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Les questions qui demeurent sur l’identité précise de « Madame Veuve Paul Bonopéra » : combien d’épouses a eues ce « Paul Bonopéra »-là (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916) ?..

13fév

Les questions de mes deux précédents articles  et ,

ouvertes à partir de l’article qui les précédait ,

et qui portent sur l’identification précise de celle qui deviendra la veuve de Paul Bonopéra, le 18 janvier 1916, à Orléansville _ ainsi que, par exemple, à quelle date a eu lieu leur mariage ? _,

demeurent pendantes…

Et ma tâche de ce samedi 13 février consiste à tâcher de faire des progrès dans l’identification de celle qui allait ainsi devenir, ce 18 janvier 1916, « Madame Veuve Bonopéra« , « Madame Veuve Paul Bonopéra«  ;

et même, à partir du 3 novembre 1930, toujours à Orléansville, au décès du second fils de son défunt mari Paul Bonopéra, second fils qui portait lui aussi ce même nom de « Paul Bonopéra« , et qui était le boulanger d’Orléansville (né à Pontéba le 19 septembre 1878, et décédé à Orléansville le 3 novembre 1930), « Madame Veuve Paul Bonopéra mère » ;

comme cela apparaît dans l’expression du faire-part de décès, paru dans L’Écho d’Alger du 8 octobre 1935, de son petit-neveu Georges Morand de la Genevray,

le troisième fils (Orléansville, 21 février 1888 – Orléansville, 7 octobre 1935) de sa nièce Augustine Morand de La Genevraye, la fille aînée de sa belle-sœur Marguerite Bonopéra _ et épouse d’Auguste Morand de la Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904, maire d’Orléansville _, qui était sa belle-sœur, parce qu’elle était la sœur aînée (née le 22 janvier 1849, à Miliana) de son mari Paul Bonopéra (né le 1er octobre 1856, à Miliana)…

Il me reste à faire un peu de lumière sur de qui m’apparaît, du moins à ce jour, compte tenu des données éparses que j’ai pu recueillir sur l’histoire matrimoniale pas encore assez claire de ce Paul Bonopéra, né à Miliana le 1er octobre 1856 et décédé à Orléansville le 18 janvier 1816, et conseiller municipal d’Orléansville depuis les élections municipales complémentaires du 17 juillet 1907 _ par 239 voix/274 ; Paul Bonopéra était alors âgé de 51 ans: ce qui confirme l’année 1856 de sa naissance, à Miliana ; de même que Le Progrès d’Orléansville qui donne l’âge de Paul Bonopéra à sa mort au mois de janvier 1916 : 60 ans, confirme là encore la concordance des dates de l’existence de ce même Paul Bonopéra, entre 1856 et 1916 _ :

_ père d’au moins six enfants Bonopéra _ je compte ici seulement, pour le moment, les garçons, dont j’ai pu avoir accès aux livrets militaires… _, en 1877 (Jean), 1878 (Paul), 1881 (Alphonse), 1883 (Auguste), 1887 (Julien) et 1892 (Georges), dont la mère est Joséphine Giraud _ ou Girot, l’orthographe varie… _ ;

_ père d’un autre garçon, nommé Marie-André Bonopéra, né le 5 juin 1897 à Rabelais, et décédé 20 jours plus tard, toujours à Rabelais, dont la mère est Marie-Jeanne-Virginie Claudet ; brièvement seconde épouse, dont Paul Bonopéra obtiendra le divorce à la date du 28 juillet 1897, par un jugement du tribunal d’instance d’Orléansville, « aux torts et griefs de Marie Claudet » _ pour des raisons qui n’apparaissent pas (et pourraient avoir partie liée, d’une façon ou d’une autre au décès de ce bébé, Marie-André, le 25 juin 1897, âgé de 20 jours, à Rabelais _

_ enfin, il apparaît encore que cette « Madame Veuve Bonopéra » serait, elle, »née Confex« , puisque c’est sous cette appellation qu’elle paraît dans l’avis de décès de celle qui est affirmée là être sa sœur : Elisabeth, « Madame Veuve Wachter, née Confex« , décédée à Alger le 30 mars 1925 _ née à Marseille le 28 décembre 1836, et fille aînée (née avant mariage) de Jean-Baptiste-Pierre Confex (Marseille, 28 décembre 1811 – Mustapha, 28 mai 1887) et de son épouse (leur mariage a eu lieu à Alger le 22 août 1837, huit mois après la naissance de cette petite Elisabeth-Joséphine-Baptistine) Marie-Claire-Joseph Vidal (Marseille; 22 septembre 1815 – Mustapha, 6 juillet 1869. Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex épousera à Mustapha le 26 mai 1857 Jean-Baptiste-Antoine Wachter (né à Rougemont, Haut-Rhin, le 5 février 1827).

Et ce couple d’Elisabeth Confex et son époux Jean-Baptiste-Antoine Wachter auront au moins 5 enfants Wachter :

Elisabeth-Marie-Louise, née le 9 mars 1858 à Medea ; Aimée-Marie, née le 2 septembre 1859 à Mustapha ; Louis-Jules, le 29 juillet 1866, à Orléansville ; Émile, le 15 mai 1869, à Mustapha ; et Marie-Amélie, en 1874 ou 75, probablement à Orléansville.

Mais je dois aussi ajouter ici que, après leur petite Elisabeth, née à Marseille, les époux Confex auront en Algérie au moins 5 autres enfants Confex :

Aimée-Justine-Marie, le 7 février 1839, à Alger (future épouse le 18 juin 1868, à Alger, de Philippe Ferrand) ; Marius-Ernest-Jules, le 19 février 1841 (futur époux, le 26 août 1876, à Saint-Eugène, de Marie-Augustine Cremonini) ; Marius-Étienne, le 29 novembre 1843, à Alger (futur époux, le 5 mai 1870, à Oran, de Félicité-Adélaïde Tauriac) ; Marie-Léontine, le 28 mars 1846, à Alger ; et Zoé-Marie-Thérèse, le 19 août 1852, à Alger (future épouse, le 13 mai 1876, à Mustapha, de Henry-Anastas Clément. Mais manque dans cette énumération celle que le faire-part de décès de « Mme Vve Wachter, née Confex«  paru dans Le Progrès d’Orléansville du 2 avril 1925, qualifiait de « sœur » de la défunte, « Mme Vve Bonopéra« … ; lisons :

« Nécrologie. Nous avons appris avec peine le décès à Alger à l’âge de 89 ans, de Mme Wachter née Confex, mère de notre ami M. Émile Wachter, d’Orléansville, et sœur de Mme Vve Bonopéra. Très estimée à Orléansville où elle avait demeuré de très nombreuses années, la défunte ne laisse que de très bons souvenirs à tous ceux qui l’on connue« 

Soit un document essentiel et décisif pour notre recherche concernant le défunt (le 18 janvier 1916) mari, Paul Bonopéra, de cette désormais, en 1925, « Mme Vve Bonopéra« , ou « Mme Vve Paul Bonopéra«  : Paul Bonopéra, né à Miliana le 1er octobre 1856 ; et décédé à Orléansville le 18 janvier 1916.

L’absence des registres d’État-civil d’Orléansville, disparus lors des tremblements de terre d’Orléansville, continue de peser sur les frustrations de ma recherche…

Et les pistes de recherches que j’ai explorées ce jour, sur les dames Joséphine Giraud _ ou Girot _ et Marie-Jeanne-Virginie Claudet ayant vécu en Algérie, à Rabelais, ou bien à Pontéba, Charon ou Ténès, en plus d’Orléansville, n’ont rien donné pour le moment.

Je dois donc concevoir d’autres pistes de recherche.

Et tout cela prend du temps. Il faut être patient et tenace : j’essaie de l’être. Des portes finiront par s’ouvrir, avec un peu de chance, la sérendipité aidant.

…`

À suivre.

Ce samedi 13 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Qui sont les fils de ce Paul Bonopéra, né à Miliana le 10 janvier 1856 et décédé à Orléansville le 18 janvier 1916 ?

12fév

Je viens de passer ma journée à reprendre et compléter _ et tenter de rabouter ensemble _ la suite ouverte de mes notes prises jusqu’ici sur les familles Bonopéra, parmi lesquelles se place celle la « Veuve Paul Bonopéra » de plusieurs faire-part de familles apparentées de plus ou moins près à la famille d’Amédée Ducos du Hauron, ainsi qu’à celle de son beau-frère Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, les époux des sœurs Marie-Louise et Aimée-Laurence Rey, qui sont le centre de la constellation familiale de la branche « algérienne-algéroise » des Ducos du Hauron.

Comment être certain que ces divers Bonopéra qui me tombent sous le regard proviennent de la même famille originaire,

celle de Juan-Dionis-Francisco Bonopera, né à Tarragone le 9 mars 1814 _ et lui-même fils du tarragonais Luis Bonopera (décédé le 19 août 1835 à Alger) et de son épouse Jacinta Minguella _ et son épouse Margalida Miguela Saura, née à Santa-Maria-de-Mahon à Minorque le 21 mars 1820 _ fille de Miguel Saura et son épouse Maria Orfila _, très tôt présents à Alger ?

Car existent alors en Algérie, même si ce nom de Bonopera est plutôt peu répandu, quelques autres Bonopera, et certains d’origine _ semble-t-il, mais il faudrait, bien sûr, le vérifier _ sicilienne…

En tout cas, sachant que c’est à Miliana qu’est né _ le 10 janvier 1856 _ le « Paul Bonopera«  qui m’intéresse,

comme sont nés à Miliana, un peu auparavant, les quatre derniers (Hyacinthe, Marguerite, Jean-Baptiste-Nicolas et Marie, en 1847, 1849, 1851 et 1853) des 7 enfants de Jean Bonopera et Marguerite Saura _ les trois premiers, Antoinette-Eléonore, Marie et Michel, sont nés, les deux aînées, Antoinette-Eléonore et Marie, à Alger, en 1841 et 1843, et le troisième, Michel, à Blida, en 1845 _et même si je ne possède pas la preuve effective décisive de cette filiation et fratrie, je me sens en capacité de les affirmer ici.

Or cet après-midi, je suis parvenu à consulter les livrets militaires de divers Bonopéra, au nombre de 6,

tous mentionnés comme étant les fils de Paul Bonopéra et de Joséphine Giraud _ parfois orthographiée Girot _ :

_ Jean Bonopéra, né le 18 juin 1877, à Pontéba _ cultivateur de profession, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1898 _ ;

_ Paul Bonopéra, né 19 septembre 1878, à Pontéba _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1899 _ ;

_ Alphonse Bonopéra, né le 1er janvier 1881, à Charon _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1902 ; puis garde-champêtre _ ;

_ Auguste Bonopéra, né le 3 avril 1883, à Orléansville _ boulanger, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1904 _ ;

_ Julien Bonopéra, né le 9 janvier 1887, à Charon _ commis des Postes et Télégraphes, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1908 _ ;

_ Georges Bonopéra, né le 21 février 1892, à Ténès _ employé, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1913.

Et au moment des Conseils de révision des classes 1897, 1898, 1901 et 1903,

qui se sont tenus en 1898, 1899, 1902 et 1904, pour les quatre premiers fils de Paul Bonopéra : Jean, Paul, Alphonse et Auguste, 

leurs parents Bonopéra _ à l’exception de la mère, Joséphine Giraud (ou Girot), étant mentionnée, dès 1898, et encore en 1899, comme décédée : « feue Joséphine Giraud » et « feue Joséphine Girot«  _ étaient dits être domiciliés à Rabelais ;

puis, en 1908 et 1913, à Orléansville _ et il faut bien remarquer aussi le fait que, le père, Paul Bonopéra, étant, entretemps, devenu « propriétaire » à Orléansville, a été élu conseiller municipal d’Orléansville aux élections municipales complémentaires du 19 septembre 1907, par 239 voix / 274 votants… Paul Bonopéra étant réélu conseiller municipal d’Orléansville, sur la liste républicaine de M. Paul Robert, en mai 1908 ; puis, à nouveau le 5 mai 1912, sur la liste de M. Joseph Robert, banquier.

Et j’insiste à nouveau sur le fait que Joséphine Giraud, l’épouse de Paul Bonopéra et mère de ces 6 garçons Bonopéra nés entre 1877 et 1892, est indiquée comme étant « décédée » sur les documents de 1898 et 1899 _ mention étrangement absente en 1902, 1904, 1908 et 1913.

J’ai déjà mentionné que c’est en février 1889 _ mais j’en ignore les raisons… _ que Paul Bonopéra, né _ de parents tous deux de nationalité espagnole : Juan-Dionis-Francisco Bonopéra (né à Tarragone, le 19 mars 1814) ; et Margalida Miguela Saura (née à Santa-Maria-de-Mahon, dans l’île de Minorque, le 21 mars 1820) _, de nationalité espagnole, a sollicité et obtenu sa naturalisation française.

Mais encore que Paul Bonopéra est _ aussi _ le père d’un enfant Bonopéra prénommé Marie-André, décédé à l’âge de de 20 jours, le 25 juin 1897, à Rabelais, au domicile d’Armand-César Claudet _ le beau-frère de Paul _, comme l’a déclaré à la mairie de Rabelais ce M. Armand-César Claudet :

un enfant né de Paul Bonopéra et de son _ éphémère seconde _ épouse, née Marie-Jeanne-Virginie Claudet. 

Une épouse dont Paul Bonopéra obtiendra le divorce, à peine un mois plus tard _ et c’est bien sûr à relever ! _, à la date du 28 juillet 1897, par un jugement du tribunal de 1ère instance d’Orléansville, « aux torts et griefs de Marie Claudet » ; un jugement qui a pris effet le 30 décembre 1897.

Notre Paul Bonopéra, né à Miliana le 10 janvier 1856 et décédé à Orléansville le 18 janvier 1916, a-t-il donc eu plusieurs épouses ?

Et qui est cette future « Madame Veuve Paul Bonopéra« , et même « Madame Veuve Paul Bonopéra mère« , qui ne peut être ni la défunte Joséphine Girot (ou Giraud), ni cette Marie-Jeanne-Virginie Claudet dont Paul Bonopéra a divorcé en 1897 ;

mais qui, par contre, est une sœur de « Madame Veuve Wachter, née Confex« , selon l’avis de décès de cette dernière, paru dans L’Écho d’Alger du 31 mars 1925 :

« Madame Veuve Paul Bonopéra » est ainsi, elle aussi, « née Confex » ; et non pas Girot (ou Giraud), ni Claudet.

Je me demande donc qui est cette « Madame Veuve Paul Bonopéra« ,

mentionnée ainsi dans divers faire-part de personnes apparentées à elle ;

et déjà à propos du décès de « son fils« , Georges Bonopéra, né à Rabelais (canton de Ténès), le 21 février 1892, et « mort pour la France« , à Arbouans, « entre Montbéliart et Beaucourt » le 7 mars 1918…

Voilà donc une veuve qui survivra assez longtemps à son mari, décédé le 18 janvier 1916 :

ainsi sur l’avis de décès _ survenu le 7 octobre 1935, à Orléansville : soit 19 ans plus tard… _, de son neveu Georges Morand de la Genevray _ le plus jeune des quatre enfants de sa belle-sœur née Marguerite Bonopéra (née à Miliana le 22 janvier 1849) _, paru dans L’Echo d’Alger du 8 octobre 1935,

celle-ci figure-t-elle sous l’appellation, cette fois, de « Mme Vve Paul Bonopéra mère » :

afin de ne pas la confondre avec sa belle-fille _ une nouvelle « Mme Vve Paul Bonopéra«  _, la veuve de son fils Paul Bonopéra (Pontéba, 19 septembre 1878 – Orléansville, 3 novembre 1930), le patron-boulanger bien connu de la rue d’Isly à Orléansville …

Ce vendredi 12 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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