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Pour célébrer, et sur le fond, le premier anniversaire du décès de Michel Deguy (23 mai 1930 – 16 février 2022), une passionnante contribution, à méditer, de son ami Martin Rueff : « Nos poèmes ne savent pas ce qui les attend »… Ou le legs de l’oeuvre qui demeure au présent.

22mar

Afin de célébrer, et sur le fond _ des liens charnels et consubstantiels entre langue reçue et partagée, discours réalisé et parole vivante inventivement créée : lire là-dessus d’abord, comme basiquement, les linguistes, et tout particulièrement, bien sûr, Noam Chomsky, mais aussi l’admirable Paul Valéry dans la postérité desquels s’est inscrit et a œuvré de façon ultra-vivante et fécondissime notre Michel Deguy… _, le premier anniversaire du décès de Michel Deguy  le 16 février 2022,

l’excellente revue En attendant Nadeau nous propose une passionnante et très dense superbe contribution, à méditer, de son ami _ et successeur à la direction de la revue PO&SIE _ Martin Rueff :

« Nos poèmes ne savent pas ce qui les attend« …

Nos poèmes ne savent pas ce qui les attend

La disparition de Michel Deguy (1930-2022) nous a marqués, comme en a témoigné Tiphaine Samoyault _ en son hommage magnifique « Michel Deguy (1930 – 2022)«   du 21 février 2022. Un an après, Martin Rueff, qui dirige aujourd’hui sa revue Po&sie, réfléchit, à partir de cette absence et de sa pensée, notre présent, la place et le rôle du poème, comme des leçons continuées _ voilà ! _ avec vigueur.

Il y a un an, le 16 février, que le poète et philosophe Michel Deguy est mort, un an que beaucoup d’entre nous, penchées et penchés sur le journal, s’interrogent ce qu’il aurait dit, pensé. Quelles auraient été ses _ vivantes et vives, et intensément vivifiantes _ colères, ses inquiétudes et ses passions ? La guerre en Ukraine, le tremblement de terre en Turquie et en Syrie, la situation politique européenne et mondiale si peu orientée vers la recherche d’une société juste et digne, mais surtout les preuves du géocide continué (terme qu’il inventa pour dire l’assassinat perpétré de notre terre), auraient bouleversé ce témoin engagé _ voilà ! _ et auraient inspiré le poète si on peut encore user d’un mot qui signifie que ces événements l’auraient traversé en pensée de mots _ oui : puisque penser procède de la langue et de ses mots reçus et pouvant inspirer ; et quelques uns d’entre ces mots, parfois, forgés même, comme néologismes assumés, par le locuteur… Or, comme la poésie, selon son expression, « fait des propositions » (au double sens, logique et érotique, de la formule), et comme la poétique les fait rentrer _ en les proposant à lire, parler, et penser _dans le débat _ voilà ! _, il est urgent de rappeler quelques-unes des exigences qu’il nous lègue _ oui, voilà ! _ à travers ses livres de poèmes – une trentaine, depuis Les meurtrières (1959) – et ses essais, dont un titre rassemble l’élan : La raison poétique (2000) _ et très bientôt, début juin, aux Éditions du Canoë, Ut musica, ut poïesis, un ultime entretien avec Bénédicte Gorrillot.

Nos poèmes ne savent pas ce qui les attend, par Martin Rueff

À quoi reconnaît-on le langage _ singulier, spécifique _ du poème ? C’est dans la réponse à cette question que se trouve la première leçon _ à méditer _ de Deguy. Le poème est en lutte intime contre toute forme de littéralisme _ qui enferme et veut clore le sens. Soit le syllogisme didactique suivant. L’époque est au littéralisme, or le poème refuse tout littéralisme, donc l’époque se trouve face à une alternative dont elle sort toujours vainqueure autoproclamée : ou bien elle rejette le poème (elle le marginalise, le réduit _ voilà _ tout en déplorant sa disparition), ou bien elle l’accepte en le dissolvant dans la littéralité (stratégie de la récupération). Examinons rapidement ce syllogisme.

a) Il y a aujourd’hui trois formes de littéralisme : on les croit ennemies. Elles se retrouvent dans ce qu’elles nient. Le littéralisme économique (le réel à la lettre, c’est la finance ; la condamnation de ce littéralisme est convaincante : pensée unique, realpolitik, dictature des marchés _ à sens unique : TINA, There Is No Alternative) ; le littéralisme religieux (il a pour nom fondamentalisme ; il y a plusieurs fondamentalismes) ; le littéralisme des corps (celui de la biologisation des identités sexuelles : qu’il s’agisse de les revendiquer ou de les diluer ; on veut que le corps soit, non une interprétation, mais un donné à changer littéralement plutôt qu’à comprendre : le corps de la lettre devient le modèle du corps à la lettre) _ oui, oui, oui. Que l’on relise un peu Freud…

b) Or le poème défait le littéralisme même quand il défend la lettre : il est de l’ordre du comme, de la commaison _ cf La commaison, paru à L’Extrême Contemporain le 3 mars 2022 _, de la comparaison. C’est la thèse la plus durable _ en effet… _ de Deguy, comme l’atteste le très actuel Court traité de poétique surtitré La poésie n’est pas seule (1987) : le poème fait entrer et la langue dans la sensibilité _ oui _ et l’imaginaire dans la langue _ qu’il ouvre et prolonge superbement. Il invente les formes de l’autre langue _ celle du poème et du poète _ dans la langue du même _ la langue d’abord reçue et partagée, qui s’agrandit par là. Il est liberté _ imageante ; j’ai personnellement formé ce mot, « imageance« , à partir des analyses de mon amie Marie-José Mondzain… _ de la langue quand la rhétorique (fût-elle celle des discours émancipateurs) rebat _ et referme dans la platitude de la stricte répétition (cf les affreux et si tristes « éléments de langage«  des sinistres godillots playmobils si peu cérébrés…), même si, grâce au jeu qu’offre toute syntaxe tant soit peu maîtrisée, nous inventons toujours (ou du moins le pouvons, le pourrions) un peu chacune de nos phrases, en dépit des paresseux clichés véhiculés jusqu’à plus soif par la bienpensance supposée et de fait imposée des médias… _ les oreilles du langage _ jusqu’à plus soif. Le roman n’est-il pas capable de cette même liberté ? C’est évident et il ne cesse de faire ses preuves. Mais si le roman du XIXe siècle avait obligé le poème à se libérer de la rhétorique de la poésie, il est temps désormais d’admettre que le poème pourrait permettre au roman d’échapper à sa propre rhétorique _ répétitive, refermée, enfermante. Est-il étonnant qu’on puisse voir aujourd’hui fleurir des romans écrits en vers ?

c) Le rejet du poème peut prendre des formes plus ou moins brutales (de son éviction par l’économie de marché _ éditoriale déjà et d’abord : la poésie se vend-elle bien ? permet-elle de gonfler suffisamment les chiffres de vente des librairies ?.. _, à la forme apéritive sociale du « vous reprendrez bien un petit poème » – dans le bus, sur tweet, etc.) pittoresque. Les formes de sa littéralisation sont aussi nombreuses qu’insupportables – qu’il s’agisse d’adhérer aux images du poète (éculées toutes et à réinventer toutes comme formes-phrases plus que comme formes de vie) ou de récupérer la poésie en la faisant rentrer dans le moule. Deguy avait inventé un terme pour décrire la manière dont le capitalisme avancé se saisit des identités pour les retourner contre elles : le culturel _ prêt au cliché, prêt-à-porter, prêt à penser : par paresse d’abord, puis très vite conformisme moutonnier (et bien vite agressif)… Or le culturel, c’est l’époque du capitalisme qui a fait passer le même au cœur des différences vécues.  Le poète plus vrai que nature n’a jamais existé – pas plus que le « yaourt à l’ancienne ». On veut faire du poète une icône, on s’accroche à des vies de poètes, on liquide la poésie _ en la vidant de la vie libre et toujours un peu sauvage et aventureuse de son imageance giboyeuse. La poésie continue _ voilà. Elle en a vu d’autres.

Nos poèmes ne savent pas ce qui les attend, par Martin Rueff

Une deuxième leçon consiste alors en ceci : la poésie doit rester l’art _ avec sa part de goût et de saveur de l’inventivité et sa joie de la découverte… _ du langage. Comme art, elle tend à l’œuvre _ qui accède, alors, à une durée autre et autonome _ (et non à la pratique qu’elle n’exclut pas mais accueille comme de surcroît) ; comme art du langage, elle se meut dans le logos qu’elle meut _ transforme un peu, au moins à la lisière, à sa façon _ et émeut _ surtout, en effet ; et élève, et transporte. Le langage est le théâtre _ scénique, opératique _ de ses opérations et rien de ce qui est langagier ne lui est étranger. Elle reste accueillante et appelle à ses propres résistances et transformations, mais elle défend la loquacité _ orale _, notre capacité de parler et notre liberté _ ouverte et inventive d’inouï _ d’expression. Si les poètes sont assassinés, ce n’est pas en raison de leur mode de vie ; c’est à cause de leur puissance _ formidable _de formulation. C’est parce qu’ils ouvrent la bouche et articulent la langue de manière inouïe et poignante _ voilà, voilà.

Nous ne savons _ forcément _ pas ce que nous devons attendre de _ la puissance d’improvisation dynamique (et qui peut être même dynamiteuse) de _ la poésie. Cette leçon, la troisième, est d’espoir. Une lecture paresseuse de Benjamin voudrait que la prose soit la sobriété du poème et son avenir. C’est une vieille rengaine de matrice hégélienne. Fin du poème comme fin de l’art ? C’est en poème qu’il faut répondre à la fin du poème. Trois anciens noms du poème servent à indiquer des issues pratiquées aujourd’hui (la lectrice et le lecteur s’amuseront à coller des noms propres comme dans un exercice à trous). L’hymne, ou le poème continué d’avant la fin du poème. L’hymne se maintient contre la fin du poème. Il assure la grandeur _ de célébration, cérémoniale et exaltante _ du ton, la hauteur de la poésie, sa prodigalité _ joyeuse _ spacieuse. L’élégie s’inscrit comme le poème _ d’humilité ressentie et assumée _ de l’impossibilité du poème. Poésie comme haine ou comme déception de la poésie, exilée, raréfiée rendue « impossible ». Le poème réflexif ou critique. Il prend en compte le diagnostic de l’époque, mais il refuse la thérapie. Pourquoi donc l’idée de poème ne passerait-elle pas par le poème ? Le poème se fera porteur d’opération critique sur la fin du poème : il prendra en charge les opérations de la pensée sous une forme poétique. Ou, pour le dire avec Mallarmé, la poésie est comme le sonnet : elle se passe de son explicitation en prose puisqu’elle se réfléchit elle-même _ voilà : en elle-même et par elle-même, consubstantiellement _ de toutes les façons. Deguy aura pratiqué l’hymne et l’élégie en les croisant dans le poème critique _ et philosophique par là _ pour voir s’échanger leurs prérogatives. Il aura donné à la poésie française une des poésies critiques les plus intenses de la seconde moitié du vingtième siècle. On le rapprocherait volontiers (avec toutes les précautions d’usage) de deux autres poètes critiques de l’Europe de l’après-guerre : l’Italien Franco Fortini (Florence, 10 septembre 1917 – Milan, 28 novembre 1994) et l’Allemand Hans Magnus Enzensberger (Kaubeuren, 11 novembre 1929 – Munich, 24 novembre 2022).

La quatrième leçon que nous lègue sa réflexion est que si la poésie est au cœur de ce que nous traversons et de ce qui nous traverse, c’est que le géocide _ lui-même, qui advient _ exige que nous prenions le langage _ en la pluralité élargie de ses usages et registres, au-delà des idiomes scientifiques, technologiques, ou économiques dominants… _ au sérieux. Deguy a consacré trois livres à ce problème : La fin dans le monde (2009) ; Écologiques (2012) ; L’envergure des comparses. Écologie et poétique (2017). Prendre le langage au sérieux ? Nulle grandiloquence ici : la poésie ne sauvera pas le monde, et si jamais elle permettait « d’habiter poétiquement le monde », ce ne serait qu’au prix d’un travail continu sur ce cliché qui maltraite Hölderlin en galvaudant son mot d’ordre. Ce que Deguy nous rappelle (et d’autres poètes avec lui), c’est que la poésie entretient un rapport d’essence scellé par le langage avec notre compréhension _ même, et c’est forcément essentiel ! _ du monde (milieu ? environnement ? nature ? terre ?) _ à toujours davantage creuser, élargir, vraiment pleinement penser.

Nos poèmes ne savent pas ce qui les attend, par Martin Rueff

Ce rapport s’énonce de la manière suivante : la poésie éprouve le langage comme l’expérience du monde en tant qu’il va disparaître _ fuir, échapper, être manqué, perdu, détruit par notre inattention et absence d’égard, puis oubli… « Le monde va finir » ? L’émotion _ vive, touchante _ qui naît du langage poétique n’est pas liée à un contenu particulier (le poème fait flèche de tous les bois de l’affect) mais à sa forme qui affecte autant ses énoncés (ce qu’il dit) que son énonciation (comment il prend en charge _ voilà, en la chair même de son chant _ ce qu’il dit). L’émotion qui naît du poème est spécifique _ oui, et il faut apprendre à bien l’accueillir _ : elle est liée à l’appréhension du temps qui passe _ oui : ce temps qui fait la pulsation même de nos vies _ au sein même de l’appréhension _ plus ou moins perspicace et attentive, juste _ des phénomènes. Si les hommes voient le sol de la terre se dérober sous leurs pieds (cette formule devenant aujourd’hui littérale), et si les hommes regardent la terre avec le langage (la formule est du poète Jean-Patrice Courtois commentant Deguy), alors il n’est pas étonnant qu’ils se tournent vers le langage qui se rapporte au monde « en le portant disparaissant » _ en sa coulée même. Le poème porte le monde – il le rend présent _ voilà _, il le fait passer, le translate, le reconduit, mais aussi le sauve, le repêche, le rappelle, le restitue _ oui, il est ainsi réellement opérant, à l’inverse d’aveuglant. S’il le portait « apparaissant », le poème serait hymne à la célébration de sa présence : c’est dans le poème que le monde pourrait « rejaillir vivant » _ une fête ! S’il le portait « disparu », le poème serait élégie _ déploration _ pour un monde défunt. Or le poème critique ne porte ni « apparaissant », ni « disparu », mais « disparaissant » _ dans la difficulté de la recherche de saisie de la justesse de son penser sensible et de ses conditions elles-mêmes… _ : la modalité même de la constitution du monde lyrique est précisément celle d’un « porter disparaissant » – d’un faire apparaître dans la disparition en acte _ ne serait-ce que parce que toute phrase entamée va finir et finit. En portant le monde, il en garantit la phénoménalisation _ voilà _, en le portant « disparaissant », il assure et la présence et son retrait _ concomitamment _, et le phénomène et sa défection – il le fait défaillir dans un frémissement de langage _ ou « admirable tremblement du temps » presque saisi, Kairos aidant, en son passage... Il le décontenance.

Parce qu’il dit la sortie de route et la perte des repères, « désarroi » est un beau mot. Et puisque desarreier a existé, nous pourrions, toutes et tous, nous dire désarroyés. Plus que jamais ? Le sentiment d’être arrachés à l’histoire est historique et à des millénarismes sans science ont succédé les catastrophismes éclairés d’aujourd’hui. Il était inévitable sans doute qu’une telle situation fît lever des prières et, avec elles, de nouvelles spiritualités. Que ces dernières entraînassent un désir de poésie était sans doute prévisible. Mais le désir de poésie ne fait pas le poète _ certes _ et les poètes ne seront _ en effet _ ni les saints ni les gourous de demain. Ils regardent ailleurs et devant eux. On ne leur fera pas dire la messe. On espérera leurs poèmes inouïs. Quand les mots viennent à manquer, il n’est ni facile ni inutile de se tourner vers celles et ceux qui font de ce manque une force et qui tentent _ en toute humilité _ d’éviter les effets de manche et le retour _ très illusoirement _ confortable des rhétoriques les plus plates _ soit mercenaires et cyniques, soit achetées et prisonnières. Les poètes font preuve d’une opiniâtreté bizarre _ en effet. Une vieille comparaison rapproche le mot de la monnaie et du jeton. Le poète ne veut pas qu’on se refile les vieux jetons de la fausse monnaie. Il veut remonétiser _ oui _ le langage. Qu’il y échoue n’est ni signe de son échec ni synonyme de sa grandeur. Deguy aura essayé _ voilà : à la Montaigne _ pendant près de soixante-dix ans. Sa vigueur est de rigueur. Et l’inverse n’est pas moins vrai.

 

Un hommage ô combien mérité à ce que nous a définitivement laissé (à revenir méditer, en son œuvre qui est là) Michel Deguy.

Et en apostille un peu plus personnel,

et sans revenir ici aux divers articles que j’ai consacrés à Michel Deguy lui-même,

ni à l’entretien si précieux _ et tellement exemplaire de la vie frémissante de son si inventif penser en langue ! _ que j’ai eu avec lui à la Station Ausone le 9 mars 2017, à propos de son « La Vie subite » _ et aussi « Noir, impair et manque«  _, dont voici un lien au podcastafin de percevoir aussi et encore le grain même de sa voix et les rythmes de son souffle, présents toujours, et toujours audibles, en le verbe et de sa poésie et de tout ce qu’il a écrit : en l’œuvre de lui qui nous demeure à lire, pour converser encore avec lui…

je me permets simplement de renvoyer ici à plusieurs des articles de ce blog « En cherchant bien« , signés Titus Curiosus, liant de près le nom de Martin Rueff à celui de Michel Deguy :

_ le 12 décembre 2009 : « « 

_ le 23 décembre  2009 : « « 

repris le 13 mai 2010 : « « 

_ le 18 février 2022 : « « 

_ et tout récemment le 2 février 2023 : « « 

Ce mercredi 22 mars 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’immense plaisir de la lecture de l’Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel ; et l’entretien de la curiosité…

17mar

Achevant à l’instant, page 1352, l’Intégrale de la Correspondance (1895-1937), écrits et entretiens

de Maurice Ravel,

je tiens à souligner le plaisir que je prends

à pénétrer un peu, 

par un Journal, une Autobiographie, ou une Correspondance

_ aussi partiels et tronqués fussent-ils : bien des lettres manquent… _,

l’intimité  _ les arcanes _ du vécu

_ même celui qui semble le plus transparent et anodin ; mais c’est dans le détail que le diable est caché. Qui cherche un peu risque d’en apprendre beaucoup. C’est là, dans le cheminement secret et ouvert de l’enquête, la vertu et la fécondité de la sérendipité… _

ainsi que de l’œuvrer

d’un auteur, un écrivain, un artiste…

Quelques remarques, et questions, au passage :

Je m’interroge en effet sur les parentés de Ravel à Ciboure – Saint-Jean-de-Luz
_ les notes, pourtant copieuses, de Manuel Cornejo manquant, parfois, même si c’est très rarement, de précision.
Et Maurice Ravel demeurant lui-même fort discret sur tout cela.
A Saint-Jean-de-Luz
_ où Ravel éprouvait un très fort désir de venir se ressourcer : au moins dix-sept fois entre août 1901 et l’été 1935 _,
Ravel avait pour amies les plus proches les sœurs Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 3 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976)
et Jane Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 16 octobre 1880 – Saint-Jean-de-Luz, 28 mars 1979) _ cette dernière épouse de Henri Courteault (Pau, 26 août 1869 – Saint-Jean-de-Luz, 2 novembre 1937) ;
Jane et Henri étant les parents de Pierre Courteault (Paris 17e, 21 avril 1910 – Ascain, 15 décembre 2006) et d’Annie Courteault (Paris 17e, 26 septembre 1913 – Saint-Jean-de Luz, 21 août 1994 ; elle épousera à Neuilly-sur-Seine le 2 mai 1947 Edouard Vidal).
Ainsi que leur belle sœur, Magdeleine Gaudin-Hiriart (Saint-Jean-de Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968), veuve de leur frère aîné Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo (Congo français _ aujourd’hui République Centrafricaine : Bimbo est une ville voisine de Bangui _ ), 12 septembre 1910). 
La maison des Bibal-Gaudin _ elle appartenait à Victoire Dupous, épouse Bibal, la mère d’Annette Bibal, épouse Gaudin _ se situait au 41 de la rue Gambetta ; puis, en 1923, après le décès d’Edmond Gaudin _ survenu chez lui, 41 rue Gambetta, le 28 décembre 1920 _, sa veuve Annette Gaudin-Bibal et sa fille Marie Gaudin déménagèrent non loin de là à la maison « Mirentxu », située 14 rue du Midi _ aujourd’hui rue du 17 Pluviôse ou Place Ramiro Arrue.
Les parents de Marie et Jane Gaudin, (St Martin) Edmond Gaudin (né à Saint-Jean-de-Luz le 17 novembre 1844, et décédé à Saint-Jean-de-Luz le 28 décembre 1920)
et Annette Bibal (née à Saint-Jean-de-Luz le 28 avril 1845 et décédée à Saint-Jean-de-Luz au mois de novembre 1936 _ le 21 novembre 1936 _), 
se sont mariés à Saint-Jean-de-Luz le 27 janvier 1875 ;
et ont eu 7 enfants, dont Charles, l’aîné (né à Saint-Jean-de-Luz le 19 novembre 1875, et décédé le 12 septembre 1910 _ disparu noyé dans le fleuve Oubangui, à Bimbo, au Congo français… _),
et Marie (née à Saint-Jean-de-Luz le 3 mars 1879) et Jane (née à Saint-Jean-de-Luz le 16 octobre 1880), parvenues presque centenaires toutes deux.
On peut remarquer que Maurice Ravel appelle « ma chère cousine » Magdeleine Gaudin-Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz 15 juin 1968), épouse _ à Saint-Jean-de-Luz le 28 septembre 1901 _ de Charles Gaudin,
et mère d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988) ; de même que celle-ci, après s’être adressé à « Mon cher Maurice », signe sa lettre « votre cousine » :
j’ignore _ à ce jour : je vais chercher ! et trouver !!! _ selon quels précis liens de parenté _ côté Delouart, forcément, et probablement avec les Hiriart, plus qu’avec les Gaudin ; et cela se confirmera !..
Un tel cousinage entre Maurice Ravel et Magdeleine Gaudin-Hiriart est ainsi indirectement évoqué deux fois dans la correspondance à ce jour publiée _ par Manuel Cornejo _ de Maurice Ravel : dans la lettre de condoléance du 8 octobre 1910 de Maurice Ravel à sa « chère cousine » Madeleine Gaudin-Hiriart, pour la disparition tragique de son mari Charles Gaudin (1875 – 1910) _ disparu noyé (et non retrouvé) dans le fleuve Oubangui, au Congo français _, donnée à la page 246 ; ainsi que dans la lettre de Madeleine Gaudin-Hiriart du 24 novembre 1914 informant son « cher Maurice » Ravel de l’état de ses beaux-parents Gaudin _ « Nous sommes bien affligés ; et surtout ces pauvres parents aterrés ! à 70 ans une douleur pareille ! comment vont-ils pouvoir la supporter ? » _, après le double décès, au front, et ensemble, de ses deux beaux-frères Gaudin _ « les pauvres Pierre et Pascal ont été tués, l’un à côté de l’autre pendant leur repos _ ou repas _ dans les tranchées, par une automobile canon qui passait à 100 mètres d’eux » _, le 12 novembre 1914, de leurs deux derniers fils, Pierre (né à Saint-Jean-de-Luz le 7 février 1878) et Pascal Gaudin (né à Saint-Jean-de-Luz le 31 mars 1883) _ les deux beaux-frères, donc, de Magdeleine, veuve depuis le 12 septembre 1910 de leur frère aîné Paul (1875-1910) _, donnée à la page 403 : Magdeleine signant « votre cousine » ;
à noter aussi l’absence de toute nouvelle correspondance, du moins publiée à ce jour, entre Maurice Ravel et Magdeleine Gaudin-Hiriart. Cette dernière semble _ mais il faudrait pouvoir le confirmer ! _ n’avoir pas fait partie de la maisonnée Gaudin-Bibal, ni au 41 de la rue Gambetta, ni à la maison « Mirentxu« , rue du Midi, à partir de 1923 _ elle habitait au 34 de la rue Gambetta une maison qui appartenait aux Hiriart (et qui appartient toujours à un membre de leur famille). J’aimerais, bien sûr, en apprendre davantage sur elle.
Mais on doit bien remarquer aussi qu’à nul moment Maurice Ravel ne qualifie Marie et Jane Gaudin de ses « cousines »…
Ses liens avec la famille Gaudin passant semble-t-il surtout _ du moins au départ de ces liens ; mais pas seulement : nous l’apprendrons un peu plus tard, avec le mariage, peut-être en 1902 _ non, le 28 septembre 1901 _, de Magdelaine Hiriart avec Charles Gaudin : leur fils, Edmond Gaudin, naîtra  le 30 mai 1903 _ par la médiation de sa « chère » grand-tante Gachucha Billac _ sa marraine, et presque grand-mère, puisque demi-sœur cadette (de quinze ans : 15 mai 1824 / 11 mars 1809) de Sabine Delouart, sa grand-mère _, qui faisait office de gouvernante _ indispensable et adorée _ de toute la maisonnée Gaudin-Bibal, 41 rue Gambetta _ de même que, après le 24 décembre 1874, Gachucha Billac fit en quelque office, dirais-je, de mère de remplacement pour sa nièce Marie Ravel-Delouart après le décès, ce 24 décembre-là, de la mère de Marie Delouart-Ravel et la propre demi-sœur de Gachucha, Sabine Delouart… D’où le très vif et bien vivace attachement de Maurice à sa grand-tante luzio-cibourienne, attachement transféré en quelque sorte ensuite à Jane et Marie Gaudin, de la maisonnée du 41 de la rue Gambetta à Saint-Jean-de-Luz ; puisque ce fut désormais là que se trouva le domicile de résidence de sa vieille grand-tante Gachucha _ elle décèdera à l’âge de 78 ans, le 17 décembre 1902, je l’apprendrai plus tard…
Demeure cependant l’absence de connaissance, pour le moment, des rapports effectifs ayant pu lier Maurice Ravel à sa « chère cousine«  Magdeleine Hiriart-Gaudin.
De même que, en l’absence de correspondance connue entre Maurice Ravel et le fils de cette cousine : Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), avec lequel Maurice Ravel entretient une véritable amitié, ainsi que nous le révèle Etienne Rousseau Plotto, aux pages 73, 202, 205 et 241 de son Maurice Ravel _ Portraits basques, demeurent aussi largement méconnus les liens ayant existé entre Maurice Ravel et le jeune Edmond Gaudin ; nous savons cependant que ce dernier possédait une voiture qui permettait à Maurice Ravel de faire de nombreux petits voyages dans tout le pays basque (Labourd, Guipuzcoa, Navarre) lors de ses séjours à Saint-Jean-de-Luz à la fin des années vingt et au tout début des années trente. 
Car Maurice Ravel qualifie Gachucha Billac, qui vivra à demeure chez les Gaudin à Saint-Jean-de Luz (41 rue Gambetta) _ elle aida à élever leurs sept enfants, nés entre le 19 novembre 1875 (l’aîné Charles) et le 23 février 1886 (le petit dernier Louis, décédé le 2 novembre 1899 à l’âge de treize ans)… _
de sa « grand-tante maternelle » ;
celle-ci était née à Ciboure, probablement en 1819 _ non, le 15 mai 1824 : ses parents, Jacques Billac, 40 ans (ou plutôt 50 : il est né, semble-t-il, en 1774, à Ciboure _ en fait le 5 septembre 1772 _), et Marie-Baptiste Delouart, 32 ans (elle est née le 29 juin 1782, à Ciboure) ont-ils déclaré lors de leur mariage, à Ciboure le 14 septembre 1814. De fait, Marie-Baptiste Delouart (épouse de Jacques Billac à partir du 14 septembre 1814) est bien née le 29 juin 1782, comme en témoigne son acte de naissance à la mairie de Ciboure ; de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et Sabine Laxague (peut-être 1758 – après 1823 _ elle est née à Ciboure le 24 novembre 1752, et serait décédée, à Ciboure, le 27 féfrier 1745 _ )…
… 
Et c’est _ fait éminemment notable ! _ Gracieuse Billac qui alla déclarer la naissance de son petit-neveu Maurice Ravel à la mairie de Ciboure le lundi 8 mars 1875 _ Joseph Ravel, le père de l’enfant, se trouvant alors chez lui à Paris.
Ici encore quels sont les liens précis de parenté exacts entre Marie Ravel-Delouart et Gracieuse Billac ?.. Nous allons le découvrir.
Mais au passage, je m’interroge :
comment cette « tante Bibi » (dite ainsi en une lettre du 20 octobre 1921, page 764 de la Correspondance de Maurice Ravel publiée par Manuel Cornejo _ si c’est bien là de Gracieuse Billac qu’il s’agit ! Et nous verrons, plus tard, que non« Tante Bibi«  est en fait Bernardine Bibal (22 août 1855 – 28 février 1943), la benjamine des 9 enfants de Pierre Bibal et Victoire Dupous _), que Maurice Ravel ne manque pas d’inclure _ encore… _ en ses vœux de bonne année à la maisonnée Gaudin de la maison « Mirentxu », du 14 de la rue du Midi, à Saint-Jean-de-Luz, le 3 janvier 1933,
pourrait-elle être celle-là même qui, née en 1824, alla déclarer la naissance du petit Joseph-Maurice Ravel à la mairie de Ciboure le 8 mars 1875 ?.. Non ! nous le découvrirons bientôt…
En 1875, Gachucha avait _ et cela si l’on en croit sa déclaration orale à la mairie de Ciboure _ déjà 50 ans _ et c’est juste : elle est bien née, à Ciboure, le 15 mai 1824.
Et en 1921, cette Gachoucha-là aurait eu 97 ans ; et en 1933, 109 ans !
Peut-il s’agir de la même personne ?.. Bien évidemment non !!! _ et nous en aurons bientôt confirmation…
Et les biographes récents de Ravel _ ceux du moins ayant connaissance de ces diverses correspondances _ auraient dû y faire mieux attention.
Je relève aussi _ et cela me paraît l’indice décisif ! _,
dans une lettre de Maurice Ravel du 18 septembre 1916, écrite à Châlons-Sur-Marne _ à Marie Gaudin _,
et à propos d’une sienne indigestion _ en sa situation au front _ de melon,
l’utilisation du passé
pour évoquer sa « chère tante Gachuch » (je reprends ici l’expression de Maurice Ravel en la lettre du 16 octobre 1902 à Jane Gaudin, page 82) :
« Plus de 2 semaines de dysenterie (…) J’ai voulu réaliser le vœu de ma pauvre _ voilà ! _ tante Gachucha qui souhaitait (sic : à l’imparfait, et pas au présent !) mourir d’une indigestion de melon ».
La « tante Bibi » bien vivante en 1921 et encore 1933
ne serait-elle pas plutôt _ hypothèse à laquelle je ne tarderai pas à renoncer un peu plus tard : nous le verrons bientôt... _ quelque fille de la Gachoucha Billac née en 1825 ?.. _ je changerai plus tard, et à plusieurs reprises, d’hypothèses là-dessus : cette « Tante Bibi« -là n’est, en fait, pas une Billac, mais une Bibal : nous le découvrirons bientôt…
Une difficulté demeure donc… Qu’il va falloir résoudre.
Je note aussi
que la mère de Maurice Ravel, née Marie Delouart (à Ciboure, le 24 mars 1840),
avait été déclarée à la mairie de Ciboure « née de père inconnu » ;
elle dont la mère, Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874), avait été, elle aussi, déclarée « née de père inconnu » ;
Sabine Delouart dont la mère se nommait elle aussi Marie Delouart _ ou plutôt Marie-Baptiste Delouart, et qui deviendra épouse Billac le 14 septembre 1814 _ :
Marie Delouart, fille de Sabine Delouart, petite-fille de Marie Delouart…
Voilà les raisons pour lesquelles je désire vivement en apprendre un peu plus sur ces relations de parenté cibouro-luziennes de Maurice Ravel…
il est en effet indiqué
qu’Étienne Rousseau-Plotto a recueilli les témoignages directs de la famille Gaudin _ notamment de Charles-Paul Gaudin, le fils (sic) d’Edmond et Annette.
Le fils d’Edmond et Annette ?.. Non. Mais Charles-Paul Gaudin est le fils d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988) et son épouse Angela, née Rossi (Trivia, Ligurie, 12 septembre 1905 – Saint-Jean-de-Luz, 18 décembre 1999) ; et petit-fils de Charles Gaudin et Magdeleine, née Hiriart (et cousine de Maurice Ravel : via le père de celle-ci, Dominique Hiriart (né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849) ; via sa grand-mère paternelle, née Marie Etcheverry (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850) ; elle même fille de Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), la seconde sœur de Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855) , l’aïeule directe de Maurice : nous le découvrirons un peu plus tard…
Ce Charles-Paul Gaudin-ci, qu’a donc rencontré Etienne Rousseau-Plotto, n’est pas, en effet, bien sûr, le Charles Gaudin fils d’Edmond et Annette Gaudin-Bibal, né à Saint-Jean-de-Luz le 19 novembre 1875 et décédé le 12 septembre 1910 _ disparu noyé lors d’une expédition sur le fleuve Oubangui, au Congo français…
… 
S’il est bien le fils d’un Edmond Gaudin
(né qu’il est, lui, à Saint-Jean-de-Luz le 30 mai 1903, et décédé à Saint-Jean-de-Luz le 28 décembre 1988),
ce Charles-Paul Gaudin avait une mère qui ne se prénommait pas Annette, mais Angela _ née Angela Rossi _ :
Et son père, Edmond, était le fils unique de Magdeleine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968),
et de Charles Gaudin,
le fils aîné (né à Saint-Jean-de-Luz, le 19 novembre 1875 et décédé, au Congo, le 12 septembre 1910) d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 septembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) et son épouse Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936).
Et cette Magdeleine Hiriart avait, non loin d’elle _ à Saint-Jean-de-Luz ? _, une sœur _ je n’ai pas encore identifié son prénom ; maintenant, si : Marie ! Marie Hiriart, demeurée célibataire (Saint-Jean-de-Luz, 27 juillet 1877 – Saint-Jean-de-Luz, 19 octobre 1945). En témoigne le faire-part de décès (le 9 juillet 1932) de Marianne Imatz (dite aussi, parfois, Marie Dimatz), la veuve de Dominique Hiriart ; faire-part sur lequel figure cette Marie Hiriart, fille cadette de la défunte _, ainsi que ses deux parents (Hiriart) quand elle est tombée veuve de Charles, début octobre 1910 _ cf la lettre de condoléance, en date du 8 octobre 1910, de Maurice Ravel évoquant la sœur et les parents Hiriart de Magdeleine, page 246. Pour ces parents Hiriart, il s’agit, j’allais le découvrir plus tard, de Dominique Hiriart (né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849) et son épouse Marie (ou Marianne) Dimatz, ou Imatz (née à Saint-Jean-de-Luz le 28 octobre 1845) ; et donc toujours bien vivants, tous deux, au mois d’octobre 1910 ; Marianne Imatz décèdera à Saint-Jean-de-Luz le 9 juillet 1932 ; et son mari, Dominique, le 20 décembre 1926…
Et cet Edmond Gaudin-là, né, lui, le 30 mai 1903, a épousé _ en 1935 _ Angela Rossi, née le 12 septembre 1905 ;
dont les enfants sont Maylen Gaudin, épouse Lenoir,
et Charles-Paul Gaudin _ nés en 1942 et 1938. 
… 
Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988) a, en effet, eu pour épouse Angela Rossi (Triona (Italie), 12 septembre 1905 – Saint-Jean-de-Luz, 18 décembre 1999) ; tous deux reposent désormais au cimetière d’Aïce Errota, à Saint-Jean-de-Luz ;
et ils ont eu 2 enfants :
Maylen Gaudin (épouse de Michel Lenoir : né en 1935 et décédé en 2012) _ ils ont eu quatre enfants _
et Charles-Paul Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 15 janvier 1938 – Saint-Jean-de-Luz, 25 mai 2006.),
lui-même père de Jean-Bernard Gaudin, qui vit à Madrid ;
et qui est lui-même père d’un petit Baptiste.
… 
Et je relève que
le 4 mai 2016, aux obsèques de Maritxu Rossi, née Larregain (âgée de 90 ans, et donc née en 1926),
étaient notamment présentes ses parentes :
sa sœur Hélène Larquier, née Larregain (1922 – mai 2018), veuve d’Auguste Larquier (né en 1925 et décédé en avril 2015),
sa belle-sœur Maïté Larregain, née Ducasse (1925 – décembre 2017), veuve de son frère Jean Larregain (né en 1921 et décédé en juin 2013)
sa nièce Maylen Lenoir (fille d’Edmond Gaudin et Angela Rossi, et veuve de Michel Lenoir, né en 1935 et décédé en 2012 ; et mère de 4 enfants)
et Francine Gaudin, l’épouse de Charles-Paul Gaudin.
Voilà qui peuvent être les parents Gaudin
qu’Étienne Rousseau-Plotto a pu rencontrer, à Saint-Jean-de-Luz, en sa quête de témoignages à propos des séjours de Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure, pour son Ravel, Portraits basques
Bien des mystères entretiennent donc encore notre curiosité… 
Ce dimanche 17 mars 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa
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