Posts Tagged ‘pianistes

Quelques utiles précisions sur les Gaudin de la branche d’Hasparren

06avr

Jusqu’ici,

dans la généalogie des Gaudin de Ciboure et Saint-Jean-de-Luz,

je m’étais principalement focalisé sur la branche Gaudin du 41 de la rue Gambetta à Saint-Jean-de Luz,

soient les ascendants et les descendants du couple formé, par leur mariage à Saint-Jean-de-Luz le 27 janvier 1875,

par St-Martin Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, rue Neuve n° 38, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 41 rue Gambetta, 28 décembre 1920)

et son épouse Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, Grand Rue n° 21, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, Rue du Midi, 21 novembre 1936).

La perspective de dénicher quelque inattendu document attestant de rencontres pianistiques entre Maurice Ravel et l’excellente pianiste qu’était Louise Schlaegel (Hasparren, 28 janvier 1850 – Hasparren, 19 août 1929), l’épouse _ à Hasparren, le 30 septembre 1874 _ du frère aîné de St-Martin-Edmond Gaudin, Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, rue Neuve, n° 39, 12 novembre 1841 – Saint-Jean-de-Luz, Grand Rue n° 4, 9 novembre 1897),

ainsi qu’avec cette autre excellente pianiste qu’était leur fille Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 9 décembre 1877 – Saint-Jean-de-Luz, 6 avril 1945) _ d’à peine deux ans plus jeune que Maurice Ravel, né le 7 mars 1875 à Ciboure : Maurice et Marie ont-ils eu l’occasion de se fréquenter à Saint-Jean-de-Luz ?… _,

m’amène à me pencher d’un peu plus près sur cette branche des Gaudin d’Hasparren _ l’officier d’origine alsacienne Jean-Claude Schlaegel (Lyon, 1798 – Hasparren, 17 décembre 1872), alors qu’il était en garnison avec son régiment à Bayonne, avait épousé à Hasparren le 23 avril 1849 Marie-Delphine Harriague (Bonloc, 1822 – Hasparren, 28 septembre 1868), dont il a eu 2 enfants : Jeanne-Marie-Françoise- Louise Schlaegel, le 28 janvier 1850, et Paul Schlaegel (Hasparren, 20 janvier 1851 – Cambo, 18 novembre 1919), prêtre… _ ;

grâce à ce lien généalogique.

Des 7 enfants de Charles Gaudin et Louise Schlaegel,

4 sont demeurés célibataires (dont un était prêtre, Jean _ Saint-Jean-de-Luz, 8 setembre 1882 – ?, 1940 _, et une autre était religieuse carmélite, Marie-Thérèse _ Hasparren, 2 décembre 1886 – Marseille, 20 août 1986 _),

parmi lesquels Marie (Saint-Jean-de-Luz, Rue Neuve n° 8, 9 décembre 1877 – Saint-Jean-de-Luz, 6 avril 1945) et Eugène (Hasparren, 5 septembre 1880 – tombé d’un train à Magnac-Sur-Touvre, Charente, le 1er avril 1921). 

Des 3 autres, qui ont pris épouse,

l’aîné Paul, né à Saint-Jean-de-Luz le 26 juillet 1875, marié à la navarraise (née à Vera de Bidasoa le 28 octobre 1881) Maria Salomé Inarra, à Hidalgo del Parral (Chihuaha, Mexique), le 19 juin 1902,

n’a pas eu de descendance ;

le 5e de la fratrie, Marcel (Hasparren, 4 septembre 1884 – Orthez, 24 novembre 1859), marié à la mexicaine (baptisée à Hidalgo del Parral le 14 août 1885) Concha Legarda, a eu 3 enfants :

_ Carlitos Gaudin (né à El Paso, Texas, le 29 août 1914 – ?,?), qui épousera Monika Seevonn) : le couple a eu 3 enfants, Dominic, Lilona et Victor Gaudin ;

_ Jacques Gaudin (né à Saint-Jean-de-Luz le 6 janvier 1916, et qui décèdera à Pau le 22 septembre 1993), qui épousera la béarnaise Simone Lassale-Calès (née à Orthez le 17 avril 1926, et qui décèdera à Pau le 15 avril 1917) : le couple a eu 4 enfants, Françoise, Philippe, Jean-Marie et Marie-Hélène Gaudin ; 

et _ Juliette (Lilita) Gaudin (née à Saint-Jean-de-Luz, le 1er janvier 1918 – ?,?), qui épousera John Howland) : le coule a 3 enfants : Paul, Jock et Perry Howland ;

et le 7e et dernier de cette fratrie des enfants de Charles Gaudin et Louisa Schlaegel, est Henri Gaudin (Hasparren, 12 septembre 1889 – Saint-Jean-de-Luz, 6 août 1953), marié à Jeanne-Marguerite-Marie Draper, ou Drapié, ou Drapé (née à Port-Vendres le 26 juin 1890, et décédée à Saint-Jean-de-Luz le 20 juin 1969 ;

le couple a eu une fille, Henriette-Marie-Thérèse Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 9 juillet 1924 – Saint-Jean-de-Luz, 1er novembre 2009), qui épousera Henri Louis Aguillon (Laruns – Les-Eaux-Chaudes, 30 août 1920 – Versailles 6 août 2015), présent à Londres dès le 3 juillet 1940 _ Henri Aguillon avait pris, à Saint-Jean-de-Luz, le 21 juin 1940, le premier bateau en partance vers l’Angleterre, le « Batory« . 

Le couple de Henri Aguillon et Henriette Gaudin auront 7 enfants :

Paul, Danielle, Françoise, Jean, Catherine, Maïté et Pierre Aguillon.  

Dans la magnifique Correspondance de Maurice Ravel publiée à ce jour par les soins de l’excellent Manuel Cornejo, n’existe pas, à ma connaissance, de lettre échangée avec aucun des membres de cette famille Gaudin – Schlaegel, de la branche devenue celle des Gaudin d’Hasparren.

Cependant, dans la lettre (n° 35, à la page 82) datée du 16 octobre 1902 à Jane Gaudin (au 41 rue Gambetta, à Saint-Jean-de-Luz),

l’adresse des « souvenirs affectueux à tous » de Maurice Ravel, assortie de la précision : « (comprenez dans ce tous la famille de votre tante et les Hiriart) sans oublier Mme Bibal et ma chère tante Gachuch« se réfère à la famille d’une tante de Jane :

la famille d’une tante

ou bien du coté Gaudin (d’Edmond Gaudin, le père de Jane) : il s’agit alors de la famille de Louise Schlaegel, veuve de Charles Gaudin, le frère aîné de St-Martin Edmond Gaudin, et de leurs enfants ;

ou bien du côté Bibal (d’Annette Bibal, la mère de Jane) : il s’agit alors de la famille de Dorotea Iburuzqueta, veuve de Pascal Bibal, le frère cadet d’Annette Bibal, et de leurs enfants.

Certains des membres de la famille issue de Charles Gaudin et de l’haspandar Louise Schlaegel, partent s’installer, au moins jusqu’en 1915 _ ils vont revenir en France pour accomplir leurs obligations militaires durant la Grande Guerre _, au Mexique, à Hidalgo del Parral, dans l’Etat de Chihuahua ;

et certains des membres de la famille issue de Pascal Bibal et de la guipuzcoane de Zarautz Dorotea Iburuzqueta, partent s’installer à Cuba, à La Havane _ où ils feront fortune.

Je m’étais précédemment interrogé sur ces diverses références, si importantes, de cette lettre du 16 octobre 1902 à Jane Gaudin :

la marraine et grand-tante Gachucha, de Maurice, mourra deux mois et un jour plus tard : le 17 décembre 1902, au 41 rue Gambetta… 

Relire aussi le bien utile article du 2 novembre 2019 :

Ce mardi 6 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Parmi les pianistes que Maurice Ravel a pu écouter jouer à Saint-Jean-de-Luz en son enfance : outre Louisa Schlaegel (1850 – 1929), sa fille Marie Gaudin (1877 – 1945), cousine de Marie Gaudin (1879 – 1976)

04avr

Plusieurs personnes des familles que Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1837) fréquentait à Saint-Jean-de-Luz quand il y a séjourné pour des vacances,

étaient de très bonnes pianistes _ et parfois étaient aussi professeurs de piano.

Parmi elles, Louisa Schlaegel (Hasparren, 28 janvier 1850 – Hasparren, 19 août 1929 _ sa mère, Marie-Delphine Harriague, était native de Bonloc, en 1822 ; et décèdera à Hasparren le 28 septembre 1868 _), l’épouse de Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 12 septembre 1841 – Saint-Jean-de-Luz, 9 novembre 1897),

le frère aîné d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) ; et donc beau-frère d’Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936) ; chez lesquels Edmond Gaudin et Annette Bibal, la grand-tante (et marraine) de Maurice Ravel, Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902), faisait office de gouvernante des 7 enfants, tous nés à Saint-Jean-de-Luz _ Charles (le 19 novembre 1875), Marie-Pascaline (le 10 novembre 1876 ; et décédée le 30 avril 1877), Pierre (le 7 février 1878), Marie (le 3 mars 1879), Jeanne (le 16 octobre 1880), Pascal (le 31 janvier 1883) et Louis Gaudin (le 23 février 1886 ; et décédé le 2 novembre 1899) _ de ce couple Gaudin-Bibal _ leur mariage avait été célébré à Saint-Jean-de Luz le 27 janvier 1875.

Charles Gaudin _ négociant et juge de paix, d’abord à Saint-Jean-de-Luz, puis Hasparren… _ et son épouse Louisa Schlaegel _ leur mariage avait été célébré à Hasparren le 30 septembre 1874 _ avaient eux-mêmes aussi 7 enfants :

Paul (né à Saint-Jean-de-Luz le 26 juillet 1875),

Marie (née à Saint-Jean-de-Luz le 9 décembre 1877 _ elle décèdera à Saint-Jean-de-Luz le 6 avril 1945 ; sa sépulture se trouve au cimetière d’Aïce Errota, dans le même caveau que son frère Henri Gaudin ; et que sa nièce Henriette Gaudin, épouse de Henri Aguillon _),

Eugène (né à Hasparren le 5 septembre 1882),

Jean (né le 8 septembre 1882),

Marcel (né à Hasparren le 4 septembre 1884),

Marie-Thérèse (née à Hasparren le 2 décembre 1886)

et Henri (né à Hasparren le 12 septembre 1889 ; et qui décèdera à Saint-Jean-de-Luz le 6 août 1853).

Et il se trouve que, de même que sa mère Louisa, la petite Marie Gaudin était, elle aussi, une excellente pianiste.

Dont Maurice Ravel a eu l’occasion d’apprécier fort le jeu au piano lors de séjours au pays basque ;

ce qu’a transmis la mémoire familiale de cette branche haspandar des Gaudin.

Et il se trouve que nous manquons cruellement, pour le moment de données sur l’enfance et l’adolescence de Maurice Ravel ;

ainsi que sur ses séjours d’alors _ avant 1900, ou 1902 (sa marraine et grand-tante Gachucha Billac est décédée, dans la maison Gaudin du 41 rue Gambetta, le 17 décembre 1902) _ au pays basque, à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz principalement…

Ce dimanche 4 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur