Posts Tagged ‘Pietro-Antonio Locatelli

La délicieuse surprise d’un plus-que-parfait bonbon Locatelli par la formidable Isabelle Faust et un très incisif sans rugosité aucune Giardino Armonico de Giovanni Antonini…

10sept

C’est une vraie surprise d’un plus-que-parfait bonbon Locatelli par la formidable Isabelle Faust et un très incisif, sans rugosité aucune, Giardino Armonico de Giovanni Antonini,que le CD « Pietro Antonio Locatelli il virtuose, il poeta – Violin Concertos – Concerti grossi« , que nous proposent ces inspirés interprètes, avec ce CD Harmonia Mundi HMM 902398 _ écoutez ici et vous serez conquis !_ ;

que vient de fort justement chroniquer, sur son site Discophilia, le 31 août dernier, Jean-Charles Hoffelé, sous l’intitulé « Le violon de l’ange » :

LE VIOLON DE L’ANGE

Tartini ou Locatelli _ le démon contre l’ange… _, s’il faut préférer de garder l’un contre l’autre _ de ces virtuoses du violon baroque _, alors Locatelli. Mon choix est tranché depuis longtemps, Locatelli, aussi virtuose soit-il, est d’abord un poète _ oui _, et comme les poètes son art ne veut pas épater, mais surprendre et toucher _ comme le suggère si bien François Couperin…

Isabelle Faust le sait bien qui fait entendre dans le délirant jeu à la chanterelle qui parcourt tout l’Allegro et le Finale du Concerto en la majeur ce rossignol têtu, un peu ivre. Et comme elle portera le grand chant du Largo où passe le souvenir de Vivaldi : un vrai aria d’opéra _ oui.

L’album est magnifique _ vraiment, en effet… _ d’autant qu’il a le goût de trop peu. Deux Concertos seulement choisis dans le beau bosquet de L’Arte del violino, détaillés et envolés par un archet capricieux et tendre _ oui, d’une tendresse merveilleusement juste _, alternés avec deux Concertos grossos, dont l’un des opus les plus saisissants coulés de la plume de Locatelli, cette Pianto d’Arianna, scène dramatique _ quasiment opératique _ en six sections qui fait entrer tout un théâtre dans le petit orchestre et où Arianna est un violon.

Album touché par la grâce _ oui !!! Comme c’est assez rare ainsi… _, magnifié par cette poésie diseuse _ oui _ que partagent _ mais oui !Isabelle Faust, Giovanni Antonini et son Giardino magique ; vite !, une suite.

LE DISQUE DU JOUR

Il virtuoso, il poeta

Pietro Antonio Locatelli(1695-1764)


Concerto grosso en ut mineur, Op. 1 No. 11
Concerto pour violon et orchestre en la majeur,
Op. 3 No. 11

Concerto grosso en mi bémol majeur, Op. 7 No. 6 « Il pianto d’Arianna »
Concerto pour violon et orchestre en ut mineur, Op. 3 No. 2
Concerto grosso en fa mineur, Op. 1 No. 8 (extrait : VI. Pastorale)

Isabelle Faust, violon
Il Giardono Armonico
Giovanni Antonini, direction

Un album du label harmonia mundi HMM 902398

Photo à la une : la violoniste Isabelle Faust et le chef d’orchestre Giovanni Antonini – Photo : © D 

Mais mieux encore que ces chronicages,

c’est l’interprétation parfaitement emballante du génie musical de Pietro Antonio Locatelli qu’offre ce CD qui emportera votre conviction…

Bravissimo !


Ce dimanche 10 septembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le charme entraînant des « Introduttioni teatrali » de Pietro Antonio Locatellii par un dynamique Thüringer Bach Collegium

23juil

C’est le charme absolument entraînant des hédonistes « Introduttioni teatrali » Op. 4 de Pietro-Antonio Locatelli (Bergame, 3 septembre 1695 – Amsterdam, 30 mars 1764),

par le dynamisme de l’excellent Thüringer Bach Collegium,

qui fait la délectable saveur de musique de fête, fort bien attrapée ici, de ce très notable CD Audite 97.821

_ cf le bref échantillon proposé par cette vidéo de 3′ 53. 

Ce dimanche 23 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

A propos de l’anniversaire de la naissance à Bergame de Pietro Antonio Locatelli (3 septembre 1695 – Amsterdam, 30 mars 1764), compositeur violoniste d’exception…

03sept

Ce 3 septembre,

se fête l’anniversaire de Pietro Antonio Locatelli,

né à Bergame le 3 septembre 1695 _ et qui décèdera à Amsterdam le 30 mars 1764.

En un précédent article de mon blog, en date du 15 avril 2020,

et d’ailleurs consacré à Jan Dismas Zelenka _  _,

je citai volontiers une opinion du violoniste virtuose Reinhardt Goebel, plaçant Pietro Antonio Locatelli parmi les cinq principaux compositeurs du Baroque du XVIIIe siècle,

avec Johann-Sebastian Bach, Georg-Friedrich Haendel, Jan-Dismas Zelenka et Jean-Marie Leclair _ oubliant alors de citer aussi le cher Georg-Philipp Telemann …

Je pourrais aussi ajouter ces lignes de Fulvia Morabito, en 1997 :

«Locatelli doit certes recevoir de tous la licence d’être un tremblement de terre … Mais pourtant, Messrs, quels Coups d’archet ! Quel Feu ! Quelle Vitesse !.. Il joue de son violon avec une telle furie, qu’à mon avis il doit en user quelques douzaines par an.»

Ces quelques mots, empruntés au gentilhomme anglais Thomas Dampier, nous dépeignent le portrait d’un des personnages les plus impétueux, volitif et marquants de la musique instrumentale du dix-huitième siècle : Pietro Antonio Locatelli (Bergamo 1695–Amsterdam 1764).

Compositeur et virtuose du violon, il entama son activité musicale dans sa ville natale : il la quitta à seize ans pour Rome, en espérant peut-être pouvoir perfectionner sa formation sous la direction prestigieuse de Corelli. Nous ne savons pas si cela a pu réellement avoir lieu car le Maestro, déjà souffrant en 1712, s’éteignit tout au début de l’année suivante. Il est bien plus probable que Locatelli ait suivi des leçons avec Giuseppe Valentini, autre virtuose fort apprécié et de grande renommée. L’activité musicale romaine, frénétique et liée au faste des nombreuses chapelles et académies particulières, servit de tremplin pour le jeune musicien, désormais mûr et prêt à affronter un public plus important. À partir de 1723, Locatelli commença ses «années de pèlerinage», marquées par des séjours auprès des cours et dans les centres musicaux les plus importants d’Europe (Mantoue, Venise, Munich, Dresde, Berlin, etc.), où il sut toujours susciter un vif intérêt. Mais son tempérament farouche et sa nature fière et orgueilleuse l’éloignèrent des milieux de cour serviles et bornés : il s’installa donc à Amsterdam dès 1729, et y demeura jusqu’à sa mort _ le 30 mars 1764. Il était entouré des représentants les plus munificents du riche patriciat de la capitale _ batave _, et il fut alléché non seulement par la vie culturelle débordante, mais encore, et plus spécialement _ et sans doute au premier chef _, par le prestige des maisons d’éditions musicales de la ville _ voilà. C’est pourquoi le musicien se consacra à la composition, mais surtout aussi à la publication et à la révision continuelle de ses œuvres ; cette activité nous pose d’ailleurs des problèmes et rend parfois impossible une reconstruction de l’évolution du style de l’artiste« …

C’est en réponse à un courriel d’une amie m’ayant fait parvenir ceci,

sur le site du Théâtre de La Fenice, à Venise :

que j’ai entrepris ce petit article de commémoration d’anniversaire de Pietro Antonio Locatelli…

Ce vendredi 3 septembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur