Posts Tagged ‘nuit

Découvrir un compositeur : Josse Boutmy ; et un claviériste-interprète : Korneel Bernolet ; sur un clavecin Dulcken de 1747…

13déc

Le récent CD « Grand Tour » (Ramée RAM 2009)

du claviériste Korneel Bernolet

_ né en 1989, il a 32 ans et vit à Anvers _

nous donne l’occasion de découvrir un compositeur flamand du XVIIIème siècle, Josse Boutmy (Gand, 1er février 1697 – Bruxelles, 27 novembre 1779),

inconnu de nous jusqu’ici.

Et cela dans un très intéressant CD-hommage au clavecin Dulcken (Anvers, 1747)

_ actuellement en prêt permanent au Musée Vleeshuis / Klank van den Stad, d’Anvers ;

où ce CD a été enregistré au mois d’octobre 2020, lors de nuits très tranquilles en période de confinement… _,

du facteur Joannes-Daniel Dulcken (Wingeshausen, 21 avril 1706 – Anvers, 11 avril 1757).

Un CD où la sérénité concentrée et paisible de la nuit elle aussi se perçoit…

Ce lundi 13 décembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Admirable « Regina Bastarda : The virtuoso viola da gamba in Italy around 1600″, par Paolo Pandolfo et La Pedrina

19mai

Comme pour poursuivre l’enchantement du CD que j’ai célébré hier même

_  _,

voici ce jour la grâce du CD

de Paolo Pandolfo, à la viola bastarda, et de La Pedrina,

soient les chanteurs Gabriel Jubin, Paolo Borgonovo, Matthias Deger, Raitis Grigalis et Matteo Bellotto,

sous la direction de Francesco Saverio Pedrini,

Regina Bastarda _ The virtuoso viola di gamba in Italy around 1600

_ soit le CD Glossa GCD 922519 _,

qui nous offre un florilège de variations virtuoses _ avec diminutions _ sur la viola bastarda

de divers compositeurs

_ Oratio Bassani, Francesco Rognoni, Riccardo Rognoni, Diego Ortiz, Aurelio Virgiliano et Vincenzo Bonizzi _

de chansons et madrigaux

d’autres compositeurs leurs contemporains

_ Giovanni Pierluigi da Palestrina, Cipriano de Rore, Girolamo dalla Casa, Thomas Crecquillon, Pierre Sandrin, Orlando di Lasso et Adrian Willaert _

en Italie,

au tournant de la Renaissance et du pré-Baroque.

C’est à nouveau une splendeur

d’un ravissement _ d’une très grande intimité _ rare.

La nuit en est illuminée.

Ce dimanche 19 mai 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

« la seule question qui vaille : est-ce que l’amour existe ? » _ ou le sublime « Copie conforme » de Kiarostami

09juin

En complément à _ ou bien en lieu et place de (au choix !) _ mon article

« Jubilation de la déprise du cinéma d’Abbas Kiarostami : la question de l’amour du couple de “Copie conforme” ; et la profonde synthèse de la “lecture” de Frédéric Sabouraud en son “Abbas Kiarostami _ le cinéma revisité« 

du 23 mai dernier,

cet articulet-ci, ce jour, dans Libération,

in « Les Choix de Libé« 

(= courir voir, toutes affaires cessantes !, Copie conforme d’Abbas Kiarostami !),

à la page 16 du cahier « Cinéma » du mercredi :

« Conversion tardive au mainstream, Kiarostami, l’Iranien aristocratique _ certes ! c’est sa noblesse ! _, change de paysage (la Toscane) pour son premier film avec une vedette européenne (Juliette Binoche) _ mais est-ce donc là le principal ? Le résultat est parfois _ en permanence ! _ déroutant, mais il est difficile _ il n’y a pas vraiment là contradiction : nous sommes plongés là, quasi en apnée, dans l’oxymore de tout grand art (= « exploration« ) ! _de ne pas être captivé _ et c’est même peu dire ! _ par cette relecture du Voyage en Italie de Rossellini _ mâtinée d’une autre (relecture) des Scènes de la vie conjugale, de Bergman, et d’un Identification, mais non pas d’une femme, cette fois, mais d’un homme (c’est « lui«  le plus difficile à « identifier » : par « elle« , comme par nous à sa suite, car tel est l’angle de perception (= son regard à « elle » sur « lui » qui la voit : à la distance vibrante et chamboulée de leur « intimité«  à la question…) privilégié par la caméra de Kiarostami !) de ce nouvel Antonioni-Kiarostami…  _, étude sur un couple _ coppia en italien _ en perpétuelle scène de ménage _ en troublante (= passionnante) « évolution«  de « touches«  sur l’image, toutefois : vers, vers le « mordoré » (érotiquement chaste) de la sublime séquence de la chambre de la « pensione«  le soir, sur les huit heures tonitruant (comme à l’ordinaire du quotidien de Lucignano) au carillon de l’église San Francesco, et vue (en échappée : par « lui« ) par-dessus les toits tranquilles de tuiles (en rouge), avec vols (furtifs) de colombes ; et puis viendra la nuit… _,

qui pose la seule question qui vaille _ voilà ! _ : est-ce que l’amour existe ?« 

Et la réponse _ parfaitement « mordorée«  : sur les huit heures du soir (et aux soixante-neuf ans de vie de Kiarostami : c’est une clé !..) _ est (presque clairement) oui ! 

En suite (jubilatoire ! et sobre : direct à l’essentiel !!! cette « note » de Libération…) à mon article du 23 mai dernier « Jubilation de la déprise du cinéma d’Abbas Kiarostami : la question de l’amour du couple de “Copie conforme” ; et la profonde synthèse de la “lecture” de Frédéric Sabouraud en son “Abbas Kiarostami _ le cinéma revisité« , donc…

Titus Curiosus, ce 9 juin 2010

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur