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« Funérailles », l’océanique chef d’oeuvre symphonique de Lucien Durosoir en hommage aux Poilus de la Grande Guerre, superbement chroniqué par Res Musica

26juil

Ce dimanche 26 juillet, sur le site de ResMusica,

voici que je découvre

en m’en réjouissant, bien sûr !

_ cf mon article du 11 novembre 1919 : _

une très belle chronique de Patrice Imbaud

intitulée Échos de la Grande Guerre par Lucien Durosoir et Patrice Hersant ,

consacrée au CD Hortus 736 : Sous la pluie de feu, de Philippe Hersant, & Funérailles, de Lucien Durosoir ;

un splendide CD

qui vient clôturer en apothéose la très belle collection « Les Musiciens et la Grande Guerre« 

que ce label Hortus a consacré aux Musiciens de 14-18

_ ce CD en étant le volume XXXVI et dernier.


La voici :

Échos de la Grande Guerre par Lucien Durosoir et Philippe Hersant

Un grand merci à Patrice Imbaud et au site ResMusica

de faire aussi justement largement partager

la réjouissance tellement méritée de ces œuvres splendides !!!

Ce dimanche 26 juillet 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : l’incroyable tendresse, de goût français, de l’Introït du Requiem de Campra…

12juin

La tendresse est décidément un trait marquant

et enchanteur,

de la musique française.

Pour aujourd’hui,

j’ai choisi l’incroyablement envoûtante Berceuse

de l’Introït du Requiem de Campra

(Aix-en-Provence, décembre 1660 – Versailles, 29 juin 1744)

en un CD des Arts Flo

consacré à quelques uns des Grands Motets d’André Campra ;

le CD Virgin Veritas 7243 5 45555 2 7,

paru en 2003. 

Une merveilleuse bienfaisante douceur de paix.

A défaut du style merveilleusement idoine des Arts Flo,

en voici un podcast

dans l’interprétation pas assez versaillaise, du moins à mes oreilles,

de John Eliot Gardiner.

Il y faut bien davantage de douceur, tendresse,

et naturel…

Ce vendredi 12 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : la lumière tendre et vive du second Quintette à cordes avec Piano, opus 115, de Gabriel Fauré, en 1921

09juin

Si joie il y a dans la musique de Gabriel Fauré

(Pamiers, 12 mai 1845 – Paris, 4 novembre 1924),

c’est une joie lumineuse

de vie bien employée, musicalement épanouie,

en ce Quintette à cordes avec piano n° 2, en ut mineur, opus 115,

achevé en 1921.

Et tout particulièrement dans l’interprétation rayonnante

qu’en ont donnée

Éric Le Sage et ses partenaires du Quatuor Ébène

_ Pierre Colombet et Gabriel Le Magadure, violons, Mathieu Herzog, alto, et Raphaël Merlin, violoncelle _,

en l’Intégrale (en 5 CDs) de la Musique de Chambre avec Piano, de Fauré,

qu’en a proposée Éric Le Sage, pour Alpha, en un superbe coffret Alpha 228,

enregistré en 2010, 2011 & 2012,

sur une initiative de Jean-Paul Combet.


Nous voici dans l’intimité _ paisible _ du cœur battant du plus intime de la tradition française

d’infinie tendresse.

Avec la battue _ sereine, vivante et assumée _ du piano.

Á défaut de disposer d’un podcast ou d’une vidéo

de cette si belle réalisation,

voici un podcast de l’œuvre par l’Ensemble Schubert.

Ce mardi 9 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : la sérénité heureuse des Suites françaises, de Johann-Sebastian Bach, pour sa jeune épouse Anna-Magdalena, à Coethen, en 1722

25mai

C’est probablement pour aider sa jeune épouse

_ leur mariage eut lieu à Köthen le 3 décembre 1721 ; Johann-Sebastian Bach avait perdu sa première épouse, Maria-Barbara Bach (Gehren, 20 octobre 1684 – Köthen, juillet 1720), un an et demi auparavant… _,

Anna-Magdalena Wilcke (1701 – 1760)

à se faire les doigts,

et, bien sûr, plus encore le style adéquat, en toutes les subtilités de sa relative complexité,

au clavier,

 

elle qui était d’abord une bonne cantatrice

_ les cinq premières de ces Suites sont en effet notées dans le manuscrit de l’important Petit Cahier dit d’Anna-Magdalena Bach _,

que Johann-Sebastian Bach (1685 – 1750) composa,

pour celle-ci, à Köthen, en 1722,

ses paisibles et alertes _ heureuses ! _ admirables  Suites françaises

_ qualifiées ainsi très postérieurement à leur composition de 1722 :

en 1762, par le compositeur et musicologue Friedrich Wilhelm Marpurg (Altmärkische Wische, 21 novembre 1718 – Berlin, 22 mai 1795) ; puis, à sa suite, en 1802, par Johann-Nikolaus Forkel (Meeder, 22 février 1749 – Göttingen, 20 mars 1818) en sa célèbre et marquante Vie de Johann-Sebastian Bach ;

mais en 1754, en sa Nécrologie de Bach, Lorenz Christoph Mizler (Heidenheim, 26 juillet 1711 – Varsovie, 8 mai 1778), qui fut aussi le premier à avoir enseigné l’histoire de la musique en une université allemande (celle de Leipzig, entre 1736 et 1743), avait simplement répertorié, parmi les manuscrits de partition laissés par Bach, les Suites dites plus tard Suites anglaises (parce que se trouve, ajoutée sur la partition, l’annotation, peut-être de la main même de Bach, « Suites pour les anglois« ) ; ainsi que ces Suites-ci, tout simplement ainsi :

« 11. 6 suites de clavecin ;

12. 6 autres suites, de même, mais plus brèves » ;

ainsi, dans les enregistrements de Christophe Rousset pour Ambroisie, en février 2003, puis février 2004,

les durées de ces Suites, sont-elles respectivement de 126′ 23 pour les Suites anglaises, et de 95′ 50 pour les Suites françaises… ;

on notera encore, au passage, que, au moment de ses études à l’université de Leipzig, de 1731 à 1734, Lorenz Christoph Mizler avait été l’élève de Bach…

Pour goûter, à l’écoute discographique, toute la finesse de ces Suites

dites ainsi françaises _ depuis Marpurg, en 1762 ; puis Forkel, en 1802 _,

j’ai choisi l’interprétation merveilleuse, alerte et toute de délicatesse _ pure de toute mièvrerie et maniérismes _, de l’excellent Christophe Rousset,

sur un superbe clavecin signé Johannes Ruckers, daté de 1632 et 1745,

restauré en 1987 par Reinhard von Nagel ;

et conservé au Musée d’Art et d’Histoire de Neuchâtel ;

dans le double album Ambroisie AMB 9960,

enregistré en ce Musée d’Art et d’Histoire de Neuchâtel au mois de février 2004 ;

avec une somptueuse prise de son de Jiri Hegel,

sous la supervisée artistique de Nicolas Bartholomée, le producteur d’Ambroisie.

En émane la paix bienfaisante d’une sérénité lumineuse…

En voici, à écouter, la Suite n°1

Ce lundi 25 mai 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : le parfait Fandango de Soler (1729 – 1783), par Scott Ross, pour un après-midi paisible de soleil

21mai

Le soleil de cet après-midi de confinement lumineux
dans mon quartier paisible
m’a fait me tourner vers la proposition du Fandango
du Padre Antonio Soler
(Olot, 3 décembre 1729 – El Escurial, 20 décembre 1783).
Et après écoute de plusieurs interprétations
c’est celle de Scott Ross
_ Pittsburgh, 1er mars 1951 – Assas, 13 juin 1989 _
enregistré à Paris en décembre 1988
qui me convainc le mieux,
en le crépitement maîtrisé de sa jubilation.
Il s’agit ici du très beau CD Erato 2292-45435-2…
Et pour l’écouter :
Ce mardi 5 mai 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa
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parmi plus de 300 000 titres.

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