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Découvrir au CD la musique pour piano seul de Weinberg : le CD « Mieczyslaw Weinberg Piano Works 1951 – 1956″, par Stefan Irmer…

09juin

Il est réjouissant de voir l’œuvre musical de Mieczyslaw Weinberg (Varsovie, 8 décembre 1919 – Moscou, 26 février 1996) de mieux en mieux exploré et servi au disque _ cf ici, sur ce site magnifique de Claude Torrès, sa discographie sans cesse complétée et mise à jour, au fil des parutions… _ ;

et aujourd’hui avec une excellent CD, à tous égards, du pianiste Stefan Irmer _ né à Paderborn en 1962 _, sur un piano Steinway D « Manfred Bûrki » de 1901intitulé « Mieczyslaw Weinberg Piano Works 1951 – 1956« , soit le CD MDG 918 2283-6,

et comportant, en un programme de 78′ 22, la Sonatine Op. 49 (de 1951), la Partita Op. 54 (de 1954), la Sonate N°4, Op. 56 (de 1955) et la Sonate N°5, Op. 58 (de 1956)…

Un répertoire jusqu’ici assez peu couru en la discographie de Weinberg.

Et une très belle réussite musicale,

de même que discographique…

Ce vendredi 9 juin 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Continuer à explorer au CD l’oeuvre de Mieczyslaw Weinberg : ses mélodies Opp. 4, 57, 62 et 77

24avr

En continuant à explorer, dans la production discographique, l’œuvre _ encore trop méconnue du grand public _ de Mieczyslaw Weinberg (Varsovie, 1919 – Moscou, 1996),

voici un nouveau CD Dux _ DUX 1874 _ comportant les Mélodies _ Songs _ Opp. 4 (de 1940), 57 (de 1956), 62 (de 1957-1958) et 77 (de 1962) _ des inédits jusqu’ici au disque… _,

par un ensembble constitué de la soprano Aleksandra Kubas-Kruk, la mezzo-soprano Anna Bernacka et la pianiste Monika Kruk…

 

Ce lundi 24 avril 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ecouter les Symphonies n° 2, 3, 6, 7, 8, 10, 12, 20 et 21 de Mieczyslaw Weinberg

14oct

Avant de porter une appréciation sur les 9 Symphonies de Mieczyslaw Weinberg _ d’entre 1946 et 1991 pour les dates de leur composition ; cf d’une part la liste des œuvres de Weinberg, et d’autre part le répertoire des CDs comportant chacune de ces œuvres, réalisé sur le très utile site de Claude Torres…dont il se trouve que je possède à ce jour au moins un enregistrement discographique,

il me faut commencer par en récapituler les détails discographiques,

_ par date de composition de l’œuvre, la Symphonie (et son numéro d’opus)

_ par date et lieu d’enregistrement du CD qui la comporte et que je possède

_ par chef dirigeant l’orchestre de l’enregistrement de ce CD

_ par date de parution du CD et nom du label de l’enregistrement écouté :

_ 1946 pour la Symphonie n°2 (Opus 30),

enregistrée à Vilnius au mois de décembre 2018,

Mirga Grazynité-Tyla dirigeant la Kremerata Baltica,

en un enregistrement Deutsche Grammophon 483 6566 paru en 2019.

_ 1949-1950 pour la Symphonie n°3 (Opus 45),

enregistrée à Birmingham au mois de juin 2021,

Mirga Grazynité-Tyla dirigeant le City of Birmingham Symphony Orchestra,

en un enregistrement Deutsche Grammophon 486 2402  paru en 2022.

_ 1963 pour la Symphonie n° 6 (Opus 79),

enregistrée à Saint-Petersbourg au mois de décembre 2010,

Vladimir Lande dirigeant le St-Petersburg State Symphony Orchestra,

en un enregistrement Naxos 8.572779, paru en 2012.

_ 1964 pour la Symphonie n° 7 (Opus 81),

enregistrée à Dortmund au mois de décembre 2020,

Mirga Grazynité-Tyla dirigeant le Deutsche Kammerphilharmonie Bremen,

en un enregistrement Deutsche Grammophon 486 2402, paru en 2022. 

_ 1964 pour la Symphonie n° 8 (Opus 83) « Polish Flowers« ,

enregistrée à Varsovie au mois de juin 2011,

Antoni Wit dirigeant le Warsaw Philharmonic Orchestra,

en un enregistrement Naxos 8.572873, paru en 2013.

_ 1968 pour la Symphonie n° 10 (Opus 98),

enregistrée à Neuhardenberg au mois de novembre 2012,

Gidon Kremer dirigeant la Kremerata Baltica,

en un enregistrement ECM 2368/69 4810669, paru en 2014.

_ 1975-1976 pour la Symphonie n° 12 (Op. 114) « In memoriam Dmitri Shostakovich« ,

enregistrée à Saint-Petersbourg au mois de juin 2012,

Vladimir Lande dirigeant le St-Petersburg State Symphony Orchestra,

en un enregistrement Naxos 8.573085, paru en 2014.

_ 1988 pour la Symphonie n° 20 (Op. 150),

enregistrée à Gotheborg au mois d’août 2011,

Thor Svendlund dirigeant le Gothenburg Symphony Orchestra,

en un enregistrement Chandos CHSA 5107, paru en 2011.

_ 1991 pour la Symphonie n°21 (Opus 152) « Kaddish« ,

enregistrée à Birmingham au mois de novembre 2018,

Mirga Grazynité-Tyla dirigeant le City of Birmingham Symphony Orchestra et la Kremerata Baltica,

en un enregistrement Deutsche Grammophon 483 6566, paru en 2019.

 

 

Ce vendredi 14 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Découvrir et écouter vraiment aussi le volet symphonique de l’oeuvre sublime de Mieczyslaw Weinberg…

13oct

La toute récente parution, ainsi que l’écoute, du CD « Weinberg Symphonies n° 3 & 7 – Flute Concerto n°1 » (DG 486 2402),

placé _ un peu étrangement ! _ sous le nom _ pour la deuxième fois ! _ non pas du compositeur, Mieczyslaw Weinberg (Varsovie, 8 décembre 1919 – Moscou, 26 février 1996),

mais de sa chef d’orchestre Mirga Grazynité-Tyla _ par quel bizarre choix, à nouveau, du label Deutsche Grammophon, qui avait procédé de semblable manière lors de la parution, en 2019, du double (et admirable !) double CD DG 483 6566 des « Weinberg Symphonies n°2 & n° 21″ titrée « Kaddish«  : un chef d’œuvre !.. _,

m’a incité à écouter beaucoup plus attentivement l’ensemble discographique du volet symphonique de l’œuvre de ce compositeur _ que j’apprécie énormément ! _, dont je dispose à ce jour _ et qui se monte au nombre de 9 Symphonies, sur les 21 composées par Weinberg entre 1942 et 1991 : l’ultime, Op. 154, ayant été laissée inachevée en 1994… _, en ma discothèque personnelle :

soient les Symphonies

n° 2 (Op. 30 de 1946), par la Kremerata Baltica, sous la direction de Mirga Grazynité-Tyla (double CD Deutsche Grammophon 4836566), enregistrée à Vilnius au mois de décembre 2018 ;

n° 3 (Op. 45, de 1949-1950, révisée en 1959), par le City of Birmingham Symphony Orchestra, sous la direction de Mirga Grazynité-Tyla (double CD Deutsche Grammophon 4862402), enregistrée à Birmingham au mois de juin 2021 ;

n° 6 (Op. 79, de 1963), par le St-Petersburg State Symphony Orchestra, sous la direction de Vladimir Lande (CD Naxos 8.572779), enregistrée à Saint-Petersbourg au mois de décembre 2010 ;

n° 7 (Op. 81, de 1964), par le Deutsche Kammerphilharmonie Bremen, sous la direction de Mirga Grazynité-Tyla (double CD Deutsche Grammophon 4862402), enregistrée à Dortmund au mois de décembre 2020 ;

n° 8 (Op. 83, « Polish Flowers« , de 1964), par le Warsaw Philharmonic Orchestra, sous la direction d’Antoni Wit (CD Naxos 8. 572873), enregistrée à Varsovie au mois de juin 2011 ;

n°10 (Op. 98, de 1968), par la Kremerata Baltica, sous la direction de Gidon Kremer (double CD ECM 2368/69 4810669), enregistrée à Neuhardenberg au mois de novembre 2012 ;

n° 12 (Op. 114, « In memoriam Dmitri Shostakovich« , de 1975-1976), par le St-Petersburg State Symphony Orchestra, sous la direction de Vladimir Lande (CD Naxos 8.573085), enregistrée à Saint-Petersbourg au mois de juin 2012 ;

n° 20 (Op. 150, de 1988), par le Gothenburg Symphony Orchestra, sous la direction de Thor Svedlund (CD Chandos CHSA 5107), enregistrée à Gotheborg au mois d’août 2011; 

et n° 21 (Op. 152, « Kaddish« , de 1991). par le City of Birmingham Symphony Orchestra et la Kremerata Baltica, sous la direction de Mirga Grazynité-Tyla (double CD Deutsche Grammophon 4836566), enregistrée à Birmingham au mois de novembre 2018.

Existent à ce jour, semble-t-il _ si je me rapporte à l’excellent site, constamment remis à jour, de Claude Torres : Musiques régénérées, recensant avec une remarquable exhaustivité la discographie de Mieczyslaw Weinberg ; ainsi, bien sûr, qu’à la liste complète des Œuvres de Mieczyslaw Weinberg _des enregistrements CDs _ pas tous disponibles cependant sur le marché aujourd’hui… _ de la plupart des Symphonies de Weinberg, à l’exception de trois _ et pour des raisons que j’ignore _,

qui sont les Symphonies

n° 9 « Everlasting Times«  (Op. 93, de 1940-1967),

n° 11 « Festive Symphony«  (Op. 101, de 1969)

et n°15 « I believe in this earth » (Op. 119, de 1977)

Si ma propension personnelle m’attire davantage vers la musique de chambre, intime, subtile, et aux voix clairement dessinées, plutôt que vers la musique symphonique, parfois grandiloquente, confuse et trop bruyante à mon goût _ sauf dans la plus délicate, fine, subtile musique française : à la Debussy et Ravel ; mais c’est bien sûr là mon goût personnel… _,

il me faut dire ici que c’est l’extraordinaire réussite du double CD Deutsche Grammophon (de 2019) 483 6566 des Symphonies n° 2 & n° 21 « Kaddish« , sous la direction de Mirga Grazynité-Tyla ré-écouté avec avidité suite à l’audition toute récente du second CD (de 2022) de cette chef dirigeant les Symphonies 3 & 7 de Weinberg (dans le CD Deutsche-Grammophon 486 2402) _, qui m’a donné l’impérieux désir de mieux connaître en l’écoutant mieux le volet symphonique de l’œuvre de ce génial et si intensément bouleversant Mieczyslaw Weinberg, au sein de la discographie dont je dispose…

Mon conseil, donc, si je puis me permettre, pour entrer dans l’univers infiniment touchant (et poignant) _ si intimement expressif _ des Symphonies de Weinberg est celui de commencer par l’écoute de cette sublimissime (et, de fait, testamentaire, en 1991) _ comme sont aussi testamentaires ces bouleversants, eux aussi, chefs d’œuvre ultimes, en 1990 et 1992, que sont les merveilleuses « Symphonies de chambre n°3 et n°4« , Op. 151 (en 1990) et 153 (en 1992) ; à écouter dans les enthousiasmantes interprétations, au choix, ou bien de la Kremerata Baltica, sous la direction de Gidon Kremer, dans le double CD ECM 2538/39 481 4604, enregistré à Riga au mois de juin 2015 ; ou bien, de l’East-West Chamber Orchestra, sous la direction de Rostislav Krimer, dans les CDs Naxos 8.574063 et 8.574210, enregistrés à Minsk aux mois d’octobre 2018 et 2019… _ Symphonie « Kaddish » Op. 152, en six mouvements, de 56′ ;

 

Mieczyslaw Weinberg, récapitulant en quelque sorte, au soir de sa vie de compositeur, et surtout sublimant là, en cette musique si incroyablement profonde, les tragiques parcours de vie de lui-même ainsi que des siens,

de par l’Ukraine, la Moldavie, la Pologne, pour ses parents ; 

puis, pour lui-même _ né à Varsovie le 8 décembre 1919 _à partir de septembre 1939 et l’invasion de la Pologne par les Nazis, et l’expansion de la Shoah, en ses errances de fuite et difficilement, plusieurs fois, rescapé _ d’Hitler, puis de Staline _, par la Biélorussie (Minsk), la Russie (Moscou), l’Ouzbékistan (Tachkent), avant de pouvoir s’installer à demeure, et vivre, et créer, et pouvoir jouer aussi, tant bien que mal, sa musique, à Moscou ;  où, malade, le compositeur décèdera, à l’âge de 76 ans, le 26 février 1996…

Et quelle musique ! que nous commençons enfin, ces toutes dernières années, notamment par le disque, et par la grâce de telles interprétations de la plus haute exigence, à bien mieux découvrir, œuvre splendide après œuvre splendide, et apprécier enfin, sans préjugés d’aucune sorte, pour elle-même ; et comme sa qualité singulière, forte et intense, le mérite vraiment… 

Ce jeudi 13 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ecouter le magistral jeu de violon d’Ewelina Nowicka dans la flamboyante « Rhapsodie sur des thèmes moldaves », Op. 47/3, de Mieczyslaw Weinberg : une fois avec le piano de Milena Antoniewicz, et une autre avec l’Amadeus Chamber Orchestra de la Radio Polonaise, dirigé par Agnieszka Duczmal…

11oct

Des trois pièces _ 1, 2 et 3 _ de la « Rhapsodie sur des thèmes moldaves« , Op. 47 de Mieczyslaw Weinberg (1949/1952),

la troisième a donné lieu à deux versions, l’une pour violon et piano, et l’autre pour orchestre avec un violon soliste,

interprétées, au disque, les deux, par la violoniste polonaise virtuose, née à Gdansk le le 26 octobre 1892, Ewelina Nowicka :

_ la première _ d’une durée de 10′ 13 _,

avec la pianiste Milena Antoniewicz, en un CD Recart 0006, enregistrée à l’université Adam Mickiewicz de Kalisz, en 2012 _ ou 2013 : sans davantage de précision ; le CD est paru en 2013 _ ;

_ la seconde _ d’une durée de 11′ 16 _,

avec l’Amadeus Chamber Orchestra de la Radio Polonaise, sous la direction d’Agnieszka Duczmal, en un CD CPO 777 887-2, enregistrée à l’Université Adam Mickiewicz de Poznan, le 2 février 2012 _ le CD est paru en 2015.

Ces deux interprétations sont magistrales.

Pour écouter,

sinon ces deux interprétations ci-dessus, avec le violon d’Ewelina Nowicka,

voici deux liens

à deux interprétations accessibles par podcasts sur Internet :

_ pour la version pour violon et piano,

ceci (de 10′ 44)

par le violon d’Elena Prokhorova et le piano d’Olga Makarova ;

_ et pour la version pour orchestre et violon soliste,

ceci (de 10′ 47)

par le violon de Linus Roth et le Württemberg Chamber Orchestra Heilbronn, dirigé par Ruben Gazarian

Ce mardi 11 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

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