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Et découvrir enfin le moment, au mois de mars 1898, de la naissance, à Orléansville, de la fille aînée, Eveline, d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse, depuis le 10 juin 1896, à Orléansville, Marie-Louise Rey : le petite Marie-Aimée-Eveline Ducos…

21fév

Découvrir enfin le moment,

au mois de mars 1898, entre le 24 et le 30 mars _ manque encore la précision du jour précis de cette naissance ! _,

de la naissance, à Orléansville, de la fille aînée, Eveline, d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse _ depuis le 10 juin 1896, à Orléansville ; cf l’avis de « Mariage » du numéro du samedi 13 juin 1896 du Progrès d’Orléansville : « Mercredi dernier _ 10 juin _, a été célébré au milieu d’une affluence considérable d’amis, le mariage de Melle Marie-Louise Rey avec M. Ducos du Hauron rédacteur à la Sous-Préfecture » ; un peu plus précis que le strict avis d’état-civil de la commune d’Orléansville paru le jeudi dans Le Progrès d’Orléansville du samedi 6 juin de la semaine précédente : « Publications : M. Ducos du Hauron, Amédée-Louis, rédacteur à la Sous-Préfecture d’Orléansville, et Delle Rey Marie-Louise, s. p., demeurant à Orléansville « , ce ban de publication de mariages à venir prochainement à Orléansville, dont a fait état Jean-François Rat, et qui m’a tout dernièrement mis sur cette piste (cf mon article du 18 février dernier : « « …)... _ Marie-Louise Rey :

la petite Marie-Aimée-Eveline Ducos ;

ainsi qu’en un bref avis _ très succinct, minimal même… _ de l’état-civil de la commune d’Orléansville _ et pas un vrai faire-part de naissance émis par la famille… _, l’informe le numéro du 31 mars 1898 du Progrès d’Orléansville :

« Naissances :

_ Européens : Fages Marie ; Ducos Marie Aimée Eveline ; Verrier Charles Fernand Gaston

Israélites : 2 jumelles

Indigènes : 3″ _ sans commentaire… _,

telle est l’avancée de l’enquête de ce mercredi 21 février 2024…

Et cela à partir de mon intuition que c’était vers cette année 1898 qu’avait très probablement dû naître, et à Orléansville, la fille aînée d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse orléansvillaise Marie-Louise Rey, Amédée occupant alors le poste de rédacteur à la Sous-Préfecture d’Orléansville ;

et c’est en épluchant minutieusement chaque numéro, hebdomadaire, du journal local, Le Progrès d’Orléansville _ toujours accessible, lui, alors qu’ont tous disparu les actes d’état-civil de la commune d’Orléansville… _ que j’ai fini par découvrir, dénicher même, l’information…

À propos de cette Eveline Ducos du Hauron, donc, qui décèdera, à l’âge de 40 ans, à Alger, un des derniers jours de décembre de l’année 1938,

comme nous l’a appris _ cf la succession des articles commentant en détails ce faire-part de décès d’Eveline, que j’ai rédigés au mois de janvier 2021, à partir, par exemple, de celui, éminemment crucial, du 13 janvier « «  ; et en allant, ensuite, de celui du 17 janvier « «  à celui du 31 janvier suivant « « … _ l’avis du décès d’Eveline Ducos du Hauron, épouse Ducros, paru dans L’Écho d’Alger en date du 2 janvier 1939,

dont je m’empresse de redonner ici le détail :

« Monsieur Henri Ducros, administrateur adjoint à Dupleix, ainsi que ses enfants ;

MM. Ducos du Hauron, Gérard et Roger ;

Mme Jacquet ;

Mme Vve Gadel et ses enfants ;

les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure,

vous font part du décès de leur chère et regrettée

Madame Henri DUCROS née Éveline DUCOS DU HAURON.

Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité le 1er janvier 1939 »

Ce mercredi 21 février 2024, une certaine boucle de ma recherche débutée, il ya plus de 3 ans, le 6 décembre 2020, par mon article principiel « « ,

vient donc ainsi de trouver _ ou presque ! _ son achèvement :

celle concernant cette évanescente Eveline Ducos du Hauron...

Mais demeurent bien sûr encore quelques autres points aveugles au sein de mon entreprise d’identification, notamment de certains des membres des familles Wachter et Gentet,

ainsi que Confex et Bonopéra,

indirectement alliées _ via les Gentet-Rey d’Orléansville : Adélaïde Gentet et Anatole Rey, les parents de Marie-Louise ; puis l’épouse de Louis Gentet, le tuteur (orléansvillais) de Marie-Louise Rey après les décès successifs, en 1886 et 1890, à Oran, des deux parents de Marie-Louise… _ à la famille Ducos du Hauron d’Algérie,

via, j’y insiste, Orléansville,

qui continuent de me tarauder plus ou moins sourdement :

ainsi laquelle des demoiselles Wachter d’Orléansville est cette « Mme Vve Louis Gentet, née Wachter » ?

et laquelle des demoiselles Confex, d’Orléansville aussi, est cette « Mme Vve Paul Bonopéra, née Confex » ?..

À suivre..,

et cette recherche _ de réalité historique bien effective ! _ est plus passionnante qu’un roman de fiction !..

Ce mercredi 21 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Nouvelles questions ravéliennes autour des Delouart et Billac de Ciboure, et Gachucha Billac

24sept

Le samedi 13 juillet dernier,

un correspondant-ami, le musicien Philippe Hattat, m’a signalé que la date de la naissance, le 2 juin 1819, d’une petite Engrâce Billac au foyer de Jacques Billac et son épouse Marie Delouart à Ciboure
ne pouvait convenir pour la chère « Tante Gachuch » de Maurice Ravel,
car le lendemain de cette naissance, le 3 juin 1819, cet enfant nouveau-né avait été déclaré « décédé à l’âge d’un jour » ;
et qu’il fallait préférer à cette date de naissance du 2 juin 1819, la date du 15 mai 1824 à laquelle naît une Gracieuse Billac au foyer de ces mêmes parents, Jacques Billac et Marie Delouart…
Ce que m’a en effet confirmé l’acte de naissance consulté aux archives de Ciboure vendredi après-midi dernier :
15 mai 1824, Ciboure : naissance de Gracieuse Billac,
fille de Jacques Billac, 52 ans, marin,
et de Marie Delouart, 35 ans, poissarde…
Ce qui indique une différence de 17 ans entre les deux parents _ Jacques et Marie-Baptiste _ de cette enfant : Gracieuse…
Et l’acte de naissance de celle que j’ai nommée ailleurs la Marie Delouart n°1 _ soit l’arrière-grand-mère de Maurice Ravel _ que j’ai pu consulter lui aussi à la mairie de Ciboure
déclare que celle-ci, fille _ aînée, semble-t-il _ de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague _ leur mariage a eu lieu à Ciboure le 28 janvier 1778 _, est née à Ciboure le 29 juin 1782.
Ce qui supposerait,
si l’on se fie à cette différence de 17 ans d’âge entre Jacques Billac et Marie Delouart indiquée ici,
que Jacques Billac serait né vers 1765
Un acte de pension de reversion, en date du 16 novembre 1840,
dont la bénéficiaire est la veuve du quartier-maître Jacques Bilac (sic), décédé le 11 mars 1839,
indique que celle-ci, Marie Delouart, est effectivement née le 29 juin 1782.
Mais n’est _ hélas _ pas indiquée ici la date de naissance de Jacques Billac,
seulement celle de son décès, survenu le 11 mars 1772,
et de l’ouverture, ainsi, des droits de reversion de sa demi-pension de quartier-maître pour sa veuve.
Mais un précédent document de pension, en date du 14 juillet 1838, établit l’existence d’une pension de quartier-maître de manœuvre à 36 francs en faveur de ce même Jacques Bilac (re-sic) né à Ciboure le 5 septembre 1772, et domicilié à Ciboure, pour avoir atteint sa 65éme année.
Voici donc la date de naissance de Jacques Billac, le mari (le 14 septembre 1814, à Ciboure) de la première Marie Delouart,
et père (le 15 mai 1824) de Gracieuse Billac, la future « Tante Gachuch » de Maurice Ravel…
La différence réelle d’âge entre Jacques Billac (né le 5 septembre 1872) et Marie Delouart (née le 29 juin 1782) est donc de presque dix ans : 9 ans, 10 mois et 6 jours…
Sur un autre très intéressant document
_ à décrypter très soigneusement ! _,
Jacques Billac, marin, habitant la maison Moutanearguinenia,
est indiqué comme ayant à cette date « 40 ans » ;
et son épouse, Marie Deloirte (sic), « 24 ans » :
soit cette fois un écart d’âge de 16 ans
Ce qui impliquait une date de naissance de Jacques Billac vers 1766
Comme on a pu le lire dans l’article de mon blog
que j’ai publié avant-hier dimanche,
ma visite vendredi dernier aux archives municipales de Saint-Jean-de-Luz
m’a permis de découvrir _ sans le moindre doute possible _ la date de décès de la « chère Tante Gachuch » de Maurice Ravel ;
un décès survenu au domicile familial des Gaudin 41 rue Gambetta à Saint-Jean-de-Luz :
le 17 décembre 1902.
Les déclarants de ce décès sont _ en effet _ Charles, « capitaine au long cours, âgé de vingt-sept ans », et Pierre Gaudin, « employé âgé de vingt-quatre ans » _ indiqués dans l’acte comme « voisins » de la défunte _
deux des enfants de la maisonnée Gaudin que Gachucha a très grandement contribué à élever 
_ Engrâce Billac est dite ici « domestique » dans cet acte signé par le maire de Saint-Jean-de-Luz, Dominique Larrea.
C’est donc bien de la « chère Tante Gachuch » de Maurice Ravel qu’il s’agit ici, en cet acte officiel de décès ;
elle qui fut le lien premier et majeur de Ravel avec les Gaudin, amis luziens de toute sa vie
_ existe aussi, ne la négligeons pas, l’amitié de jeunes filles entre Annette Bibal (née à Saint-Jean-de Luz le 28 avril 1845) et Marie Delouart (née à Ciboure le 24 mars 1840), avant leurs mariages respectifs en 1873 les deux, avec Edmond Gaudin et Joseph Ravel… 
Engrâce et Gracieuse sont des prénoms équivalents en français, 
et leur diminitutif basque est bien « Gachucha » ou encore « Gachuch ».
Maurice Ravel parlait très couramment basque,
avec sa mère Marie, avec sa grand-tante et marraine Gachucha, avec ses amis luziens Gaudin,
comme me l’a encore confirmé vendredi Madame Maylen Gaudin-Lenoir à Saint-Jean-de-Luz.
Si la date de naissance de la défunte Engrâce Billac n’est hélas pas indiquée dans cet acte d’état-civil de décès du 17 décembre 1902,
est mentionné cependant son âge : « quatre-vingt-trois ans »…
Ce qui donne comme année de naissance … 1819 !
Encore un point qu’il faudra éclaircir…
Comment cette date de 1819 a-t-elle pu être indiquée par Charles et Pierre Gaudin ?..
Enfin, l’acte de naissance de Maurice Ravel établi le 8 mars 1875 par le maire de Ciboure Joseph Besselère,
l’a été sur la déclaration de Gracieuse Billac 
_ au domicile de laquelle a accouché sa nièce Marie-Delouart-Ravel la veille, le dimanche 7 mars _,
« âgée de cinquante ans, marchande de poissons, domicilée dans cette commune » (de Ciboure).
Ce qui fixe la naissance de Gachucha Billac en 1824, ou du moins avant le 8 mars 1825…
Ce qui concorde bien avec l’acte de naissance de Gracieuse Billac du 15 mai 1824.
Me reste donc à revenir aux archives de la mairie de Ciboure
rechercher l’acte de naissance de Pierre Billac :
plutôt qu’en 1765 ou 66 comme j’avais pu le supposer,
le 5 septembre 1772…
Je le vérifierai.
Avant de découvrir bientôt le document officiel de l’acte de naissance de Jacques Billac,
je savais jusqu’ici seulement _ par le document de l’acte de son mariage avec Marie Delouart le 14 septembre 1814 à Ciboure _ que Jacques Billac était fils d’un Pierre Billac et d’une Sabine dont je n’arrivais pas à lire le nom : quelque chose comme Malac… : en fait Sabine Recalde ! Ou plutôt Errecalde,
ainsi que me l’indique très gentiment Philippe Hattat…
Et à essayer de recenser le plus complètement possible, dans les registres des naissances conservés dans l’armoire des archives d’état-civil, à la mairie de Ciboure,
les divers enfants Delouart et Billac nés à Ciboure entre 1778 _ l’année de mariage de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague _ et 1830 _ Marie Delouart atteignant là ses 48 ans _ : beaucoup d’enfants mouraient alors à la naissance ou en bas-âge ;
et beaucoup portaient les mêmes prénoms (Marie, Marie-Baptiste, Sabine, Jean, Jean-Baptiste, Pierre, Jacques)…
En la maison Moutanearguinenia du quartier de Pocalette à Ciboure, selon un acte de recensement en date du 1er janvier 1806,
auprès de Jacques Billac et son épouse Marie Deloirte (sic),
demeuraient,
outre « Chabadin Lasaga » (= Sabine Laxague, la veuve de Gratien Delouart) _ indiquée ici comme « tante » : tante de qui ?.. _,
trois filles prénommées, pour deux d’entre elles, Marie _ sans précision de nom de famille _ et la troisième Marie-Baptiste _ celle-ci Deloirte _, âgées de 32, 25 ans et 1 an (soit nées en 1774, en 1781, et en 1805),
une fille prénommée Sabine _ sans précision de nom de famille _, âgée de 8 ans (soit née en 1798),
et un garçon prénommé Jean _ Deloirte _, âgé de 28 ans (soit né en 1798).
Ce sont ces dates de 1772, 1774, 1781 et 1798 qui m’ont fait douter de la validité de la date de ce recensement : 1806…
Et sur lesquelles dates je continue de fortement m’interroger…
Tout cela est à confronter à l’arbre généalogique que j’ai pu esquisser-établir de la descendance de Gratien Delouart et Sabine Laxague :
Marie-Baptiste Delouart, née le 29 juin 1782 ;
Marie-Baptiste Delouart, née le 17 juin 1784 ;
Marie Delouart, née le 17 août 1786 ;
Jean Delouart, né le 27 août 1788.
Reste aussi un Baptiste-Jean Delouart  _ dont parle Jean-Noël Darrobers _,
et dont je ne me suis pas encore occupé : petit dernier (semble-t-il) de la fratrie de ces enfants de Gratien Delouart ; il est né plus tard,
et semble ne pas avoir eu de descendance avec son épouse Gracieuse, née Casabon.
Gratien Delouart (né à Ciboure le 1er mai 1748, marié à Ciboure le 28 janvier 1778 à Sabine Laxague) est décédé, lui, à Ciboure le 21 août 1798.
Pour Sabine Laxague, mes références documentées sont encore lacunaires :
je n’ai pas réussi à identifier sa date de naissance (peut-être vers 1758), ni sa date de décès (semble-t-il après 1823 : elle est en effet présente au mariage de son fils Jean Delouart avec Marguerite Larrea, le 30 avril 1823 à Ciboure).
Mais voici que Philippe Hattat me propose pour date de décès de Sabine Laxague, l’épouse de Gratien Delouart, la date du 27 février 1845 : « à l’âge canonique de cent ans« .
Voilà deux autres dates à aller rechercher à lire dans les archives de la mairie de Ciboure…
Tout cela est aussi à confronter aux documents concernant les enfants nés de la première Marie Delouart, avec ou sans Jacques Billac (qu’elle a épousé à Ciboure le 14 septembre 1814)…
Le premier enfant né de cette première Marie-Baptiste Delouart, la fille aînée de Gratien Delouart et Sabine Laxague, est-il, ou pas, cette Sabine Delouart, née à Ciboure, le 11 mars 1809 _ et future grand-mère de Maurice Ravel _ ?
Et la dernière née de Marie-Baptiste Delouart, épouse de Jacques Billac, serait-elle la très chère « Tante Gachuch » de Maurice Ravel _ décédée à Saint-Jean-de-Luz le 17 décembre 1902 _, cette Gracieuse Billac née à Ciboure le 15 mai 1824 ?
Cela reste à établir documentairement. 
En espérant toucher si peu que ce soit la curiosité
de tous ceux qui s’intéressent à la biographie un peu singulière de ce créateur atypique et merveilleux qu’est Maurice Ravel
par ces découvertes et questionnements progressifs _ l’enquête, passionnante, avance _,
….
ce mardi 24 septembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa
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