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Les luziens Pascal Bibal et ses fils, François-Ignace, Grégoire et Joseph : poursuite d’enquête à Cuba (II)

09nov

Suite (second volet) de mon enquête sur les biographies de Pascal Bibal et ses fils François-Ignace, Grégoire et Joseph,

en particulier à La Havane…

Et pour commencer, en avant-propos, un petit point sur ma méthode de mise en connexion de micro-détails

systématiquement glanés, notés, et retenus en quelque point caché de ma mémoire toujours ouverte et accueillante.

Ce travail de connexion entre des micro-détails est essentiel :

c’est lui qui permet, par leur entrecroisement pertinent,

et les déductions qui s’ensuivent,

la découverte de nouveaux faits.

Mon objectif ici et maintenant est d’éclaircir d’abord le parcours de vie de Pascal Bibal

(né à Saint-Jean-de-Luz le 12 juin 1847 et  décédé probablement à Bilbao entre 1895 et 1899 _ le 2 avril 1898, à Bilbao, Calle Arbolancho _, en élargissant au maximum le champ des dates possibles de ce décès),

ce peintre vraiment remarquable au vu des 4 images de tableaux de lui (Portrait d’une dame basque, Portrait de famille en un intérieur, L’Apprenti-boucher et Portrait de l’ami Sabino Iceta Amezti) que j’ai réussi à découvrir et observer un peu… _ depuis, et en particulier le 4 août 2022, j’ai pu admirer d’autres très belles œuvres de lui conservées dans sa famille…

Ainsi que le parcours de vie de ses 6 enfants, tous nés à Saint-Jean-de-Luz, mais en divers domiciles

(cf mes utiles articles des 1er et 2 novembre derniers (2019) :  et  ;

mais aussi, et qui leur a grand ouvert la porte !, l’article du 28 octobre 2019 : ) :

Ignace-François-Victor (né le 17 septembre 1878),

Marie-Micaela-Léonie (née le 27 novembre 1880),

Grégoire (né le 3 mai 1882),

Élise (née le 5 mai 1884),

Jeanne-Ignace-Bernardine (née le 28 juin 1887),

et enfin Philippe-Joseph (né le 29 décembre 1888)…

De tous ces membres de la famille de Pascal Bibal et son épouse Dorotea Ibururuzqueta,

je n’ai jusqu’ici déniché les dates et lieux de décès (à Saint-Jean-de-Luz _ et grâce à l’état-civil de la mairie _) que ceux concernant Ignace-François-Victor Bibal (décédé à Saint-Jean-de-Luz, donc, 5 Place du Maréchal Foch, le 26 mai 1944 _ et non à Ainhoa, ainsi que l’indiquent à tort la plupart des notices (bien trop rapides et pas assez scrupuleuses) consacrées à ce peintre _)

et de sa veuve, Marie-Augustine (Rose) Porterie (décédée également 5 Place du Maréchal Foch à Saint-Jean-de-Luz, le 11 décembre 1962).

Et je n’ai pas encore déniché les dates et lieux de décès

_ de Pascal Bibal, le père de cette famille : probablement à Bilbao _ ou Zarautz ? _ et entre 1895 et 1899 _ à Bilbao, Calle Arbolancho, le 2 avril 1898 _ ;

_ de Dorotea Iburuzqueta, la mère de cette famille : à La Havane ? à Bilbao ? à Zarautz ? _ je dois dire que je n’ai pas pensé m’en enquérir auprès de l’état-civil de Saint-Jean-de-Luz, même si n’est pas là la plus grande probabilité que se trouve son lieu de décès, mais bien plutôt en Guipuzcoa ou en Biscaye ; voire à Cuba… ; Dorotea qui semble avoir vécu assez longtemps _ elle, qui est née probablement en 1854, est toutefois décédée avant le 21 novembre 1936 : son nom, en effet, n’apparaît pas dans le faire-part de décès de sa belle-sœur Annette Bibal-Gaudin, en novembre 1936… _ ; et à laquelle Maurice Ravel fait probablement allusion en terminant sa lettre à Jane Gaudin du 16 octobre 1902 (page 82 de la Correspondance de Maurice Ravel éditée par Manuel Cornejo) :

« Donnez-moi bientôt de vos nouvelles, ma chère Jane, et en attendant, mes souvenirs affectueux _ le mot est important : Maurice Ravel a donc déjà rencontrés ces Bibal à Saint-Jean-de-Luz lors d’un de ses précédents séjours chez les Gaudin ; même si dans la correspondance publiée à ce jour de Maurice Ravel n’apparaît pas nommément (du moins) aucun de ces Bibal-là, issus de Pascal Bibal…  _ à tous (comprenez dans ce tous la famille de votre tante _ Dorotea, veuve (depuis 4 ans) de Pascal Bibal : soient les enfants de feu Pascal Bibal et Dorotea Iburuzqueta _ et les Hiriart) sans oublier Mme Bibal _ née Victoire Dupous (et veuve depuis le 12 septembre 1855 de Pierre Bibal), qui décèdera le 16 juin 1903 : la maîtresse de la maison du 41 rue Gambetta ! _ et ma chère tante Gachuch » _ qui décèdera deux mois plus tard, le 17 décembre 1902) ;

cf plusieurs de mes précédents articles,

dont celui du 8 juin 2019, qui commente le faire-part de décès d’Edmond Gaudin (survenu le 20 décembre 1920), le beau-frère, via Pascal et Annette Bibal, de Dorotea Iburuzqueta ; et se penche sur les situations de Dorotea Iburuzqueta, la veuve de Pascal Bibal, et ses enfants (François, Marie, Elise, Grégoire et Joseph Bibal) :  ;

cf aussi celui du 16 juillet 2019, avec le commentaire du faire-part de décès de Charles Gaudin (survenu le 12 septembre 1910, à Bimbo, au Congo français) en ce qu’il avance à propos de Dorotea Iburuzqueta et des enfants de feu Pascal Bibal : … ;

celui du 10 juillet 2019, commentant le faire-part de décès d’Annette Bibal, veuve Gaudin (survenu le 21 novembre 1936) s’avèrant un peu plus succinct sur ce chapitre de ses neveux Bibal, mentionnés cependant, bien sûr (et c’est forcément important !) : Toutefois, je peux déduire de l’absence du nom de Madame Pascal Bibal sur ce faire-part de décès de sa belle-sœur Annette Bibal-Gaudin, en novembre 1936, que Dorotea Iburuzqueta est alors déjà décédée.

De plus, je sais (par mes conversations détaillées avec Maylen Gaudin-Lenoir et son cousin Pascal Courteault) que les contacts n’ont jamais été perdus entre ces Bibal domiciliés à La Havane (puis, après la révolution castriste de 1961, en Floride) et leurs cousins Gaudin et Courteault, ainsi qu’en témoigne aujourd’hui Maylen Gaudin-Lenoir (puis le 13 avril et le 4 août 2022 Pascal Courteault), qui m’a rapporté, par exemple, les dîners des Bibal à La Tour d’Argent, à Paris, ainsi que les somptueux cadeaux que faisaient à leurs cousins de Saint-Jean-de-Luz et Paris les Bibal de La Havane lors de leurs venues en France _ ;

_ de Marie-Micaela-Léonie Bibal ;

_ de Grégoire Bibal : probablement à La Havane _ non : en Floride, comme me l’a appris un échange téléphonique très fructueux, le 13 avril 2022, avec leur cousin Pascal Courteault (né le 19 janvier 1944), le 14 avril 2022 : lors de la révolution castriste à Cuba, les frères Gregorio et José Bibal, ont dû très précipitamment fuir La Havane, pour se réfugier aux États-Unis, et ils s’installèrent en Floride, où ils possédaient déjà une propriété ; et c’est probablement là qu’ils décèderont quelques années plus tard : à confirmer et préciser bien sûr ! Et Pascal Courteault m’a donné encore bien d’autres détails là-dessus quand je l’ai rencontré en sa demeure askandar le 4 août 2022…  _ et possiblement après 1961 (cf le livre de Cecilia Arrozarena Uribe, El Roble y la ceiba : historia de los Vascos en Cuba : nous y apprenons, à la page 279, en une notice intitulée Un Pintor vascofrances (François Bibal) que les frères Gregorio et José Bibal sont tous deux, en 1961, membres de l’Asociación Vasconavarra de Beneficencia, à La Havane _ Gregorio a alors 79 ans et José, 73 ans _ :

« François Bibal nació en San Juan de Luz en 1877 _ non : le 17 septembre 1878 _, de padre laburtino _ de Saint-Jean-de-Luz _ y madre guipuzcoana _ de Zarautz _, pintor, discípulo de Gustave Colin _ en 1860, Gustave Colin épouse à Ciboure Marie Carmier Couspeire et s’y installe rue Agorette ; avant de déménager, en 1862, pour Saint-Jean-de-Luz. En 1897 _ son père, Pascal Bibal, est-il alors déjà décédé, ou pas ? _, en Bilbao, formó parte de la fundacion del grupo en el que se encontraban Santiago Rusiñol, Darío de Regoyos, Manuel Losada, Ignacio Zuloaga y Alberto Arrúe. Viajó a Cuba a causa de la guerra de 1914 _ non : c’est au mois de mars 1905 que François-Ignace arrive à La Havane, probablement avec ses frères ; et c’est au contraire pour venir combattre en France que François-Ignace Bibal a (définitivement) quitté Cuba, où il était installé à la date du 17 mars 1905… Et c’est le 28 septembre 1914 qu’il retrouve le 41 rue Gambetta de sa tante Annette Bibal-Gaudin, à Saint-Jean-de-Luz. Al regresar en Francia _ pour y demeurer définitivement : à Ainhoa un certain temps (il y réalisa de merveilleux tableaux ! et y possédait une maison…), avant de décéder en son domicile (j’ignore depuis quelle date l’appartement du 5 Place Maréchal Foch, à Saint-Jean-de-Luz, était devenu sa propriété : cet appartement de la Place Maréchal Foch appartenait en effet auparavant à sa tante paternelle Bernardine Bibal, qui y décéda le 28 février 1943…) du 5 Place Maréchal Foch, à Saint-Jean-de-Luz _, fue adquiriendo gran celebridad y premios como la medalla de oro en la Exposición Internacional de París de 1937. Pinto muchos cuadros con motivos bascos.

Entre los miembros de la Asociación Vasconavarra de Beneficencia se encontraban aún en 1961 _ et c’est bien sûr à relever ! _, asociados desde 1916 y 1917 respectivamente _ voire 1912 _, los vascofranceses José Bibal Ibarazqueta _ non Iburuzqueta _ et Gregorio Bibal Ibarazqueta. »

_ d’Élise Bibal ;

_ de  Jeanne-Ignace-Bernardine Bibal, qui décèdera avant octobre 1910 : son nom est en effet absent du faire-part de décès de Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, Congo français, 13 septembre 1910) au mois d’octobre 1910 _ cf mon article du 16 juillet 2019 :

_ et enfin de Philippe-Joseph Bibal : probablement décédé à La Havane _ non, en Floride _ après 1961 _ cf la dernière ligne de la notice de Cecilia Arrozarena à la page 279 de son livre El Roble y la ceiba (publié en 2003 aux Éditions Txalaparta, à Tafalla, en Navarre). José Bibal fut un entrepreneur et banquier important et très prospère à Cuba ; cf l’attestation de l’association de Joseph Bibal avec son frère Grégoire, architecte (ainsi que leur ami architecte Eduardo Mario Albarrán Machín, ou peut-être, déjà le fils de celui-ci, Eugenio Jorge Albarrán Varela, succédant à son père défunt en leur association entrepreneuriale), à La Havane au début des années 30, en la « Compania Albarran y Bibal SA » (cf aussi Los Propietarios de Cuba 1958, de Guillermo Jimenez Soler, paru en 2006). Mais l’association des deux frères (et d’Eduardo Mario Albarrán Machín) date de bien plus tôt, à La Havane : dès 1916, voire 1912…

Même remarque ici que pour son frère Grégoire : la révolution castriste a contraint Gregorio (1882 – ?) et José (1888 – ?) Bibal à quitter très précipitamment Cuba pour gagner les États-Unis, et s’installer en une propriété qu’ils possédaient déjà en Floride, comme me l’a appris le 14 avril 2022 leur cousin Pascal Courteault (né le 19 janvier 1944 et arrière-petit-fils d’Annette Bibal-Gaudin), qui se souvient fort bien de ses cousins Bibal lors de leurs venues en France ; de même que Pascal Courteault possède, à Saint-Jean-de-Luz, une maison qui a été construite, m’a-t-il spécifié, pour François-Ignace (dit Paquito) Bibal (1878 – 1944), le peintre bien connu, le frère aîné de cette fratrie issue de Pascal Bibal (1847 – ?), peintre lui aussi (et frère cadet d’Annette Bibal (1845 – 1936)), et son épouse Dorotea Iburuzqueta…


À propos d’Eugenio Jorge Albarrán Varela, architecte _ c’est sur lui que l’on trouve la plus riche documentation sur le web _,

et de son père l’ingénieur civil Eduardo Mario Albarrán Machín,

ainsi que de leurs liens à tous deux avec les frères Gregorio et José Bibal Iburuzqueta,

je veux livrer ici une sorte de dossier

_ pour lequel je mettrai en rouge ce qui concerne directement les frères Gregorio et José Bibal _ :

Eugenio Jorge Albarrán Varela (La Havane, 22 février 1917 – Key Biscayne, 14 février 2011)

_ cf aussi l’article très intéressant que lui a consacré en juillet 2011 la Revista Herencia, en son numéro 17-2) _ :

« Influyente y poderoso miembro de la oligarquía en Cuba _ voilà ; mais c’est le cas aussi des frères Bibal !.. _ al momento de la irrupción de la Revolución Cubana _ en 1958. Arquitecto _ de même que, déjà, son père Eduardo Mario Albarrán Machín était Ingénieur civil. Propietario en una contratista, un banco y una industria de la construcción e inmuebles. Miembro del Havana Yatch Club, del Country Club y del Club La Torre (Club privado con sede en uno de los pent house del edificio FOCSA).

Nació en La Habana el 22 de febrero de 1917. Era hijo del Ingeniero Civil Eduardo Mario Albarrán Machín y Orensia Varela Valdés _ qui eurent 5 enfants _, ambos cubanos, y nieto paterno y materno de cubanos. Se graduó en 1942, era catedrático de la Universidad de La Habana desde 1945 y se desempañaba como Director General del Ministerio de Obras Públicas, con cuyo Ministro durante el gobierno de Fulgencio Batista, Nicolás Arroyo Márquez, estaba muy relacionado _ c’est important. A comienzo de los años 30 _ Eugenio Jorge Albarrán Varela, né en 1917, était donc très jeune _, fundó Albarrán y Bibal S.A. junto con sus socios _ les frères Gregorio et José Bibal Iburuzqueta ! _ y en 1954 fue uno de los fundadores del Banco de la Construcción _ que présidait José Bibal Iburuzqueta. C’est dire la longévité de ce partenariat entre les frères Bibal et les Albarrán père et fils au sein de l’oligarchie cubaine. Casado con María de los Reyes, de cuya unión tuvieron a sus hijos María Luisa y Jackeline.

Era presidente y propietario de Albarrán y Bibal S.A., antigua firma de contratistas _ voilà ! _, en sociedad con los hermanos José y Gregorio Bibal Iburuzqueta _ qui avaient co-fondé avec Eduardo Mario Albarrán Machín la Compañia constructora Albarrán – Bibal, en 1912, une date importante : les frères Gregorio et José Bibal, nés en 1882 et 1888, sont d’une génération antérieure à celle de leur nouvel associé (en ces années 30) Eugenio Jorge Albarrán Varela (Albarrán fils), né lui en 1917 ; mais ils étaient déjà associés depuis 1912 au père d’Eugenio Albarrán Varela, Eduardo Albarrán Machín, avec lequel Gregorio Bibal construisit l’Opéra de La Havane, en 1927-28 : rien moins !

Sur cette importante date de 1912 pour la fondation de la Compañia constructora Albarrán – Bibal, cf l’article A Eugenio Jorge Albarran y Varela _ Un baluarte de nuestra herencia, publié en juillet 2011 dans le volume 17-2 de la Revista Herencia, à l’occasion du décès de (et en hommage à) cet important entrepreneur et architecte ; on y découvre ceci, à propos d’Eugenio Jorge Albarrán Varela (et décisif pour les débuts du parcours entrepreneurial des frères Bibal à La Havane) : « Su carera profesional comenzo en la empresa _ voilà ! _ que fundo su padre _ Eduardo Albarrán Machín _ en 1912, la Compañia constructora Albarran – Bibal S.A.« … Une information décisive pour mieux connaître le parcours de vie et professionnel des frères Bibal à La Havane.

Miembro del Consejo de Directores y accionistas con $ 30 000 del Banco de Construcción, presidido por su socio José Bibal Iburuzqueta _ un fait bien sûr à remarquer et mettre en valeur dans la biographie de Joseph Bibal ! _ y del cual después de 1959 _ après la révolution castriste, doncEugenio Jorge Albarrán Varela fue secretario y vicepresidente. Vicepresidente segundo y accionista con $ 5 000 de las industrias Siporex S.A., una fábrica de bloques ligeros de concreto, junto con varios de sus socios del banco. Coapoderado de la Constructora Desarrollo de la Construcción S.A., tenía intereses en Concreto Caribe S.A., una fábrica de hormigón premezclado, en Varadero Propiedad Individual S.A., un moderno edificio situado en Varadero, y en el edificio CAPI, sito en Línea y L, Vedado« 

Sur l’Opéra de La Havane,

ou Teatro Auditórium, puis Teatro Amadeo Roldán,

œuvre importante de Gregorio Bibal (et Eduardo Mario Albarrán Machín),

ceci :

Teatro auditorium Amadeo Roldán, La Habana, Cuba……

El Teatro Auditórium.
Inaugurado el 2 de diciembre de 1928, el otrora Teatro Auditórium fue creado bajo los auspicios de la Sociedad Pro-Arte Musical y gracias al empeño de su directora María Teresa García Montes de Giberga (1880-1930).
Ubicado _ à la Havane _ en la esquina de Calzada y D, el teatro forma parte de la memoria histórica de la ciudad. Desde su apertura en 1928 _ voilà _ hasta 1977, año en que sufrió un incendio, se consagró como un sitio donde actuaban las grandes figuras de cultura cubana y mundial. Reabierto, el teatro se convirtió en la sede de la Orquesta Sinfónica Nacional.
En sus dos salas « Alejandro García Caturla » y « Amadeo Roldán » se presenta lo más significativo de la música sinfónica, de cámara y coral.
Proyecto arquitectónico
Para la selección del proyecto arquitectónico se realizó un concurso en el que resultaron escogidos los arquitectos Miguel Ángel Moenck y Nicolás Quintana, quienes diseñaron el inmueble que fue construido _ voilà ! _ en la esquina de Calzada y D por los ingenieros Eduardo Albarrán y Gregorio Bibal _ voilà.
Este magnífico Teatro fue construido _ du moins commencé à concevoir sur plans ; car la construction effective débuta le 6 août 1927 ; et l’inauguration du bâtiment eut lieu le 2 décembre 1928 _ en 1922 y arrasado por un pirómano en 1977. Tras una cuidadosa restauración, reabrió sus puertas en 1999, con el nombre de Amadeo Roldán, el compositor que fue capaz de combinar ritmos afro-cubanos en la música clásica.
Ubicado en una céntrica esquina del Vedado _ un quartier prospère de La Havane _, el Teatro Auditórium Amadeo Roldán lleva meses cerrado ante el peligro de un derrumbe. Su cartelera ha sido interrumpida y algunas grietas pueden observarse ya en la fachada.
Aún no han comenzado las labores de reparación y se desconoce la fecha de una posible reapertura. La programación de espectáculos ha quedado suspendida y las principales afectaciones han recaído sobre los ensayos y conciertos de la Orquesta Sinfónica Nacional, que tiene como sede principal las instalaciones del Amadeo.

Cf aussi, sur ce même sujet de l’Auditorium de La Havane,

cet article-ci (de Joaquin Estrada-Montalvan), du 13 janvier 2019

_ je mets en rouge ce qui concerne plus ou moins directement Gregorio Bibal Iburuzqueta _,

intitulé 2 de diciembre : Cien años de Pro-Arte Musical y noventa del Teatro Auditórium (por Ahmed Piñeiro Fernández) :

2 de diciembre : Cien años de Pro-Arte Musical y noventa del Teatro Auditórium (por Ahmed Piñeiro Fernández)

Nota: Agradezco a Baltasar Santiago Martín, que comparta este texto con los lectores. El mismo está incluido en el número de enero de 2019, de la revista Caritate.

La presentación será el jueves 31 de enero de 2019, a las 8 00 p.m., en el Centro Cultural Hispano para las Artes de Miami (111 SW 5th Ave. Miami, FL. 33135).


Teatro Auditórium, hoy “Amadeo Roldán” después de su reconstrucción como sala de conciertos

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El 2 de diciembre de 2018, la cultura cubana celebró dos importantes efemérides, estrechamente vinculadas entre sí : el centenario de la Sociedad Pro-Arte Musical de La Habana, y los 90 años de la inauguración del Teatro Auditórium, hoy “Amadeo Roldán”.
La Sociedad Pro-Arte Musical de La Habana, más conocida por sus siglas SPAM, o simplemente Pro-Arte, fue una importante organización cultural fundada el 2 de diciembre de 1918 por D.ª María Teresa García Montes de Giberga, una emprendedora cubana, amante de las artes, a cuya iniciativa, determinación y sensibilidad se debió, también, la posterior construcción del Teatro Auditórium.
María Teresa se unió a un grupo de otras damas cubanas —de entre ellas, la notable escritora Renée Méndez Capote—, y así, desde sus días fundacionales, Pro-Arte fue regido siempre por mujeres, caso insólito en Cuba y, tal vez, en toda América Latina.
La vida de Pro-Arte Musical duró hasta 1967, fecha en la que pueden verificarse los últimos conciertos ofrecidos por esta Institución. A lo largo de sus 49 años de existencia, dio a sus asociados la oportunidad de disfrutar de grandes espectáculos artísticos: conciertos, recitales, óperas, ballet, arte dramático…, por los mejores instrumentistas, cantantes, bailarines o actores del mundo, entre los que se encontraban los más relevantes artistas cubanos, algunos de los cuales se beneficiaron con becas ofrecidas por la institución, como sucedió, por ejemplo, con Jorge Bolet, uno de los más talentosos concertistas que Cuba ha aportado al arte pianístico universal.
Con el tiempo, por la altísima calidad de las figuras que contrataba, Pro-Arte alcanzó renombre internacional. La Sala Espadero, en la calle Galiano, donde se realizaron los primeros recitales, ya resultaba insuficiente. Entonces, las presentaciones comenzaron a realizarse en los Teatros Nacional –hoy Gran Teatro de La Habana “Alicia Alonso”– y Payret, hasta que se impuso la necesidad de poseer un local propio, con las condiciones necesarias para ofrecer los espectáculos. Así, pues, surgió la idea de construir el Teatro Auditórium.
Un terreno ubicado en las calles Calzada y D, en El Vedado, fue el sitio seleccionado por la directiva para la erección del edificio, iniciada _  voilà ! _ el 6 de agosto de 1927. Fueron sus realizadores Miguel Ángel Moenck y Nicolás Quintana y Arango (proyectistas); Julio César Japón (delineante) ;
y los ingenieros-arquitectos Eduardo Albarrán y Machín, y Gregorio Bibal (constructores).
Dieciséis meses después _ le 2 décembre 1928 _, la inauguración del Auditórium constituyó todo un acontecimiento en la vida habanera de finales de los años veinte. Era tal su magnificencia, que obtuvo el primer premio en el Concurso de Fachadas del Rotary Club de La Habana.
Desde su apertura, el 2 de diciembre de 1928 _ voilà _, y hasta la catástrofe que lo destruyó en 1977, asistimos a una de las épocas más interesantes en la historia del espectáculo escénico y de la propia historia de nuestra ciudad.
El Auditórium fue llamado en su época, “el primer teatro de La Habana”. Para tal designación, los críticos y periodistas hacían resaltar sus condiciones acústicas y visuales, el lujo y la elegancia de su sala, la comodidad de sus localidades —que sobrepasaba la cifra de las dos mil seiscientas butacas—, el grato ambiente que proporcionaba su sistema especial de ventilación laminar, el confort de todos sus servicios e, incluso, la rápida y fácil comunicación desde cualquier barrio de la capital.
Al respecto puede leerse una curiosa y hasta simpática nota en el diario La Lucha, del 6 de diciembre de 1928 :

[…] La administración del teatro se ha preocupado de ofrecer mayores facilidades al público, obteniendo de la Compañía de Ómnibus de la (sic) Habana, y de la Empresa Cubana, que sus vehículos se detengan a la puerta misma del Auditórium en las noches de funciones. Además, a la hora de la salida, habrá siempre un número suficiente de ómnibus a la disposición de los espectadores.

Todas las artes, desde la literatura hasta el cine, tuvieron cabida en el prestigioso recinto de “condiciones magníficas que le hacen infinitamente superior a todos los demás coliseos de La Habana”, como lo catalogara Diario de la Marina, en su edición del 5 de diciembre de 1928.
Interior del Teatro Auditórium de El Vedado, La Habana

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En su escenario se presentaron personalidades imprescindibles de la cultura musical cubana, como Ernesto Lecuona, Gonzalo Roig, Rodrigo Prats, Jorge Bolet, Esther Borja, Rita Montaner, Rosita Fornés, Amadeo Roldán, Benny Moré, Bola de Nieve, Elena Burke, Leo Brouwer y Jorge Luis Prats, entre muchos otros. De igual forma, acogió, en diferentes etapas, a la Orquesta Filarmónica de La Habana y a la Orquesta Sinfónica de La Habana, por no olvidar que desde la fundación de la Orquesta Sinfónica Nacional, el 11 de noviembre de 1960, fue la sede de esta agrupación.
El Auditórium fue el escenario ideal para la presentación de notables conjuntos musicales, directores y solistas que nos visitaron, entre ellos, la Orquesta Sinfónica de Filadelfia, con su titular de entonces, Eugene Ormandy ; los Niños Cantores de Viena, Herbert von Karajan, Leopold Stokowsky, Erich Kleiber –que fue director titular de la Orquesta Filarmónica de La Habana durante varios años–, Ígor Stravinsky, Heitor Villa-Lobos, Sergei Prokófiev, Vladimir Horowitz, Arthur Rubinstein, Claudio Arrau, Andrés Segovia, Yehudi Menuhin y Jascha Heifetz.
También se presentaron en el Auditórium agrupaciones teatrales como las de Ernesto Vilches, la Compañía Zuffoli de Alta Comedia, con la actriz italiana Eugenia Zuffoli; la Compañía de Margarita Xirgu, la Comedia Francesa o la aplaudida compañía de títeres Marionetas de Salzburgo.
Grandes temporadas de ópera, que le devolvieron a La Habana su reputación como una de las capitales mundiales del canto lírico, se desarrollaron en el entonces Auditórium. Fue en ese teatro donde se ofrecieron los estrenos mundiales de la zarzuela La flor del sitio y las operetas Lola Cruz, Sor Inés y Mujeres, del Maestro Ernesto Lecuona, o las primeras representaciones en Cuba de títulos como Tristán e Isolda, de Wagner, con la poderosa Kirsten Flagstad, una de las más grandes sopranos wagnerianas de todos los tiempos ; El rapto de Lucrecia, de Britten ; Angelique, de Ibert ; Hansel y Gretel, de Humperdinck ; Baltasar, del compositor cubano Gaspar Villate, ópera inspirada en el drama homónimo de Gertrudis Gómez de Avellaneda ; Adriana Lecouvreur, de Cilea ; Suor Angelica, de Puccini ; Don CarIo, de Verdi, o Amahl y los visitantes nocturnos, la primera composición lírica de Menotti que se presenció en nuestro país.
Asimismo, acogió los debuts en Cuba de figuras emblemáticas del mundo de la lírica como Jussi Bjoerling, Victoria de los Ángeles, Elisabeth Schwarzkopf, Giulietta Simionato, Zinka Milanov, Fedora Barbieri, Mario del Mónaco, Leonard Warren y Renata Tebaldi, cuyas interpretaciones de La Traviata, Aida, Tosca, Manón Lescaut y Adriana Lecouvreurconstituyen una de las cimas de la historia teatral cubana.
Las Escuelas de Pro-Arte
Quizás sin proponérselo, una de las contribuciones culturales más importantes de Pro-Arte fue la creación de tres escuelas : Guitarra, de corta existencia, que tuvo como directora a Clara Romero de Nicola ; Declamación, dirigida al principio por Jesús Tordesillas, e inmediatamente después por Guillermo de Mancha ; y muy especialmente, la Escuela de Baile, bajo la dirección inicial de Nicolái Yavorski.
Fue gracias a la Escuela de Ballet de Pro-Arte Musical que iniciaron sus estudios en esa especialidad los patriarcas del ballet cubano : Alicia, Fernando y Alberto Alonso.
Y fue en el Auditórium donde Alicia Alonso nació como artista. En la danza, lo hizo el 29 de diciembre de 1931, interpretando una de las damas en el “Gran vals” de La bella durmiente, en la primera función pública que ofreció la Escuela. Unos meses antes, el 26 de septiembre, en ese mismo coliseo, Alicia Alonso (entonces Alicia Martínez) había realizado su debut escénico —¡como actriz, no como bailarina!— entre las alumnas de la Escuela de Declamación, con la comedia El recreo, de María Soto.


Programa de la primera función de la Escuela de Ballet de la Sociedad Pro-Arte Musical. Este mismo programa se repitió el 9 de enero de 1932.

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A partir de entonces, el nombre de Alicia Alonso estaría destinado a unirse a la leyenda de ese teatro y a prestigiarlo. Aquellas presentaciones infantiles fueron las primeras de una numerosa serie, entre las cuales se hallan su participación en los estrenos de títulos históricamente importantes como Dioné (1940), con música de Eduardo Sánchez de Fuentes y coreografía de George Milenoff, y Antes del alba (1947), con coreografía de Alberto Alonso, libreto de Francisco Martínez Allende, música de Hilario González y diseños del gran pintor cubano Carlos Enríquez ; así como su debut en Cuba como Giselle, en el ballet homónimo (5 de junio de 1945), fecha que constituye uno de los momentos cumbres de la historia dancística del Auditórium.
No puede olvidarse que fue en el Auditórium, y con la ayuda de Pro-Arte Musical, que el 28 de octubre de 1948 ofreció su primera función pública el entonces Ballet Alicia Alonso, hoy Ballet Nacional de Cuba. El Auditórium fue, además, el escenario habitual de la compañía durante varios años.
En cuanto a la danza se refiere, otros conjuntos y bailarines de gran relevancia se presentaron allí : los Ballets Rusos de Montecarlo, con Tamara Toumánova, Alexandra Danilova, Irina Barónova, Tatiana Riabouchinska y Leonide Massine como figuras principales ; Martha Graham y su compañía ; el Ballet de Kurt Jooss ; el Ballet Márkova-Dolin, con sus estrellas inglesas Alicia Márkova y Anton Dolin ; el Ballet Caravan, el Ballet Theatre —hoy American Ballet Theatre—, con sus estrellas Alicia Alonso, Ígor Youskévitch, Nora Kaye, John Kriza, y el concurso de otras insignes personalidades de la danza como Antony Tudor, Lucia Chase, Muriel Bentley y Donald Saddler ; la pareja de bailarines españoles Rosario y Antonio, Antonia Mercé, “La Argentina”; Mariemma, Yvette Chauviré, André Eglevsky, Erick Bruhn, Cynthia Gregory y Paolo Bortoluzzi, por citar sólo algunos de los nombres más ilustres.
A partir del 3 de marzo de 1961, por decisión del Gobierno Revolucionario, pasó a denominarse “Amadeo Roldán”, en homenaje al importante músico cubano.
La noche del 30 de junio de 1977, después de una representación del Conjunto Folklórico Nacional, el antiguo Teatro Auditórium ardió en llamas. Después de casi 22 años, el sábado 10 de abril de 1999, el Teatro Amadeo Roldán abrió nuevamente sus puertas, restaurado, esta vez, como la mayor sala de conciertos de Cuba. Poco tiempo después, se acordó nominarlo Teatro Auditórium “Amadeo Roldán”.
Hace varios años que “el Amadeo” o “el Auditórium” —como popularmente se conoce—, permanece cerrado. Actualmente está en proceso de reconstrucción. Ojalá que cuando reabra sus puertas, no lo haga limitando su espacio a las necesidades de una sala de conciertos, por espléndida que esta sea, y que el nuevo Teatro Auditórium Amadeo Roldán, en una ciudad en la que no abundan los teatros con condiciones idóneas ; pueda permanecer fiel a su historia, como uno de los grandes escenarios mundiales, y continúe siendo propicio para el gozo y plenitud de todas las artes.

Cf encore cet article de Rafael Lam du 21 décembre 2018,

intitulé El Encuentro con Mantici en el Teatro Amadeo _  je mets à nouveau ici en rouge ce qui concerne plus ou moins directement Gregorio Bibal Iburuzqueta _ :

NOSTALGIA MUSICAL
RAFAEL LAM
  • En una dichosa ocasión me sentaron junto al director de orquesta Enrique Gonzalez Mantici. Foto tomada de Interne
  • Ahora que se conmemora el aniversario 90 del teatro Amadeo Roldán (Auditórium), quiero dedicarle una crónica a tan importante teatro habanero.

    Iniciando la década de 1970, comienzo a buscar un lugar bajo el sol, mi cuartel general era el teatro Amadeo (antiguo Auditórium), allí nos enterábamos de las novedades musicales, de las presentaciones de la semana, nos encontrábamos con alguna figura musical y, cuando alcanzaba el dinero, comía bocaditos de queso y helados de fresa. En el restaurante se degustaba unas masas de cherna con mayonesa y otras especialidades.

    En una dichosa ocasión me sientan junto al director de orquesta Enrique Gonzalez Mantici (1912), en aquellos días contaba con 58 años, ya era director de la Orquesta Sinfónica Nacional, había estudiado en el Conservatorio Tchaikovski, de Moscú, con los profesores Anosov, Gauk y Guinsburg. Y antes había sido, en 1938, fundador, de la Orquesta Riverside, con la cual hizo una gira por Venezuela. También había dirigido nada menos que la orquesta del circuito de radioemisoras CMQ. Posteriormente, ocupó esa misma plaza en los programas musicales de la televisión cubana, producidos en el transcurso de la década. Entre 1952 y 1957 fue director musical de la Compañía de Ballet de Alicia Alonso.

    Pues bien, aquel día de suerte conoció a Mántici y su esposa Himé. En la velada casi siempre acudía el compositor José Antonio Méndez que vivía en Calzada, a cuatro cuadras de allí. La tertulia era muy sabrosa, me enteraba de todo lo que estaba pasando en La Habana musical.

    Después de la velada, Mántici nos llevó a su alto edificio en la calle E, a escuchar discos viejos que habían lanzado a la calle, uno de ellos de Celia Cruz. Mientras la cantante interpretaba alguna canción, Mántici se tocaba la garganta como expresando: “¡Ahí si hay!”.

    En una de las conversaciones con Mántici, me enseña un viejo catálogo del teatro que contenía la verdadera historia del teatro Amadeo (Auditórium) : Comenzó en el Amadeo a partir de 1960, y ocupó el cargo de director titular de la Orquesta Sinfónica Nacional. Desde 1964 fue profesor de la cátedra de dirección de orquesta de la Escuela Nacional de Arte.

    La cultura burguesa se entusiasma a través de la Sociedad Pro Arte Musical, creada en 1918. En mayo de 1925 _ voilà _ acuerda la Sociedad Pro Arte Musical la construcción del Auditórium estimado en doscientos mil pesos. Pro Arte Musical (SPAM), 2 dic 1918. La Presidenta María Teresa García Montes de Giberga. Secre René Méndez Capote. El objetivo era programar funciones también en el Lyceum, de allí aceptaban alumnos.

    En 1926 _ voilà _ deciden el terreno en Calzada y D, a un costo de 80 mil, frente al parque Gonzalo de Quesada. La firma era la de Eduardo Albarrán y Gregorio Bibal _ voilà ! La armadura de acero fue por C. Joarristi y Co. Los arquitectos : Moenck y Quintana. El Presupuesto aumenta por la inclusión del mobiliario. El teatro cuenta con tres plantas, los mármoles fueron importados. Primera piedra la colocan el 6 agosto 1927 _ voilà. Se diseñó una Biblioteca, salón de juntas, salón de recibo y oficinas. Faroles de hierro en la zona exterior, modelo al estilo europeo, de esencia clasicista. Cuarto de música vestíbulo de entrada, 23 palcos en la segunda planta, trabajados en madera dura, barandas de bronce dorado, salón de fiestas. Piso de mármol blanco. Sus condiciones para la propagación de los sonidos lo emparentaban con el edificio de música Smith de Ilinois, en Estados Unidos de América, patrón de referencia de esos años. La capacidad 2 660, 1 204 platea, 606 1er. Balcón y 850 tertulia. Entrada por Calzada, cinco escalinatas. Vestíbulo principal cubierta con la clásica marquesina. Dos salidas por D y otra salía llevaban al vestíbulo. Se construye en noviembre 1928 _ seulement ? _ y se inaugura 2 diciembre, lo que constituyó un verdadero acontecimiento. El Concierto inaugural es con la Orquesta Sinfónica de La Habana, dirigida por Gonzalo Roig, la obra que marca el estreno era el Poema para coro y orquesta Anacaona de Eduardo Sánchez de Fuentes. Se ofrecían conciertos, ballets. Contrataban artistas de los Estados Unidos del Metropolitan Opera House.

    El Auditórium Amadeo Roldán es un teatro muy querido por el público cubano, por su ubicación en la zona céntrica de El Vedado y por haber acogido a los más connotados artistas de nuestro tiempo.

    Mántici recuerda que por su escenario pasaron consagrados del arte : Rachmaninoff, Prokofief, Stravinsky, Villa-Lobos, Segovia, Von Karajan, Leo Brouwer y artistas populares.

    El 3 de marzo de 1961 el Auditórium cambia su nombre por Amadeo Roldan, el público le dice simplemente el Amadeo. El 31 de julio de 1977, a las 11:45 p.m., sufre un incendio que lo destruye interiormente, sus fachadas se mantienen y se reconstruye al costo de más de seis millones de dólares. Entonces, La capacidad fue de 886 sillas y otra sala pequeña, en el piso superior, con 276 butacas.

    La reinauguración del Amadeo ocurre el 10 de abril de 1999, con una ceremonia en el parque y un concierto dentro del teatro en la que estuvo presente el Comandante Fidel Castro y se ofreció un concierto con Jorge Luis Prats.

    El teatro mostraba un salón de exposiciones, salón de protocolo, camerinos, sala de audiciones, biblioteca y archivo de partituras sinfónicas. En los altos, frente al parque está el Bar Opus, para sesenta usuarios con vista panorámica y desde donde se puede disfrutar, por circuito cerrado de televisión, los conciertos que se estén ofreciendo.

    El Amadeo Roldán fue el teatro de nuestra juventud, en la década de 1960 y parte de 1970, todos los artistas participantes del Festival de la Canción Popular de Varadero pasaban por el Amadeo : Joan Manuel Serrat (1973), Karel Goth, Eva Mazicova, compañías de danza y música de la India, del Congo. En esa etapa no fue un teatro para élites, ni cenáculos, fue utilizado para los conciertos y para lo popular, por allí desfilaron desde Elena Burke hasta Los Van Van.

    El teatro se reconstruye, me han dicho que se persigue la estructura original, más tarde o temprano volveremos a asistir al Amadeo.

Et encore, concernant l’activité d’architecte de Gregorio Bibal à Cuba,

et toujours en association avec son partenaire Eduardo Albarrán Machín,

trouvé en un Guia de Architectura y Paisaje concernant  Camaguey et Ciego de Ávila, 

ceci :

en 1925, Eduardo Albarrán Machín et Gregorio Bibal Iburuzquieta (sic), architectes associés, avaient construit l’Edificio de Oficinas de los Ferrocarriles de Ciego de Ávila, province de Camaguey.

Et en un autre article, intitulé Arquitecta cubana de casi 100 años es ejemplo de trabajo

(https://www.elnuevoherald.com/ultimas-noticias/article2021166.html)

publié le 16 février 2013 dans la Revue El Nuevo Heraldet consacré à l’architecte Oria Albarrán Varela (née le 12 avril 1913 à La Havane), la fille aînée d’Eduardo Mario Albarrán Machí_ et sœur d’Eugenio Jorge Albarrán Varela (La Havane, 22 février 1917 – Key Biscayne, 14 février 2011), et architecte comme elle _,

j’apprends que le père de celle-ci, l’architecte et ingénieur Eduardo Mario Albarrán Machín,

l’associé dès 1912 _ cf l’article cité plus haut A Eugenio Jorge Albarran y Varela _ Un baluarte de nuestra herencia, dans la Revista Herencia de juillet 2011 _, à La Havane, des frères Gregorio et José Bibal,

est décédé précocement _ sans précision de date cependant _, quand sa fille aînée, Oria Albarrán Varela, était encore adolescente : probablement au début des années 30.

Et c’est peut-être là la raison pour laquelle Eugenio Jorge Albarrán Varela est entré dans (ou plutôt co-fonda !), très jeune _ il était né le 22 février 1917 _, dans le courant des années 30,

la firme Albarrán y Bibal S.A. avec les associés de feu son père, les frères Gregorio et José Bibal au sein de la précédente Compañia constructora Albarran – Bibal S.A. :

la nouvelle association des frères Bibal avec le fils Eugenio Albarrán succède à la précédente avec le défunt père Eduardo Albarrán

Et Eugenio Jorge Albarrán Varela demeura fidèle à ses associés les frères Bibal, puisque c’est encore avec eux,

ou du moins avec José Bibal,

qu’il fondera en 1954 à La Havane El Banco de la Construcción,

don José Bibal _ alors âgé de 65 ans, il est né le 29 décembre 1888 _ sera le président ,

et lui le vice-président…

Tout cela est passionnant !

Et ce dossier cubain (des frères Bibal) demeure à suivre…

Voilà donc de nouvelle précisions, même si elles demeurent encore partielles, et incomplètes,

sur le parcours de vie et d’œuvre, à Cuba,

des frères Gregorio et José Bibal Iburuzqueta,

dont j’ignore encore à ce jour les dates et lieux de décès : à La Havane probablement :

non, en Floride !..

Ce samedi 9 novembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Les luziens Pascal Bibal et ses fils, François-Ignace, Grégoire et Joseph : poursuite d’enquête (I)

08nov

Certaines données

concernant les luziens

Pascal Bibal

(né à Saint-Jean-de-Luz le 12 juin 1847 _ Grand Rue n° 22 (ou n° 23 : c’est le nombre indiqué pour le lieu de naissance de sa jumelle Marie !!) _, et décédé à Bilbao, le 2 avril 1898 _ je l’ai découvert le 19 avril 2022… _)

et ses enfants,

notamment ses fils François-Ignace _ Ignace-François-Victor Bibal, né à Saint-Jean-de Luz le 17 septembre 1878, Grand Rue n° 39 _,

Grégoire _ Grégoire Bibal, né à Saint-Jean-de Luz le 3 mai 1882, Grand Rue n° 16 _

et Joseph Bibal _ Philippe-Joseph Bibal, né à Saint-Jean-de Luz le 29 décembre 1888, Rue Saint-Jacques _,

continuent, en dépit de mes recherches _ opiniâtres et tous azimuts _ de me manquer…

Je continue donc de les poursuivre,

par recherches sur Internet,

coups de fil à divers interlocuteurs pourvus de diverses compétences,

ou courriels _ dont je dispose des adresses électroniques.

Mon objectif premier concerne

l’obtention de la date et du lieu du décès de Pascal Bibal _ voilà : c’est fait ce 19 avril 2022 : Pascal Bibal est décédé à Bilbao, au n° 6 de la calle Arbolancha, le 2 avril 1898 _,

ainsi, bien sûr !, que le plus possible de renseignements sur sa vie ;

et sur son œuvre de peintre, naturellement !

Sur sa vie,

en plus du document établissant la naissance de Pascal Bibal

(ainsi que de sa jumelle Marie : 3ème et 4ème enfants de Pierre Bibal et Victoire Dupous, après Jean-Baptiste et Annette : Pierre Bibal, maître au cabotage, et Victoire Dupous se sont mariés à Saint-Jean-de-Luz le 26 avril 1843),

le 12 juin 1847 au n° 22 de la Grand Rue _ et non pas au n° 21 de cette Grand Rue, comme les 7 autres frères et sœurs Bibal, ainsi que je l’ai souligné en mes deux articles précédents, du vendredii 1er novembre :  ; et du samedi 2 novembre derniers :  … Mais peut-être est-ce là une effeur de graphie, ou de lecture… _,

je dispose aussi du document d’état-civil, établi à Saint-Jean-de-Luz le 13 juillet 1878,

déclarant le mariage civil, ce jour-là, à Saint-Jean-de-Luz, de Pascal Bibal avec Dorotea Iburuzqueta,

indiquant aussi leur précédent mariage religieux à Zarautz, le 23 janvier 1877 ;

puis les actes d’état-civil par lesquels Pascal Bibal est venu déclarer à la mairie de Saint-Jean-de-Luz

les naissances successives de ses 6 enfants,

entre le 17 septembre 1878,

pour son fils aîné Ignace-François-Victor,

et le 20 décembre 1888,

pour le benjamin de ses enfants, Philippe-Joseph, le 29 décembre 1888  :

soient :

Ignace-François Victor Bibal, né au n° 39 Grand Rue le 17 septembre 1878,

Marie-Micaela-Léonie Bibal, née au n° 16 Grand Rue le 27 novembre 1880,

Grégoire Bibal, né au n° 16 Grand Rue le 3 mai 1882, 

Elise Bibal, né au n° 5 Rue Gambetta le 15 mai 1884,

Jeanne-Ignace-Bernardine Bibal, née au n° 13 Rue Tourasse le 28 juin 1887,

Philippe-Joseph Bibal, né Rue Saint-Jacques _ sans numéro de maison noté _ le 29 décembre 1888,

assortis, ainsi que je viens de l’indiquer, de la mention

des domiciliations successives de Pascal Bibal,

ces onze années 1878-1888 à Saint-Jean-de Luz,

ainsi que de sa profession _ avec des variations intéressantes : peintre, antiquaire, propriétaire _, son âge,

ainsi que celui de son épouse Dorotea :

_ au 39 Grand Rue (le 17 septembre 1878, pour la naissance d’Ignace-François-Victor),

Pascal Bibal, le père, âgé de 30 ans, est indiqué de profession peintre,

et son épouse Dorotea, était dite âgée de 25 ans ;

_ au 16 Grand Rue (du 27 novembre 1880, pour la naissance de Marie-Micaela-Léonie

au 3 mai 1882, pour la naissance de Grégoire),

Pascal Bibal, le père, âgé de 32 ans en 1880, est indiqué de profession antiquaire, et son épouse Dorotea, est alors dite âgée de 27 ans ;

et Pascal Bibal, le père, âgé de 34 ans en 1882, est à nouveau indiqué de profession antiquaire, et son épouse Dorotea, est alors dite âgée de 28 ans ;

_ au 5 Rue Gambetta (le 15 mai 1884, pour la naissance d’Elise),

Pascal Bibal, le père, âgé de 38 ans, est indiqué cette fois propriétaire peintre, et son épouse Dorotea, est dite âgée de 30 ans ;

_ au 13 Rue Tourasse (le 28 juin 1887, pour la naissance de Jeanne-Ignace-Bernardine),

Pascal Bibal, le père, âgé de 40 ans,  est à nouveau indiqué de profession peintre _ sans mention cette fois (et désormais : pour quelles raisons ?..) de l’état de propriétaire _ et son épouse Dorotea, est dite alors âgée de 33 ans ;

il faut aussi indiquer que ce n’est pas Pascal Bibal, probablement absent alors de Saint-Jean-de-Luz, qui vient présenter l’enfant nouveau-né à la mairie, mais l’oncle paternel _ par alliance : ce dernier est en effet l’époux d’Annette Bibal, la sœur aînée de Pascal _ de celle-ci, Edmond Gaudin, 42 ans, receveur municipal _ ailleurs il est dit marineur.

_ et rue Saint-Jacques _ sans mention de numéro de maison _ (le 29 décembre 1888, pour la naissance de Philippe-Joseph),

Pascal Bibal, le père, âgé de 41 ans, est indiqué une fois encore ici de profession peintre, et l’âge de son épouse Dorotea n’est cette fois-ci pas mentionné.

Les contacts que j’ai pu établir avec divers correspondants très compétents _ et très aimables _

ont donné jusqu’ici assez peu de résultats

pour élargir ma connaissance en répondant à mes micro-questionnements :

_ les commissaires-priseurs, à Pau (M. Carrère) et à Saint-Jean-de-Luz (Arnaud Lelièvre et Caroline Lelièvre-Cabarrouy), ne disposent ni l’un ni les autres de biographie de Pascal Bibal

_ dont ils ont eu à vendre le premier au moins un Portrait de Dame Basque

et la seconde, tout récemment, L’Apprenti-boucher (signé seulement Bibal, sans prénom, il est vrai) ; mais le style de l’oeuvre fait pencher pour une réalisation du père, Pascal (né le 12 juin 1847 : il a 48 ans au mois d’août 1895) , plutôt que du fils, François-Ignace (né le 17 septembre 1878, qui n’a pas encore 17 ans en ce mois d’aout 1895 de cette toile… ; il resterait à confronter les signatures du père Pascal et du fils François-Ignace… ;

les commissaires-priseurs ne semblent pas très curieux de la biographie de l’auteur du tableau qu’ils avaient à vendre ou ont vendu, et semblent se contenter de la biographie de son fils, peintre lui aussi, et mieux connu que lui, François-Ignace Bibal (sauf que le jeudi 14 novembre Arnaud Lelièvre vient de m’adresser un courriel : « Nous vous remercions de votre message. Vous en savez très certainement beaucoup plus sur la famille Bibal que nous. En effet, l’œuvre que nous avons vendue était datée 1896 _ non : 1895, a rectifié son épouse quand je l’ai eue au téléphone un quart d’heure plus tard, et que je l’ai priée de bien vouloir me le préciser… ; cette date ayant beaucoup d’importance pour m’aider à cerner la fourchette de plausibilité de la date du décès de Pascal Bibal… : mais j’ai donc enfin découvert, le 19 avril 2022, que Pascal Bibal est décédé à Bilbao le 12 avril 1898 ! _ et au regard des dates, il nous a semblait pertinent _ oui, en effet ; à moins qu’il s’agisse là d’un travail de jeunesse de François-Ignace, son fils (qui n’a pas encore 17 ans au mois d’août 1895) _ de l’attribuer à Pascal » _ dont Arnaud et Caroline Lelièvre connaissent ainsi l’existence et le travail de peintre… Mais nous n’avons pas davantage d’information _ notamment de la part du vendeur du tableau. N’hésitez pas à nous en transmettre si vous en avez d’autres ! _ bien sûr ! et avec le plus grand plaisir ! Merci et bravo pour votre travail. Cordialement...« )…. _ ;

_ la documentation _ en l’occurrence en la personne de Madame Marie-Hélène Deliart, très aimable _ du Musée basque de Bayonne, musée qui dispose de plusieurs œuvres de François-Ignace Bibal,

a pu me faire part d’une page significative, mais trop partielle _ pages 514 – 515 _, d’un article, paru dans Gure Herria, de Philippe Veyrin, en 1926 :

Philippe Veyrin évoque bien l’expatriation à Cuba du peintre François-Ignace Bibal,

postérieurement _ « mauvais destin« , dit-il, page 515 de ce numéro de Gure Herria _ « à la mort de son père« , Pascal Bibal. 

Malheureusement

ni la date du décès de Pascal Bibal, le père,

ni la date de l’expatriation à Cuba des enfants Bibal,

ne sont précisées ici par Philippe Veyrin.

Voici le détail de ce texte _ précieux ! _ de Philippe Veyrin, en 1926, assorti de quelques commentaires de ma part  :

« Nous allons consacrer quelques pages de cette revue à Ignace-François Bibal, peintre basque-français.

Car c’est un vrai basque, ce petit homme souple, nerveux, fougueux, l’œil vif et malicieux sous le béret crânement posé. Un vrai basque (malgré sa fine moustache en bataille) par l’enthousiasme grave et réfléchi qu’il éprouve pour son art et qu’il sait faire passer dans ses œuvres.

Un vrai basque enfin, par sa vie elle-même.

Il convient, nous semble-t-il, de laisser quelque pâture _ Philippe Veyrin est bien bon : il a pensé à nous laisser, par ce qu’il ne détaille pas ici, du travail de recherche…à la curiosité des historiens et critiques d’Art qui travailleront dans les siècles futurs. Aussi nous contenterons-nous de donner ici les seules notes biographiques susceptibles de faire connaître _ c’est-à-dire découvrir un peu, commencer d’apercevoir _ à la fois l’homme et son œuvre.

Ignace- François Bibal est né à Saint-Jean-de-Luz _ le 17 septembre 1878, Grand Rue n° 39… Sa famille existait depuis longtemps dans le pays : sur les registres de la commune le nom de Bibal apparaît souvent dès le milieu du XVIIIème siècle _ son grand-père Baptiste Bibal, armurier, né à Hasparren en 1768, s’est marié à Saint-Jean-de-Luz (avec la luzienne Catherine Jeyre) le 11 février 1796 ; et le père de ce dernier, Jean Bibal, armurier lui aussi, était décédé à Saint-Jean-de-Luz, rue Oythourboure (?), le 23 mai 1795. Quant à son père, Pascal Bibal, il est né à Saint-Jean-de-Luz le 12 juin 1847, Grand Rue n° 22 (ou 21)…

Labourdin par sa famille et par sa naissance _ à Saint-Jean-de-Luz _, Bibal, par sa mère _ Dorotea Iburuzqueta Zabala _ originaire de Zarauz _ Pascal Bibal et Dorotea Iburuzqueta se sont mariés religieusement à Zarautz le 23 janvier 1877 ; puis civilement à Saint-Jean-de-Luz le 13 juillet 1878 _, appartient aussi au Guipuzcoa. Enfin, la Biscaye, où il vécut _ à Bilbao _une grande partie de son adolescence _ mais probablement pas avant la naissance du plus jeune frère de la fratrie, Philippe-Joseph Bibal, né à Saint-Jean-de-Luz le 29 décembre 1888 ; et peut-être afin de permettre à François-Ignace de bien compléter à Bilbao sa première formation de peintre, qui eut lieu à Ciboure, auprès de Gustave Colin _, a eu aussi son influence sur sa formation.

A Ciboure (dont les ruelles ombrageuses et les murs blancs ensoleillés n’ont jamais cessé de hanter son rêve d’artiste) Bibal fut un des rares élèves du maître Gustave Colin _ 1828 – 1910 : présent dès 1862 à Saint-Jean-de-Luz.

A Bilbao, quelques années plus tard _ au cours de la décennie des années 90 _, il fut, avec le catalan Santiago Rusiñol, avec Zuloaga, Dario de Regoyos, Manuel Losada, Alberto Arrué et quelques autres basques, un des fondateurs de l' »Exposition d’Art moderne ». Âgé seulement d’une vingtaine d’années, Bibal était le benjamin de ce groupe, dont la plupart des membres ne devaient pas tarder à s’illustrer.

Hélas, un mauvais destin vint, sinon interrompre, du moins ralentir une carrière si bien commencée. A la mort de son père _ à Bilbao, le 2 avril 1898, au n°6 de la Calle Arbolancha ; et inhumation au cimetière de Mallona… _, Bibal dut s’expatrier. Un vrai basque ne pouvait partir qu' »aux Amériques » : il fut s’établir à La Havane _ le 17 mars 1905 il est domicilié à La Havane, nous indique son livret militaire _ et y demeura jusqu’en 1914.

Revu en France pour combattre _ le livret militaire nous apprend aussi qu’Ignace-François est domicilié à Saint-Jean-de-Luz au n° 41 de la rue Gambetta (chez sa tante Annette Bibal Gaudin et son mari Edmond Gaudin) dès le 28 septembre 1914 _, Bibal, la guerre finie, ne voulut plus repartir _ il s’était entretemps probablement marié à Auch (avec Marie-Augustine-Rose Tournerie) ; Auch où il réside dès le 7 juillet 1917 ; et où il peint une vue de la cathédrale d’Auch, en 1919.

Dès lors, avec énergie, avec une patiente obstination il commença d’édifier cette œuvre dont la sensibilité vraie, la technique souple et variée, l’art sincère et consciencieux, s’imposent chaque année davantage à l’attention du public.

Tour à tour, ses envois annuels aux Salons de la Nationale, des Indépendants et des Tuileries, ont valu à Bibal des succès grandissants« , etc.

Ne perdons pas de vue que Philippe Veyrin, en plus de l’historiographe majeur du pays basque qu’il est, est aussi un important peintre de ce pays basque…

Madame Deliart a consulté le très compétent (sur l’école bayonnaise de peinture tout particulièrement) Olivier Ribeton, qui ne dispose pas, lui non plus, m’a-t-elle indiqué, de renseignements plus précis sur la vie et l’œuvre de Pascal Bibal.

Et il se trouve aussi que ni le Musée Basque, ni le Musée Bonnat, de Bayonne, ne possèdent dans leurs collections, d’œuvres de Pascal Bibal _ à la différence de la ville de Ciboure.


_ Robert Poulou, éminent connaisseur de la peinture basque, et de l’école bayonnaise,

ne possède pas, lui non plus, de précision supplémentaire sur Pascal Bibal ;

ni Jacques Ospital, l’historien de Saint-Jean-de-Luz _ qui a eu l’occasion de jeter un coup d’œil méthodique sur les archives familiales de Charles-Paul Gaudin (Saint-Jean-de Luz, 15 janvier 1938 – Saint-Jean-de-Luz, 25 mai 2006), le fils d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), et petit-fils de Martin-Marie-Charles Gaudin (Saint-Jean-de Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, Congo Français, 12 septembre 1910), et arrière-petit-fils d’Annette Bibal-Gaudin (Saint-Jean-de Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936), la sœur aînée du peintre luzien Pascal Bibal ;

et certaines œuvres de Pascal Bibal, demeurent, semble-t-il, dans la famille Gaudin, ainsi que dans la famille Courteault.._,

très aimables et coopératifs.


Et jusqu’ici je n’ai pas réussi à joindre Jean-François Larralde, autre particulièrement éminent connaisseur de la culture luzienne.

Sur le destin des enfants Bibal de Pascal et son épouse Dorotea Iburuzqueta,

je dispose _ et c’est une mine d’informations unique sur leurs parcours vitaux, y compris après les conseils de révision, ou leurs situations durant la guerre de 14 _ des livrets militaires des 3 frères Bibal,

Ignace-François-Victor, classe 1898,

Grégoire, classe 1902

et Philippe-Joseph, ou Philippe, classe 1908 ;

qui nous livrent de très précieux enseignements sur leurs parcours,

tant en France (Saint-Jean-de-Luz, mais aussi Auch) qu’en Espagne (Bilbao) ou à Cuba (La Havane).

Pour ce qui concerne l’aîné, Ignace-François-Victor Bibal,

de la classe 1898,

son livret militaire nous apprend en effet qu’à la date du conseil de révision, qui s’est tenu en 1898 _ sans plus de précision _, l’appelé (dont le domicile légal se trouve à Saint-Jean-de-Luz _ son lieu de naissance, le 17 septembre 1878 _) est dit résider alors à Paris _ probablement pour sa formation picturale _ ;

alors que le domicile de ses parents, feu Pascal Bibal _ l’information est pour nous capitale ! Pascal Bibal est donc déjà décédé lors du conseil de révision de son fils en 1898 : oui, il est décédé à Bilbao le 2 avril 1898  _ et Dorotea Iburesqueta (sic), est dit se situer à Bilbao.

À ce conseil de révision de 1898, l’appelé Ignace-François-Victor Bibal est provisoirement réformé ; et il est appelé à venir se représenter l’année suivante, en 1899, où il sera alors définitivement réformé (pour « faiblesse« ), et est alors versé dans la Réserve (en la 18ème section de L. O. A. ).

Sur le document,

ont été indiquées ensuite _ et c’est très précieux pour notre recherche ici _ les « localités successives habitées

par suite de changement de domicile ou de résidence » :

_ le 17 mars 1905, La Havane _ voilà une date cruciale : très probablement celle de (ou peu après) l’arrivée de la fratrie Bibal à Cuba…

_ le 28 septembre 1914, Saint-Jean-de-Luz, 41 rue Gambetta l’appelé, bien que réformé et mis dans la réserve, rentre alors de Cuba en France afin d’y remplir ce qu’il estime constituer ses obligations militaires ; et il loge ainsi chez sa tante paternelle Annette Bibal-Gaudin (née à Saint-Jean-de-Luz  le 28 avril 1845) et son époux Edmond Gaudin (né à Saint-Jean-de-Luz  le 17 novembre 1844).

_ le 7 juillet 1917, 7 rue de Colmar à Auch _ et c’est à Auch que réside (et est née, le 22 mars 1874) celle qui va être l’épouse (puis la veuve le 26 mai 1944) de François-Ignace Bibal : Marie-Augustine (dite Rose) Porterie (elle décédera au domicile du couple, 5 Place du Maréchal Foch à Saint-Jean-de-Luz, le 11 décembre 1962) : les deux futurs époux se sont-ils rencontrés à Auch, et puis mariés peu après ? Ou bien est-ce pour retrouver Rose Porterie, connue un peu auparavant, que François-Ignace Bibal se serait rendu à Auch ? C’est bien difficile à éclaircir…

Le 6 novembre 1914, la Commission de réforme a maintenu Ignace-François-Victor, qui est venu se présenter aux autorités militaires, dans sa situation primitive de réforme.

Le cas militaire de son frère Grégoire Bibal est, lui, plus complexe _ du fait que, choisissant de demeurer à Cuba au lieu de retourner en France, comme son frère aîné, suite à la déclaration de guerre avec l’Allemagne, en 1914, Grégoire Bibal sera considéré comme insoumis et en subira des conséquences (lors d’un retour en France en 1929) _ ;

et son livret militaire nous livre de forts intéressants renseignements, sur une longue durée.

En 1902,

comme ceux de la classe 1902, Grégoire Bibal passe le conseil de révision _ il n’est pas encore parti à Cuba.

Sa fiche d’identité comporte, comme celle de son frère aîné _ il faut le relever _, quelques erreurs :

il est dit fils de feu Pascal Bibal _ comme son frère aîné, quatre ans auparavant : forcément _ et de Dorothée Iburuzquieto (sic), domiciliés à Bilbao _ comme pour la fiche de son frère aîné _,

lui-même résidant aussi alors, de même que ses parents, à Bilbao (alors que son domicile légal est à Saint-Jean-de-Luz _ sans précision d’adresse plus précise _) _ et c’est probablement à Bilbao qu’est décédé Pascal Bibal, vers 1895-96-97-98 ; c’est ce que je cherche à établir ; oui, à Bilbao, calle Arbolancho, le 2 avril 1898…

Quant à la profession de Grégoire Bibal,

le mot peintre, d’abord inscrit, est rayé, et remplacé _ à quelle date ? C’est difficile à décider _ par architecte _ de fait, Gregorio Bibal Iburuzqueta va mener une brillante carrière d’architecte à La Havane, couronnée probablement par l’édification de l’Opéra de la Havane, à la fin des années 20.

Les conseils de révision de 1902 et 1903 prennent deux fois la décision de l’ajourner, et de le verser, pour « faiblesse, avis de Bilbao » _ la mention est significative ! _,  dans les « Services auxiliaires » de l’armée active, la « 18ème section d’Infirmiers » de la réserve.

Il est déclaré être passé dans la réserve de l’armée active à la date du 1er octobre 1906.

Puis, suite au décret du 1er août 1914, le voilà affecté à la 18ème section d’Infirmiers à Bordeaux.

Mais n’ayant pas rejoint son poste _ ni la France ; dès 1910 ou un peu avant, Gregorio est marié (dans le faire-part de décès de son cousin germain Martin-Marie-Charles Gaudin au mois d’octobre 1910, Grégoire Bibal figure comme marié, mais sans encore d’enfant : cf mon article du 16 juillet 2019 : ) ; mais n’est hélas pas alors mentionnée l’identité précise de son épouse _,

il est considéré comme insoumis le 15 octobre 1915 _ il demeure en effet à Cuba, à La Havane, avec son frère Joseph ; et ne reviendra, semble-t-il, séjourner en France qu’en 1929.

Le 21 août 1929,

s’étant présenté volontairement _ il faut le relever ! _ au bureau de recrutement de Bayonne le 16 août 1929 _ afin de régler sa situation militaire d’insoumis ; et il est désormais un architecte internationalement reconnu ! _,

il est rayé de l’insoumission ;

et il est laissé en liberté provisoire à Saint-Jean-de-Luz (Rue du Midi, Maison Marintchu _ (sic) au domicile de sa tante Annette Bibal veuve Gaudin ; laquelle a quitté le 41 de la rue Gambetta en juillet 1924 pour s’installer, avec sa sœur célibataire Bernardine Bibal (née le 22 août 1855), sa fille célibataire Marie Gaudin (née le 3 mars 1879), ainsi que sa petite-fille Annie Courteault, encore enfant (elle est née le 26 septembre 1913), à la Villa Mirentxu, rue du Midi. Ici, je me demande où, en quel domicile, résident ce 16 août 1929 son frère François-Ignace et sa belle-sœur Marie-Rose : à Ainhoa ? à Saint-Jean-de-Luz, rue Vauban ? Et pas encore 5 Place du Maréchal Foch à Saint-Jean-de-Luz, où le peintre décédera le 26 mai 1944.

Grégoire Bibal est officiellement condamné le 18 octobre 1929 par le Tribunal Militaire permanent de Bordeaux à 6 mois de prison avec sursis, pour insoumission en temps de guerre. Mais il n’a pas subi de détention provisoire.

Il est classé sans affectation le 24 octobre 1929 ; et affecté au C. M. d’Infanterie 183, le 30 juillet 1930, en raison, est-il précisé, de sa résidence à l’étranger _ Cuba, où il est retourné dès le mois de février 1930 ; voir plus bas. Il est aussi, et le fait est notable, un architecte reconnu internationalement.

Sur ce livret militaire de Grégoire Bibal,

ont été indiquées ensuite _ et c’est à nouveau très riche d’enseignements pour nous _ les « localités successives

habitées par suite de changement de domicile ou de résidence » :

_ le 14 février 1930, Calle Obispo, n° 16 à La Havane _ Gregorio Bibal est donc retourné là à Cuba, mais il veille à scrupuleusement signaler aux autorités françaises ses moindres changements de domicile (y compris à La Havane) ;
_ en 1931, Calle Montoro n° 5, toujours à La Havane 
_ en 1932, il y réside toujours _ et prend soin prudemment d’en informer les autorités militaires françaises.

Mais il a été définivement libéré de ses obligations militaires le 14 octobre 1931.

Le cas militaire de leur frère Philippe-Joseph Bibal, est, lui, plus simple.

Sa fiche d’identité militaire_ très pauvre, cette fois _ comporte, elle aussi, des erreurs :

son père, Pascal Bibal, n’est pas indiqué cette fois (en 1908) comme étant déjà décédé (le 2 avril 1898) ;

et le nom de sa mère est une fois de plus mal orthographié : Dorothée Iburuzagueta (sic)

Visiblement, Philippe-Joseph Bibal, de la classe 1908, ne s’est pas présenté au conseil de révision :

c’est qu’il réside désormais à la Havane (c’est effectivement mentionné _ et probablement lui aussi depuis le mois de mars 1905 _), et il n’a pas pris la peine de faire alors, en 1909, le voyage de Cuba vers la France.

Il est donc déclaré « Absent » en 1909 ;

puis inscrit sur la liste des insoumis le 4 mai 1910 _ j’ignore si lui est jamais retourné une seule fois en France ; oui, et même à de nombreuses reprises, m’indique sa cousine Maylen Gaudin-Lenoir ; mais probablement bien plus tard : vraisemblablement après 1945…

Lui donc n’a jamais eu à vivre les pénibles péripéties de réglement de sa situation militaire qu’a subies son frère Grégoire les années 1929-1930, avant le retour de ce dernier à Cuba le 14 février 1930.

Je m’interromps ici ce soir ;

je poursuivrais cet exposé sur mon enquête à propos de Pascal Bibal et sa famille demain.

Ce vendredi 8 novembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Pour suivre l’histoire des Bibal et des Gaudin au XIXe siècle à Saint-Jean-de-Luz : les changements de numérotation ainsi que de dénomination des rues de Saint-Jean-de-Luz

02nov

Afin de faire un rapide _ et commode _ bilan des domiciliations Grand Rue (au moins jusqu’en janvier 1883 _ où naît, le 31 du mois, au domicile de ses parents Gaudin-Bibal (ainsi que sa grand-mère Victoire Dupous, veuve de Pierre Bibal), au 41 Grand Rue, Pascal Gaudin _),

puis Rue Gambetta (à partir d’au moins avril 1884 _ où décède chez lui Léon-Pierre Bibal, fils de Victoire Dupous, veuve de Pierre Bibal, le 28 avril _)

des membres des familles Bibal

(issus de Pierre Bibal et Victoire Dupous, à partir de leur mariage _ à Saint-Jean-de-Luz _ le 26 avril 1843, ainsi que de Pascal Bibal et Dorotea Iburuzqueta, à partir le leur mariage _ à Zarautz _ le 23 janvier 1877 ; ainsi que, plus en amont, de leurs parents Baptiste Dupous et Françoise Benoît _ ils se sont mariés à Saint-Jean-de-Luz le 17 septembre 1821 _)

et Gaudin (issus d’Edmond Gaudin et Annette Bibal à partir de leur mariage à Saint-Jean-de-Luz le 27 janvier 1875),

je constate que,

lors de leur naissance ou de leur décès tels qu’ils sont attestés dans les actes d’état-civil,

la plupart d’entre ces personnes Bibal et Gaudin nées ou décédées à Saint-Jean-de-Luz

entre le 7 février 1844 (naissance de Jean-Baptiste Bibal) et le 2 novembre 1899 (décès de Louis Gaudin)

sont notées dans l’acte d’état-civil le déclarant

domiciliées au 21 Grand Rue,

qui devient le 41 Rue Gambetta au moins dès avril 1884 _ lors du décès chez lui de Léon-Pierre Bibal (1er février 1849 – 28 avril 1884) _ :

Jean-Baptiste Bibal, né au 21 Grand Rue le 7 février 1844

Annette Bibal, née au 21 Grand Rue le 28 avril 1845

Léon-Pierre Bibal, né au 21 Grand Rue le 1er mars 1849

Marie Bibal, décédée au 21 Grand Rue le 13 mars 1849 _ à l’âge de un an et 9 mois  _

Justine Bibal, née au 21 Grand Rue le 13 septembre 1850

Marie Bibal, née au 21 Grand Rue le 19 mai 1852

Marie-Martine-Eliza Bibal, née au 21 Grand Rue le 11 novembre 1853

Justine Bibal, décédée au 21 Grand Rue le 31 mars 1854 _ à l’âge de 3 ans et demi  _

Bernardine Bibal, née au 21 Grand Rue le 22 août 1855

Pierre Bibal, décédé au 21 Grand Rue le 12 septembre 1855 _ à l’âge de 49 ans  _

Baptiste Dupous, décédé au 21 Grand Rue le 18 avril 1865 _ à l’âge de 64 ans  _

Charles Gaudin, né au 41 Grand Rue le 19 novembre 1875

Marie-Pascaline Gaudin, née au 41 Grand Rue le 10 novembre 1876

Marie-Pascaline Gaudin, décédée au 21 Grand Rue le 30 avril 1877 _ à l’âge de 5 mois et demi  _

Pierre Gaudin, né au 21 Grand Rue le 7 février 1878

Marie Gaudin, née au 21 Grand Rue le 3 mars 1879

Jeanne Gaudin, née au 21 Grand Rue le 16 octobre 1880

Pascal Gaudin, né au 21 Grand Rue le 31 janvier 1883

Léon-Pierre Bibal, décédé au 41 Rue Gambetta le 28 avril 1884 _ à l’âge de 35 ans  _

Louis Gaudin, né au 41 Rue Gambetta le 23 février 1886

Louis Gaudin, décédé au 41 Rue Gambetta le 2 novembre 1899 _ à l’âge de 13 ans  _

et j’y ajoute, au XXe siècle :

Gracieuse Billac _ domestique, gouvernante des enfants Gaudin et grand-tante de Maurice Ravel _, décédée au 41 Rue Gambetta le 17 décembre 1902 _ à l’âge de 78 ans  _

Victoire Dupous _ la mère d’Annette et Pascal Bibal, et la grand-mère des enfants Gaudin et Bibal _, décédée au 41 Rue Gambetta le 16 juin 1903 _ à l’âge de 81 ans  _

et encore Edmond Gaudin _ le mari d’Annette Bibal et le père des enfants Gaudin _, décédé au 41 Rue Gambetta le 28 décembre 1920 _ à l’âge de 76 ans  _

_ au mois d’août 1924, Annette Bibal Gaudin vend (ou du moins va déménager de) la maison du 41 rue Gambetta, et va emménager avec sa fille Marie Gaudin, sa nièce Annie Courteault et sa sœur Bernardine Bibal, la fameuse Tante Bibi des lettres de Maurice Ravel à Marie Gaudin, à la (proche) Villa Mirentxu, rue du Midi ; depuis le double décès de ses fils Pierre et Pascal Gaudin, au Chemin des Dames, le 12 novembre 1914, et la mort de son mari Edmond Gaudin, le 28 décembre 1920, la maison du 41 Rue Gambetta est en effet devenue trop grande (et trop vide) pour ce qui demeure de la maisonnée Bibal-Gaudin… D’où ce déménagement dans cette petite maison, Mirentxu, aux volets verts… _ ;

aux notables exceptions suivantes-ci :

le 12 juin 1847, les jumeaux Pascal et Marie Bibal sont déclarés être nés 20 Grand Rue ;

le 13 septembre 1855, Françoise Benoît  (la mère de Victoire Dupous et grand-mère maternelle d’Annette et Pascal Bibal) est déclarée être décédée _ à l’âge de 82 ans _, elle aussi, 20 Grand Rue.

S’agit-il là d’une erreur de graphie du numéro (20 au lieu de 21) ?

Ou bien cette double naissance ainsi que ce décès

ont-ils eu lieu en une maison distincte _ et peut-être voisine, voire contigüe ? _ de celle numérotée 21 Grand Rue ?

Ensuite, c’est au 39 Grand Rue _ et pas au 41 _ que naît le 17 septembre 1878 Ignace-François-Victor Bibal (Paquito), le fils aîné de Pascal Bibal et son épouse Dorotea Iburuzqueta ;

et c’est au 16 Grand Rue _ et pas au 41 _ que naîtront ensuite, le 27 novembre 1880 et le 3 mai 1882

sa sœur Marie-Micaela-Léonie Bibal,

puis son frère Grégoire Bibal ;

et au 5 Rue Gambetta _ et pas au 41 _ que naîtra le 5 mai 1884 sa sœur Elise Bibal.

Les deux derniers enfants de Pascal Bibal et Dorotea Iburuzqueta,

soient Jeanne-Ignace-Bernardine Bibal,

et Philippe-Joseph Bibal (Pepe),

née le 28 juin 1887 et le 29 décembre 1888,

ne naîtront pas, eux, Rue Gambetta,

mais Jeanne, 16 Rue Tourasse,

et Joseph, Rue Saint-Jacques _ sans numéro de maison indiqué sur l’acte de naissance à l’état civil… 

C’est donc entre

le 22 août 1855date de la naissance de Bernardine Bibal _ à l’âge de 87 ans _,

ou plutôt le 12 septembre 1855date du décès de Pierre Bibal,

_ ou même le 13 septembre 1855, date du décès de Françoise Benoît ; mais celle-ci, pas au numéro 21, mais au numéro 20 de la Grand Rue, pour elle _,

et le 18 avril 1865, date du décès de Baptiste Dupous (né à Urrugne-Béhobie le 26 juin 1800_ et époux à Saint-Jean-de-Luz, le 17 septembre 1821, de Françoise Benoît : née à Saint-Jean-de-Luz, (j’ignore dans quelle maison de quelle rue) le 2 octobre 1786 et décédée à Saint-Jean-de-Luz, Grand Rue n° 20, le 13 septembre 1855 _),

que semble avoir été modifié le numérotage de la Grand Rue de Saint-Jean-de-Luz :

le numéro 21

devenant désormais le numéro 41 de la Grand Rue ;

qui sera au moins dès avril 1884 le numéro 41 de la rue Gambetta.

Je peux donc en déduire que

le 21 Grand Rue d’entre au moins février 1844 et au moins septembre 1855,

le 41 Grand Rue d’entre au moins avril 1865 et au moins janvier 1883

puis le 41 Rue Gambetta au moins dès avril 1884

semble bien être la dénomination-numérotation de la même maison

_ et en effet c’est bien dans ce créneau temporel que la municipalité de Saint-Jean-de-Luz procéda au changement de nom de pas mal des voies importantes de la cité :

le 14 février 1883. Juste 15 jours après la naissance de Pascal Gaudin, le 31 janvier 1883, au 41 Grand Rue !

Cette maison a-t-elle d’abord été _ et à partir de quelle date ? _ la propriété des Dupous _ voire, en amont, des Benoît ? _ ?

ou celle des Bibal ?

_ en tout cas, pas la propriété des Gaudin : le mariage entre Annette Bibal et Edmond Gaudin a lieu seulement le 27 janvier 1875 _ :

voici une piste intéressante de recherche…

Baptiste Dupous (1800 – 1865), le père de Victoire (1822 – 1903), était boulanger

_ de même que le père de Françoise Benoît et grand-père maternel de Victoire Dupous, François Benoît (né en 1746 et décédé à Saint-Jean-de-Luz le 16 avril 1828, Rue Montante), lui aussi boulanger… _,

et Pierre Bibal (1806 – 1855), le mari de Victoire, était maître au cabotage _ Pierre Bibal était né le 5 septembre 1806, Rue Saint-Jacques n° 24 ; et ses parents Baptiste Bibal (né à Hasparren en 1768, armurier, et décédé le 21 mai 1825, rue Saint-Jacques n° 25) et sa mère Catherine Jeyre (née à Saint-Jean-de-Luz en 1772 (j’ignore dans quelle maison de quelle rue), et décédée le 1er juin 1821, rue Saint-Jacques n° 24) étaient tous deux décédés, eux aussi, Rue Saint-Jacques : Baptiste Bibal au n° 25, et son épouse Catherine au numéro 24, selon les mentions de l’état-civil : à quoi tient cette différence de numéro ? à une variation de la numérotation, ou à une différence de domicile ?.. _ : …

La micro-histoire permet de préciser la connaissance via de micro-détails.

Ce samedi 2 novembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Nouvelles précisions sur la famille du peintre Pascal Bibal, et les variations de leur domiciliation à Saint-Jean-de-Luz

01nov

Si je n’ai toujours pas réussi à identifier

la date et le lieu de décès du peintre Pascal Bibal,

né le 12 juin 1847 à Saint-Jean-de-Luz, 22 Grand Rue

_ et c’est peut-être là une erreur d’écriture : tous ses frères et sœurs

du 7 février 1844, pour l’aîné de la fratrie, Jean-Baptiste Bibal,  jusqu’au 22 août 1855 pour Bernardine Bibal, la benjamine,

ayant étant déclarés nés au 21 Grand Rue !

À moins que le 21 et le 22 Grand Rue désignent deux maisons voisines, voire contigües ?..  _,

je viens d’identifier les lieux et dates de naissance de ses six enfants

_ ainsi que de son épouse Dorotea Iburuzqueta (née à Zarautz, en Guipuzcoa) _,

tous nés à Saint-Jean-de Luz entre 1878 et 1888 :

_ Ignace-François-Victor, le 17 septembre 1878, Grand Rue n° 39 peintre bien connu, François-Ignace Bibal décèdera à Saint-Jean-de-Luz, 5 Place Maréchal Foch, le 26 mai 1944

_ Marie-Micaela-Léonie, le 27 novembre 1880, Grand Rue n° 16

_ Grégoire, le 3 mai 1882, Grand Rue n° 16 : peintre et architecte, marié, émigré à Cuba, il bâtira l’Opéra de La Havane 

_ Elise, le 5 mai 1884, Rue Gambetta n° 5

_ Jeanne-Ignace-Bernardine, le 28 juin 1887, rue Tourasse, n° 13 : elle décèdera la première de la fratrie ; à la différence de ses trois frères et ses deux sœurs, elle est en effet absente du faire-part de décès de son cousin Charles Gaudin à l’automne 1910. Je n’ai pas trouvé mention de son nom dans les actes de décès de l’État-Civil de Saint-Jean-de-Luz, ni avant le 31 décembre 1900, ni après le 1er janvier 1901.

_ Philippe Joseph, le 29 décembre 1888, rue Saint-Jacques : émigré avec son frère Grégoire à Cuba, il sera un banquier très florissant.

Pascal Bibal _ qualifié d’artiste peintre, ou bien de peintre décorateur, voire d’antiquaire, en divers actes d’état-civil… et son oeuvre de peintre est toutà fait remarquable ! _ et son épouse Dorotea ont ainsi logé dans divers domiciles successifs à Saint-Jean-de-Luz entre 1878 et 1888 :

j’en ignore les raisons…

Les parents des 9 enfants Bibal

_ Jean-Baptiste, Annette, les jumeaux Pascal et Marie, Léon-Pierre, Justine, Marie, Marie-Martine-Eliza et Bernardine _

que sont Pierre Bibal (5 septembre 1806 – 12 septembre 1855) et Victoire Dupous (9 septembre 1822 – 16 juin 1903)

sont tous deux nés à Saint-Jean-de-Luz :

lui, Pierre Bibal, rue Saint-Jacques n° 24

_ ses parents Baptiste Bibal et Catherine Jeyre étant tous deux décédés, lui Baptiste, le 21 mai 1825 , et elle Catherine, le 1er juin 1821, rue Saint-Jacques : au n° 25, pour Baptiste Bibal, et au n° 24, pour Catherine Geyre : la différence de numéro signifie-t-elle une différence de domicile ? ou seulement une variation de la numérotation ? _

et elle, Victoire Dupous, rue Saint-Jean n° 4

_ ses parents Baptiste Dupous et Françoise Benoît étant tous deux décédés, lui Baptiste, le 12 avril 1865, et elle Françoise, le 13 septembre 1855, Grand Rue : au n° 41, pour Baptiste Dupous, et au n° 20, pour Françoise Benoît.


Je remarque aussi que, le 12 et le 13 septembre 1855, décèdent _ de quelque épidémie ? _ au n° 20 de la Grand Rue, Pierre Bibal (le mari de Victoire Dupous : il était né 24 rue Saint-Jacques à Saint-Jean-de-Luz, le 5 septembre 1806) et Françoise Benoît (la mère de Victoire Dupous) : elle était née le 2 octobre 1786 à Saint-Jean-de-Luz _ j’ignore la domiciliation de sa naissance en 1786 _).

Que penser de ces différences de numérotation de maisons,

ici pour la Grand Rue ?

_ qui devient la Rue Gambetta

entre le 31 janvier 1883 (date de la naissance de Pascal Gaudin, le 6éme des membres de la fratrie des enfants Gaudin d’Edmond Gaudin et Annette Bibal, au n° 41 de la Grand Rue)

et le 28 avril 1884 (date du décès de Léon-Pierre Bibal, le frère cadet de Pascal, et peintre lui aussi, au n° 41 de la rue Gambetta.

La numérotation des maisons est-elle évolutive ?

Ou bien s’agit-il de différences effectives de domiciles et de maisons ?

En tout cas, le maire qui procède alors, entre le 1er février 1883 et le mois d’avril 1884, au changement de nom de certaines des rues de Saint-Jean-de-Luz

est le républicain Martin Guilbeau (né à Urrugne en 1839 et décédé à Saint-Jean-de-Luz en 1912),

qui avait été nommé maire par le Ministère de l’Intérieur _ de la IIIe République _ le 6 janvier 1878 _ Martin Guilbeau sera élu ensuite le 6 janvier 1881 et le 4 mai 1884 ; puis battu le 6 mai 1888 par le conservateur Albert Goyeneche _ ;

de même qu’il nomme, en même temps que le maire Guilbeau, ses deux adjoints, David Anglade et Charles Gaudin (né à Saint-Jean-de-Luz, Rue Neuve n°39, le 12 septembre 1841 ; j’ignore encore la date et le lieu de son décès),

lequel Charles Gaudin n’est autre que le beau-frère d’Annette Bibal, parce que le frère aîné du mari de celle-ci, Edmond Gaudin, né lui à Saint-Jean-de-Luz, Rue Neuve n° 38, le 17 novembre 1844.

À quoi tient cette différence de numérotation de la maison de naissance des deux frères Gaudin :

Charles, Rue Neuve n° 39, le 12 septembre 1841 ?

et Edmond, Rue Neuve n° 38, le 17 novembre 1844 ?

S’agit-il d’un changement de domicile des parents Gaudin, Martin Gaudin (né à Ciboure le 9 octobre 1788 et décédé à Saint-Jean-de-Luz, Grand Rue n° 4, le 22 avril 1864) et Catherine Goyetche (née à Saint-Jean-de-Luz, le 13 août 1799 et décédée à Saint-Jean-de-Luz, Rue Neuve n° 8, le 24 juin 1875), qui s’étaient mariés à Saint-Jean-de-Luz le 26 janvier 1831 ?

ou d’une simple légère évolution de la numérotation ?

À suivre…

Les avancées de la recherche se font détail après détail

et en apprenant à les connecter…

Ce vendredi 1er novembre 2010, Titus Curiosus – Francis Lippa

En poursuivant mes recherches sur les parentés cibouriennes, via sa mère, de Maurice Ravel…

27mar

En continuation de ma lecture de deux articles de Jean-Noël Darrobers (1910 – 2004)
que m’a très gentiment adressés Manuel Cornejo :
...
Darrobers, Jean Noël, Marins et corsaires. Les ancêtres cibouriens de Maurice Ravel, Ekaina. Revue d’Études Basques[Saint-Jean-de-Luz], n°22, 1987, p. 78-94.
Darrobers, Jean Noël, Les ancêtres maternels de Maurice Ravel, Cahiers de l’I.R.H.M.E.S. Mélanges savoisiens de l’Opera Seria à Maurice Ravel [Genève, Éditions Slatkine], n°4, 1997, p. 139-159.
Bien sûr les deux articles de Jean-Noël Darrobers sont extrêmement intéressants ; j’y ai encore appris de nouveaux éléments factuels.
Je les préciserai plus tard.
Darrobers s’intéresse à préciser scrupuleusement l’ascendance Delouart de Ravel _ via sa mère, née Marie Delouart _,
et s’amuse à contrer la partialité un peu aveugle du chanoine Narbaitz ;
Pierre Narbaitz _ Ascarats, 25-3-1910 – Cambo-les-Bains, 16-8-1984 _ qui semble s’être opposé _ mazette ! _ à la publication d’une partie des travaux _ un peu plus objectifs que les siens _ de Jean-Noël Darrobers _ Bayonne, 25 décembre 1910 – 2004 _, ainsi que celui-ci le mentionne _ mais oui ! _ en son article récapitulatif de 1997.
Combien peuvent se révéler terribles, à l’occasion, ces ecclésiastiques si pleins de componction !
Et donc Darrobers se focalise essentiellement, lui aussi, à son tour, sur les ancêtres Delouart aux XVII et XVIIIèmes siècles.
Et lui les montre, ceux de la branche aînée comme ceux de la branche cadette, un peu plus clairement _ sans hagiographie excessive _ tels qu’ils ont vraiment été, en leurs contextes historiques précis, souvent tragiques _ et c’est d’ailleurs passionnant : sur l’histoire de Ciboure et son port au XVIIIème siècle tout particulièrement.
Alors que ma curiosité, ainsi que l’indique mon titre _  _, va, elle, aux « parentés cibouriennes » de Ravel, via sa mère, et au moment de ses séjours basques : à partir de 1901 et 1902 _ quand ceux-ci, du moins, sont avérés par la correspondance connue (à ce jour) de Maurice Ravel. D’autres les précédèrent, à suivre les témoignages, très précieux, des membres de la famille Gaudin.
Fait hélas défaut la correspondance « basquaise«  de Maurice Ravel antérieure à sa lettre à Jane Gaudin du 2 août 1901 (pages 77-78 de la Correspondance éditée par Manuel Cornejo.
De même les premières photos de Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure présentes dans le Ravel _ Portraits basques d’Étienne Rousseau-Plotto ne sont pas antérieures à 1901 (?) – 1902 (pages 54 et 61). 
Et donc aux branches collatérales, aux divers cousins de Ciboure : dont bien des noms me parlent _ puisque depuis mon enfance je suis un familier attentif et curieux de Saint-Jean-de-Luz…
C’est ainsi que le parrain _ effectif, le 13 mars 1875, à l’église Saint-Vincent de Ciboure _ de Maurice Ravel, Simon Goyenague (21 novembre 1821 – 18 avril 1890), s’avère être le cousin germain de la grand-mère de Maurice Ravel, Sabine Delouart (11 mars 1809 – 24 décembre 1874),
ainsi que de la demi-sœur de celle-ci _ et grand-tante de Maurice, en plus d’être sa marraine _, Gachucha Billac (née à Ciboure le 15 mai 1824 ; et décédée très âgée, mais on ne sait quand précisément _ probablement avant 1916 : Maurice Ravel parlant alors d’elle au passé, en une lettre (datée du 20 septembre 1916) à son amie luzienne Marie Gaudin… ; en fait, Engrace Billac est décédée à Saint-Jean-de-Luz, au domicile des Gaudin, 41 rue Gambetta, le 17 décembre 1902 _) !
Puisque ce Simon Goyenague était le fils aîné de Marie Delouart (Ciboure, 7 août 1786 – 1872), épouse _ le 28 février 1821, à Ciboure _ de Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – 20 novembre 1849) :
c’est-à-dire le fils aîné de la seconde sœur cadette _ c’est-à dire en fait la troisième au sein de la fratrie des quatre enfants (repérés à ce jour) de Gratien Delouart et Sabine Laxague _ de Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855) ;
laquelle était l’arrière-grand-mère de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937),
la grand-mère de sa mère Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917)
et la mère de sa grand-mère Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 24 décembre 1874).
Marie Delouart ne tenait probablement pas trop _ me semble-t-il, du moins ; mais peut-être fais-je erreur… Et j’ignore à quelle(s) date(s), avant son séjour avéré de 1911, Marie Delouart-Ravel est revenue à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz, après la naissance, en 1875, de son fils aîné, Maurice… _ à ce que son mari Joseph, ni non plus ses fils !, en sache(-ent) trop de ses attaches et parentés (un peu bancales) cibouriennes ;
c’est, en effet, seule, sans son mari, que Marie Delouart-Ravel s’est rendue à Ciboure pour les obsèques et la succession de sa mère Sabine Delouart décédée à Ciboure le 22 décembre 1874 ;
et n’est rentrée à Paris rejoindre que son mari que trois mois après la naissance de Maurice, qui  avait eu lieu le 7 mars 1875…
Et il faudrait aussi établir précisément si Joseph Ravel, le père de Maurice, est venu, ou pas, à Ciboure _ pour quelques brèves vacances _ avant son décès en octobre 1908 :
la chose n’est pas très claire dans la Correspondance de Maurice, me semble-t-il  _ mais bien des lettres manquent ! _; mais je dois y regarder de plus près… Ainsi Joseph Ravel s’est-il rendu, ou pas, à Ciboure en 1901 et en 1902, lors des deux séjours que fit _ pour 1901, un doute semble-t-il demeure _ à Saint-Jean-de-Luz, chez les Gaudin _ 41 rue Gambetta _, son fils Maurice ?..
Cependant, il faut relever que des voyages vers Ciboure et Saint-Jean-de-Luz dans la voiture que possédait et conduisait Joseph étaient envisagés dans plusieurs lettres de Maurice Ravel à ses amies luziennes Jane et Marie Gaudin, ces années-là ! Mon hypothèse tombe donc ainsi…
De même qu’existe une ambiguïté entre la date supposée de la rencontre de Joseph Ravel (qui avait 41 ans) et Marie Delouart (qui avait 33 ans), en Espagne, et peut-être à Aranjuez, en 1873 ;
et leur mariage à Paris, le 3 avril 1873.
À quel moment Madame Feix _ ou plutôt Félix ? j’avais suivi la graphie erronée donnée par Etienne Rousseau-Plotto en son livre, page 30…_, l’amie modiste  parisienne _ au 15 rue du Faubourg-Saint-Honoré _ de la luzienne Annette Bibal _ ou plutôt de sa mère Victoire Dupous-Bibal. Étienne Rousseau parle, lui, toujours à la page 30 de son livre, de Catherine Goyetche, épouse de Martin Gaudin, mère d’Edmond Gaudin, et bientôt belle-mère d’Annette Bibal, mais seulement à partir du mariage le 27 janvier 1875, à Saint-Jean-de-Luz, de son fils Edmond avec Annette Bibal… _, a-t-elle donc, lors de son passage à Saint-Jean-de-Luz, emmené Marie Delouart avec elle _ en diligence _ à Madrid _ ou la modiste parisienne ouvrait une de ses succursales _ ? A préciser aussi… La chronologie affichée semblant un peu trop bousculée _ 1872 semblant plus vraisemblable, déjà, que 1873… 
Et qui s’en est jusqu’ici avisé ?.. _ les légendes hagiographiques (ou fake news) ont la peau assez résistante…
Et encore _ et la question est bien intéressante _ :
comment existait déjà ce lien, en 1872, entre la luzienne Annette Bibal (née à Saint-Jean-de-Luz le 28 avril 1845) et la cibourienne Marie Delouart (née à Ciboure le 24 mars 1840), au point que la première se fasse remplacer par la seconde pour le séjour espagnol à Madrid en compagnie de la modiste parisienne Madame Félix ?..
D’autre part, Maurice qualifie la cousine
_ pas directe, il est vrai ! Via les Larrea : le 31 juillet 1839, Jean Anchochury, marin, né à Ciboure le le 14 août 1804, avait épousé Claire Martina Larrea, née à Ciboure le 9 novembre 1811, et fille de Dominique Larrea, capitaine de navire, et son épouse Marie Legarralde ; alors que le 30 avril 1823, à Ciboure, Jean Delouart, né à Ciboure le 27 août 1788 avait épousé Marguerite Larrea, née à Ciboure le 18 décembre 1798 ; et que, à Ciboure, le 23 avril 1856, Jacques Goyenague (fils de la troisième sœur Marie Delouart) a épousé Catherine Larrea, née à Ciboure le 9 octobre 1832… Etc. Ces familles cibouriennes, du quartier de Pocalette, étaient la plupart d’entre elles, et par de nombreux liens, étroitement apparentées… _
Dominica Anchochury de sa mère
de « vieille amie » de celle-ci… _ en une lettre du 19 juillet 1911, page 267 de la Correspondance.
Maurice connaissait-il leur cousinage ? Ne serait-ce que par les sœurs _ Isabelle et Marie-Dominique _ Anchochury elles-mêmes, chez lesquelles, en leur pension du 28 rue du Quai, Ravel et sa mère _ veuve depuis octobre 1908 _ ont logé, l’été 1911 ? _ une partie, du moins, de trois longs mois qui allaient de la mi-juillet à la mi-octobre ; le son du piano que jouait Ravel à sa fantaisie finissant, en effet, par agacer les autres pensionnaires de la Pension Anchochury !.. Maurice et sa mère durent trouver un hébergement plus accueillant pour le piano : à Saint-Jean-de-Luz.
Ravel lui-même avouera bien plus tard, dans une lettre _ de la fin des années vingt : une lettre à Henry Prunières du 7 septembre 1927 (page 1126 de la Correspondance) _, qu’il n’a jamais eu le temps de vraiment s’occuper à éclairer _ si peu que ce soit _ ses parentés cibouriennes :
« Pour ce qui est de mon arbre généalogique, l’essence en est si complexe _ et surtout lacunaire et/ou escamotée _ que je n’ai jamais eu le loisir _ voilà ! _ de l’analyser : ma  mère est née à Ciboure d’une famille de marins _ pour ce qui concerne en effet tous les hommes de son ascendance Delouart _, comme presque tous les Basques de la côte _ à ces époques, en effet. Il y a dû y avoir de tout : des capitaines au long cours jusqu’à de simples pêcheurs _ en effet. La plupart _ beaucoup, en effet ! _ de ces ancêtres _ masculins _ sont partis pour « les Amériques » et n’en sont jamais revenus » _ et ce fut bien le cas, en une très grande proportion, entre les disparus, jamais revenus, les tués dans les combats navals de l’époque, et les simplement péris en mer, ou dans la rade de Saint-Jean-de-Luz, noyés…
Ses amies luziennes Marie et Jane Gaudin lui suffisaient amplement _ de même que la mer, la plage, le ciel, le vert profond et tendre de la campagne et de la montagne proches de ce qu’il nommait « son cher pays natal« .
Et le travail musical, surtout, ne lui manquait pas…
Je poursuis mes recherches sur les parentés cibouriennes de Maurice Ravel, en me centrant plus précisément ici sur sa grand-tante Gracieuse Billac _ la demi-sœur de sa grand-mère Sabine Delouart.
Celle que dans ses lettres à son amie luzienne Marie Gaudin, Maurice nomme affectueusement

« ma chère tante Gachuch » (lettre du 16 octobre 1902, page 82),
puis _ serait-elle donc décédée entre temps ? C’est probable ! Elle était née en 1824… : oui, Engrace Billac est décédée au domicile des Gaudin le 17 décembre 1902, je l’apprendrai plus tard, aux archives d’état-civil de la mairie de Saint-Jean-de-Luz _ « ma pauvre tante Gachucha » (lettre du 20 septembre 1916, page 537) ;
ainsi que, plus largement, sur les Billac (tant ceux de Ciboure que ceux de Saint-Jean-de-Luz).

Or, il se trouve que j’en suis bien vite venu à me demander si c’est bien à Gracieuse Billac
_ probablement déjà décédée le 20 septembre 1916, alors qu’elle était bien vivante encore en octobre 1902 : elle décèdera le 17 décembre suivant… _
que s’appliquent les expressions _ assurément familières _ de Maurice Ravel
« je vous embrasse toutes les trois, ainsi que la tante Bibi » (lettre du 20 octobre 1921, page 764 de la Correspondance),
« Qui est-ce qui sera en noir au concert ? Bibi (pas le Bibi femelle, bien sûr… et encore !) » (lettre du 15 août 1930, page 1250),
et « Je vous souhaite, à Madame Gaudin, à vous et à Bibi, toutes sortes de prospérités » (lettre du 3 janvier 1933, page 1300)
dans ces trois lettres de Maurice Ravel à Marie Gaudin, en 1921, 1930 et 1933.
Et la réponse est non ! La « tante Bibi » n’est pas la « chère tante Gachuch« , Gracieuse Billac _ significativement devenue en 1916 « ma pauvre tante Gachucha »
Les expressions « tante Bibi » de 1921, la « Bibi femelle » de 1930 et la « Bibi » de 1933
de ces diverses lettres adressées à Marie Gaudin à Saint-Jean-de-Luz,
ne pourraient-elle pas désigner, plutôt qu’une tante côté Ravel-Delouart _ le côté de Maurice, l’auteur de la lettre _, une tante côté Gaudin-Bibal _ le côté de Marie Gaudin, la destinataire ! _ :
en l’occurrence la belle sœur _ côté Bibal, et non côté Gaudin, semble-t-il : l’épouse, non pas de l’oncle Charles Gaudin (le frère aîné d’Edmond Gaudin, le mari d’Annette), Louisa Schlaegel-Gaudin (Hasparren, 28 janvier 1850 – Hasparren, 19 août 1929), mais de l’oncle Pascal Bibal (le frère d’Annette) _ d’Annette Bibal-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – 21 novembre 1936) _ et tante, en effet, de Marie Gaudin, côté Bibal : puisque épouse de son oncle Pascal Bibal, le frère cadet de sa mère Annette _, alors probablement déjà veuve de Pascal Bibal _ dont j’ignore aussi jusqu’ici la date du décès _,
Dorotea Bibal-Iburuzqueta,
épouse (à Zarauz, le 23 janvier 1877 pour le mariage religieux) de Pascal Bibal (né à Saint-Jean-de-Luz en 1847),
et née à Zarauz, en Guipuzcoa, en 1855 _ et je regrette de demeurer pour le moment dans l’ignorance des dates de décès et de Pascal Bibal, et de son épouse Dorotea. J’ignore encore alors l’existence de Bernardine Bibal, la petite sœur d’Annette, et benjamine de la fratrie des Bibal, qui est née le 22 août 1855…
Quant à la « Madame Gaudin » de la lettre à Marie Gaudin du 3 janvier 1933,
il s’agit de la mère de la destinataire _ et maîtresse de la maison, héritée de ses parents Victoire Dupous et Pierre Bibal ; ainsi que, à la génération précédente, de la mère de Victoire Dupous (née le 9 juin 1822 à Saint-Jean-de-Luz), Françoise Benoît (Saint-Jean-de-Luz, 2 octobre 1786 – Saint-Jean-de-Luz, 13 septembre 1855), elle-même fille du boulanger de la Grand’ Rue François Benoît (Saint-Jean-de-Luz, 1746 – Saint-Jean-de-Luz, 17 avril 1728) _soit Annette Bibal-Gaudin,
née à Saint-Jean-de-Luz le 28 avril 1845,
fille de Pierre Bibal (maître en cabotage, Saint-Jean-de-Luz, 5 septembre 1810 – Saint-Jean-de Luz, 12 septembre 1855 _ ce dernier était fils de Jean-Baptiste Bibal, armurier (né à Hasparren), et Catherine Geyre _,
et de Victoire Dupous (née à Saint-Jean-de Luz le 9 juin 1822 _ j’ignore la date de son décès : il s’agit du 16 juin 1903 ; Victoire Dupous, veuve Bibal, décède en son domicile du 41 rue Gambetta (ajout du 11 octobre 2021)… _) ;
au domicile de laquelle Victoire Dupous _ déjà veuve de Pierre Bibal, décédé à Saint-Jean-de-Luz le 12 septembre 1855 _, au 41 de la Grand’ Rue _ plus tard rue Gambetta _, était décédé, le 12 avril 1865, son père Jean-Baptiste Dupous, boulanger _ né à Urrugne en juin 1800, fils de Jean-Baptiste Dupous (dont les parents étaient ardéchois, d’un village nommé Saint-Thomas) et Etiennette Berindoague (née à Hendaye, mais tôt réfugiée à Saint-Jean-de-Luz en raison de l’occupation d’Hendaye par les Espagnols en 1793…) ; le mariage de Jean-Baptiste Dupous-père et d’Etiennette (ou Estonta) Berindoague, avait eu lieu à Saint-Jean-de-Luz le 10 juin 1793, et les mariés avaient alors 26 et 27 ans. Jean-Baptiste Dupous, qui était cordonnier, est décédé à Gibraltar, en 1812 ; et son épouse Etiennette Berindoague est décédée chez elle, Dupousbaita, à Urrugne (au pas de Béhobie), le 7 janvier 1821. Fin ici de l’incise.
Annette Gaudin-Bibal décèdera nonagénaire le 21 novembre 1936…
Je remarque qu’en ces échanges épistolaires de Maurice Ravel avec les Bibal-Gaudin _ en l’occurrence en la personne, ici, de son amie Marie Gaudin (1879 – 1976) _ du 41 rue Gambetta (à partir de 1923, ce sera de la maison « Mirentxu » de la toute proche rue du Midi) à Saint-Jean-de-Luz,
les membres à demeure de la maisonnée sont, dès la fin décembre 1920, exclusivement des femmes :
ou bien célibataires, comme Marie Gaudin _ mais aussi, je l’apprendrai un peu plus tard, Bernardine Bibal (née à Saint-Jean-de-Luz le 12 août 1855) ; ou la jeune Annie Courteault (née le 26 septembre 1913) _ ;
ou bien veuves, comme Annette Bibal-Gaudin _ son époux (depuis le 27 janvier 1875) Edmond Gaudin, né le 10 novembre 1844, est en effet décédé le 28 décembre 1920 _, ainsi que sa belle sœur Dorotea Iburuzqueta-Bibal : celle qui selon moi serait la vraie « tante Bibi » _ même si j’ignore le moindre détail de ce qui permet à Maurice Ravel de la désigner familièrement ainsi, sinon la coutume de ses amies Gaudin… Ici je fais erreur ! ; car j’ignore encore l’existence de Bernardine Bibal.
De même que j’ignore, surtout, la date du décès du mari de Dorotea, Pascal Bibal, peintre (né en 1847 à Saint-Jean-de-Luz).
Je note cependant qu’au mariage civil de Pascal Bibal et Dorotea Iburuzqueta, le 13 juillet 1878 à Saint-Jean-de-Luz, parmi les témoins des mariés figurait un Léon Bibal, peintre lui-même ; né en 1849, il était frère et d’Annette et de Pascal Bibal ; et il décèdera à Saint-Jean-de-Luz le 28 avril 1884, à l’âge de 35 ans. Ainsi Pascal Bibal, puis son fils François-Ignace Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 17 septembre 1878 – Ainhoa, 1944 _ non : Saint-Jean-de-Luz, le 26 mai 1944, 5 place Maréchal Foch : ajout du 11 octobre 2021 _), s’inscrivent-ils dans une lignée familiale Bibal d’artistes-peintres (dont fera aussi partie Grégoire Bibal, qui sera aussi et surtout architecte : à La Havane)… Même si dans sa correspondance connue à ce jour, Maurice Ravel n’en dit mot…
Avec, cependant, à l’occasion, lors de quelques vacances, la présence, aussi, dans cette maisonnée Bibal-Gaudin de Saint-Jean-de-Luz
de la sœur _ devenue parisienne _ de Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 3 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976), Jane Courteault-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 16 octobre 1880 – Saint-Jean-de-Luz, 28 mars 1979), et de sa fille Annie Courteault (Paris, 26 septembre 1913 – Saint-Jean-de-Luz, 21 août 1994) _ non, Annie Courteault réside à Saint-Jean-de-Luz, auprès de da grand-mère Annette ; elle y poursuit sa scolarité.
Voilà donc qui serait la « tante Bibi » de la lettre de 1921 : Dorotea Iburuzqueta-Bibal _ non : il s’agit de Bernardine Bibal, la plus jeune sœur d’Annette…
Son époux, Pascal Bibal, peintre mieux que très estimable, a contribué à la restauration _ et c’est bien sûr à relever : qui sait cela aujourdhui à Saint-Jean-de-Luz ? _ de la voûte de l’église Saint-Baptiste de Saint-Jean-de-Luz !
Mais ce n’est pas à lui, Pascal Bibal, que nous devons le seul portrait connu de la mère de Maurice Ravel, Marie Delouart ; mais à Édouard Ravel (Versoix, 5 mars 1847 – Genève, 8 mars 1920), le frère, artiste-peintre lui aussi, de son mari Joseph Ravel…
Oncle paternel de Maurice ; et qui, à sa mort, en 1920, fit de Maurice son légataire universel…
Mais de Pascal Bibal, on connait surtout le beau portrait suivant,
d’une dame basque :
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Et encore ce fascinant tableau de « groupe de famille en un intérieur » _ qui sont-ils donc ? Les Bibal-Gaudin ?  Peut-être…
On aimerait en savoir davantage… ; j’ai découvert depuis que ce très beau tableau n’est hélas pas de Pascal Bibal ; mais d’un peintre belge, nommé Pierre van Caillie _ :
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Et nous remarquerons aussi que Pascal Bibal et son épouse Dorotea Iburuzqueta _ j’ignore hélas les dates de leurs décès à tous deux _
sont les parents du peintre basque bien connu François-Ignace Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 17 septembre 1878 – Ainhoa, 1944) _ une rue de Saint-Jean-de Luz, dans le quartier d’Urdazuri, porte son nom…
Dont voici un lumineux Sur la terrasse au pays basque,
probablement peint à Ainhoa _ le beau village labourdin où celui-ci passa les dernières années de sa vie _ :
sur la terrasse au pays basque by françois ignace bibal
Bien sûr, j’ai communiqué tout cela à Manuel Cornejo _ l’éditeur magistral (quelle somme !) de la Correspondance de Maurice Ravel _,
qui me répond vite et très aimablement : et c’est ainsi aussi que la connaissance progresse.
Ce qui m’étonne un peu,
c’est qu’à part le chanoine Narbaitz et Jean-Noël Darrobers
_ centrés, les deux, sur les racines basques de Ravel (et les Delouart, quasi exclusivement) _,
nul cibourien, ou luzien, n’ait mené _ du moins à ma connaissance jusqu’ici : mais celle-ci est forcément parcellaire… _ les recherches un peu pointues auxquelles je m’adonne présentement sur les cousinages cibouriens des Delouart-Ravel… _ même si Maurice Ravel, homme d’une parfaite discrétion, ne s’en revendiquait certes pas. C’est dans le « cher pays natal« , le paysage, surtout, qu’il venait retrouver des forces de concentration (et de joie !) pour sa création. Et personnellement (un peu basque via mes ancêtres béarnais Bioy ; j’ai des cousins Bioy à Hasparren…) je ressens cela dès que j’aperçois la silhouette de la Rhune, ou les rouleaux de l’océan vus du haut des falaises de schiste sur lesquelles ils viennent s’abîmer : sur la corniche d’Urrugne, ou à la pointe (bien-aimée) de Sainte-Barbe…
Bien des cibouriens, les descendants des Billac, des Goyenague, des Larrea, des Passicot, des Cerciat, des Etchepare, des Anchochury, etc., etc., disposent de savoirs que je n’ai pas  sur leurs arbres généalogiques…
À suivre, donc…
Ce mercredi 27 mars 2019, Titus-Curiosus – Francis Lippa
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