’Auguste Bonopéra indique que « père de 4 enfants vivants » à la date du 19 février 1915, et en vertu de l’article 48 de la loi du 21 mars 1905, Auguste Bonopéra a pu quitter l’armée d’active pour les services de réserve de l’armée territoriale, et regagner Orléansville, et son domicile de la rue d’Isly _ cf mon article du mardi 16 février :  … 

Ces « 4 enfants vivants » _ en février 1915 _ d’Auguste Bonopéra et son épouse Isabelle Vivès,

sont, et probablement nés dans cet ordre :

Hélène-Isabelle (née à La Ferme le 20 mai 1905),

Auguste-fils, dit Yoyo (??),

Yvonne (née à Orléansville le 9 avril 1912)

 

et le petit Georges (tout juste né, à Orléansville, au tout début du mois de février 1915).  

Enfin,

Julien Bonopéra (Charon, 9 juillet 1887 – après 1943) et son épouse Lucie Besse (??) _ leur mariage a eu lieu à Alger le 29 juillet 1913 ; cf mon article du jeudi 18 février :  … _,

ont eu un seul enfant :

Paulette-Charlotte Bonopéra (7 juillet 1914 – Auterive, 29 mars 2007) _ dont je ne sais pas grand chose, à vrai dire, jusqu’ici… 

À suivre…

Ce vendredi 12 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Continuation des précisions sur les fils (et belles-filles) de Paul Bonopéra (Miliana, 1856 – Orléansville, 1916) : Julien Bonopéra (Charon, 1887 – ? )

18fév

Ce jeudi 18 février, je continue ma recherche de précisions sur chacun des six fils de Paul Bonopéra :

_ Jean Bonopéra, né le 18 juin 1877, à Pontéba _ cultivateur de profession, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1898 _ ;

_ Paul Bonopéra, né 19 septembre 1878, à Pontéba _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1899 _ ;

_ Alphonse Bonopéra, né le 1er janvier 1881, à Charon _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1902 ; puis, plus tard, garde-champêtre _ ;

_ Auguste Bonopéra, né le 3 avril 1883, à Orléansville _ boulanger, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1904 _ ;

_ Julien Bonopéra, né le 9 janvier 1887, à Charon _ commis des Postes et Télégraphes, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1908 _ ;

_ Georges Bonopéra, né le 21 février 1892, à Ténès _ employé, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1913 _ ;

et vais tâcher de donner le plus de précisions possible, au vu de ce que je puis glâner, sur le parcours d’existence de chacun d’eux ;

en en venant ce soir au cinquième, Julien Bonopéra _ le commis des PTT à Orléansville, puis à Alger.

Et bien sûr l’absence d’archives d’Etat-civil pour Orléansville _ et ses environs _ constitue toujours une source permanente de complications pour ma recherche.

Julien Bonopéra, né à Charon le 9 janvier 1887, vivra au moins jusqu’au 22 juillet 1943,

date à laquelle son livret militaire (ouvert en 1907) indique sa cessation d’activité professionnelle au service des PTT, un service dans lequel Julien était entré par examen en 1905 : à la date du 2 novembre 1905, Le Progrès d’Orléansville informait ses lecteurs que « Julien Bonopéra, fils de M. Bonopéra propriétaire à Orléansville, était nommé commis stagiaire à Orléansville, après deux mois d’instructions à Alger » ; et cela, avant même le conseil de révision de sa classe (la classe 1907), sur lequel Julien Bonopéra  figure déjà comme « Commis des Postes et Télégraphes« .

Je remarque ainsi remarquer que, à la différence de la plupart de ses frères dont les métiers ont varié au cours de leur vie _ par exemple, Jean, le futur policier à Ouedd Fodda, se dit « cultivateur «  lors de son conseil de révision en 1897, puis est dit « cafetier«  (est-ce par confusion avec son frère Auguste ?) au mois de mai 1925, en une annonce du prochain mariage de son fils Georges-Paul avec Clémentine Petit… ; de même que le futur cafetier Auguste se dit « boulanger » au moment de son conseil de révision, en 1903… _, toute sa vie Julien, lui, conserve ce métier aux PTT.

C’est le 29 juillet 1913, à Alger, que Julien Bonopéra, « commis des PTT à Orléansville, fils de M. Bonopéra, propriétaire, conseiller municipal » épouse Melle Lucie Besse _ Germaine-Jeanne-Lucie-Geneviève _, « fille de Mme et M. Besse, commis d’Inspection académique« , institutrice à l’école des Indigènes à Orléansville.

Un an plus tard, le 7 juillet 1914, naît leur fille Paulette-Charlotte (qui décèdera à Auterive, Haute-Garonne, le 29 mars 2007) _ j’ignore si Paulette Bonopéra a été mariée ou pas, et si elle a eu, ou pas une descendance.

Julien Bonopéra, d’abord ajourné pour « faiblesse » en 1908 lors de son conseil de révision, puis réformé pour « faiblesse générale » en 1909, est déclaré « bon pour le service » le 9 octobre 1914, et effectuera une partie de ses obligations militaires affecté à la Compagnie télégraphique du 3e Corps d’Armée le 19 février 1916, puis à celle du 5e Corps d’Armée le 17 avril 1916 ; avant de partir en renfort à la Compagnie de radio au Maroc le 14 juillet 1917 ; et d’être mis à la Disposition des Postes et Télégraphes le 23 mars 1919 et d’être envoyé en congé illimité le 27 mars suivant.

Il est alors affecté comme « commis« _ aux PTT _ à Orléansville le 5 avril 1919.

Et le 22 juillet, naît à Orléansville une petite Lucienne-France Bonopéra, qui décède à l’âge de cinq jours.

Les années suivantes, en 1922-23-24, Le Progrès d’Orléansville fait part des fêtes des Écoles à l’occasion des fêtes de Noël ; et le nom de la petite Paulette Bonopéra, âgée de 8-9-10 ans, y apparaît chaque fois…

En avril 1925, Julien Bonopéra, commis des PTT, est trésorier-adjoint de l’association musicale La Lyre orléansvilloise ;

et au mois de mai suivant, à l’occasion d’une élection complémentaire pour deux sièges demeurés en ballotage, Julien Bonopéra est élu conseiller municipal d’Orléansville _ il a alors 38 ans. À la réunion du conseil municipal du 30 juin, Julien Bonopéra est chargé de s’occuper de l’Instruction publique ; des Sports ; et du Personnel, Conseil de discipline et Concours. 

Début mars 1927, à l’occasion du décès d’Alphonse Bonopéra (Charon, 1er janvier 1881 – Orléansville, 5 mars 1927), « ancien garde-champêtre »,

c’est tout spécialement à son frère Julien, « notre sympathique conseiller municipal M. Julien Bonopéra » que le journal L’Écho d’Alger adresse ses sincères condoléances _ probablement surtout du fait de sa situation au sein du Conseil municipal d’Orléansville…

Pour la suite, d’une part le livret militaire de Julien Bonopéra comporte la mention, à la date du 15 août 1928, d’une nouvelle adresse le concernant : « Avenue Carnot, à Alger » ;

et d’autre part, Julien Bonopéra demeure présent à Orléansville : ainsi le conseiller municipal d’Orléansville qu’il demeure participe-t-il à un grand bal donné par l’association La Boule du Chéliff, le 18 octobre 1928 ; et à la réunion du Conseil municipal d’Orléansville du 30 octobre 1930, Julien Bonopéra est désigné pour remplir les fonctions de secrétaire…

  

À ma connaissance _ toujours partielle _, Paulette-Charlotte Bonopéra (Orléansville, 7 juillet 1914 – Auterive, Haute-Garonne, 29 mars 2007) est la seule descendance qu’ont eue Julien Bonopéra et son épouse Lucie, née Besse…

Le tour vient maintenant de s’intéresser au sixième et dernier fils de Paul Bonopéra et son épouse Joséphine, née Girot (ou Giraud) : Georges Bonopéra.

Ce jeudi 18 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur