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A propos des cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel : quelques corrections et précisions à mon article du 28 mai 2019 : « Les blancs questionnants de la mémoire familiale des cousins luziens de Maurice Ravel : pour continuer à progresser dans la recherche… »

11oct

Je reviens ce dimanche matin 11 octobre

sur la situation de Maurice Ravel, en 1901 et 1902, au sein de la famille Gaudin (domiciliée au 41 rue Gambetta, à Saint-Jean-de-Luz),

eu égard, à deux très importants événements familiaux, à Saint-Jean-de-Luz :

d’une part, eu égard au mariage, à Saint-Jean-de-Luz, le 28 septembre 1901, de sa cousine Magdeleine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968) avec Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 13 septembre 1910) _ l’aîné des enfants d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) et Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936) _ ;

et, d’autre part, eu égard au décès, à Saint-Jean-de-Luz, au 41 rue Gambetta, le 17 décembre 1902, de sa chère grand-tante et marraine _ et demi-sœur de sa grand-mère Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874) _, Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902) :

la gouvernante, au foyer des Gaudin-Bibal, rue Gambetta, des enfants Gaudin : Charles (né le 19 novembre 1875), Pierre (né le 7 février 1878), Marie (née le 3 mars 1879), Jane (née le 16 octobre 1880), Pascal (né le 31 janvier 1883) et Louis (né le 23 février 1886, et décédé le 2 novembre 1899).

Bien sûr, notre recherche pâtit énormément ici de l’effective minceur de la correspondance privée à ce jour disponible de Maurice Ravel : entre le 2 août 1901 et le 16 mai 1903,  sont en effet seulement accessibles trois lettres de Maurice Ravel à son amie luzienne Jane Gaudin : les lettres des 2 août 1901, 16 octobre 1902 _ une lettre importante ! _ et 30 novembre 1902, numérotées 26 (page 78), 35 (page 82) et 37 (page 83) de la correspondance disponible, à ce jour du moins, de Maurice Ravel, telle qu’a pu la rassembler Manuel Cornejo en son admirable (et indispensable) Correspondance de Maurice Ravel, aux Éditions Le Passeur.

Dans quels tiroirs (ou coffres) demeure donc cachée cette si précieuse correspondance privée de Maurice Ravel à ses amis luziens Gaudin (et Courteault) ?

Dans quelle mesure faut-il suivre le témoignage (de toute bonne foi) rapportant qu’un lot important de ces inestimables lettres aurait été, de rage (sic), brûlé _ et il n’y a pas très longtemps _, par un des héritiers ?

C’est assez difficile à croire !

Alors qu’un autre de ces lots de lettres de Maurice Ravel a bel et bien été, lui,

suite à un prêt (pour une exposition),

non rendu à la famille…

Bien sûr, Manuel Cornejo porte la plus grande attention au devenir de la moindre correspondance de Maurice Ravel…

Et il faudra bien tenter de faire un jour l’historique du devenir de cette correspondance si importante _ quant à la connaissance des liens à la fois familiaux et amicaux du compositeur à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz… _ de Maurice Ravel avec ses amis Gaudin et Courteault…

Bref,

les dates

du 28 septembre 1901, pour le mariage de la cousine Magdeleine Hiriart avec Charles Gaudin, le fils aîné des Gaudin-Bibal-Dupous,

et du 17 décembre 1902, pour le décès de la grand-tante Gachucha Billac,

marquant des événements si importants pour Maurice Ravel

ainsi que pour sa mère née Marie Delouart

n’ont jusqu’ici pas laissées de traces accessibles à nous dans ce qu’a pu écrire Maurice Ravel…

Maurice Ravel ainsi que sa mère sont-ils demeurés, ces deux fois-là _ en septembre 1901 et décembre 1902 _, à Paris,

sans se rendre, en ces deux circonstances, importantes familialement, à Saint-Jean-de-Luz ?..

Il est vraiment dommage que nous disposions jusqu’ici de si peu de données documentaires si peu que ce soit tangibles, en dehors de quelques témoignages oraux assez tardifs,

de l’enfance-adolescence-jeunesse de Maurice Ravel avant 1900.

Cependant, la venue, très jeune, et probablement à plusieurs reprises, de Maurice Ravel auprès de sa grand-tante Gachucha Billac, chez les Gaudin, rue Gambetta, à Saint-Jean-de-Luz,

a donné lieu à diverses anecdotes tout à fait intéressantes ;

dont celle de Gachucha s’amusant à comparer le jeu de Maurice _ à quel âge ? _ au piano, au sauts nerveux d’un chat sur les touches de l’instrument…

J’ai retenu aussi le fait _ assez significatif ! _ que m’a rapporté Madame Maylen Lenoir

que chez les Gaudin, lors des repas de Maurice enfant au 41 de la rue Gambetta,

c’était plutôt la vaisselle ébréchée qui était servie au petit-neveu de la domestique-gouvernante Gachucha Billac…

Mais la situation sociale de Maurice Ravel a sans conteste bien changé dans la maison Gaudin, à partir du mariage de sa cousine Magdeleine Hiriart, le 28 septembre 1901,

avec le fils aîné de la maison, Charles Gaudin…

Maurice Ravel devenant dès lors un cousin par alliance de l’aîné de la fratrie _ nés entre 1875 et 1886 _ des Gaudin !

Ce qui ne fait que réactiver l’étonnement que ne manquent pas de susciter

le silence de la volubile et affable Magdeleine Hiriart-Gaudin en son vieil âge sur ce cousinage familial sien avec Maurice Ravel ;

et plus encore le refus _ à diverses reprises réitéré _ d’endosser un tel cousinage effectif

de la part d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988),

le fils de Magdeleine (1875 – 1968)

et père de Maylen (née en 1942).

Cf aussi l’importante note 3 au bas de la page 1291, de la part de Manuel Cornejo en son édition de la Correspondance de Maurice Ravel,

dans laquelle est établie la place d’Edmond Gaudin parmi les tous premiers témoins luziens des troubles neurologiques de Maurice Ravel, lors d’un séjour de celui-ci à Saint-Jean-de-Luz (et tout le pays basque), en août-septembre 1932 :

« En août-septembre 1932, les premières atteintes du mal du compositeur se manifestèrent aux yeux de ses proches, avant son accident de taxi parisien du 8 octobre 1932 :

lors d’une corrida à Saint-Sébastien où Edmond Gaudin emmena Ravel, ce dernier, cherchant machinalement quelque chose dans ses poches, fut incapable d’exprimer oralement qu’il souhaitait fumer ; ce n’est que quand Edmond Gaudin sortit des cigarettes et que Ravel s’empara de l’une d’elles, que l’on comprit ce qu’il souhaitait ;

une autre fois, s’amusant à faire des ricochets dans l’eau avec des cailloux, Ravel en envoya un malencontreusement au visage de son amie Marie Gaudin ;

beaucoup plus inquiétant, car il aurait pu y laisser la vie, un autre jour, Ravel, excellent nageur et n’hésitant pas à nager loin dans l’Océan, fut incapable de revenir sur le rivage et avoua à ses sauveteurs « Je ne sais plus nager ». Cette dernière anecdote a été narrée notamment par Léon Leyritz dans le film Maurice Ravel. L’homme et les sortilèges« …

Demeure donc un mystère dans cette dénégation soutenue par Edmond Gaudin de son cousinage effectif avec Maurice Ravel.

Voici donc cet article du 28 mai 2019

auquel je désire apporter ce jour quelques corrections (d’ignorances d’alors) et précisions (nouvelles).

Les blancs questionnants de la mémoire familiale des cousins luziens de Maurice Ravel : pour continuer à progresser dans la recherche…

Continue, bien sûr, de me travailler _ et en attendant que je joigne la petite-fille de Magdeleine Hiriart-Gaudin (rencontrée désormais à diverses reprises, à son domicile, à Saint-Jean-de-Luz) _
la question de l’ignorance _ a priori assez étonnante ! _ de la part des présents enfants Gaudin
de leur parenté on ne peut plus effective _ via les Hiriart et les Etcheverry (et d’abord via Magdelaine Hiriart-Gaudin : chaînon crucial de la descendance luzienne des Delouart cibouriens !)avec Maurice Ravel.
Peut-être est-ce en partie dû, aussi, au fait de la force de rayonnement, au sein de leur famille, de l’amitié de Maurice Ravel avec Marie (1879 – 1976) et Jane Gaudin (1880 – 1979) ;
et leur correspondance connue.
Qui aurait pensé aller chercher quelque cousinage que ce soit
du côté des Hiriart ?..
_ sauf à lire avec la plus vigilante attention l’intégralité, et dans les plus petits détails, de la correspondance publiée !
Et, qui plus est avec le petit-neveu de la domestique-gouvernante des enfants Gaudin, Gachucha Billac ?..
Ce cousinage Hiriart-Ravel échappait-il déjà aux belle-sœurs Gaudin, Marie et Jane, de Magdeleine ?
C’est bien peu vraisemblable. Magdeleine Hiriart-Gaudin, épouse de leur frère aîné Charles, était bel et bien leur belle-sœur.
Mais quelle position occupait la belle-sœur Magdeleine
_ veuve, en septembre 1910, de Charles Gaudin, l’aîné (1875 – 1910) de la fratrie des sept enfants d’Edmond Gaudin (1844 – 1920) et son épouse Annette Bibal-Gaudin (1845 – 1936)… _ 
au sein de la configuration familiale des Gaudin ? Cela reste à creuser…
Et je suis donc curieux d’en apprendre un peu plus sur les liens ayant pu exister,
tout au long de leurs vies durant _ bien au-delà des dates, de septembre 1910 et novembre 1914, des lettres de condoléances alors échangées, au moment des décès de Charles Gaudin, puis de ses frères Pierre et Pascal Gaudin _ 
entre Maurice Ravel
et Magdeleine Hiriart-Gaudin (nés à quatre jours, au mois de mars 1875, et quelques centaines de mètres d’intervalle ! un peu plus que la largeur du port de Saint-Jean-de-Luz – Ciboure…)
_ Maurice (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) et Magdeleine (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – 15 juin 1968) _ ;
ainsi qu’avec Edmond, le fils de Magdeleine et Charles Gaudin (qui leur était né, à Saint-Jean-de-Luz, le 30 mai 1903 _ et décèdera le 28 décembre 1988 _)…
Nulle correspondance entre Maurice Ravel et Edmond Gaudin n’étant accessible jusqu’ici, semble-t-il _ en effet…  
En remontant plus haut dans la galaxie familiale,
il faut dire que le père de Magdeleine Hiriart, Dominique Hiriart (né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849),
était très jeune (un an et onze mois !) lors du décès de sa mère, née Marie Etcheverry (et fille de la seconde Marie Delouart), le 28 décembre 1850, à Saint-Jean-de-Luz.
De même, aussi, qu’au moment du décès, à Saint-Jean-de-Luz, de son père, Jean-Baptiste Hiriart, le 24 septembre 1859 : 10 ans et 8 mois.
Le principal lien de Dominique Hiriart avec la mémoire familiale (maternelle) des Etcheverry
était cependant représenté par la tante maternelle de Dominique,
en la personne de la sœur cadette de sa mère, je veux dire la seconde Marie Etcheverry (épouse Dargaignaratz), qui décèdera, à Saint-Jean-de-Luz, le 20 novembre 1900 :
Dominique Hiriart avait alors presque 51 ans. Et sa fille Magdeleine (née à Saint-Jean-de-Luz le 11 mars 1875), avait 25 ans.
Puis, la fille de cette seconde Marie Etcheverry et de Bernard Dargaignaratz : Marie-Clotilde Dargaignaratz, épouse _ le 22 novembre 1905 _ de l’urrugnar Martin Zozaya ; elle décèdera à Urrugne le 26 février 1943…
Qu’a donc connu Magdeleine Hiriart-Gaudin de l’histoire familiale cibourienne des Etcheverry-Delouart ?
Et qu’en a-t-elle narré ? 
Au moins est-il à retenir que Magdeleine et Maurice connaissaient parfaitement, eux, leur propre cousinage ! Ce n’est pas rien _ il faut le souligner !
Même si en sa vieillesse Magdeleine (qui décède le 15 juin 1968) demeura, semble-t-il _ ce que me confie Madame Maylen Gaudin – Lenoir _  muette sur le sujet de ce cousinage
_ elle qui était d’un tempérament plutôt volubile, se souvient sa petite-fille _
avec ses petits enfants, Charles-Paul et Maylen…
Cela aussi est à creuser…
La cousine Clotilde (née à Saint-Jean-de-Luz le 6 mars 1860) avait, elle, 40 ans au décès de sa mère, Marie Etcheverry-Dargaignaratz, le 20 novembre 1900, à Saint-Jean-de-Luz.
Je relève toutefois qu’au mariage de Dominique Hiriart et Marianne Imatz, le 3 juin 1874, à Saint-Jean-de-Luz,
en l’absence des deux parents Marie Etcheverry et Jean-Baptiste Hiriart, déjà décédés, du marié,
celui-ci est assisté de sa tante maternelle, Marie Etcheverry, veuve Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 20 novembre 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 30 novembre 1900)
C’est tout à fait intéressant.
Celle-ci demeura donc proche _ voilà ! _ de la famille de son neveu Dominique Hiriart.
Et en relisant mes articles précédents, ainsi que la documentation afférente,
je découvre ceci,
concernant le mariage à Ciboure, le 20 août 1890, de Pierre Paul Bernard Goyenague avec sa cousine Nicolasse Goyenague :
que figure parmi les quatre témoins de ce mariage, à Ciboure,
Dominique Hiriart :
« Dominique Hiriart, commerçant _ il n’est plus dit « menuisier« , et pas encore, non plus, « administrateur de la succursale de Saint-Jean-de-Luz de la Caisse d’Epargne de Bayonne«  _, âgé de 41 ans _ il est né en effet le 28 janvier 1849 à Saint-Jean-de-Luz _, domicilié à Saint-Jean-de-Luz« .
Les liens de cousinages
entre les descendants cibouriens et aussi luziens de Gratien Delouart et de ses quatre enfants (les trois Marie Delouart _ épouses Billac, Etcheverry et Goyenague _ et leur frère Jean Delouart),
demeuraient donc très vivants !
Comment Marie Delouart-Ravel aurait-elle pu complètement s’en exclure ?.. Question rétrospectivement importante.
De même, encore, que la fille de Marie Etcheverry-Dargaignaratz, Clotilde Dargaignaratz-Zozaya,
demeura proche de la famille de son cousin Dominique Hiriart :
proche de son épouse Marianne Imatz-Hiriart,
proche de sa fille Magdeleine Hiriart-Gaudin,
et proche de son petit-fils Edmond Gaudin,
auquel elle offrit un de ses pianos _ peut-être à l’occasion du mariage de celui-ci, en 1935 ;
non, elle le laissa en héritage à son épouse et lui, lors de son décès, en 1943,
à bien entendre le témoignage de la petite-fille d’Edmond Gaudin, Madame Maylen Lenoir
Qu’a-t-il donc pu se transmettre,
via cette seconde Marie Etcheverry (épouse Dargaignaratz ; et luzienne),
puis via sa fille Clotilde (épouse Zozaya),
de la mémoire cibourienne de la famille Delouart ?
C’était là une excellente question !
Pour quelles raisons, déjà,
la seconde Marie Delouart et son mari Jean Etcheverry (fils naturel de Jeanne Curutchet), tous deux cibouriens,
se marièrent-ils à Saint-Jean-de-Luz (le 17 août 1814) et s’y installèrent-ils,
à la différence du reste de la maisonnée cibourienne des Delouart ?..
Étaient-ils donc fâchés avec le reste de la famille Delouart ?..
Nous l’ignorons, à ce jour.
Et quels liens entretinrent, ou pas, les deux Marie Etcheverry luziennes (nées, à Saint-Jean-de-Luz, en 1817 et 1824)
avec leurs cousins germains cibouriens, issus, eux aussi, des Delouart :
… 
Sabine Delouart (née à Ciboure en 1809, le 11 mars 1809),
Gachucha Billac (née à Ciboure en 1819 _ j’ignore la date et le lieu de son décès : probablement avant 1916 : Maurice Ravel parlant d’elle alors au passé, en une lettre (du 20 septembre 1916, à propos du goût immodéré de la chère tante Gachuch pour les melons…) à Marie Gaudin : voilà, là des erreurs et ignorances à rectifier : Gachucha Billac est née à Ciboure le 15 mai 1824 ; et décédée à Saint-Jean-de-Luz le 17 décembre 1902 _),
Simon Goyenague (né à Ciboure en 1821, le 22 novembre 1821 ; il décèdera à Ciboure le 18 novembre 1890),
Jacques Goyenague (né à Ciboure en 1822, le 16 octobre 1822 ; il décèdera à Ciboure le 22 novembre 1886)
et Marie Goyenague (née à Ciboure en 1827, le 28 juillet 1827, et épouse en 1850, le 17 juillet 1850, à Ciboure, de Martin Passicot _ né en 1824, le 24 octobre 1824, à Ciboure : non, à Urrugne… ; peu après la naissance de leur premier enfant, Jean-Martin Passicot, à Ciboure, le 17 mai 1851, Martin Passicot, son épouse Marie Goyenague, et leur bébé Jean-Martin Passicot, prirent l’été 1851, un bateau à Pasajes pour aller s’installer en Argentine, où le couple allait avoir dix autres enfants… _),
Sabine Delouart (née à Ciboure en 1825, le 24 juin 1825, et épouse, en 1852, le 12 août 1852, à Ciboure, de Bernard Cerciat _ né à Ciboure, le 18 octobre 1824 ; et  disparu en mer le 9 mars 1868 _),
Marie Delouart (née à Ciboure en 1827, le 30 juin 1827, et épouse, en 1853, le 13 novembre 1861, à Ciboure, de Guilhen Etchepare _ né en 1826, le 8 juillet 1826, à Ciboure ; il décèdera à Ciboure le 22 mai 1872 _)
et Jean Delouart (né à Ciboure en 1833 _ sans plus de précision _ ; il décèdera à Ciboure le 26 novembre 1888) ?..
A la génération suivante, les cousins cibouriens seront, entre autres,
Marie Delouart (née à Ciboure en 1840, le 24 mars 1840 ; elle décèdera à Paris le 5 janvier 1917 ; et épouse, à Paris, le 3 avril 1873, de Joseph-Pierre Ravel _ né à 1832, le 19 septembre 1832, à Versoix, en Suisse ; il décèdera à Paris le 13 octobre 1908 _),
Paul Goyenague (né à Ciboure en 1859, le 19 août 1854 ; il décèdera à Ciboure le 6 mars 1929) et son épouse (en 1890, le 20 août 1890, à Ciboure), et aussi cousine, Nicolasse Goyenague (née à Ciboure en 1864, le 11 juillet 1864 ; elle décèdera à Ciboure le 1er juin 1945),
11 enfants Passicot (nés de 1851, pour l’aîné, Jean-Martin, né à Ciboure, le 17 mai 1851, et 1855, pour le second, Juan Tomas, né à Buenos Aires, le 30 mars 1855, à 1873, pour le onzième et dernier, Francisco, né à Las Lomas de Zamora, en Argentine, le 15 juin 1873 ; et tous ayant vécu en Argentine),
Jean-Baptiste Cerciat (né à Ciboure en 1854, le 20 septembre 1854 ; il décèdera à Ciboure le 26 novembre 1914),
Jean Cerciat (né à Ciboure en 1859, le 10 avril 1859 ; il décèdera très probablement à Nouméa, après 1912, où lui étaient nés trois enfants, Elise Cerciat, le 30 juillet 1894, Raymond Cerciat, le 24 janvier 1897, et André Cerciat, le 3 avril 1899),
et peut-être quelques autres Cerciat,
ainsi que peut-être quelques Etchepare,
parmi ceux que j’ai à ce jour repérés…
Voilà quelques questions que je me pose
sur ces cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel.
 A suivre…
Je joindrai prochainement _ et rencontrerai à son domicile luzien, et à plusieurs reprises _ la _ très aimable _ petite-fille de Magdeleine Hiriart-Gaudin, Madame Maylen Lenoir
Qui m’a écrit, par retour de courriel, le mercredi 29 mai 2019 _ je ne l’avais pas encore rencontrée _, ceci,
d’assez extraordinaire pour le chercheur que je suis :
« Vous m’apprenez beaucoup de choses sur ma famille ; j’ignorais absolument ces liens familiaux avec Maurice Ravel ; et j’en suis d’ailleurs très étonnée !
En effet mon père, Edmond Gaudin, nous avait toujours dit qu’il _ Ravel _ appelait ma grand-mère _ Magdeleine Hiriart-Gaudin _ « cousine » parce qu’l l’aimait bien !! C’était une forme amicale…
Je serai ravie de vous rencontrer lors d’un de vos prochains voyages à Saint-Jean-de-Luz, je suis curieuse de savoir comment vous avez pu trouver toutes ces informations.
Encore merci, Recevez, cher Monsieur, mes meilleures salutations« …
Et nous nous sommes effectivement rencontrés une première fois le vendredi 12 juillet suivant, et assez longuement, afin de nous faire découvrir, l’un l’autre, de premiers passionnants documents ;
et deux autres fois encore…
Ce mardi 28 mai 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa
Dont acte.
Ce dimanche 11 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Récapitulatif commode de mes recherches sur les parentés cibouro-luziennes de Maurice Ravel (12 mars 2019 – 1er mars 2020)

02sept

M’avisant que je n’ai pas publié jusqu’ici sur mon blog En cherchant bien
un récapitulatif récent de mes articles de recherche sur les cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel
parus sur ce blog entre les dates du 12 mars 2019 et 1er mars 2020
_ le confinement du 17 mars, puis l’inaccessibilité (pour persistance de Covid-19 !) des archives municipales de Ciboure, continuant d’empêcher la poursuite des nécessaires recherches sur place _,
pour des raisons de commodité, voici ce récapitulatif :

12 mars 2019 : 

14 mars : 

17 mars : 

20 mars : 

27 mars : 

7 avril : 

12 avril : 

14 avril : 

11 mai : 

13 mai : 

16 mai : 

26 mai :  

28 mai : 

29 mai :  

30 mai : 

1er juin : 

7 juin :  

8 juin :  

10 juillet :  

12 juillet : 

15 juillet : 

16 juillet : 

20 juillet : 

9 août : 

13 août : 

15 août : 

17 août :  

18 août : 

19 août : 

31 août : 

1er septembre : 

18 septembre : 

21 septembre :  

22 septembre : 

24 septembre : 

30 septembre : 

C’est un parcours de recherche qui continue, bien sûr _ et plus que jamais ! obstacles aidant… _, de me passionner, avec ses découvertes successives, ses rebondissements-rectifications, et ses inespérés progrès !!!
Et qui peut être aussi amusant à lire qu’une enquête policière _ aussi palpitant que les Dix petits nègres d’Agatha Christie !..
Ma recherche a été freinée, forcément, par le confinement advenu le 17 mars 2020, qui m’a empêché de revenir poursuivre mes explorations minutieuses _ et forcément chronophages _ aux archives municipales de Ciboure, auxquelles je me suis rendu la dernière fois le vendredi 28 février 2020 ; soit 18 jours avant l’ouverture du confinement le mardi 17 mars…
Ainsi que, depuis le 11 mai, par les nécessaires précautions consécutives à la persistance de la pandémie, qui interdisent pour le moment l’accès à la toute petite salle de la mairie de Ciboure où sont conservées les précieuses archives…
C’est un petit roman que l’aventure de cette recherche des cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel ;
qui, assez étrangement, n’a suscité jusqu’ici aucune curiosité _ même au sein de la pourtant très active Association Jakintza ! domiciliée au rez-de-chaussée de la maison natale de Maurice Ravel, la superbe maison Estebania, 27 Quai Maurice Ravel… _ à Ciboure ni Saint-Jean-de-Luz !
Au point que j’ai appris, à Saint-Jean-de-Luz, à Madame Maylen Lenoir (née en 1942), petite fille de Magdeleine Hiriart-Gaudin (1875 – 1968),
que sa grand-mère paternelle, Magdeleine Hiriart-Gaudin (11 mars 1875 – 19 juin 1968), était la cousine on ne peut plus effective (!) de Maurice Ravel (7 mars 1875 – 28 décembre 1937) Magdeleine et Maurice sont nés à 4 jours d’intervalle, au mois de mars 1875 : elle, Magdeleine, le 11 mars, à Saint-Jean-de-Luz, et lui, Maurice, le 7 mars, à Ciboure, en la maison .
L’arrière-grand-mère de Magdeleine Hiriart-Gaudin (1875-1968),
via son père Dominique Hiriart (1849-1926),
sa grand-mère paternelle Marie Etcheverry n°1 (1817-1850),
et son arrière-grand-mère Marie-Baptiste Delouart n°2 (1784-1842),
étant très effectivement _ il faut y insister ! _ la cousine de Maurice Ravel (1875-1937),
via la mère de celui-ci, Marie Delouart (1842-1917),
sa grand-mère maternelle Sabine Delouart (1809-1874),
et son arrière-grand-mère Marie-Baptiste Delouart n°1 (1782-1855).
Les (rares) chercheurs _ pour l’essentiel, à dire vrai, le seul Jean-Noël Darrobers (1910 – 2004) ; qui avait focalisé sa recherche sur les ancêtres cibouriens de Gratien Delouart (1748 – 1798) aux XVIIe et XVIIIe siècles ; et pas les descendants (cibouriens et luziens) de celui-ci au XIXe siècle… _ qui s’étaient un peu réellement (!) activement penchés jusqu’ici sur l’ascendance cibourienne de Maurice Ravel,
ne s’étaient pas avisé, en effet, qu’avaient existé _ et co-existé ! _ 3 sœurs Delouart _ filles des cibouriens Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague _, et toutes les trois prénommées Marie ;
la fratrie des Marie Delouart n°1 (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855) _ épouse, à Ciboure, le 14 septembre 1814, du cibourien Jacques Billac (1774-1839) ; après avoir été la mère célibataire de Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874) ; laquelle, Sabine Delouart, sera la mère célibataire de Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917) et la grand-mère de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) _
et Marie Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842) _ épouse, à Saint-Jean-de-Luz, le 17 août 1814, du cibourien Jean Curutchet, dit Jean Etcheverry (1777-1841) _
se complétant avec la Marie Delouart n°3 (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872) _ épouse, à Ciboure, le 28 février 1821, du cibourien Michel Goyenague (1790-1849) _ et _ au moins _ un frère, Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 23 septembre 1872) ;
car a peut-être existé aussi un second frère
Jean-Noël Darrobers ne s’était hélas pas intéressé, en effet _ en avait-il pris une claire conscience ?.. étant données les assez nombreuses ambiguïtés (eu égard aux flous et contradictions fréquents des témoignages donnés…) demeurant au sein des divers actes administratifs disponibles… _, au devenir luzien (par son mariage, à Saint-Jean-de-Luz, le 17 août 1814) de la seconde Marie-Baptiste Delouart (1784 – 1842), épouse du marin, cibourien lui aussi, Jean Curutchet, dit Jean Etcheverry (Ciboure, 15 septembre 1777 – noyé en mer au large d’Hendaye, 15 novembre 1841),
et de leur descendance (désormais luzienne) :
Marie Etcheverry n°1 (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1750), épouse à Saint-Jean-de-Luz, le 10 novembre 1846, du luzien Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 10 avril 1816 – Saint-Jean-de-Luz, 24 septembre 1859) ;
son fils Dominique Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 28 janvier 1849 – Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1926), époux, à Saint-Jean-de-Luz, le 3 juin 1874, de la luzienne Marie Dimatz (Saint-Jean-de-Luz, 28 octobre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 9 juillet 1932) ;
sa petite-fille Magdeleine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968), épouse, à Saint-Jean-de-Luz, le 28 septembre 1901, du luzien Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo (Congo français), mort noyé sur le fleuve Oubangui, 13 septembre 1910) ;
son arrière-petit-fils le luzien Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), époux, à Saint-Jean-de-Luz, en 1935, d’Angela Rossi (Triona (Italie), 12 septembre 1905 – Saint-Jean-de-Luz, 14 décembre 1999) ;
ce dernier étant le père de Charles Paul Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 15 janvier 1938 – Saint-Jean-de-Luz, 25 mai 2006) et sa sœur Maylen Gaudin-Lenoir (Saint-Jean-de-Luz, 1942)…
Alors que le fils de Magdeleine Hiriart-Gaudin et père de Maylen Gaudin-Lenoir, Edmond Gaudin (1903-1988),
qui a servi de chauffeur à Ravel lors de la plupart de ses virées en auto par tout le pays basque, français comme espagnol, à partir de 1927-28, et qui s’est rendu compte, un des tous premiers, des symptômes de la maladie neurologique qui allait emporter Maurice Ravel le 28 décembre 1937, 
affirmait à ses enfants Charles-Paul Gaudin (1938-2006) et Maylen Gaudin-Lenoir (née en 1942)
que les mots de « cousin – cousine » utilisés par Magdeleine Hiriart-Gaudin et Maurice Ravel dans leur correspondance
(cf les lettre échangées le 8 octobre 1910 et le 24 novembre 1914, aux pages 246 et 403 de l’Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel publiée par Manuel Cornejo),
étaient des termes d’affection seulement !!!
Un déni de parenté effective (et silence) assez étrange _ de la part d’Edmond Gaudin, guère enclin, semble-t-il, à porter témoignage à ses proches de l’amitié qu’avait eue pour lui son cousin Maurice Ravel, à la fin des années 20 et début des années 30, lors des séjours du compositeur à Saint-Jean-de-Luz ; et plus encore de la part de sa mère, la très affable et volontiers volubile, jusqu’en ses dernières années (elle décèdera en 1968, en sa 94e année), Magdeleine Hiriart-Gaudin _, et interrogateur, pour qui s’y penche,
qu’il serait intéressant d’élucider !
À suivre,
Ce mercredi 2 septembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Une nouvelle pièce de ma recherche sur les cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel : la branche Larroulet et la branche Hiriart-Gaudin de la descendance des Harispe

20juil

Poursuivant mes recherches sur les cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel,
je me suis rendu le week-end dernier à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz afin d’y procéder à quelques rencontres.
Ayant rencontré à l’Association Jakintza à Ciboure, Jean-Pierre Larroulet _ dont le nom me disait quelque chose : je l’avais rencontré dans mes recherches de généalogies des cousinages cibouro-luziens Delouart-Ravel… _,
à défaut d’établir une parenté directe entre les Larroulet et les Delouart-Ravel de Ciboure _ je cherchais du côté des Etchepare cibouriens ; de fait, Marie-Jeanne Etchepare (1880 – 1958) est la grand-mère paternelle de Jean-Pierre Larroulet ; mais elle ne semble pas apparentée à Guilhem et Dominique Etchepare, qui ont épousé à Ciboure, en 1853 et 1861 Marie et Jean Delouart… _,
j’ai découvert un cousinage (au 4e degré) entre sa famille et certains membres de la famille Gaudin (cousins avec Maurice Ravel, via des Hiriart _ Dominique Hiriart et sa mère, Marie Etcheverry-Hiriart _), via des ancêtres communs _ luziens _, Harispe.
Et la famille Larroulet _ en plus du nom de Pierre Garmendia, gendre de Magdeleine Harispe _ figure d’ailleurs nommément sur le faire-part de décès de Charles Gaudin, à l’automne 1910 : une confirmation de ma thèse…
Voici comment :
Pierre Harispe 1755 – 1821 (qui épouse le 22 novembre 1786 Jeanne Quiliscabia 1761 – 1833) _ né et domicilié à Saint-Jean-de-Luz, laboureur _
est l’ancêtre commun de deux lignées,
issues, la première, de son fils Augier Harispe 1787 – 1870 (qui épouse le 27 avril 1824 Gracieuse Douat 1795 – 1862) _  né et domicilié à Saint-Jean-de-Luz, cultivateur ; cette branche-ci des Harispe n’a pas de parenté avec les Delouart-Ravel _ ;
et la seconde, de sa fille Magdeleine Harispe 1802 – 1883 (qui épouse le 6 février 1839 Raphaël Imatz 1797 – 1869) _ né à Urrugne et domicilié à Saint-Jean-de-Luz ; charpentier de marine ; c’est cette branche-là des Harispe qui a noué une parenté avec les Delouart-Ravel : par le mariage, le 3 juin 1874, entre Marianne Imatz (fille de Magdeleine Harispe), et Dominique Hiriart (fils de Marie Etcheverry n°1, elle-même fille de Marie-Baptiste Delouart n°2).
 
D’Augier Harispe :
Marie Harispe 1834 – 1916 (qui épouse le 30 avril 1873 Jean Larroulet 1839 – 1907) _ né et domicilié à Urrugne, laboureur _
Jean-Pierre Larroulet 1875 – 1926 (qui épouse le 27 octobre 1908 Marie-Jeanne Etchepare 1880 – 1958) _ né et domicilié à Saint-Jean-de-Luz, menuisier _ 
Henri-Pierre Larroulet 1909 – 1976 (qui épouse le 4 juin 1948 Adèle-Victoire Teilletche 1919 – 2007) _ né et domicilié à Saint-Jean-de-Luz _
Jean-Pierre Larroulet 1949 : que j’ai rencontré samedi matin au siège de Jakintza, à la Maison Ravel, à Ciboure. 
De Magdeleine Harispe, épouse Imatz :
Marianne Imatz 1845 – 1932 (qui épouse le 3 juin 1874 Dominique Hiriart, cousin de Maurice Ravel par leurs mères _ Dominique Hiriart, né et domicilié à Saint-Jean-de-Luz, d’abord menuisier ébéniste ; la mère de Dominique Hiriart, Marie Etcheverry-Hiriart, est, via sa mère Marie-Baptiste Delouart-Etcheverry, la cousine germaine de Sabine Delouart, qui est fille de Marie-Baptiste Delouart-Billac, ainsi que mère de Marie Delouart, la mère de Maurice Ravel…).
Magdeleine Hiriart 1875 – 1968 (qui épouse le 28 septembre 1901 Charles Gaudin 1875 – 1910) _ né et domicilié à Saint-Jean-de-Luz ; capitaine de navire au long cours _
Edmond Gaudin 1903 – 1988 (qui épouse en 1935 Angela Rossi 1905 – 1999) _ né et domicilié à Saint-Jean-de-Luz _
Maylen Gaudin 1942 : que j’ai rencontrée dimanche matin à Saint-Jean-de-Luz.
Il me faut ajouter encore que Marianne Imatz 1845 – 1932
a eu une sœur aînée Josèphe Imatz 1841 – 1905 (qui épouse le 2 juin 1875 Pierre Garmendia 1829 – 1911) _ né à Urrugne et domicilié à Saint-Jean-de-Luz, commerçant _ ;
et que Pierre Garmendia, l’époux et veuf _ dès novembre 1905 _ de Josèphe Imatz, figure sur le faire-part de décès de Charles Gaudin à l’automne 1910,
à titre d’oncle du défunt Charles Gaudin,
puisqu’époux de la nièce, Magdeleine Hiriart-Gaudin _ fille de Marianne Imatz-Hiriart et Dominique Hiriart _, de sa défunte épouse Josèphe Imatz-Garmendia.
… 

Je n’ai pas eu de contacts depuis samedi dernier avec des membres de Jakintza ;
et je suppose que les documents _ articles + arbre généalogique des Delouart-Ravel _ que je leur ai communiqués
demandent pas mal de temps pour être consultés et assimilés.
Ce samedi 20 juillet 2019, Francis Lippa

L’affaire « Tante Bibi », suite : l’hypothèse « Mademoiselle Bibal » résiste, et se renforce de l’initiale « B. » de son prénom…

08juin

Ce jour,

voici que je découvre un nouveau document passionnant

pour mon enquête d’identification de qui est qui

en les familles Bibal-Gaudin-Courteault, de Saint-Jean-de-Luz,

du vivant de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937).

Il s’agit cette fois du faire-part de décès de Monsieur Edmond Gaudin,

décédé chez lui à Saint-Jean-de-Luz _ 41 rue Gambetta, la Grand’ Rue _ le 28 décembre 1920, en sa 77éme année

_ Edmond Gaudin était né à Saint-Jean-de-Luz le 17 novembre 1844, fils cadet de Martin Gaudin, tonnelier (Ciboure, le 9 octobre 1788 – Saint-Jean-de-Luz, le 22 avril 1864, Grand’ Rue, N° 4) et Catherine Goyetche, marchande (Saint-Jean-de Luz, le 13 août 1799 – Saint-Jean-de-Luz, le 24 juin 1875, Rue Neuve, N° 8), qui s’étaient mariés à Saint-Jean-de-Luz le 26 janvier 1831,

et époux, à Saint-Jean-de Luz, le 27 janvier 1875, d’Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, née le 28 avril 1845, et fille de Pierre Bibal, maître au cabotage (Saint-Jean-de-Luz, 5 septembre 1806 – Saint-Jean-de-Luz, 12 septembre 1855) et Victoire Dupous (Saint-Jean-de-Luz, 9 juin 1822 – Saint-Jean-de-Luz, 16 décembre 1903), qui s’étaient mariés à Saint-Jean-de-Luz le 26 avril 1843 ; Annette Bibal-Gaudin décèdera à Saint-Jean-de-Luz, quelques jours avant le 23 novembre 1936 : le 21 novembre 1843) ;

vraisemblablement miné par le décès, tués ensemble, le jour même de leur arrivée sur le front,

à  Oulches-Hurtebise

_ sur le chemin des Dames, près de Craonne, dans l’Aisne _

le 12 novembre 1914,

de ses deux derniers fils

_ Charles, l’aîné de la fratrie des sept enfants Gaudin-Bibal, né à Saint-Jean-de-Luz le 19 novembre 1875, est décédé, disparu, à Bimbo, dans le fleuve Congo, le 12 septembre 1910, à l’âge de 34 ans ; et Louis, le benjamin de la fratrie, né à Saint-Jean-de-Luz le 23 février 1886, est décédé de maladie le 2 novembre 1899, à l’âge de 13 ans _

Pierre (né à Saint-Jean-de-Luz le 7 février 1878) et Pascal Gaudin (né à Saint-Jean-de-Luz le 31 mars 1883),

âgés de 36 et 31 ans.

Voici ce faire-part

_ passionnant pour notre questionnement

à propos de l’identité précise des divers membres de la famille Bibal-Gaudin _ :

Madame Edmond GAUDIN ;

Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur Henri COURTEAULT, Conservateur adjoint aux Archives Nationales, et Madame Henri COURTEAULT, Madame Charles GAUDIN ;

Monsieur Edmond GAUDIN, Monsieur Pierre COURTEAULT, Mademoiselle Anne-Marie COURTEAULT ;

Madame Charles GAUDIN, Mademoiselle B. BIBAL, Madame Pascal BIBAL ;

Monsieur et Madame Paul GAUDIN, Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur Eugène GAUDIN, Monsieur l’Abbé Jean GAUDIN, Monsieur et Madame Marcel GAUDIN et leurs enfants, Mademoiselle Thérèse GAUDIN, Monsieur Henri GAUDIN, Monsieur et Madame François BIBAL, Mesdemoiselles Marie et Elise BIBAL, Monsieur et Madame Grégoire BIBAL, Monsieur Joseph BIBAL ;

Les familles LABORDE, DUPOUY, BORDES, AGUEREGARAY, DOUGIER et MANES ;

Ont l’honneur de vous faire-part de la perte douloureuse qu’ils viennent d’éprouver en la personne de

Monsieur Edmond GAUDIN,

leur époux, père, beau-père, grand-père, beau-frère, oncle, grand-oncle, cousin et petit-cousin décédé le 20 décembre 1920, en son domicile, à Saint-Jean-de-Luz, rue Gambetta N° 41, dans sa 77e année, muni des Sacrements de l’Eglise.

PRIEZ POUR LUI !

Saint-Jean-de-Luz, 41 rue Gambetta,

Paris, 7 rue Denis-Poisson 

Qui donc est qui ?

Attelons-nous à la tâche de l’explicitation,

qui va nous réserver quelques surprises et découvertes !


Madame Edmond GAUDIN

est _ comme il est explicité au déroulé du bas du faire-part _ l’épouse du défunt, et donc sa veuve :

Annette Bibal, née à Saint-Jean-de-Luz le 28 avril 1845, fille de Pierre Bibal, maître au cabotage (né à Saint-Jean-de Luz le 5 septembre 1806 et qui y est décédé le 12 septembre 1855, Grand’ Rue N° 20) et de Victoire Dupous, àgée de 52 ans à la date du mariage de sa fille Annette avec Saint-Martin Edmond Gaudin, le 30 septembre 1874, à Saint-Jean-de-Luz ; Victoire Dupous est née à Saint-Jean-de-Luz le 9 juin 1822 _ décédée à Saint-Jean-de-Luz le 16 décembre 1903. Annette Bibal-Gaudin décèdera à Saint-Jean-de-Luz au mois de novembre 1936 _ à ce jour, je dispose seulement de l’avis de Remerciements de sa famille, daté du lundi 23 novembre 1936, consécutif à ses obsèques ; cf mon article du 1er juin : … ;

Les trois suivants sur le faire-part du décès d’Edmond GAUDIN, sont ses deux filles et sa belle-fille : sa fille désormais aînée, Marie-Bernardine, dite Marie ; sa fille cadette Marie-Dorothée-Jeanne, dite Jane, précédée sur le faire-part, comme il convient, de son époux, Henri Courteault ;  ainsi que sa belle-fille, Magdeleine Hiriart-Gaudin, veuve de son fils aîné Martin-Marie-Charles, dit Charles, disparu, lui, dans le fleuve Congo le 13 septembre 1910 :

Mademoiselle Marie GAUDIN,

la fille désormais aînée du défunt, est née à Saint-Jean-de-Luz le 3 mars 1879 ; et, demeurée célibataire, elle y décèdera le 8 décembre 1976, à l’âge de 97 ans ;

Marie Bernardine Gaudin est la grande amie _ de toute leur vie _ de Ravel à Saint-Jean-de-Luz, et celle qui participe à la réception et au logement chez les Gaudin au 41 rue Gambetta, dès leur enfance-jeunesse _ nous possédons fort peu de renseignements documentés sur les possibles voire probables venues de Maurice Ravel enfant (et de sa famille) à Saint-Jean-de-Luz (et Ciboure ?) avant 1900, année des 25 ans de  Maurice Ravel : telles quelques anecdotes rapportées par divers membres de la famille Gaudin, dont celle à propos de son « jeu de chat« , encore enfant, sur le piano, moqué par sa chère vieille grand-tante Gachucha Billac, la gouvernante impérieuse et adorée des enfants Gaudin ; et cela jusqu’au petit-fils (fils de Charles et et neveu des autres enfants Gaudin) Edmond Gaudin, né le 30 juin 1903, sur les économies duquel Gachucha veillait affectueusement _ et jusqu’à la mi-1924 ; puis à la Villa Mirentchu, ensuite, quand celles qui restaient de la maisonnée Gaudin (Annette Bibal-Gaudin, sa fille Marie Gaudin, sa petite-fille Anne-Marie, dite Annie, Courteault _ qui a vécu là, à Saint-Jean-de-Luz, avec sa grand-mère Annette et sa tante Marie : elle suivait sa scolarité au Cours Sainte-Odile _, ainsi que la « tante Bibi » _ ne l’oublions pas ! _), changèrent de domicile _ entre le 21 juin et le 5 août 1924 : au cours du mois de juillet probablement…

En l’absence de correspondance à ce jour connue du jeune Maurice Ravel avec les membres de la famille Gaudin _ la jeune Jane et la jeune Marie : ce sont elles ses correspondantes luziennes _ antérieure au mois d’août 1901, nous demeurons dépourvus de documents tangibles concernant de possibles _ voire probables _ séjours de Maurice Ravel, avec ou sans d’autres membres _ sa mère, son frère _ de sa famille, au Pays basque, à Saint-Jean-de-Luz _ et Ciboure ? _, en son enfance et sa prime jeunesse _ en 1901, Maurice Ravel a déjà eu 26 ans le 7 mars ; il n’est certes plus un enfant au piano… _ :

est-ce par sa « chère » marraine et grand-tante Gachucha Billac _ sœur de sa grand-mère Sabine Delouart, décédée, elle, à Ciboure le 22 décembre 1874, peu de temps avant sa propre naissance à Ciboure le 7 mars 1875 _, qui était gouvernante dans la maison Gaudin du 41 rue Gambetta à Saint-Jean-de-Luz, que Maurice Ravel fut accueilli et reçu, là, par la famille Gaudin ? _ lui qui ne disposait d’aucun lieu appartenant à sa famille directe où pouvoir aller résider commodément à Ciboure… La commodité d’hébergement à Saint-Jean-de-Luz, ce sera la maison des Gaudin ; leur hospitalité…

On sait _ par lettres conservées et accessibles (in l’indispensable monumentale Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel publiée par Manuel Cornejo), mais aussi par photos ! Et Étienne Rousseau-Plotto nous offre plusieurs de bien intéressantes photos à examiner de près en son précieux Maurice Ravel _ Portraits basques _ que Maurice Ravel séjourna chez les Gaudin, au 41 de la rue Gambetta, à diverses reprises avant la Grande Guerre : en 1901, 1902 et en 1914, par exemple. Mais possiblement _ ou vraisemblablement _ aussi auparavant… Et là les documents d’appui _ pour le moment _ font défaut ; manquent !

Monsieur Henri COURTEAULT, Conservateur adjoint aux Archives Nationales,

est, lui, l’époux, le 22 avril 1908, à, Saint-Jean de-Luz, de la sœur cadette de Marie Gaudin, Jane ; et donc le gendre _ unique _ du défunt Edmond Gaudin ;

Henri Courteault a fait tout sa carrière aux Archives Nationales à Paris ; né à Pau le 26 août 1869, il décèdera Directeur des Archives Nationales le 2 novembre 1937, après une courte maladie, à l’âge de 68 ans, à Saint-Jean-de-Luz ;

et Madame Henri COURTEAULT,

est Marie-Dorothée-Jeanne Gaudin-Courteault, dite Jane, la fille cadette du défunt : née à Saint-Jean-de-Luz le 16 octobre 1880, mariée à Henri Courteault le 22 avril 1908 à Saint-Jean-de-Luz, c’est à Saint-Jean-de-Luz aussi qu’elle décèdera, veuve depuis le 2 novembre 1937, le 28 mars 1979, à l’âge de 98 ans ;

Madame Charles GAUDIN

est Magdeleine Hiriart-Gaudin (née à Saint-Jean-de-Luz, le 11 mars 1875, elle y décède le 15 juin 1968, à l’âge de 93 ans) _ elle est une des deux filles (l’autre, Marie, demeurera célibataire) de Dominique Hiriart et de son épouse Marie-Anne Imatz ; cf mon article du 26 mai dernier : _,

la belle-fille du défunt en tant qu’épouse, et veuve, de son fils aîné Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – fleuve Congo, 13 septembre 1910) ;

et c’est par elle, en tant que fille de Dominique Hiriart, petite-fille de Marie Etcheverry-Hiriart et arrière-petite-fille de Marie-Baptiste Delouart-Etcheverry _ cf mes articles précédents, et en particulier, j’y insiste, celui du 26 mai dernier : _, que la branche de la famille Gaudin issue d’elle, via le fils unique de Magdeleine et de Charles, Edmond Gaudin (né à Saint-Jean-de-Luz le 30 mai 1903, il y décède le 28 décembre 1988), est parente, cousine, avec Maurice Ravel-Delouart…

Magdeleine Hiriart-Gaudin est en effet le maillon crucial de ce cousinage des Gaudin et Lenoir d’aujourd’hui, à Saint-Jean-de-Luz, avec le cibourien Maurice Ravel-Delouart ! _ cf aussi mon article du 12 avril dernier :

Monsieur Edmond GAUDIN, Monsieur Pierre COURTEAULT, Mademoiselle Anne-Marie COURTEAULT,

les trois suivants sur le faire-part du décés, le 28 décembre 1920, de Monsieur Edmond Gaudin,

sont les trois petits-enfants, Gaudin et Courteault, du défunt :

Edmond GAUDIN

né à Saint-Jean-de-Luz le 30 mai 1903 (il y décèdera le 28 décembre 1988, à l’âge de 85 ans)

est le premier petit-fils de l’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) qui vient tout juste de décéder, en sa 77 éme année ;

Cet Edmond Gaudin-ci _ qui a alors 17 ans _ est le fils _ unique _ du fils aîné du défunt, Martin-Marie-Charles Gaudin, dit Charles (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – fleuve Congo, 13 septembre 1910), et de la bru du défunt, Magdeleine Hiriart-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968), la cousine au troisième degré de Maurice Ravel ;

sur ce cousinage des Hiriart-Gaudin avec les Ravel-Delouart, cf les deux seules lettres, ou cartes postales _ et ce fait interroge ! _ connues et publiées à ce jour _ que sont devenues les autres ? _ qui aient été échangées par ces deux cousins, Magdeleine et Maurice (datées des 8 octobre 1910 et 24 novembre 1914, aux pages 246 et 403 de la très précieuse Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel éditée par Manuel Cornejo) ;

le mystère demeurant _ cf mon article du 28 mai dernier : _ sur la rupture tant mémorielle que documentaire _ apparemment du moins : pour ce qui est publié et à ce jour accessible de la correspondance, si elle n’a pas été détruite… _ sur ce cousinage ravelien des présents descendants Gaudin et Lenoir des Hiriart-Gaudin, via les personnes de Magdeleine Hiriart-Gaudin _ leur grand-mère et arrière-grand-mère _ et de son fils Edmond Gaudin _ leur père et grand-père _ ;

qui se sont

ou bien tus _ quel étrange silence ! à quel(s) événement(s) pourrait-ce donc être dû ? _ comme dans la cas de Magdeleine, pourtant une conteuse volubile et ouverte et charmante auprès de ses petits-enfants, Charles-Paul Gaudin (1938 – 2006) et Maylen Gaudin-Lenoir ;

ou bien ont minimisé (au point d’en carrément nier _ même si ce fut en douceur… _ l’effectivité) un tel cousinage de Maurice Ravel avec eux,

ramenant les expressions de « Ma chère cousine« , de Maurice à Magdeleine, le 8 octobre 1910, et de « Mon cher Maurice » et « Votre cousine« , de Magdeleine à Maurice, le 24 novembre 1914, à de simples marques d’affection dépourvues de réalité effective…

Pareille rupture-coupure tant mémorielle que documentaire fait donc question : on peut légitimement s’interroger sur ce que furent les rapports entre Magdeleine Hiriart-Gaudin et son cousin au troisième degré Maurice Ravel, lors des venues et séjours de celui-ci à Saint-Jean-de-Luz, étant donné que le 34 rue Gambetta du domicile des Hiriart _ Maurice Ravel ne manquant pas de prier « sa cousine«  Magdeleine d’adresser aussi à ses parents, Dominique et Marie-Anne Hiriart, ainsi qu’à sa sœur, Marie Hiriart, ses « sentiments bien affectueux« , en sa lettre de condoléances du 8 octobre 1910, pour la cruelle perte de son époux (et leur gendre, et beau-frère) Charles Gaudin : « Nous sommes tous (sic) bien avec vous, de tout cœur, en cet affreux moment. Nous sommes vraiment affectés de la perte de ce bon Charles, qui nous était si sympathique « … ; et je remarque ici, au passage, tout ce qu’implique cette affirmation des liens effectifs de connnaissance des Ravel-Delouart et des Hiriart, antérieurement à la venue attestée à Ciboure trois longs mois de l’été 1911, un an plus tard, de Maurice Ravel accompagné de sa mère Madame Ravel-Delouart et son frère Edouard Ravel… _ (et de Magdeleine Hiriart-Gaudin _ une maison dont héritera Magdeleine aux décès de ses parents Dominique Hiriart (survenu entre 1926 et 1929) et Marianne Imatz-Hiriart (décédée le 9 juillet 1932) ; là se trouvait, en effet, ce qui avait été d’abord l’atelier de menuiserie, puis le magasin de meubles, de Dominique Hiriart ; je me demande ainsi quel fut le domicile de Magdeleine Hiriart à partir de son mariage (vers 1901-1902) avec Charles Gaudin, puis à partir de son veuvage, à l’automne 1910 ? A-t-elle été domiciliée un moment, ou pas, au 41 rue Gambetta, au domicile des Bibal-Gaudin ? Voire, à partir de juillet 1924 à la Villa Mirentchu. Nous l’ignorons à ce jour ; mais probablement pas… _) est tout proche _ presque en face _ du 41 rue Gambetta ; comme, aussi, de la Villa Mirentchu, rue du Midi, les domiciles successifs _ avant et après le mois de juillet 1924 _ des Gaudin…

De même qu’il est légitime de s’interroger sur ce que furent les liens d’amitié _ bien réels, madame Gaudin-Lenoir le confirme _ entre Maurice Ravel (né en 1875) et son petit-cousin Edmond Gaudin (né en 1903), en sachant que cet Edmond Gaudin-ci posséda très tôt une automobile, avec laquelle il emmena se promener son cousin Maurice par tout le Pays basque _ Labourd, Guipuzcoa, Navarre _ au cours des séjours luziens de celui-ci _ Maurice loge alors rue Tourasse (chez Madame Galichet), où il dispose d’un piano qui lui permet de composer sereinement ; et il vient déjeuner à la Villa Mirentchu, toute proche _ à partir de l’été 1927 _ Madame Maylen Gaudin-Lenoir me le détaille très aimablement ; cf aussi la remarque rapide et précieuse d’Étienne Rousseau-Plotto à la page 205 de son Maurice Ravel _ Portraits basques ;  _ et au début des années 30. On sait aussi _ la fille d’Edmond Gaudin, Madame Lenoir, met l’accent là-dessus _ qu’Edmond Gaudin fut un des tous premiers, sinon le premier même, à s’apercevoir des prémices des troubles neurologiques de Maurice Ravel, l’été 1932, lors de baignades sur la plage de Saint-Jean-de-Luz – Donibane, ou de corridas à Bayonne et à Saint-Sébastien – Donostia : ne plus savoir nager ; ne plus pouvoir prononcer certains mots ; ne plus pouvoir correctement orthographier ou même écrire, à certains moments, même si encore passagers alors…

Pierre COURTEAULT

né à Paris le 21 avril 1910 (il décèdera à Ascain le 15 décembre 2006, à l’âge de 96 ans)

est, après son cousin Edmond Gaudin, le second _ un premier fils était né à ses parents, Henri Courteault et Jane Gaudin-Courteault, en 1909, à Saint-Jean-de-Luz, mais il est décédé à l’âge de trois jours… _ des trois petits-enfants d’Edmond Gaudin qui vient de décéder ; il est le fils de l’archiviste Henri Courteault et son épouse Jane Gaudin-Courteault. Il a 10 ans ce 28 décembre 1910.

Anne-Marie, dite Annie, COURTEAULT

née à Paris le 26 septembre 1913, est la troisième et dernière des trois-petit-enfants d’Edmond Gaudin ;

elle est la fille de Henri Courteault et son épouse Jane Gaudin ;

dite Annie dans la famille, et alors que ses parents vivent à Paris, la petite Annie, peut-être à la suite du décès de son grand-père Edmond Gaudin et du sentiment de solitude dépressive affectant sa grand-mère Annette Bibal-Gaudin _ qui souffrait aussi d’asthme _, va demeurer à Saint-Jean-de-Luz auprès de sa grand-mère Annette et de sa tante Marie Gaudin (ainsi que de la « Tante Bibi« ) ; elle y poursuivra sa scolarité au Cours Sainte-Odile _ je note qu’Annie Courteault participe aux fêtes de fin d’année scolaire de cette institution données à la Pergola en 1929 et en 1930 ; Annie aura alors 15 et 16 ans. Ce 28 décembre 1920, elle a 7 ans.

Maurice Ravel aura beaucoup d’affection pour la petite Annie, et ne manquera pas de lui adresser des cadeaux à l’occasion de chaque Noël et nouvelle année ; ainsi que de lui adresser à l’occasion des cartes postales lors de ses voyages à l’étranger _ notamment aux États-Unis, en 1928. Annie épousera Edouard Vidal à Neuilly-sur-Seine le 2 mai 1947 ; et décèdera à Saint-Jean-de-Luz le 21 août 1994, à l’âge de 80 ans _ je remarque aussi, au passage, que reposent réunies dans le même caveau du cimetière d’Aïce Errota, à Saint-Jean-de-Luz, Marie Gaudin, sa sœur Jane, sa nièce Annie, et le mari ce celle-ci, Edouard Vidal (décédé, lui, le 19 juin 1999). 

Madame Charles GAUDIN, Mademoiselle B. BIBAL, Madame Pascal BIBAL ;

les trois suivants sur le faire-part du décés, le 28 décembre 1920, de Monsieur Edmond Gaudin,

sont les trois belles-sœurs du défunt :

Madame Charles GAUDIN

est Jeanne-Marie-Françoise-Louise (dite Louisa) Schlaegel, née à Hasparren le 28 janvier 1850 _ où ses obsèques auront lieu le 19 août 1929 ; elle avait 79 ans _elle est l’épouse, et veuve _ depuis pas mal de temps déjà : Charles Gaudin serait décédé vers 1902 : le 9 novembre 1897 (ai-je appris le 2 avril 2021) _, de Charles Gaudin, né à Saint-Jean-de-Luz le  septembre 1843, le frère aîné du défunt, et donc une des belles-sœurs, côté Gaudin, du défunt. Et réputée bonne pianiste _ confirmation familiale de ce 2 avril 2021.

Mademoiselle B. BIBAL,

est elle aussi _ surtout ainsi placée sur le faire-part _ une belle-sœur du défunt, Edmond Gaudin, mais cette fois côté Bibal. Elle est _ forcément, et en tant que belle-sœur, et en tant que que Bibal _ une sœur demeurée célibataire (« Mademoiselle« ) d’Annette Bibal _ j’ai déjà eu l’occasion (en mon article du 1er juin : ) de constater les très nombreux décès soit en bas âge, soit assez jeunes, des enfants du couple formé par Pierre Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 5 septembre 1806 – Saint-Jean-de-Luz, 12 septembre 1855) et son épouse Victoire Dupous (Saint-Jean-de-Luz, 9 juin 1822 – Saint-Jean-de-Luz, 16 décembre 1903) dont le mariage a eu lieu à Saint-Jean-de-Luz le 26 avril 1843. Entre ce mariage du 26 avril 1843 et le décès de Pierre Bibal, le 12 septembre 1855, sur au moins 8 enfants (dont j’ai pu relever les noms sur des actes de décès, délivrés à Saint-Jean-de-Luz) qui naquirent à Pierre Bibal et Victoire Dupous : Jean-Baptiste, l’aîné (en 1844), Annette, la seconde (en 1845), Pascal, le troisième (en 1847), Marie (en 1847 ou 48), Léon (en 1849), Justine (en 1850), Marie (en 1852) et Marie-Martine (en 1853), seule demeure encore vivante ce 28 décembre 1920 parmi cette fratrie des 8 dont j’ai pu jusqu’ici constater l’existence, Annette Bibal (née le 28 avril 1845), l’épouse et veuve du défunt Edmond Gaudin. Les 7 autres enfants Bibal dont j’ai pu relever les noms sont en effet tous déjà décédés à cette date du 28 décembre 1920 : Jean-Baptiste, matelot (décédé à Rochefort, le 18 février 1871), Pascal, artiste peintre éminent (son épouse Dorotea de Iburuzqueta-Gaudin étant ici déclarée veuve : à quelle date ? et où ? nous l’ignorons. Ce qui est assez intriguant pour un artiste important !), Marie (décédée le 13 mars 1849), Léon, peintre décorateur (décédé le 28 avril 1884), Justine (décédée le 31 mars 1854), Marie (décédée le 13 mars 1855) et Marie-Martine (décédée, célibataire, le 15 octobre 1870). Reste donc cette demoiselle B. Bibal, dont est difficile de situer l’année de naissance (restant aussi l’éventualité d’une naissance gémellaire !) Les créneaux de grossesse possible pour sa mère (et de naissance pour cette B. Bibal) se restreignent aux années 1846, 48, 51, 54 et 1855… Mes recherches sont demeurées vaines jusqu’ici ; mais je vais bientôt en avoir la solution. J’ignore, surtout, pour quelles raisons c’est seulement avec l’initiale B., et pas avec son prénom complet (!), que cette demoiselle B. Bibal figure ainsi en ce faire-part : qu’avait-elle donc d’un peu singulier ?..

En tout cas, cette « Mademoiselle B. Bibal » représente la toute première option pour identifier la fameuse « Tante Bibi » des lettres (du 20 octobre 1921, 15 août 1930 et  3 janvier 1933) de Maurice Ravel à son amie Marie Gaudin cf là-dessus mon article du 1er juin :  Mais je me souviens aussi que que dans sa lettre du 20 octobre 1921 à Marie Gaudin, Maurice Ravel se demandait si « Tante Bibi » « se prêterait » d’assez bonne grâce, ou pas, à se laisser embrasser : qu’est-ce qui pouvait donc en elle faire difficulté ? De même, elle semble avoir l’habitude de s’habiller en noir…

Mais voici qu’avec ce faire-part de décès de décembre 1920 viennent peut-être d’apparaître quelques concurrentes « Demoiselles Bibal » pour mon identification de « Tante Bibi » ! La plausibilité de justesse de mon hypothèse du 1er juin n’équivalant pas tout à fait à la certitude absolue et définitive de sa vérité… Il va nous falloir examiner _ un peu plus bas, et de près _ cette nouvelle situation.

Madame Pascal BIBAL,

la troisième des belle-sœurs du défunt Edmond Gaudin, et à nouveau côté Bibal, est l’épouse, et veuve, de Pascal Bibal, le frère d’Annette Bibal-Gaudin, peintre important, né en 1846 ou 47 _ sans plus de précision ! et dont on apprend ici, au moins (c’est déjà ça !), qu’il est déjà décédé au mois de décembre 1920 ; mais sans davantage de précision non plus : pourquoi ce qui pourrait bien s’apparenter à mes yeux à une sorte de black-out ? Il y a là comme une étrangeté qui soulève la curiosité… Mais il est déjà décédé en 1910., nous allons bientôt l’apprendre… Les toiles de Pascal Bibal sont, elles, bien connues ! Et de valeur ! _,

soit Dorotea de Iburuzqueta, née à Zarautz (Guipuzcoa) en 1855, qui a épousé Pascal Bibal religieusement à Zarautz le 23 janvier 1877, puis civilement à Saint-Jean-de-Luz le 13 juillet 1878 ; leur fils (et futur peintre important lui aussi, François-Ignace Bibal, est né à Saint-Jean-de-Luz le 17 septembre 1878 _ une rue du quartier Urdazuri porte son nom. Données intéressantes.

Pascal Bibal et son épouse Dorotea ont eu _ nous l’apprenons précisément ici même par ce faire-part de décès (de décembre 1920) de leur père et beau-père, Edmond Gaudin _ au moins 5 enfants, neveux et nièces du défunt Edmond Gaudin : François-Ignace _ cela est pleinement avéré ; cf aussi son livret militaire _, Marie, Élise _ c’est plus que vraisemblable du fait de leur position en ce faire-part : entre les deux frères François-Ignace et Grégoire Bibal... _Grégoire _ cela est avéré déjà par son livret militaire _, ainsi, aussi, que Joseph Bibal _ ce dernier point vient d’être confirmé par l’attestation de l’association de Joseph Bibal avec son frère Grégoire (et leur ami architecte Eduardo Albarran), à La Havane au début des années 30, en la « Compania Albarran y Bibal SA » (cf aussi Los Propietarios de Cuba 1958, de Guillermo Jimenez Soler, en 2006) ;

à la différence du cas, plus loin, des enfants (dont un fils prénommé Jacques) du neveu du défunt et de son épouse, Monsieur et Madame Marcel Gaudin, auxquels enfants un sort très rapide et global est fait, avec l’expression non détaillée « et leurs enfants« , (mais ces enfants-là ne sont, après tout, que des petit-neveux, et non des neveux du défunt, Edmond Gaudin,

le cas des enfants de Pascal Bibal et son épouse Dorotea, lui, est donc soigneusement détaillé en ce faire-part : François-Ignace, Marie, Élise, Grégoire, et enfin Joseph ;

Joseph Bibal qui est donc bien, lui aussi, un neveu du défunt, et pas un petit-neveu, de la génération suivante…

Ce sont là des exemples de ce que l’on peut apprendre par déductions d’un document tel qu’un tel faire-part de décès…

Il est maintenant avéré que divers membres de la famille de Pascal Bibal, sinon lui-même et son épouse (?) _ celle-ci, native de Zarautz (Guipuzscoa), a aussi vécu un temps à Bilbao (Biscaye) _ ont séjourné au moins un certain temps à Cuba, comme l’attestent les documents militaires mentionnant la présence à La Havane, en 1905, de François-Ignace Bibal ; et celle, à La Havane aussi, de son frère Grégoire Bibal en  1930, 1931 et 1932, pour ce qui concerne au moins ces documents militaires…

Monsieur et Madame Paul GAUDIN, Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur Eugène GAUDIN, Monsieur l’Abbé Jean GAUDIN, Monsieur et Madame Marcel GAUDIN et leurs enfants, Mademoiselle Thérèse GAUDIN, Monsieur Henri GAUDIN, Monsieur et Madame François BIBAL, Mesdemoiselles Marie et Elise BIBAL, Monsieur et Madame Grégoire BIBAL, Monsieur Joseph BIBAL ;

Il s’agit ici des neveux et petits-neveux, côté Gaudin comme côté Bibal, du défunt Edmond Gaudin _ et à mon avis, les cousins et petits-cousins annoncés en suivant, concernent plutôt des membres des familles citées ensuite ; dont j’ai, d’ailleurs, du mal à découvrir les apparentements…

Côté Gaudin,

il s’agit des enfants et petits enfants du frère aîné d’Edmond Gaudin, Charles Gaudinné à Saint-Jean-de-Luz le 12 septembre 1843, et décédé à Saint-Jean-de-Luz le 9 novembre 1897et de son épouse Louisa Schlægel, née à Hasparren le 28 janvier 1850 _ ils se sont mariés à Hasparren le 30 septembre 1874 ; et Louisa Schlægel-Gaudin, qui décèdera au mois d’août 1929, à l’âge de 79 ans, sera enterrée à Hasparren. Cependant l’avis d’obsèques de Louisa Schlægel-Gaudin, publié dans la gazette locale, en 1929, sera, constatons-le, bien succinct, se bornant à mentionner, sans autres précisions, les « familles Schlægel et Gaudin« … Qu’en déduire ? Un relâchement un peu sévère des liens familiaux des Gaudin postérieur à 1920 ? et au décès des deux frères Gaudin, Charles et Edmond ?.. C’est fort possible. Les obsèques de Louisa Schlaegel, veuve de Charles Gaudin, auront lieu à Hasparren le 19 août 1929.

Soient :

Paul GAUDIN,

Marie-Justin-Paul, dit Paul Gaudin : né à Saint-Jean-de-Luz le 26 juillet 1875, de profession commis, et son épouse, au Mexique (à Hidalgo del Parral, État de Chihuahua), Marie Salomé Inarra _ pas de descendance _ ;

Marie GAUDIN,

Catherine-Louise-Marie, dite Marie Gaudin : née à Saint-Jean-de-Luz le 9 décembre 1877, célibataire (et qui décèdera à Saint-Jean-de-Luz le 6 avril 1945) _ excellente pianiste, elle aussi : Ravel l’a bien connue… _ ;

Eugène GAUDIN,

Jean-Marie-Eugène , dit Eugène Gaudin : né à Hasparren le 5 septembre 1880, employé, et célibataire (et qui décèdera _ tombé (ou poussé hors) d’un train _ à Magnac-sur-Touvre (en Charente), le 1er avril 1921) ;

l’Abbé Jean GAUDIN,

Charles-Marie-Jean, dit Jean Gaudin : né le 8 septembre 1882 (et qui sera curé à Bayonne en 1922) _ je n’en sais pas davantage ; si : il est décédé en 1940 _ ;

Marcel GAUDIN,

Marcel-Marie, dit Marcel Gaudin : né à Hasparren le 4 septembre 1884, de profession employé (et qui décèdera à Orthez le 24 novembre 1959), et son épouse mexicaine Maria de la Concepcion (dite Concha) Legarda ;

ainsi que leurs enfants _ Lilita (qui épousera Josh Howland) ; Charles (dit Carlitos, qui épousera Monica ?) ; et Jacques (qui épousera Simone Lasalle-Cales) _, dont leur fils Jacques Gaudin _ peut-être né à Orthez _ : tous petits-neveux du défunt ;

Thérèse GAUDIN

Marie-Thérèse, dite Thérèse Gaudin _ sur laquelle je n’ai trouvé aucun renseignement : Marie-Thérèse, dite « Thésée« , célibataire, a connu Pancho Villa au Mexique, puis s’est faite carmélite… _ ;

et Henri GAUDIN,

Xavier-Joseph-Henri, dit Henri Gaudin : né le 12 septembre 1889, de profession mécanicien, alors célibataire (et qui décèdera le 6 août 1953) _ Henri Gaudin épousera, le 6 octobre 1923 à Saint-Sébastien (Guipuzcoa) Jeanne Draper (Port-Vendres, 26 juin 1890 – Saint-Jean-de-Luz, 20 juin 1969 ; leur fille Henriette Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 9 juillet 1924 – Saint-Jean-de-Luz, 1er novembre 2009) épousera Henri Aguillon (Laruns – Les Eaux Chaudes, 30 août 1920 – Versailles, 6 août 2015), qui auront 7 enfants Aguillon : Maïté Aguillon (née en 1946 ; qui épousera Michel Richonnier (?, 1943 – Bruxelles, 25 février 2019)) ; Pierre Aguillon (qui épousera Zita Schirru) ; Paul Aguillon ; Françoise Aguillon (née le 5 mai 1952, qui épousera Bertrand de Cherisey) ; Danièle Aguillon ; Jean Aguillon (qui épousera Christine ?) ; et Catherine Aguillon (décédée en 2010) _ ;

Côté Bibal,

il s’agit des enfants _ au moins cinq avérés en ce faire-part de décès de décembre 1920 : François-Ignace, Marie, Élise, Grégoire et Joseph _ du frère cadet d’Annette Bibal-Gaudin, Pascal Bibal, né à Saint-Jean-de-Luz en 1847 _ sans plus de précision _, artiste peintre de très grande qualité _ dont j’ignore la date du décès : avant ce mois de décembre 1920, nous l’apprenons par déduction ici ; je me suis déjà exprimé plus haut sur cette étrangeté d’absence d’informations biographiques détaillées concernant un artiste de sa qualité ! pour en juger sur pièces, cf les images de tableaux de mon article du 27 mars dernier : _ et de son épouse _ ils se sont mariés religieusement à Zarautz le 23 janvier 1877 ; puis civilement à Saint-Jean-de-Luz le 13 juillet 1878 _ Dorotea de Iburuzqueta, née à Zarautz en 1855 :

Soient les neveux suivants du défunt :

François BIBAL,

né à Saint-Jean-de-Luz  le 17 septembre 1878, fils de Pascal Bibal et son épouse Dorotea de Ibuzqueta, et, comme son père Pascal Bibal, peintre tout à fait remarquable (François-Ignace-Victor Bibal, après avoir résidé _ ainsi que le révèle son livret militaire _ notamment à La Havane (en 1905), puis à Saint-Jean-de-Luz (en 1914, au 41 rue Gambetta), puis à Auch (en 1917), décèdera à Ainhoa en 1944 _ sans plus de précision ; et je trouve déjà cela plutôt étrange, à nouveau : le web est en général bien plus bavard… Non : Ignace-François-Victor Bibal est décédé en son domicile 5 Place Maréchal Foch, à Saint-Jean-de-Luz, le 26 mai 1944 _),

et son épouse, Marie-Rose _ dont j’ignore le nom de jeune fille, la date et le lieu de naissance ; je connais son prénom par la mention de celui-ci, Marie-Rose, sur sa tombe ; elle décèdera en 1963 ; car elle repose auprès de son mari François-Ignace Bibal au cimetière d’Aïce Errota à Saint-Jean-de-Luz ; on pourra se rendre compte de la qualité de l’œuvre picturale de ce dernier, en se reportant aussi aux images de tableaux de mon article du 27 mars :  Marie-Augustine Porterie, née à Auch le 22 mars 1874, est décédée en son domicile du 5 Place Maréchal Foch, à Saint-Jean-de-Luz, le 11 décembre 1962 _ ;

les sœurs Marie et Élise BIBAL,

sont _ ainsi situées dans le faire-part de décès d’Edmond Gaudin : leur oncle _ des sœurs cadettes de François-Ignace Bibal _ mais j’ignore présentement tout d’elles ; probablement leur naissance est-elle advenue entre celle de leur frère aîné François-Ignace, le 17 septembre 1878, à Saint-Jean-de-Luz, et celle de leur frère cadet, Grégoire Bibal, le 3 mai 1882, à Saint-Jean-de-Luz, lui aussi ; et peut-être à Saint-Jean-de-Luz, elles encore (et même au 41 de la rue Gambetta : la maison Dupous-Bibal-Gaudin, héritée des Benoît, boulangers plus avant dans le siècle…) ; elles aussi, Marie et Élise Bibal, étant des nièces côté Bibal du défunt, Edmond Gaudin _ ;

Grégoire BIBAL,

né le 3 mai 1882 à Saint-Jean-de-Luz, fils lui aussi de Pascal Bibal et son épouse Dorotea de Ibuzqueta, a été peintre, puis architecte de profession, lit-on sur sa fiche militaire :

considéré comme insoumis le 11 octobre 1915, il a vécu et vivra un moment hors de France, notamment à Bilbao _ et là, un moment, auprès de sa mère déjà devenue veuve (avant décembre 1920) _, et plus tard (notamment en 1930 – 1932 _ mais auparavant déjà : en 1927-28, par exemple _) à La Havane, à Cuba ; s’étant volontairement présenté au bureau de recrutement de Bayonne le 16 août 1929 (!), il sera laissé en liberté provisoire à Saint-Jean-de-Luz (rue du Midi, Villa Mirentchu _ le fait est bien sûr à relever ! auprès de sa tante paternelle Annette Bibal-Gaudin et de sa cousine Marie Gaudin _). Condamné le 18 octobre 1929 par le Tribunal militaire permanent de Bordeaux à 6 mois de prison avec sursis pour insoumission en temps de guerre, il ne subira pas de détention préventive. Et il sera libéré du service militaire le 14 octobre 1931. En 1930-31-32 _ ce livret militaire est un des rares documents concernant Grégoire Bibal auquel j’ai pu jusqu’ici accéder ; on trouve cependant aussi mention de lui à Cuba, en tant qu’architecte et aussi homme d’affaires, en collaboration avec son frère Joseph, dans les années 30 au moins… _, on le retrouve résidant à nouveau à Cuba _ où son frère François-Ignace avait lui aussi déjà résidé, par exemple en 1905 _ en 1930, 31 et 32. 

Mais au-delà de ce que révèle son livret militaire, nous apprenons aussi que, présent et actif à La Havane, d’août 1927 à décembre 1928, et en collaboration avec son confrère architecte Eduardo Albarran Machin, Grégoire Bibal construisit le théâtre Auditorium (nommé aujourd’hui Teatro Amadeo Roldan), le plus important théâtre de La Havane _ situé au coin des Calles San Ignacio et Obispo.

Préciser l’histoire de ces Bibal artistes peintres _ et maintenant architecte _ luziens _ il y a aussi le cas de Léon Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 1849 – Saint-Jean-de–Luz, 24 avril 1884, rue Gambetta N° 41), artiste-peintre lui aussi, décédé à l’âge de 35 ans, et frère cadet de Pascal Bibal _, dont le détail des vies est si mal connu, serait assurément enrichissant !

Joseph BIBAL,

est le benjamin _ et cinquième ; j’ignore sa date de naissance : postérieurement à 1882 _ de la fratrie des enfants de Pascal Bibal et son épouse Dorotea de Iburuzqueta, après ses frères et sœurs François-Ignace, Marie, Élise et Grégoire Bibal...

Au début des années 30, on trouvera Joseph Bibal à La Havane, où, avec son frère architecte Grégoire _ et leur ami architecte Eduardo Albarran Machin _, il fondera la « Compania Albarran y Bibal SA« , dont il sera, lui, Joseph, le président. Bien plus tard, le 17 mai 1954, et toujours à La Havane, sera fondé « El Banco de la Construccion« , dont Joseph Bibal sera ici encore le président. Il sera aussi vice-président de la « Union Petrolifera Aurerra – Jarahueca » _ cf Los Propietarios de Cuba 1958, de Guillermo Jimenez Soler, en 2006…

Ce n’est donc pas tout à fait un hasard si les frères Grégoire et Joseph Bibal sont mentionnés parmi les plus importants propriétaires de l’ère Batista, à Cuba, au moment de la Révolution et l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro, en 1958 _ j’ignore la date du décès, peut-être à Cuba (ou bien en exil ?), de chacun de ces deux frères : Grégoire et Joseph Bibal

_ ce 14 avril 2022, une passionnante conversation téléphonique avec Pascal Courteault (fils de Pierre Courteault et Jane Gaudin), m’apprend, entre autres précieuses informations, que Grégoire et Joseph Courteault se sont en effet exilés de Cuba en 1958, pour venir s’installer en Floride, où ils possédaient déjà une propriété. Et c’est probablement là qu’ils décèderont : une hypothèse qui reste, bien sûr, à confirmer


Pour finir, il me faut revenir réfléchir un peu sur les Demoiselles BIBAL, Marie et Élisequi auraient pu faire concurrence à Mademoiselle B. BIBAL pour le qualificatif-titre de « Tante Bibi » des trois lettres, en 1921, 1930 et 1933, de Maurice Ravel à son amie Marie GAUDIN.

Mais si Mademoiselle B. BIBAL a rang de belle-sœur pour le défunt Edmond GAUDINen tant que très probable sœur (cadette) de sa veuve, née Annette Bibal, et donc très probable tante de leur fille et destinataire de ces trois lettres,

il n’en va pas de même des Demoiselles Marie et Élise BIBALqui prennent place, elles, sur le faire-part de décès de leur oncle Edmond Gaudin dans le rang des neveux et nièces, et petits-neveux et petites-nièces, du défunt ; et qui ont donc seulement rang de cousines pour Marie GAUDIN

On ne saurait donc qualifier ni nommer aucune des deux, ni Marie, ni Élise, »Tante Bibi« ,

d’autant qu’il est peu probable qu’elles aient vécu toutes ces années _ 1921, 1930, 1933 _ au 41 rue Gambetta ou _ à partir du mois de juillet 1924 _ à la Villa Mirentchu _ c’est déjà beaucoup (pour notre recherche) qu’elles figurent sur le faire-part de décès de leur oncle Edmond GAUDIN ; elles devaient avoir toutes deux autour de 40 ans à cette date du 20 décembre 1920. En aucune de ses lettres à Marie GAUDIN, Maurice Ravel ne fait allusion à quelque membre de la maisonnée autre que celles toujours citées : la grand-mère Annette, son amie Marie, la petite-fille Annie, et la « Tante Bibi« … Que sont devenues les demoiselles Marie et Élise BIBAL ? Ont-elles vécu hors de France (en Espagne, à Cuba) auprès de leur mère veuve, Dorotea ?… C’est possible. En tout cas, je n’ai trouvé jusqu’ici aucune autre trace de ces deux « Demoiselles Bibal » en dehors de leur mention sur ce faire-part de décès de leur oncle Edmond GAUDIN, le 20 décembre 1920. Il arrive aussi que les familles se dispersent.

Et l’expression « Tante Bibi » n’a cours qu’au singulier dans les clins d’œil répétés _ en 1921, 1930 et 1933 : « Tante Bibi«  vit à demeure auprès de sa sœur Annette, de sa nièce Marie et de sa petite-nièce Annie, toutes les trois luziennes elles aussi à demeure ; semblant presque faire partie du décor… _ de Maurice à son amie Marie GAUDIN, de 1921 à 1933, du moins parmi la correspondance accessible et publiée.

La « Tante Bibi » _ de Marie GAUDIN _,  pourrrait être née entre 1846 et 1855 ; et les cousines Marie et Élise BIBAL, entre 1879 et 1881.

La « Tante Bibi« , B. BIBAL, née autour de 1850, avait donc, en 1920, autour de 70 ans ; comme elle aura autour de 86 ans au moment du décès de sa sœur aînée Annette (Madame Edmond GAUDIN), qui décèdera, elle, à l’âge de 91 ans, au mois de novembre 1936.

L’hypothèse de mon article du 1er juin, , tient donc toujours. Et se renforce même :

d’une initiale, B., pour un prénom !

Le « Mademoiselle Bibal » de l’avis de Remerciements du 23 novembre 1936, à l’occasion du décés d’Annette BIBAL-GAUDIN, vient, avec cette découverte du Faire-part d’annonce du décès de Monsieur Edmond GAUDIN du 28 décembre 1920, de recevoir l’initiale B. de son prénom !

Nous avançons…

Ce samedi 8 juin 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Qui donc est la tante Bibi des lettres de Maurice Ravel à Marie Gaudin ? Voici la réponse…

01juin

Poursuivant plus que jamais, ce samedi 1er juin, mes recherches

sur les cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel,

voici que,

après mes découvertes _ déjà surprenantes _

de l’existence des trois sœurs cibouriennes Delouart toutes les trois nommées Marie Delouart,

filles de Gratien Delouart et Sabine Laxague

_ j’ai un moment résisté à reconnaître qu’il s’agissait bien là de trois personnes distinctes

possédant le même nom... _,

puis de l’existence des deux sœurs luziennes nommées toutes les deux Marie Etcheverry,

filles de la seconde Marie Delouart et Jean Etcheverry

_ je suis venu un peu plus vite à reconnaître le fait _,

puis, tout récemment _ le 25 mai dernier, il y a juste une semaine _,

du faire-part de décès (daté du 9 juillet 1932) de Marianne Imatz  _ née à Saint-Jean-de-Luz le 28 octobre 1845, et décédée à Saint-Jean-de-Luz le 9 juillet 1932 _,

l’épouse-veuve de Dominique Hiriart,

me révélant le maillon qui manquait encore entre les ascendants cibouriens Delouart-Etcheverry et les descendants luziens Hiriart-Gaudin _ c’est-à-dire la personne même de Dominique Hiriart, comme étant et le fils de la première Marie Etcheverry-Hiriart (née de la seconde Marie Delouart), en remontant en l’amont du temps ; et le père de Magdeleine Hiriart-Gaudin (la mère à venir du second Edmond Gaudin), en descendant en l’aval des années ; et il fallait absolument pouvoir relier effectivement tout cela : l’aval avec l’amont _,

voici que je viens de découvrir aussi, cet après-midi,

grâce au faire-part de Remerciements (daté du lundi 23 novembre 1936, et publié par la Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz)

consécutif aux obsèques, à Saint-Jean-de-Luz _ le jour précis du décès n’y est pas indiqué… _, de Madame Edmond Gaudin _ née Annette Bibal, le 29 avril 1845, à Saint-Jean-de-Luz _,

faire-part que voici,

qui était bien, en fait, la _ mystérieuse _ « Tante Bibi« 

des lettres _ en octobre 1921, août 1930 et janvier 1933 _ de Maurice Ravel à Marie Gaudin ! :

Mademoiselle Marie GAUDIN ;

Monsieur et Madame Henri COURTEAULT ;

Mademoiselle BIBAL ;

Madame Charles GAUDIN ;

Monsieur et Madame Edmond GAUDIN :

Monsieur et Madame Pierre COURTEAULT ;

Mademoiselle Annie COURTEAULT ;

Parents et alliés ;

Remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont fait l’honneur d’assister aux obsèques de

Madame Edmond GAUDIN.

Précisons ici qui est qui

en ce très éclairant faire-part :


Mademoiselle Marie GAUDIN (Saint-Jean-de-Luz, 3 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976)

est la fille aînée survivante de la défunte,

Madame Edmond Gaudin, née Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 29 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, novembre 1936),

et la grande amie (luzienne) _ avec sa sœur Jane (parisienne, elle) : voir ci-après _ de Maurice Ravel ;

Madame Henri COURTEAULT

est Jane Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1er octobre 1880 – Paris 17e, 28 mars 1979), épouse _ à Saint-Jean-de-Luz le 22 avril 1908 ; et veuve à venir, l’année qui suit : le 2 novembre 1937 _ de Henri Courteault,

et, sœur cadette de la précédente, l’autre fille survivante de la défunte ;

de même que Monsieur Henri COURTEAULT (Pau, 26 août 1869 – Saint-Jean-de-Luz, 2 novembre 1937)

Henri Courteault, frère de Paul Courteault, couronna sa brillante carrière d’archiviste aux Archives Nationales, à Paris, au poste de Directeur, de 1929 à 1936) _

est le gendre _ unique _ de la défunte ;

Mademoiselle BIBAL _ dont j’ignorais jusqu’ici l’existence _

est la sœur cadette _ ici sans prénom _ de la défunte, Annette Bibal-Gaudin

_ celle-ci et Annette sont en effet les deux filles survivantes des enfants de Pierre Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 5 septembre 1810 – Saint-Jean-de-Luz, 12 septembre 1855) et son épouse Victoire Dupous (Saint-Jean-de-Luz, 9 juin 1822 – ?  _ j’ignore la date de son décès _) ; Pierre Bibal, maître au cabotage, et Victoire Dupous, qui se sont mariés à Saint-Jean-de-Luz le 26 avril 1843, eurent de nombreux enfants (au moins huit), tous nés à Saint-Jean-de-Luz et dont pas mal sont décédés précocement : Jean-Baptiste (1844 – Rochefort, 18 février 1871, matelot) ; Annette (29 avril 1845 – novembre 1936, l’épouse, puis veuve, en 1920, du premier Edmond Gaudin) ; Pascal (1846 ou 47 – ? _ j’ignore la date de son décès : avant 1910 _, le peintre, mari de Dorotea Iburuzqueta, et père du peintre François-Ignace Bibal) ; Marie (1847) ; Léon-Pierre (1849 – 28 avril 1884, peintre lui aussi) ; Justine (1850 – 31 mars 1854) ; Marie (1852 – 13 septembre 1855) ; Marie-Martine (1853 – 15 octobre 1870) ;

j’ignore le rang (et l’année de naissance : 1851 ? 1854 ? 1855 ?) de cette demoiselle Bibal (et « Tante Bibi« ), la seconde et maintenant ultime survivante, en ce mois de novembre 1936, au sein de cette très resserrée fratrie des enfants Bibal-Dupous… _ ;

soit _ et voici l’énigme résolue ! _ la fameuse « Tante Bibi«  _ son prénom n’est pas indiqué ici : elle doit être très âgée (née au plus tard, en 1855, elle a donc autour de 81 ans ; et peut-être est-elle à traiter avec des pincettes : en conclusion de sa lettre à Marie Gaudin, du 20 octobre 1921, Maurice Ravel n’écrit-il pas ceci :

« Je vous embrasse goxoki _ tendrement, en basquetoutes les trois _ Marie Gaudin (née en 1879), la destinataire de cette lettre ; puis la mère de Marie, Annette Bibal-Gaudin (née en 1845) ; et enfin sa nièce Annie Courteault (née en 1913), qui vivent toutes les trois à Saint-Jean-de-Luz : Annie est en effet élève au cours Sainte-Odile à Saint-Jean-de-Luz… _, ainsi que la tante Bibi, si elle s’y prête » (= se laisse embrasser !)… _

que ne manquait pas de saluer, chaque fois un peu malicieusement, dans ses lettres à son amie Marie Gaudin _ cf outre cette lettre du 20 octobre 1921 (page 764 de la Correspondance), celles du 15 août 1930 (page 1250) et du 3 janvier 1933 (page 1300) ; ainsi que les remarques là-dessus en mon article du 27 mars 2019 : _, Maurice Ravel

_ et que j’avais pris, à tort, pour la tante _ certes côté Bibal, et non pas côté Gaudin, ni encore moins côté Ravel-Billac ! _ Dorotea Ibuzurqueta-Bibal, l’épouse de Pascal Bibal, et donc la belle-sœur d’Annette : j’ignore les dates des décès de Pascal Bibal (peintre important, pourtant !) et Dorotea Iburuzqueta-Bibal ; de même que j’ignore celle du décès de cette vieille demoiselle Bibal _ ; mais en un cas comme celui de la belle-sœur Dorotea Iburuzqueta-Bibal, le faire part aurait dit « Madame Bibal« , ou « Madame Pascal Bibal« , ou « Madame veuve Bibal« , et pas « Mademoiselle Bibal« , comme c’est mentionné ici ! ; cette formulation-ci est donc décisive !

et celle-ci pouvait encore moins (!!) être la tante Billac, la chère « tante Gachucha«  de Maurice, née le 15 mai 1824, et décédée avant 1916 (cf la lettre à Marie Gaudin du 20 septembre 1916, page 537 de la Correspondance, qui parle d’elle au passé : l’imparfait) : quel âge aurait donc atteint la tante Gachucha Billac en 1921, 1930 et 1933 ?! : 97 ans, 106 ans, 109 ans… Que ne s’en est-on donc pas rendu compte !

Fin de l’incise.

Et je reprends le commentaire-identification des personnes présentes sur ce faire-part de Remerciements consécutif aux obsèques de novembre 1936… _ ;

Madame Charles GAUDIN

veuve du fils aîné de la défunte, Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – disparu dans le fleuve Congo, 13 septembre 1910)

est Magdeleine Hiriart-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968),

la bru _ unique _ de la défunte ;

Monsieur Edmond GAUDIN (Saint-Jean-de Luz, 3 octobre 1903 – Saint-Jean-de Luz, 28 décembre 1988),

fils _ unique _ de Charles Gaudin, l’aîné (Saint-Jean-de-Luz, 1875 – Bimbo, fleuve Congo, 1910) des enfants de la défunte,

et de son épouse Magdeleine Hiriart-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 1968)

est le premier petit-fils de la défunte ;

et Madame Edmond GAUDIN est Angela Rossi-Gaudin (Trivia, en Ligurie, 12 septembre 1905 – Saint-Jean-de-Luz, 18 décembre 1999), l’épouse _ en 1935 _ de celui-ci 

Monsieur Pierre COURTEAULT (Paris 17e, 21 avril 1910 – Ascain, 15 décembre 2006),

fils de Jane Gaudin et son époux Henri Courteault,

est le second petit-fils de la défunte ;

et Madame Pierre COURTEAULT, née Jeannine Mérigeault (Chamalières, 8 septembre 1917), est l’épouse, à Paris 3e, le 15 juillet 1936, de celui-ci

et Mademoiselle Annie COURTEAULT (Paris 17e, 26 septembre 1913 – Saint-Jean-de-Luz, 21 août 1994)

est la petite-fille _ unique _ de la défunte

_ Maurice Ravel ne manquait jamais de lui faire des cadeaux à l’occasion de fêtes telles que Noël, le jour de l’an, ou son anniversaire. Et le 2 mai 1947, à Neuilly-sur-Seine, Annie Courteault épousera Monsieur Edouard Vidal. Je remarque aussi, au passage, que c’est à Saint-Jean-de-Luz que décèdera Annie Courteault le 21 août 1994…


Avancer dans la recherche

demande de la constance, persévérance et patience,

ainsi qu’un minimum de chance _ et sérendipité _ dans la quête de documents,

ou de témoignages…

Mais on ne trouvera rien

si on se décide pas à se mettre à chercher !!!

avec un bon angle et une bonne envergure de prise…

Et une intuition juste _ et féconde à terme… _  de départ…


Ce samedi 1er juin 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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