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Domenico Starnone (= Elena Ferrante) publie « Les Liens »

08oct

Domenico Starnone,

l’auteur napolitain qui vit à Rome,

et qui nous a enchanté en 2004 avec son Via Gemito,

publie, cette rentrée d’automne 2019,

toujours aux Éditions Fayard,

Les Liens.

Seul, ou avec son épouse,

Domenico Starnone est aussi l’auteur

de la série de romans

_ depuis L’Amour harcelant, en 1995 (aux Éditions Gallimard) _

publiés sous le nom d’Elena Ferrante.



Ce mardi 8 octobre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Pierre Hantai : le connaisseur approfondi du monument considérable des Sonates de Domenico Scarlatti _ une réincarnation du génie musical du compositeur

13sept

Le CD Scarlatti. Sonates/6 de Pierre Hantaï

_ le CD Mirare  MIR422 _,

avec les 17 nouvelles sonates de Domenico Scarlatti (1685 – 1757)

qu’il nous offre,

est non seulement une nouvelle merveille discographique pour l’interprétation de la musique de ce compositeur vraiment extraordinaire,

mais un apport irremplaçable,

de la part de Pierre Hantaï lui-même

_ du fait de la profondeur de l’expérience acquise auprès de son arpentage minutieux (et génial !), année après année, des 555 Sonates en question _,

à la connaissance fouillée de cet étrange monument

_ en l’absence d’indications laissées par le compositeur lui-même, en accompagnement de ses Sonates (à la notable exception des 30 publiées (avec soin) par le compositeur à Londres en 1738, sous le titre d’Essercizi _

que constitue le presque massif de ces 555 Sonates,

par la note très détaillée _ signée de Pierre Hantaï _ qui nous est proposée aux pages 7 à 9 du livret,

sous le titre _ éminemment modeste _ de Quelques remarques sur la chronologie de l’œuvre de Scarlatti.

Pierre Hantaï y reprend et développe des analyses et constatations commencées à donner par lui-même dans les déjà très précieux livrets de ses précédents CDs scarlattiens :

C’est peu à peu et lentement en son œuvre, en effet, que la musique de Scarlatti s’épanouit et laisse de mieux en mieux éclater son irradiant génie _ qu’un Chopin (1810 – 1849) aura bien su relever et noter, comme le souligne Pierre Hantaï.


Pierre Hantaï, à la page précédente du livret, page 6, n’aura pas manqué d’étayer sa thèse d’une rencontre parisienne, « au printemps 1724, puis à l’été 1725 » entre Domenico Scarlatti et Jean-Philippe Rameau (1683 – 1764)

_ avec, à l’appui de ce fait, l’usage, par Rameau, de quelques brillantes et idiosyncrasiques innovations scarlatiennes, dans L’Egyptienne, La Poule ou Les Trois mains

Alors que Scarlatti, en sa sonate K 547, « intègre à profusion le fameux thème des Cyclopes » de Rameau…

Nul n’est besoin de préciser, en sus, que le génie de Domenico Scarlatti brille de mille feux sous les doigts merveilleux _ sans virtuosité gratuite ! _ de Pierre Hantaï en cette nouvelle pierre d’hommage au compositeur.


Comme si Domenico Scarlatti avait trouvé en Pierre Hantaï une incarnation nouvelle de son génie musical multiforme…

Ce vendredi 13 septembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Antonio Florio et le culte marial dans la Naples du XVIIème siècle baroque musical : une sublime paix de l’âme

22mai

Naples

constitue un des grands pôles culturels et civilisationnel de l’Europe

des Temps modernes ;

et sa musique est très intéressante :

peut-être davantage celle du XVIIème siècle

_ pleinement espagnol pour Naplesque celle du XVIIIème…

Depuis longtemps maintenant,

Antonio Florio,

avec sa Capella dei Turchini,

met en valeur

ce magnifique terreau musical napolitain.

Aujourd’hui,

avec le label Glossa,

Antonio Florio nous propose un très beau double album,

intitulé Alla beata Vergine _ The Marian cult in 17th-century Naples

_ soit l’album Glossa GCD 922611.


Les compositeurs à découvrir ici sont :

Antonio Nola (1642 ?),

Giovanni Salvatore (c. 1620 – c. 1688),

Francesco Provenzale (1624 – 1704) _ le mieux (ou peut-être le seul déjà) connu,

et chef de file des compositeurs qui vont venir _,

Fabrizio Dentice (c. 1530 – 1581),

Giovan Maria Sabino (1588 – 1649),

Francesco Sabino (fl. c. 1625),

Giovan Vittorio Maiello (fl c. 1610 – 35),

Erasmo di Bartolo (1606 – 1656)

et Giovan Maria Trabaci (c. 1575 – 1647).

Ces musiques,

d’une sublime intériorité,

sont superbes.

Près de deux heures de paix intime de l’âme.


Ce mercredi 22 mai 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’excellence du talent baroque de Vaclav Luks et de son Collegium 1704 : le CD « Il Giardino dei sospiri », avec Magdalena Kozena

12mai

A ma connaissance,

aucun CD raté jusqu’ici

de Vaclav Luks

et son Collegium 1704.

Juste après son très réussi Messie de Handel

_ soit le CD Accent 24354 ;

et cf mon article du 30 avril dernier :

_,

voici maintenant un splendide récital de cantates profanes

du début du XVIIIème siècle _ italien : à Naples, Rome et Venise _,

intitulé Il Giardino dei sospiri,

toujours avec son ensemble Collegium 1704,

et avec, cette fois, la mezzo-soprano _ tchèque, elle aussi _ Magdalena Kozena

_ soit le CD Pentatone PTC 5186 725,

dont on soulignera, aussi, et cette fois encore, la perfection de la prise de son _ :

avec des œuvres de

Benedetto Marcello, vénitien (1686 – 1739) : Arianna abandonnata ;

Francesco Gasparini, vénitien (1661 – 1727) : Atalia : Ombre, cure sospetti ;

Leonardo Leo, napolitain (1694 – 1744) : Angelica e Medoro : Or ch’è dal sol difesa

Georg Frideric Handel, à Rome : Qual ti diveggio, oh Dio (HWV 150) ;

ainsi que deux Sinfonie,

une de Leonardo Vinci, napolitain (1690 – 1739), extraite de Maria dolorata ;

j’autre, de Handel, extraite d’Agrippina.

Un récital absolument délicieux

et qui nous met en joie !

Ce dimanche 12 mai 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un après-midi d’écoute de musique, à la maison : un beau panier de CDs…

11jan

Cet après-midi, beaucoup de musique, à la maison : des CDs.
D’abord, un beau Purcell (et autres) par La Rêveuse
_ le CD London circa 1700 volume 1, le CD Mirare Mir368 _,
même si un poil trop mélancolique pour moi (mais c’est leur habitude).
Cela dit, ce CD London circa 1700 est vraiment très réussi dans son genre ; avec beaucoup de découvertes superbes
de compositeurs moins connus que Henry Purcell, si exceptionnel, lui ; tels que Godfrey Finger, Daniel Purcell, William Croft, etc.., vraiment intéressants
 
Ensuite, un magnifique CD Erlebach Complete Trio Sonatas, par L’Achéron, dirigé par François Joubert-Caillet, toujours très musical _ il s’agit d’un CD Ricercar, RIC 393 ; et qui paraît ce jour même. Philipp-Heinrich Erlebach (1657 – 1714) est vraiment un excellent compositeur, proche de Buxtehude et Reincken (= le stylus fantasticus), en un peu plus apaisé. C’est un vrai régal de musique !
Qui me fait penser à un merveilleux CD Alpha _ le CD Alpha 018 _, Zeichen in Himmel, de l’ensemble Stylus Fantasticus, dirigé par l’excellente Friederike Heumann, et avec la basse Victor Torres : une révélation de ce compositeur !
Puis, changeons tout à fair de genre, et d’époque : un très, très bel album Debussy à l’orchestre, par Les Siècles et François-Xavier Roth, Prélude à l’après-midi d’un faune, Jeux et Nocturnes _ soit le double CD/DVD Harmonia Mundi HMM 905291. C’est littéralement envoûtant !!! Une merveille d’interprétation orchestrale !
Et en ce moment, tout autre chose : un CD Tindersticks, The Waiting Room _ un CD LuckyDog18/Slang588. J’aime beaucoup la voix grave du chanteur, Stuart Staples :
je n’ai pas résisté quand j’ai reconnu sa voix sur le CD qui passait au rayon Musique chez Mollat. Oui, j’aime décidément beaucoup Tindersticks.
Pour en revenir à Goliarda qui continue d’occuper mes pensées _ en ses Carnets _, avec Rome, Gaeta, Catane et la Sicile,
je dois dire que j’aimerai un jour découvrir enfin Naples et les petites îles de Ponza, Ventotene, Palmarola _ l’ami Bernard Plossu m’en a souvent parlé…
Je pense aussi à La Luna de Bertolucci,
avec une superbe villa près du Mont Circeo ; comme celle (ou même carrément celle !) de Moravia et Pasolini…
J’aime beauucoup ce film, qui nous montre une Rome quasi africaine ; et aussi la musique (dont Mozart, Cosi.., avec un sublimissime Soave sia il vento…).
Quelles lumières !!! _ une pensée pour Bernardo Bertolucci, le tendre et vif poète parmesan de l’image, qui vient de nous quitter.
J’ai aussi déniché l’autre jour un superbe Paris 1900, 3 sonates pour violon et piano (de Fauré, Pierné et Saint-Saëns),
par Geneviève Laurenceau et David Bismuth. C’est un CD absolument parfait ! Soit la musique française à son acmé _ le CD Naïve V 5446.
Geneviève Laurenceau était, avec Lorène de Ratuld, du tout premier CD Durosoir : sa Musique pour violon et piano, dont Aquarelles _ il s’agit du CD Alpha 105. Aquarelles que Lorène de Ratuld, avec Vanessa Szigeti, cette fois au violon, avai(-en)t joué au Palazzetto Bru-Zane en ouverture raffinée du colloque Durosoir, en février 2011, dans le délicieusement baroque salon de musique du Palazzetto ;
un merveilleux souvenir pour moi, ce séjour vénitien,
avec ces déambulatons dans le labyrinthe des calli, et les moments en vaporetto sur la lagune,
en plus de la musique de Durosoir à explorer…
Voilà.
A suivre…
Ce vendredi 11 janvier 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa
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