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Musiques de joie : le romantisme radieux de Johannes Brahms (II) : la puissance sidérante du premier Concerto pour Piano, opus 15, par Clifford Curzon et le London Symphony Orchestra dirigé par George Szell en 1962

11juin

Encore une royale et stupéfiante performance

que celle du pianiste Clifford Curzon

(Londres, 18 mai 1907 – Londres, 1er septembre 1982),

et du chef George Szell

(Budapest, 7 juin 1897 – Cleveland, 30-7-1970)

à la tête du London Symphony Orchestra, en mai 1962,

pour le Premier Concerto pour Piano et Orchestre, en ré mineur, opus 15,

de Johannes Brahms

(Hambourg, 7 mai 1833 – Vienne, 3 avril 1897) ;

chef d’œuvre dont la première eut lieu à Hanovre le 22 janvier 1959,

avec Brahms au piano ;

soit le CD Decca 417 641-2,

enregistré à Londres en 1962.

J’ai écouté quelques autres interprétations qui me sont tombées sous la main

dans le désordre de ma discothèque :

Rudolf Serkin et George Szell à Cleveland, hier,

et aujourd’hui Lars Vogt dirigeant du piano l’orchestre du Royal Northern Sinfonia,

ou Adam Laloum et Kazuki Yamada dirigeant le Rundfunk SinfonieOrchester Berlin :

elles n’ont pas la puissance sidérante

et de la plus parfaite évidence

qui convient tant au jeu du piano

qu’à celui de l’orchestre…

C’est somptueux !

Qu’on en juge par la jubilation que procure le podcast

Quel éblouissement…

Ce jeudi 11 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa 

A nouveau la question de l’interprétation (et de l’interprète) : Daniil Trifonov et Sergei Rachmaninov

13oct

Incontestablement,

l’évidence de la puissance et de la sagacité de certains interprètes de la musique

_ au concert, bien sûr, mais aussi au disque tel qu’il est enregistré _

s’impose à nous ;

et ramène sur le tapis

la question cruciale de la légitimité ou pas de l’interprétation _ et de sa part _ dans la simple réalisation sonore _ pour d’autres, comme pour soi-même, dans la solitude _ de la musique,

telle qu’elle peut _ et plus encore a pu être _ être notée sur une partition,

quand cette musique,

jouée,

n’est pas purement et simplement improvisée sur le champ,

en une seule et unique à jamais

performance _ absolument et définitivement irrépétable.

Cette question vient de m’être plus ou moins posée

retournée _

lors de l’éloge que je viens de commettre,

et diffuser _ à quelques amis mélomanes _,

de l’interprétation par Pavel Kolesnikov de la sonate Au Clair de lune de Beethoven

_ cf mon article d’il y a à peine trois jours, le 10 octobre dernier : _ :

 doit-on seulement remarquer _ et admirer, ou vilipender _ la plus ou moins grande singularité

du jeu de l’interprète

face à la qualité intrinsèque

de l’œuvre

voulue par son auteur : le compositeur-créateur ?

La part de la virtuosité

de l’interprétation

s’enfle considérablement à l’époque des concerts romantiques,

tout particulièrement avec les triomphes en salles

que s’assurent un Liszt

ou un Paganini…


Ici, le virtuose

que le mélomane,

même à son corps défendant

_ eu égard au culte qu’il voue à la création de l’oeuvre par le compositeur _

ne manque pas d’admirer

_ voire vénérer, à son tour _,

est

Daniil Trifonov,

dans les Concertos pour piano n° 2 & 4 de Sergei Rachmaninov,

en un CD Deutsche Grammophon 483 5335

intitulé Destination Rachmaninov – Departure ;

soutenu par The Philadelphia Orchestra,

tout aussi brillammente dirigé

par Yannick Nézet-Séguin.


C’est lumineux, et transportant !

Déjà, j’avais été sidéré par de précédents CDs de Daniil Trifonov :

son Carnegie Recital,

son double Transcendental (Liszt),

son double Chopin Evocations

L’interpréte d’exception

est

_ à côté d’autres : plus fades et moins justes _

celui qui nous fait accéder

avec la plus grande évidence de lumière

_ qui peut être, bien sûr, ombreuse, en maintes de ses parties… _

de son jeu,

à l’œuvre même du créateur

en sa plus simple et forte

_ qui peut aussi être très douce ; mais jamais plate ! _

vérité.

J’aime Rachmaninov, mais oui.

Ce samedi 13 octobre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et ce tweet,

à propos de l’enthousiasme de mon article du 10 octobre 

pour le CD Beethoven de Pavel Kolesnikov,

de la part de la librairie Mollat :

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