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Pour présenter synthétiquement les récentes avancées de ma recherche autour des Bonopéra issus de Jean Bonopéra…

04mai

Afin de présenter de manière un peu synthétique les récentes avancées de ma recherche,

voici un courriel un peu explicatif, à Cécile Bonopéra, du 4 mai 2021, à 14h 47…

Voici d’abord la moisson des récents articles de mon blog (à partir du 29 avril dernier),

consécutive à mes contacts avec votre tante Aline Bonopéra,
ainsi qu’une plus lointaine cousine (par alliance), Mme Claude Petit, qui vit en Corrèze, près de Brive :
Votre tante Aline Bonopéra ne m’a pas appris grand chose que je ne sache déjà,
sinon une tradition familiale (?) qui fait de l’ancêtre Luigi-Nicola Bonopéra un sicilien qui serait né à Palerme…
J’ignore sur quel témoignage ou document repose cette tradition…
Surtout, à nul moment, je n’ai eu contact avec votre oncle Jean-Pierre (né le 2 novembre 1934) ; je n’ai eu au téléphone que son épouse Aline, née Lafet, en 1939. J’espère que votre oncle va bien…
La seule personne de cet âge de votre famille avec qui j’ai pu échanger un peu au téléphone, est Huguette Bonopéra (épouse _ séparéede Gérard Dubois), et qui vit à Montpellier, l’une des 2 filles jumelles d’Auguste Bonopéra-fils et son épouse Antoinette Gallera, née à Orléansville le 3 mai 1933.
C’est elle, Huguette Bonopéra, qui m’a appris le nom de sa grand-mère paternelle : Isabelle Vives, l’épouse d’Auguste Bonopéra-père _ celui que j’appelle le cafetier de la rue d’Isly à Orléansville.
Mais Huguette Bonopéra m’a dit que son père, Auguste Bonopéra-fils, avait été lui aussi cafetier…
Surtout, Huguette Bonopéra m’a dit que son arrière-grand-père Paul Bonopéra (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916),
le père des 6 fils Bonopéra Jean, Paul, Alphonse, Auguste, Julien et Georges Bonopéra,
avait vendu ses propriétés de Rabelais, afin d’aider, par un partage, ses fils à s’installer, au cours de la première décennie du XXe siècle (vers 1905) ;
peut-être au noment de son troisième mariage, probablement à Orléansville _ et après sa brève union avec sa seconde épouse, à Rabelais : Marie-Jeanne-Virginie Claudet, en 1897… _ ;
le mariage avec celle qui deviendra, en 1916, « Madame Veuve Paul Bonopéra », et était née Confex _ dont j’ignore toujours l’identité précise et le parcours de vie…
Mais Huguette Bonopéra n’avait hélas pas souvenir de cette veuve de son arrière-grand-père…
Cette « Mme Vve Paul Bonopéra » était aussi la tante de l’orléansvillois Émile Wachter, fils de sa sœur aînée Elisabeth Confex, épouse Wachter ;
ainsi que la tante de « Madame Veuve Louis Gentet, née Wachter », sœur d’Émile, et fille d’Elisabeth Confex (Marseille, 26 décembre 1836 – Alger, 30 mars 1925) et son époux Jean-Baptiste-Antoine Wachter…
Huguette Bonopéra, cependant, était fatiguée, et je n’ai pas voulu abuser de sa gentillesse.
Huguette Bonopéra est aussi la grand-mère de Steve Dubois _ qui vit à Aups, dans le Var _,
qui m’a très gentiment remercié de lui en apprendre beaucoup sur l’histoire de ses ancêtres Bonopéra.
En revanche, je n’ai pas réussi à joindre au téléphone Claudette Bonopéra (veuve de Hans Haenni), la sœur jumelle de Huguette Bonopéra, qui vivait il y a encore peu de temps dans l’Hérault…
J’ignore cependant si Claudette  Bonopéra vit toujours…
D’autre part, 
votre tante Aline Bonopéra m’a aussi parlé d’une lointaine cousine par alliance, Mme Claude Petit (née en 1944), qui l’avait contactée il y a quelques années,
et faisait des recherches à propos de la famille Bonopéra, à la recherche, notamment, de sa  cousine par alliance Claudette Bonopéra : 
Mme Petit, fille d’Eugène-Louis Petit (Orléansville, 3 septembre 1909 – Orléansville, 24 mai 1952) est la nièce de Clémentine Petit (Duperré, 20 janvier 1907 – La Garde, 5 juillet 1980) et de son époux Georges-Paul Bonopéra (Rabelais, 25 juin 1902 – Toulon, 9 janvier 1977)…
Mme Claude Petit a essayé de rétablir le contact avec ses cousins germains Bonopéra, 
le fils, Paul (La Ferme, 31 juillet 1926 – Toulon, 8 juillet 2000), et les 5 filles, Hélène, Jacqueline, Mireille, Stéphanie et Vivianne Bonopéra,
de sa tante _ sœur aînée de son père Eugène-Louis Petit _ Clémentine Petit et son époux Georges-Paul Bonopéra
_ ce dernier étant fils de Jean Bonopéra (né à Pontéba le 18 juin 1877), 
le fils aîné de Paul Bonopéra (1856 – 1916) et sa première épouse Joséphine Girot (1856 – 1892).
De ces 6 enfants de Georges-Paul Bonopéra (1902 – 1977) et son épouse Clémentine Petit (1907 – 1980),
ne vit plus aujourd’hui _ à Laparade, dans le Lot-et-Garonne _ que Mireille-Geneviève Bonopéra (née en 1947), épouse Heuer.
D’autre part, l’épouse de ce Paul Bonopéra (La Ferme, 31 juillet 1926 – Toulon, 8 juillet 2000) était Jeannine-Adrienne Tudury (Saint-Eugène, 7 septembre 1929 – Toulon, 5 juin 2007) :
Paul Bonopéra et Jeannine Tudury ont eu, eux aussi, 6 enfants Bonopéra _ sans plus de précisions…
Et Mme Claude Petit a établi un contact avec au moins l’un des 6 enfants de Paul Bonopéra et son épouse Jeannine Tudury : Paul Bonopéra, qui vit à La Garde, dans le Var…
Peut-être sont frères de ce Paul Bonopéra, qui vit à La Garde :
Georges Bonopéra, né à Orléansville le 9 mars 1950, assez célèbre producteur de télévision parisien _ non : ce Georges Bonopéra-ci est fils de René Bonopéra (qui tenait le café de la gare à Affreville) et son épouse Arlette Cailliez (dont les parents étaient Henri Cailliez et son épouse Anna, de Pontéba ; René Bonopéra avait deux frères, Georges Bonopéra dit Coco, et Auguste Bonopéra ; et deux sœurs Yvonne et Hélène Bonopéra ;
et ceux-ci étaient les 5 enfants d’Auguste Bonopéra (dit le colonel) et son épouse Isabelle Vivès, qui tenaient le café de la rue d’Isly à Orléansville ;
et cet Auguste Bonopéra-là décèdera à la fin du mois de juin 1962 à Montpellier ; alors que son épouse Isabelle née Vivès était décédée à Orléansville en 1950 :
c’est ce que vient de me confier au téléphone ce jeudi 1er février 2024 Georges Bonopéra, né le 9 mars 1950 à Orléansville ; après que son fils Matthias Bonopéra (né à Paris 11e le 17 mai 1977), et ayant lu plusieurs articles de mon blog concernant la famille Bonopéra d’Orléansville, m’avait joint peu auparavant lui aussi au téléphone… _ ;
Roger Bonopéra, né en 1954 ;
et Jean-Stéphane Bonopéra, né à Orléansville le 5 décembre 1956 _ qui a un domicile au Lavandou ; et qui cherchait lui aussi à entrer en contact avec sa cousine Claudette Bonopéra…
Voilà pour ce jour.
Ce mardi 4 mai 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Une nouvelle piste à explorer : les descendants de la famille Petit d’Orléansville

29avr

Un récent contact, membre de la famille Bonopéra d’Orléansville _ de la branche issue du second fils de Paul Bonopéra et son épouse Joséphine Girot : Paul Bonopéra (Pontéba, 19 septembre 1878 – Orléansville, 3 novembre 1930) _,

faute de pouvoir m’aider à répondre à mes questions à propos de « Madame Veuve Paul Bonopéra mère«  _ c’est-à-dire la troisième et dernière épouse de Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 16 janvier 1916), après Joséphine Girot (Ténès, ca. 1856 – Orléansville, 11 juillet 1892) et Marie-Jeanne-Virginie Claudet ; cf mon article du 13 février dernier : _,

m’a orienté sur la piste de Madame Claude Petit,

dont une tante, Clémentine Petit (Duperré, 20 janvier 1907 – La Garde, 5 juillet 1980), avait épousé à Orléansville le 4 août 1925, Georges-Paul Bonopéra (Rabelais, 25 juin 1902 – Toulon, 9 janvier 1977), le fils aîné de Jean Bonopéra (Pontéba, 18 juin 1877 – ?, ?) _ lui-même l’aîné des 6 fils (Jean, Paul, Alphonse, Auguste, Julien et Georges) de Paul Bonopéra et sa première épouse Joséphine Girot (ou Giraud).

Madame Claude Petit ayant réalisé un très précieux arbre généalogique de sa propre famille Petit.


À suivre…

Ce jeudi 29 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ce que nous apprend, à propos de Joséphine Girot, la mère des six fils de Paul Bonopéra, l’arbre généalogique réalisé par son petit-fils, Marcel Bonopéra…

07mar

Et voici que ce dimanche matin,

je reçois un courriel de la petite-fille de Marcel Bonopéra (Renault, 6 octobre 1907 – Nice, 1er décembre 1992),

qui, très aimablement, m’adresse une copie d’un arbre généalogique de ses ancêtres Bonopéra, réalisé par son grand-père Marcel.

C’est un très précieux _ et très émouvant _ document.

Que voici :

Généalogie des Bonopéra

 

1ère génération : 1a Nicolas Louis Bonopéra

                                    1a1 Jacinta Minguella

 

2e génération :      2a : Juan Dionis Francisco Bonopéea

                                    né en 1814 à Tarragone (Catalogne), décédé 

                                    à Pontéba (près d’Orléansville) en 1876, époux de

                                    2a1 : Marguerite Saura, dcédée à Pontéba en 1876

 

3e génération :      3a : Marguerite Bonopéra

                                     3b : Paul Bonopéra, né à Miliana le 10-1-1856

                                     décédé à Orléansville le 18-1-1916

                                     3c : Jean Bonopéra,, décédé à Alger

 

4e génération :      3b : Paul Bonopéra, époux de

                                    3b1 : Joséphine Giraud, née à Ténès, décédée à

                                        Orléansville le 11-7-1892 ; ont eu six enfants :

                                    4a : Jean ; 4b : Paul ; 4c : Alphonse ; 4d : Auguste ;

                                    4e : Julien ; 4 f : Georges.

 

5e génération :      4b : Paul Bonopéra, né à Pontéba le 13-9-1878,

                                     décédé à Orléansville le 2-11-1930 et

                                    4b1 : Marie, Marguerite, Léonie Cathébras, née 

                                       le 12-1-1881 à Saint Sauveur de Ginestoux (Lozère) ;

                                        ont eu deux enfants :

                                     5a : Pauline Bonopéra, née à Rabelais (Alger)

                                      le 5-6-1905, décédée à Nice le 8-2-1974.

                                      5b : Marcel Bonopéra, né à Renault (Oran) le 10-1-1907.

 

6e génération :        6a : Paul Jean Antoine Bonopéra, né à Orléansville le 5-5-1933

                                       6b : Jean Pierre Bonopéra, né à Orléansville

                                       le 2-11-1934

                                       sont les enfants de Marcel Bonopéra et de Odette

                                       Sanchez, née à Orléansville le 23-12-1911, et décédée à Nice                                     

Ce sont principalement les données qui concernent Joséphine Girot, la première épouse de Paul Bonopéra, qui attirent, bien sûr, pour commencer, ma première attention.

Car dorénavant je connais, sinon la date exacte de la naissance _ je savais que c’était durant l’année 1856 _ de Joséphine Girot (orthographiée ici Giraud), du moins le lieu de la naissance de celle-ci : Ténès _ mais Rabelais faisait aussi partie, administrativement, de la commune mixte de Ténès…

Ce qui cadre _ même si rien n’y fait ici explicitement référence _ avec mon hypothèse de la très probable filiation de Joséphine Girot avec la famille _ alsacienne _ de Jean-Claude-Girot et son épouse, Marie-Catherine Herbelin, famille venue de Menoncourt, un village alsacien, situé alors dans le département du Haut-Rhin (et qui fera partie, après 1970, du nouveau département, créé tout spécialement alors, du Territoire de Belfort).

Et mieux encore, Joséphine Girot semble bien être la fille _ née, donc, à Ténès, en 1856 _ de Jean-Pierre Girot _ le second fils de Jean-Claude Girot et son épouse Marie-Catherine Herbelin _, qui, alors qu’il était dit (dans l’acte de son mariage) être domicilié, en 1854, à Orléansville, a épousé à Ténès le 1er août 1854 la demoiselle _ orpheline de mère (sa mère, Claire-Marguerite-Pascale Hermite, était, en effet, décédée à Ténès le 24 janvier 1846), et déclarée « née de père inconnu«  _ Marie-Magdelaine-Augustine Hermite (née à Alger, le 18 février 1838). 

Et je découvre aussi le lieu : Orléansville ; ainsi que la date : le 11 juillet 1892, du décès de Joséphine Girot_ soit assez peu de temps après la naissance (moins de six mois), à Rabelais (centre qui faisait partie de la commune de Ténès), de son sixième et dernier fils, Georges Bonopéra : il était né, à Rabelais, le 21 février 1892.

Au passage, j’apprends aussi le lieu : Pontéba ; et la date des décès des parents de Paul Bonopéra _ né à Miliana le 1er octobre 1856 _ et de sa sœur Marguerite _ née à Miliana le 22 janvier 1849 _,

soient Juan-Dionis-Francisco Bonopera (né à Tarragone le 9 mars 1814), et son épouse Marguerite Saura (née à Santa-Maria-de-Mahon, dans l’île de Minorque, le 21 mars 1820) :

durant l’année 1876.

Paul Bonopéra, devenu donc veuf ce 11 juillet 1892, s’est ensuite remarié, une première fois, à Rabelais, avec Marie-Jeanne-Virginie Claudet ;

dont il a eu un fils, Marie-André, né à Rabelais le 5 juin 1897, et décédé vingt jours plus tard, le 25 juin, toujours à Rabelais, au domicile de son grand-père César-Florentin-Armand Claudet-Fricand _ né le 27 août 1844 à Bannans (département du Doubs) ; et qui décèdera en 1913. Son épouse était Marie-Séraphine-Julie Laignier, née le 7 mai 1873, elle aussi à Bannans ; et décédée avant 1882.

De cette seconde épouse, Marie-Jeanne-Virginie Claudet,

Paul Bonopéra a très vite _ un mois tout juste après le décès de leur fils, le petit Marie-André Bonopéraobtenu le divorce, « aux torts exclusifs de son épouse« , par un jugement du tribunal de première instance d’Orléansville, en date du 25 juillet 1897 _ aidé en cela par les services de l’avoué, résidant à Orléansville, Georges d’Apreval, neveu par alliance de Paul Bonopéra (car Georges d’Apreval a été l’époux, successivement, des deux filles de Marguerite Bonopéra, sa sœur, et de son mari Auguste Morand de la Genevraye, son beau-frère : Augustine, puis Angèle Morand de la Genevraye)…

Puis, après ce divorce de 1897, Paul Bonopéra s’est à nouveau remarié _ j’ignore à quelle date _ :

avec cette future « Madame Veuve Paul Bonopéra » (« née Confex« ) qui m’intéresse _ cf mon article d’hier : _,

parce qu’elle est apparentée, via le mariage d’une de ses parentes _ côté Confex… _, née demoiselle Wachter _ fille de Jean-Baptiste-Antoine Wachter (natif de Rougemont : tout près de Menoncourt…) et de son épouse Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex (native de Marseille) _, avec Louis Gentet (Orléansville, 1853 – Orléansville, 9 août 1906) _ dont, devenue veuve de son époux Louis Gentet, cette ancienne demoiselle Wachter est devenue « Mme Vve Louis Gentet, née Wachter« .

Or ce Louis Gentet n’est autre que l’oncle maternel _ puis tuteur, à Orléansville à partir des décès successifs, à Oran, de leurs parents, la sœur de Louis Gentet, Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 5 juillet 1886) et son beau-frère Anatole Rey (Le Grand Serre, 11 juin 1845, Oran, 28 janvier 1890) ; Anatole Rey, pharmacien, avait été maire d’Orléansville en 1880-1881, puis, au moment de son décès, il était un très remarqué adjoint au maire d’Oran… _ des petites Marie-Louise et Aimée-Laurence Rey :

Marie-Louise, l’épouse (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933) ainsi que Aimée-Laurence, la belle-sœur _ future « Mme Vve Gadel » à la date du 30 mars 1930, la date du décès de son mari (et cousin germain) Victor Gadel, à Alger _ d’Amédée Ducos du Hauron (Agen, 9 février 1866 – Alger, 15 juillet 1935), l’aîné des trois neveux de Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920), ce génial inventeur de « la photographie de couleurs« , qui a suscité mon enquête sur l’importance _ affective, intellectuelle et matérielle _ de son entourage familial…

Je poursuivrai demain l’inventaire des apports à ma recherche de ce très précieux document généalogique,

œuvre de Marcel Bonopéra (Renault, 6 octobre 1907 – Nice, 1er décembre 1992),

instituteur de son métier ;

fils de Paul, le boulanger d’Orléansville _ rue d’Isly _ (Pontéba, 19 décembre 1878 – Orléansville, 3 novembre 1930)

et de son épouse Marie-Marguerite-Léonie Cathébras (Saint-Sauveur-de-Ginestoux, Lozère, 12 janvier 1881 – j’ignore le lieu et la date de son décès ) ;

 

et petit-fils de Paul Bonopéra (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916)

et son épouse Joséphine Girot (Ténès, 1856 – Orléansville, 11 juillet 1892)…

À suivre…

Ce dimanche 7 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quand Paul Bonopéra et sa famille ont résidé à Rabelais, avant Orléansville…

28fév

La naissance de Paul Bonopéra, le 1er octobre 1856, au sein de la famille de Jean (Juan-Dionis-Francisco) Bonopera qui résidait à Miliana depuis 1846, est désormais suffisamment étayée ; cf mon article du jeudi 11 février dernier :

Maintenant, je désire élargir la connaissance de la résidence de Paul Bonopéra (et de sa famille) à Rabelais _ en un assez opulent terroir viticole _ ;

à Rabelais où est né Georges Bonopéra, le 21 février 1892 ; Georges, le dernier des six fils que Paul Bonopéra a eus avec sa première épouse Joséphine Girot (ou Giraud)

_ dont j’ignore à ce jour le lieu (à Rabelais ?) et la date du décès : entre 1892, année de la naissance du dernier-né avéré de Joséphine et Paul : Georges ; et 1896, année possible du second mariage (après veuvage !) de Paul Bonopéra avec Marie-Jeanne-Virginie Claudet, dont le père Armand-César, cultivateur, résidait à Rabelais, et 1897, année de la naissance (le 5 juin 1897) et du décès (le 25 juin 1897), à Rabelais, du petit Marie-André Bonopéra, à l’âge de 20 jours… J’ajoute ici, aussi, la date du divorce de Paul Bonopéra avec sa seconde épouse, Marie-Jeanne-Virginie Claudet : le 28 juillet 1897 (cf mon article du 26 février :  )…

Et Rabelais, où ont déclaré résider ses quatre premiers fils, Jean, Paul, Alphonse et Auguste, lors de leurs passages respectifs au conseil de révision _ à Orléansville, chaque fois _ :  en 1898 (pour Jean Bonopéra, né à Pontéba le 18 juin 1877), 1899 (pour Paul, né à Pontéba le 19 septembre 1878), 1902 (pour Alphonse, né à Charon le 1er janvier 1881) et 1904 (pour Auguste, né à Orléansville le 3 avril 1883).

Ce Rabelais _ où Paul décide de vendre ses propriétés : quand ? autour de 1906, probablement… _ qu’avec Paul Bonopéra, sa famille quitte pour gagner Orléansville, où Paul va répartir entre ses fils une partie du bénéfice des ventes de ses propriétés de Rabelais afin d’aider l’installation dans la vie professionnelle d’au moins certains d’entre eux ;

dont Paul, qui devient le boulanger de la rue d’Isly ;

et Auguste, qui devient le cafetier de la rue d’Isly.

Un Café qui semble avoir été créé _ cf mon article du mardi 23 février dernier :  _ « à la date du 29 avril 1874, par un arrêté du sous-préfet de Miliana qui autorisait un certain Jean Bonopéra « à ouvrir et exploiter un café rue d’Isly, à Orléansville« _ assez probablement ce Juan-Dionis-Francisco Bonopera, né à Tarragone le 9 mars 1814 ; puis résidant à Alger, avec ses parents Luis Bonopera (qui décède à Alger le 19 août 1835) et Jacinta Minguella (devenue veuve de Luis), dans la décennie des années 30 du XIXe siècle ; puis s’installant à Miliana à la fin de 1845, comme « limonadier« , ou « débitant de boissons » : le père, à Miliana, de Marguerite (née le 22 janvier 1849), de Jean-Baptiste-Nicolas (né le 19 février 1851 ; et qui sera de profession « cuisinier« , à la naissance de son fils Auguste, le 5 juillet 1894, à Mustapha) et de notre Paul Bonopéra (né le 1er octobre 1856)…

Orléansville, donc, où Paul Bonopéra, « propriétaire« , se fait élire _ et continuement _ conseiller municipal :

d’abord le 19 septembre 1907, lors d’une élection municipale complémentaire : il est élu par 239 voix, sur 279 ; puis au mois de mai 1908, sur la liste républicaine de M. Paul Robert ; ainsi que le 5 mai 1912, sur la liste républicaine de M. Joseph Robert, banquier.

À suivre…

Ce dimanche 28 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Qu’ai-je appris de plus, récemment, sur « M. Paul Bonopéra » (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916) ?

26fév

Qu’ai-je appris de plus, à la date de ce jour, vendredi 26 février 2021,

que ce qu’avais découvert déjà, à la date du jeudi 11 février dernier, et que j’avais un peu détaillé en l’article d’alors  ?

Telle est la tâche que je me donne présentement, surtout à la suite de la série des articles du 15 au 20 février derniers, consacrés à chacun des six fils de Paul Bonopéra et son épouse Joséphine Girot (ou Giraud) :

Jean (né à Pontéba le 18 juin 1877), Paul (né à Pontéba le 19 septembre 1878), Alphonse (né à Charon le 1er janvier 1881), Auguste (né à Orléansville le 3 avril 1883), Julien (né à Charon le 9 janvier 1887) et Georges (né à Rabelais le 21 février 1892) :

_ _

et  ;

ainsi qu’à la suite de cet autre article _ très important _, du samedi 13 février : 

Car, faute d’accès à un acte de naissance de ce Paul Bonopéra, né à Miliana le 10 janvier 1856,

la position de ce Paul Bonopéra au sein de la fratrie des enfants de Juan-Dionis-Francisco Bonopéra (né à Tarragone le 9 mars 1814) et son épouse Margalida-Miguela Saura (née à Santa-Maria-de-Mahon, dans l’île de Minorque, le 21 mars 1820) ne dispose pas d’un appui officiel… 

Pour commodité, voici la filiation en amont de Paul Bonopéra, telle que je la donnais en mon article du 11 février :

« 

Paul Bonopéra _ qui décèdera à Orléansville le 18 janvier 1816 _ est né le 10 janvier 1856 à Miliana.

Ses parents, espagnols, mariés à Alger le 28 mars 1840,

sont Juan Dionis Francisco Bonopera, né à Tarragone le 9 mars 1814 _ maître-tailleur à la date de son mariage _, et fils de Luis Bonopera, maître-tailleur, décédé à Alger le 19 août 1835, et Jacinta Minguella, son épouse ;

et Margalida Miguela Saura, née le 21 mars 1820 à Santa-Maria de Mahon (Île de Minorque) _ couturière _, et fille de Miguel Saura _ cultivateur _ et Maria Orfila, son épouse.

Paul Bonopéra a eu 7 frères et sœurs qui l’ont précédé :

Antoinette-Éléonore, née à Alger le 16 juin 1841 (et décédée à Alger le 7 août 1845) ;

Marie, née à Alger le 28 mars 1843 (et décédée à Alger en 1850) ;

Michel, né à Blida le 19 décembre 1845 (et décédé à Miliana le 2 février 1846) ;

Hyacinthe, née à Miliana le 2 février 1847 (et décédée à Miliana le 18 août 1848) ;

Marguerite, née à Miliana le 22 janvier 1849 _ la future épouse d’Auguste Morand de La Genevraye ; et qui décèdera entre 1892 et 1901, si l’on se refère aux très précieuses indications du livret militaire de son fils Alphonse-Jean Morand de La Genevray, classe 1892 (Marguerite Bonopéra y est mentionnée comme toujours en vie) et au livret militaire de son fils Jules-Charles, classe 1901 (elle y est cette fois mentionnée comme déjà décédée)… _ ;

Jean-Baptiste-Nicolas, né à Miliana le 19 février 1851 _ le cuisinier de Mustapha, père d »un autre Auguste Bonopera (né à Mustapha le 5 juillet 1894..)… _ ;

et Marie, née à Miliana en 1853 (et décédée à Miliana le 6 juillet 1855).

Paul, né à Miliana le 10 janvier 1856, toute sa vie demeurera proche de sa sœur Marguerite et de son frère Jean-Baptiste-Nicolas _ les seuls enfants, avec lui, ayant survécu sont en effet cette Marguerite et ce Jean-Baptiste-Nicolas, aubergiste de son état, de même qu’avait été lui aussi aubergiste leur père, Juan-Dionis-Francisco, dit Jean Bonopera).

Marguerite Bonopera épousera Auguste Morand de la Genevraye (qui mourra maire d’Orléansville, le 35 mai 1904), et en aura 7 enfants Morand de la Genevraye :

1° Augustine-Marguerite, née en 1866 ou 1867 ; et qui aura trois enfants de son mari Georges d’Apreval : René, Auguste (né en 1887) et Jenny (née en 1888) ;

2° Angèle, qui aura un fils de son mari Georges d’Apreval, épousé à la suite du décès de sa sœur aînée Augustine : Lucien-Georges-Omar, né à Alger le 28 novembre 1899) _ ce qui permet de situer le décès de sa sœur Augustine entre 1888 et 1899 _ ;

3° Alphonse-Jean, né à Orléansville le 7 juin 1872, et y décèdera le 19 mars 1922 (époux de Lucie Tourrenc : le couple n’aura pas d’enfant) ;

4° Jocelyne, décédée précocément ;

5° Auguste-Michel, décédé jeune ;

6° Jules-Charles, né à Orléansville le 17 juin 1881 _ j’ignore la date de son décès… _, et qui épousera Clémence Orgeret, dont il aura 4 enfants : _ Juliette, née le 25 janvier 1906 à Orléansville, et future épouse de M. René Raymond (elle décèdera le 22 octobre 1998, à Lagardelle-sur-Lèze) ; dont elle aura 2 enfants : André Raymond (né à Alger le 19 avril 1944) et Micheline Raymond (née à Affreville le 22 janvier 1935)  _ Lucienne-Marcelle, née le 20 février 1910, et future épouse de M. Etienne Lauprêtre (elle décèdera le 24 novembre 2015 à Cusset) ; _ Robert-Auguste, né à Blida, entre le 26 février et le 9 mars 1915, et qui épousera à Alger Odette Gallais (née à Inkermann le 16 décembre 1919) ; le couple aura deux filles, Françoise Morand de la Genevraye, qui naitra à Alger en 1940 (et épousera M. Michel Pons), et Bernadette Morand de La Genevraye, qui naîtra à Orléansville au mois de septembre 1944 (et épousera M. Gérard-Mathieu Cabot) ; et _ Suzanne-Antoinette, née à Rabelais le 18 novembre 1922, et future épouse de M. Adolphe Gourgue (elle décèdera à Menton le 19 mai 2014) ; le couple aura au moins une fille, Anne-Marie Gourgue ; laquelle épousera M. Jean-Pierre Perrot, parents d’au moins un fils, M. François-Xavier Perrot (ajouts du 29 février 2024) ;

et enfin 7° Georges Morand de la Genevraye, né à Orléansville le 21 février 1888, où il décèdera le 7 octobre 1935, et qui épousera le 29 mars 1913, à Inkermann, Jeanne Ehrmann, dont il aura un fils, Jean (qui épousera Louisette Préfume ; dont celui-ci aura deux filles : Marie-Thérèse Morand de La Genevraye et Jacqueline (née le 4 avril 1943, et qui décèdera à Lalonde-des-Maures le 20 mars 2013). 

Au mois de février 1889, Paul Bonopéra demandera et obtiendra sa naturalisation française.

Sa vie affective et ses paternités successives offrent une certaine complexité qu’il est intéressant de noter.

Car, probablement suite au décès de son épouse Joséphine Girot (ou Giraud), la mère de ses six fils née entre le 18 juin 1877, à Pontéba, pour ce qui concerne l’aîné, Jean, et le 21 février 1892, à Rabelais-Ténès, pour ce qui concerne le sixième et dernier de cette fratrie, Georges,

il se trouve que Paul Bonopéra a contracté un nouveau mariage, à Rabelais, avec une épouse, Marie-Jeanne-Virginie Claudet, domiciliée elle aussi à Rabelais, et parente _ probablement sa fille… _ d’Arnaud-César Claudet, cultivateur, âgé alors de 52 ans.

Et de ce mariage est né un petit Marie-André Bonopéra : « né le 5 juin 1897 à Rabelais, et décédé 20 jours plus tard «  _ le 25 juin 1897 _, toujours à Rabelais.

Mais il se trouve aussi que, à peine un mois plus tard, de cette épouse Marie-Jeanne-Virginie Claudet, « Paul Bonopéra obtiendra le divorce à la date du 28 juillet 1897, par un jugement du tribunal d’instance d’Orléansville, « aux torts et griefs de Marie Claudet » «  _ pour des raisons non détaillées dans cet acte de jugement ; mais qui pourraient avoir partie liée, d’une façon ou d’une autre, au décès du bébé Marie-André Bonopéra, le 25 juin précédent, à Rabelais… 

Il est par ailleurs bien intéressant de relever aussi que dans les attendus juridiques de ce jugement de divorce entre Paul Bonopéra et Marie-Jeanne Virginie Claudet, apparaît, aux côtés de Paul Bonopéra, le nom de son avoué, alors en résidence à Orléansville, Georges d’Apreval ; qui n’est autre que le (double) neveu par alliance de Paul, du fait des deux mariages successifs de ce Georges d’Apreval avec les deux nièces Morand de la Genevraye _ Augustine-Marie, puis sa sœur Angèle _ de Paul Bonopéra : soient deux des filles de sa sœur Marguerite Bonopéra et de son époux Auguste Morand de la Genevraye, Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye, et Angèle Morand de la Genevray.

Enfin, et surtout, suite au décès de Paul Bonopéra, survenu à Orléansville le 18 janvier 1916, à plusieurs reprises, dans divers avis ou faire-part,  figurera l’intitulé « Madame Veuve Paul Bonopéra » ; et cela avant le décès, le 3 novembre 1930, de Paul Bonopéra-fils, le boulanger de la rue d’Isly à Orléansville ;

ce qui aura pour conséquence de faire distinguer désormais une « Mme Vve Paul Bonopéra«  _ devenue la boulangère de la rue d’Isly (née Marie Cathébras) _,  et une « Mme Vve Paul Bonopéra-mère« , la veuve de Paul Bonopéra-père…

Et à l’occasion de la remise de la Médaille Militaire à la mémoire de Georges Bonopéra, décédé à Arbouans, à côté de Montbéliard, le 7 mars 1918 _ cf mon article du 19 février dernier :   _, il était on ne peut plus clairement spécifié dans un petit article intitulé « Médaille militaire«  du Progrès, d’Orléanville paru le 3 mars 1921, que « le jeune Bonopéra Georges était le fils de Madame Veuve Bonopéra, propriétaire à Orléansville« … :

« Par arrêté ministériel du 22 avril 1920, la Médaille Militaire a été attribuée à la mémoire du sapeur télégraphiste Bonopéra Georges, mort pour la France, avec la citation suivante : « Bon et brave sapeur, Mort pour la France, le 7 mars 1918, de blessures reçues en service commandé, en faisant son devoir »Le jeune Bonopéra Georges était le fils _ sic _ de Madame Veuve Bonopéra, propriétaire à Orléansville« _ alors que la mère de ce Georges Bonopéra-ci, né à Rabelais le 21 février 1892 et mort pour la France à Arbouans, était bien la première épouse de Paul Bonopéra, soit Joséphine Girot (Ténès, 1856 – Orléansville, 11 juillet 1892) ; cf le livret militaire de Georges Bonopéra, classe 1912 ; mais déjà, en 1895, Joséphine Girot, était mentionnée comme étant décédée dans le livret militaire de son fils aîné Jean Bonopéra, classe 1895… (précisions en ajout du 27 février 2024)

Voilà. Le point est fait.

Il reste difficile de faire tenir ensemble 

1) le mariage et les 6 enfants (nés en 1877, 1878, 1881, 1883, 1887 et 1892) de Paul Bonopéra et son épouse Joséphine Girot (ou Giraud) _ quand celle-ci est-elle décédée ? Déjà, sur le livret militaire de Jean Bonopéra, en 1898, apparaît l’inscription « fils de Paul et de feue Joséphine Giraud, domiciliés à Rabelais« ; Joséphine Girot est décédée à Orléansville le 10 juillet 1892 (précision ajoutée le 14 février 2024) _ ;

2) le mariage, puis divorce en 1897-98, de Paul Bonopéra avec son épouse, à Rabelais, Marie-Jeanne-Virginie Claudet, consécutive au décès de leur fils Marie-André Bonopéra le 25 juillet 1897, à Rabelais, au domicile de son _ probable _ grand-père maternel Armand-César Claudet, cultivateur, âgé de 52 ans.  

Pour en apprendre un peu davantage, peut-on espérer quelque souvenir des descendants aujourdhui de ce Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916 ) ?

Peut-être…

Ce vendredi 26 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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