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Et encore la proximité, en Algérie, des cousins Girot venus de Roppe, avec les Girot venus de Menoncourt…

05mar

Hier, dans ma recherche des filiations possibles de Joséphine Girot _ probablement née, comme son mari Paul, en 1856 _, l’épouse de Paul Bonopéra et mère de leurs six fils (Jean, en 1877, à Pontéba ; Paul, en 1878, à Pontéba ; Alphonse, en 1881, à Charon ; Auguste, en 1883, à Orléansville ; Julien, en 1887, à Charon ; et Georges, en 1892, à Rabelais),

je m’en suis tenu à l’éventualité que Joséphine Girot soit issue d’un des deux fils, Jean-Pierre (né à Menoncourt le 3 avril 1832), ou Auguste Girot (né à Menoncourt le 28 mars 1835),

du couple formé _ leur mariage a eu lieu à Offemont le 22 février 1816 _, par Jean-Claude Girot (né à Menoncourt le 25 octobre 1793) et son épouse Marie-Catherine Herbelin (née à Offemont le 10 septembre 1896).

Cette famille Girot de Menoncourt,

à laquelle il faut aussi joindre leur fille aînée Catherine Girot (née à Menoncourt le 23 juillet 1826 _ elle décèdera à L’Alma le 29 août 1879 _) et son époux Jacques Dézoteux (né à Flaumont le 3 avril 1823 _ il décèdera à Marengo le 10 octobre 1872 _), dont le mariage avait eu lieu à Menoncourt le 18 février 1846 _ devenue veuve, Catherine Girot se remariera le 15 décembre 1873 avec Augustin Rocher, cordonnier à L’Alma, qui était né à Châtellerault le 11 décembre 18219 _ ;

ainsi que leurs trois premiers enfants Dézoteux : Joseph-Jacques, Jules-Jacques et Pierre (nés tous trois à Menoncourt les 7 janvier 1849, 9 juin 1850 et 16 avril 1852) _ mais pas leur quatrième enfant, Eugénie-Catherine Dézoteux, née, elle, en Algérie en 1856 : elle décèdera à Alger le 28 juillet 1859, à l’âge de 3 ans et demi… _,

a entretenu, en Algérie, quelques liens avec de probables cousins Girot, originaires, eux, du proche village de Roppe, situé alors _ de même que Menoncourt _, dans le département du Haut-Rhin _ c’est suite à la guerre perdue de 1870, que cette portion-là d’Alsace, où se situent et Menoncourt et Roppe (de même que le village de Rougemont, dont sont originaires les Wachter d’Orléansville, apparentés aux Gentet, et aux Rey, et donc aussi aux Ducos du Hauron qui nous intéressent), et plus précisément du territoire du département du Haut-Rhin, demeurera, elle, en France, faisant partie de ce nouveau département français créé alors, qu’est le Territoire de Belfort.

La famille de Joseph Girot (né à Roppe en 1816 ou 1817, et décédé à Alger le 20 avril 1872) et son épouse Marie-Rose Blanc), est constituée de plusieurs enfants Girot nés à Roppe, avant le départ de cette famille en Algérie :

une première Marie-Catherine Girot (née à Roppe le 27 avril 1845 _ et dont j’ignore la date et le lieu du décès : en Algérie ? _), Joseph-Jacques Girot (né à Roppe le 5 août 1846), Marie-Françoise Girot (née à Roppe le 28 janvier 1848 _ et future épouse, à Alger, le 27 avril 1878, de Nicolas-Jules Geoffroy _), François Girot (né à Roppe le 3 mars 1854 _ j’ignore le lieu et la date de son décès : en Algérie ? _) ; auxquels il faut adjoindre, née cette fois en Algérie, Marie-Catherine Girot (née à Mustapha, sur les hauteurs d’Alger, le 11 décembre 1849 _ future épouse, à Alger, le 3 mars 1877, d’Augustin Rocher ; et qui décèdera à Ménerville, toujours en Algérie, le 15 juillet 1933 _).

De cette famille Girot originaire de Roppe, Marie-Françoise Girot, en effet, épousera à Alger le 27 avril 1878 Nicolas-Jules Geoffroy (né à Courcelles, dans le département des Vosges, le 10 février 1841, et scieur de long de son état ;

et sa sœur Marie-Catherine Girot, épousera à Alger le 3 mars 1877 Augustin Rocher-fils, né à Châtellerault le 2 mai 1853 _ et qui décèdera à Ménerville, lui aussi, le 2 mai 1929 ; Augustin Rocher était, de même que son père Augustin Rocher, qui était né à Châtellerault le 11 décembre 1819 (et qui devint le second époux de Catherine Girot, devenue veuve de son premier mari, Jacques Dézoteux), cordonnier de profession.

Le lien de parenté entre l’Augustin Rocher, né à Châtellerault le 11 décembre 1819, et qui, le 15 décembre 1873, à L’Alma, épousera Catherine Girot (la fille aînée de Jean-Claude Girot, de Menoncourt),

et l’Augustin Rocher, né à Châtellerault le 2 mai 1853 _ soit 33 années plus tard, et cordonnier de son état, lui aussi _, et qui épousera, à Alger, le 3 mars 1877 Marie-Catherine Girot  (la la seconde fille de Joseph Girot, de Roppe) apparaît bien plus que vraisemblable, il est tout bonnement réel : car il s’avère, en effet, que l’un est le père, et l’autre son fils _ né de la première épouse du père, Augustin Rocher : Elisabeth Raboteau (décédée à Aumale, en Algérie, le 23 avril 1865) _ ;

de même que le vraisemblable cousinage _ qui reste à établir, lui, et confirmer… _ entre les pères Jean-Claude _ né à Menoncourt le 25 octobre 1793 _ et Joseph _ né à Roppe en 1816 _ Girot, de Catherine Girot _ née à Menoncourt le 23 juillet 1826 _ et Marie-Catherine Girot _ née à Mustapha le 11 décembre 1859 ; et fille des Girot originaires de Roppe.

D’autant que les pièces d’Etat-civil, en Algérie, des membres de ces familles Girot, nous présentent des liens croisés entre les membres de ces deux familles Girot, celle originaire de Menoncourt, et celle originaire de Roppe.

Ainsi, lors du mariage, le 27 avril 1878, à Alger, de Marie-Françoise Girot _ née à Roppe le 28 janvier 1848, et fille de Joseph Girot (né à Roppe en 1816 et qui mourra à Alger le 20 avril 1872) _, avec Nicolas-Jules Geoffroy _ le scieur de long originaire des Vosges _, font partie des témoins des mariés,

d’une part, Joseph Girot, 31 ans _ il est né à Roppe le 5 août 1846 _, menuisier, et frère de la mariée : enfants tous deux, Marie-Françoise et Joseph, du Joseph Girot né en 1816 à Roppe ;

donc un Girot de la branche de Roppe ;

et d’autre part, Auguste Rocher, 25 ans _ il est donc né en 1853 : à Châtellerault ? oui ! le 2 mai 1853 ! _, cordonnier : fils, donc, de cet autre Augustin Rocher, né à Châtellerault le 11 décembre 1819, qui, veuf de sa première épouse, Elisabeth Raboteau, décédée à Aumale le 23 avril 1865, avait épousé à L’Alma le 15 décembre 1873 Catherine Girot, récente veuve _ depuis le 10 octobre 1872 _ de Jacques Dézoteux, et fille de Jean-Claude Girot _ dont Catherine Girot, la mariée de ce 15 décembre 1873, déclarait ignorer le lieu actuel de résidence, en ce mois de décembre 1873 _ et de feue (sic) Catherine Herbelin _ dont la mariée disait ignorer aussi le lieu du décès _, ainsi qu’il est bien spécifié dans l’acte d’Etat-civil :

soit le beau-fils, par alliance, de Catherine Girot, la nouvelle épouse de son père Rocher ; et fille aînée de Jean-Claude Girot ;

donc maintenant apparenté aux Girot de la branche de Menoncourt !

Et encore, ceci :

au mariage, le 31 mai 1884, à Mustapha, de Gabrielle Girot _ née à Mustapha le 11 août 1867 _, la seconde des filles d’Auguste Girot _ le plus jeune des enfants de Jean-Claude Girot et son épouse Marie-Catherine Herbelin : Auguste Girot est né à Menoncourt le 28 mars 1935 _, de la branche des Girot de Menoncourt, et de son épouse Antonia (ou Antoinette) Brinis, avec Jean-Paul-Joseph Bautzmann _ né à Dahlen, en Saxe, le 21 mars 1857 _,

feront partie des quatre témoins des mariés,

deux personnes liées, à nouveau, l’une, à la branche des Girot de Menoncourt ; et l’autre, à la branche des Girot de Roppe :

soient d’une part, Laurent Sourroubille, restaurateur _ né à Prat (dans le département de l’Ariège), le 17 septembre 1844 _, beau-frère de la mariée Gabrielle Girot _ dont il a épousé, à Hussein Dey, le 24 juin 1882, la sœur aînée : Cécile Girot, née à Mustapha le 11 novembre 1865 _ ;

et membre par alliance, ainsi, de la famille Girot _ issue de la branche de Jean-Claude Girot _, de Menoncourt ;

et d’autre part, Nicolas-Jules Geoffroy, scieur de long né à Courcelles (département des Vosges), le 10 février 1841 _, époux, le 27 avril 1878, à Alger, de Marie-Françoise Girot _ née à Roppe, le 28 janvier 1848 _, fille de feu Joseph Girot _ né à Roppe en 1816, et décédé à Alger le 20 avril 1872 _,  et de son épouse Marie-Rose Blanc ;

et membre par alliance, lui, de la famille Girot _ issue de la branche de Joseph Girot _, de Roppe.

Reste à mieux préciser le lien familial _ de cousinage ? _ existant entre ce Jean-Claude Girot de Menoncourt et ce Joseph Girot de Roppe,

tous les deux venus, avec leurs familles, s’installer, au début de la décennie des années 50 du XIXe siècle, en Algérie,

où tous deux sont décédés.

Les Girot de Menoncourt sont arrivés en Algérie entre, d’une part, la naissance du petit Pierre Dezoteux _ fils de Jacques Dezoteux et son épouse Catherine Girot _, à Menoncourt, le 16 avril 1852, et, d’autre part, le mariage, à Ténès, le 1er août 1854, de Jean-Pierre Girot avec Marie-Magdelaine-Augustine Hermite _ soit durant un écart de 2 ans et 3 mois et demi : autour de 1853… _ ;

et les Girot de Roppe sont arrivés en Algérie, eux, entre la naissance du petit François Girot _ fils de Joseph Girot et son épouse Marie-Rose Blanc _, à Roppe, le 3 mars 1854, et la naissance de la petite Marie-Catherine Girot, à Mustapha, le 11 décembre 1859 _ soit durant un écart un peu plus large de 5 ans et 9 mois et demi : autour de 1856.

Ce qui ne m’a guère fait avancer dans l’exploration de la filiation, en amont, de Joséphine Girot,

probablement née en 1856 :

mais duquel de ces divers Girot, de Menoncourt et de Roppe ?

Cependant,

le principe de sérendipité se révèle souvent, sur la longueur, formidablement généreux :

le plus infime détail pouvant, en effet, se métamorphoser,

avec l’aide d’un minimum de mémoire, ainsi que d’imageance, en permanente alerte,

en merveilleusement fructueux indice de découverte…

Et c’est là le principe de toute effective recherche.

Ce vendredi 5 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

A la recherche (suite) de l’environnement familial (et des filiations) de Joséphine Girot : de Menoncourt, en Alsace, à Ténès, Pontéba, Rabelais, Orléansville…

04mar

J’ai poursuivi, ce jeudi, mon enquête sur d’éventuels indices de ce qu’a pu être l’environnement familial de Joséphine Girot _ j’opte pour cette orthographe de son nom de jeune fille _, dans les lieux où nous savons déjà qu’elle est au moins passée _ sinon qu’elle y a vraiment vécu _, entre sa naissance probablement en 1856 _, et ce qu’on peut estimer être la période plausible de son décès : entre l’année 1892 de la venue au monde du dernier de ses six fils, Georges Bonopéra _ né à Rabelais le 21 février 1892 _, et le remariage de son mari, Paul Bonopéra _ je ne me souviens plus de la date précise : en 1997, il me semble… _, à Rabelais _ encore : où Paul Bonopéra avait de prospères propriétés… _, avec Marie-Jeanne-Virginie Claudet, fille d’Armand-César Claudet _ un cultivateur né en 1845 : ce qui peut donner une petite idée de l’année de naissance de sa fille ; ainsi que de l’année du mariage de celle-ci avec Paul Bonopéra _ ; ou plutôt la conception du petit André-Marie Bonopéra, qui naîtra à Rabelais le 5 juin 1897, et mourra 20 jours plus tard _ au domicile de son grand-père maternel, Armand-César Claudet…

J’ai donc cherché les implantations locales _ peut-être très passagères : ces Girot furent-ils seulement « propriétaires » ?.. _ des Girot dans cette région d’Orléansville, Pontéba, Charon, Ténès, Rabelais ;

mais aussi de leurs parents éventuels,

et cela en fonction de leur origine probablement alsacienne : ou bien à Menoncourt, ou bien à Roppe, dans cette partie sud-est de l’Alsace qui faisait partie du département du Haut-Rhin, et qui après 1970 devint le Territoire de Belfort :

les Girot présents en cette région d’Algérie venaient, ou bien de Menoncourt, ou bien de Roppe _ pas loin, non plus, de ce Rougemont d’où venaient les Wachter d’Orléansville…

Un moment m’avait séduit l’hypothèse que Joséphine Girot _ que je suppose donc être née en 1856 _ pourrait être, non pas directement, la fille de Jean-Claude Girot et de son épouse Marie-Catherine Herbelin (nés, lui, le 25 octobre 1793 à Menoncourt ; et elle, le 10 septembre 1896 à Offemont ; où ils se marièrent le 22 février 1816) ;

mais leur petite-fille, en tant que fille de leur fils Auguste Girot (né à Menoncourt le 28 mars 1835) et de son épouse Antonia Brinis (née à San Carlos, dans l’île de Minorque, le 17 janvier 1833 _ Antonia était fille d’Antonio Brinis et de son épouse Margarita Calafat _), qui se sont mariés à Alger le 24 décembre 1861 :

ce qui constituait un intéressant point commun avec l’origine minorquine de Paul Bonopéra _ dont la mère Margalida Miguela Saura était née à Santa-Maria-de-Mahon, à Minorque le 21 mars 1820…

Certes, le jour de son mariage à Alger, avec la minorquine Antonia Brinis, Auguste Girot avait reconnu la paternité de leur fille Augustine, née un peu auparavant, le 21 novembre 1861, à Alger…

Mais il paraît un peu difficile de penser que le couple avait déjà une autre fille, qui serait née cinq ans auparavant, en 1856 _ et qui n’aurait pas été légitimée…

Cela dit, Auguste Girot avait aussi un frère né avant lui : Jean-Pierre Girot, né à Menoncourt le 3 avril 1832, et qui, domicilié qu’il était, en 1854, à Orléansville _ tiens, tiens… _, où il exerçait la profession de peintre en bâtiment, s’est marié le 1er août 1854 à Ténès _ nous y voilà ! _, où résidait sa future épouse, Marie-Magdelaine Hermite, née à Alger le 18 février 1838 _ elle avait donc 16 ans et 5 mois le jour de son mariage _, orpheline de mère (sa mère, Claire-Marguerite-Pascale Hermite, est décédée à Ténès le 24 janvier 1846), et née de père inconnu…

Était témoin à ce mariage, à Ténès, le beau-frère du futur époux, Jacques Dézoteux (né à Flaumont, le 3 avril 1823), le mari de la sœur aînée de Jean-Pierre Girot, Catherine Girot (née à Menoncourt le 23 juillet 1826) _ dont le mariage avait eu lieu à Menoncourt le 18 février 1846 _ ; les trois premiers enfants de ce couple Dézoteux-Girot, Joseph-Jacques, Jules-Jacques et Pierre, étaient tous trois nés en Alsace, à Menoncourt : le 7 janvier 1849, le 9 juin 1850 et le 16 avril 1852) ; mais leur quatrième enfant, la petite Eugénie-Catherine Dézoteux, était née en Algérie en 1856 : elle décèdera, à l’âge de 3 ans et demi, à Alger, le 28 juillet 1859.

Et il est aussi bien intéressant de savoir que le couple des grands-parents Girot-Herbelin étaient « présents et consentants » aux mariages de leurs deux fils, Jean-Pierre, à Ténès, en 1854 ; et Auguste, à Alger, en 1861.

Ce qui nous donne une idée de la date de leur venue d’Alsace en Algérie…

Et c’est en Algérie que Jean-Claude Girot et Marie Catherine Herbelin décédèrent _ elle, un peu avant lui.

À suivre : nous n’avons pas encore réussi à cerner vraiment la filiation de Joséphine Girot ;

pas davantage que ses lieux de naissance, de mariage _ avec Paul Bonopéra _ et de décès…

Que d’énigmes encore, pour notre enquête…

Ce jeudi 4 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quelques repères, au moins géographiques, sur l’environnement familial de Joséphine Girot, la première épouse de Paul Bonopéra, et mère de ses six fils…

03mar

Il y a un moment que je m’intéresse à l’identité de l’épouse première de Paul Bonopéra, et mère de ses six fils :

Jean, né à Pontéba, le 18 juin 1877 ;

Paul, né à Pontéba, lui aussi, le 19 septembre 1878 :

Alphonse, né à Charon, le 1er janvier 1881 ;

Auguste, né à Orléansville, le 3 avril 1883 ;

Julien, né à Charon _ à nouveau : comme son frère Alphonse _, le 9 janvier 1887 ;

et enfin Georges, né à Rabelais _ commune de Ténès _, le 21 février 1892.

Voilà qui nous fournit au moins quelques indices _ bien que non absolument décisifs ; mais c’est quand même mieux que rien… _ sur la localisation possible de l’enracinement familial _ éventuel : cela devra, bien sûr, être complété ; c’est ce que je me propose de faire ici… _ de la première épouse de Paul Bonopéra, né, lui, à Miliana, le 1er octobre 1856.

À la date de la naissance de leur fils aîné, Jean Bonopéra, le livret militaire commencé de remplir lors du passage de celui-ci à son conseil de révision, à Orléansville, en 1898, commence par donner à la fois la date et le lieu de sa naissance _ le 18 juin 1877, à Pontéba _, ainsi que le lieu de sa résidence _ à Rabelais _ et de sa profession _ cultivateur _ actuelles _ en 1898 _ ; avec le nom de ses deux parents : « Paul Bonopéra » et « feue Giraud Joséphine« …

Déjà, la confrontation des 6 livrets militaires, au moment du passage de chacun d’entre eux à son conseil de révision, à Orléansville,

va nous livret de semblables indications _ tout administratives, réglementaires, prévues sur les formulaires _ ;

et si les renseignement fournis ne nous donneront rien sur les domiciliations successives de Joséphine Girot (ou Giraud), puisque celle-ci était déjà décédée en 1898,

au moins nous connaîtrons les lieux où celle-ci a de fait accouché de chacun de ses 6 fils :

à Ponteba, le 18 juin 1877, pour son fils aîné Jean Bonopéra ;

à Pontéba, à nouveau, le 19 septembre 1878, pour son deuxième fils Paul ;

puis à Charon, le 1er janvier 1881, pour son troisième fils, Alphonse ;

ensuite _ et pour quelles raisons : liées à sa famille Girot ? _ à Orléansville, le 3 avril 1883, pour son quatrième fils, Auguste ;

puis, à nouveau, à Charon, le 9 janvier 1887, pour son cinquième fils, Julien ;

et enfin à Rabelais _ où cette famille Bonopéra semble avoir résidé un bon moment, peut-être jusqu’en 1905 ou 6 _, le 21 février 1892, pour son sixième et dernier fils, Georges.

Ensuite, plus aucun indice de vie concernant Joséphine Girot…

Et Paul Bonopéra contractera, en 1897, à Rabelais _ où était né en 1892 son fils Georges _, un second mariage _ bientôt suivi d’un divorce _, avec une résidente de Rabelais _ fille de César-Florentin-Armand Claudet-Fricand (né le 27 août 1844 à Bannans, Doubs), et Marie-Julie-Séraphine Laignier, née à Bannans, Doubs _, Marie-Jeanne-Virginie Claudet.

Je me suis mis en recherche de membres de familles Girot ayant résidé dans la région d’Orléansville, durant la période où a pu y vivre aussi Joséphine Girot, probablement née en 1856 _ comme est né en 1856 aussi Paul Bonopéra _,

ainsi que le fait est déductible d’un des actes de naissance d’un de leurs enfants, attribuant le même âge à chacun des deux parents, Joséphine comme Paul :

à Orléansville même,

ou bien à Pontéba, Charon et Rabelais, les villes où Joséphine Girot a accouché de ses six enfants Bonopéra…

Et de fait, j’ai bien trouvé, ayant résidé à Pontéba, ainsi qu’à Orléansville, la famille de Jean-Claude Girot (né à Menoncourt, dans le département du Haut-Rhin, le 25 octobre 1793) et son épouse Marie-Catherine Herbelin (née à Offemont, dans le département du Haut-Rhin, le 10 septembre 1796), mariés à Offemont le 22 février 1816 ; et ayant eu, à Ménoncourt où ils étaient domiciliés _ le père de famille exerçant la profession de menuisier _ de très nombreux enfants _ pas mal d’entre eux décédés en bas âge…

Toujours est-ils que Jean-Claude Girot et son épouse ont quitté leur Alsace natale pour venir s’installer en Algérie, avec au moins trois de leurs enfants Girot _ dont j’ai pu retrouver trace _

_ Catherine Girot, née à Menoncourt le 23 juillet 1826 ;

_ Jean-Pierre Girot, né à Menoncourt le 3 avril 1832 ;

et _ Auguste Girot, né à Menoncourt le 28 mars 1835.

En 1856, Jean-Claude Girot avait 63 ans ; et son épouse Marie-Catherine, 60 ans. Ils n’ont donc plus l’âge d’être les parents de Joséphine Girot ; mais toujours celui d’être ses grands-parents…

Joséphine pourrait ainsi être la fille de l’un de leurs deux fils présents eux aussi en Algérie :

_ Jean-Pierre Girot, qui a épousé à Ténès, le 1er août 1854, Marie-Magdelaine-Augustine Hermite (née à Alger le 18 février 1838) ;

_ ou bien Auguste Girot, qui a épousé à Alger _ mais sept années plus tard _, Antonia Brinis _ et le jour même de leur mariage, Auguste a aussi reconnu que la petite Augustine, née à Alger le 21 novembre 1861, était une « enfant procréée de leurs œuvres« , comme cela est spécifié dans leur acte de mariage…

Toujours est-il que j’ai pu relever les fait suivants concernant Jean-Claude Girot et son épouse Marie-Catherine Herbelin :

_ au moment du mariage, le 1er août 1854, à Ténès, de leur fils Jean-Pierre, Jean-Claude Girot et son épouse, les parents du marié, « présents et consentants« , sont mentionnés dans l’acte de mariage comme exerçant la profession de « cultivateurs » à Pontéba ;

_ et au moment du mariage, le 24 décembre 1861, à Orléansville, de leur autre fils Auguste Girot, les parents du marié sont à nouveau « présents et consentants » ; et le père du marié est mentionné dans l’acte de mariage comme exerçant la profession de « menuisier » à Orléansville ;

_ en revanche, au moment du remariage, le 15 décembre 1873, à L’Alma, de leur fille Catherine Girot (née à Menoncourt le 23 juillet 1826),

devenue veuve de son premier époux _ qui était venu en Algérie, de Menoncourt, avec elle ; et avec leurs deux enfants, Jacques-Joseph et Pierre Dezoteux, nés à Menoncourt tous les deux, en 1848 et 1852) _ Jacques Dezoteux (né à Menoncourt, et décédé à Marengo le 10 octobre 1872),

avec Augustin Rocher (né à Châtellerault le 11 décembre 1819),

Catherine Girot déclare que sa mère Catherine Herbelin est déjà décédée, et en un lieu qu’elle ignore ; et qu’elle ignore aussi le lieu de la résidence actuelle de son père Jean-Claude Girot ;

_ cependant, Auguste Girot, au moment du décès, à Mustapha, le 2 mars 1874, de son petit enfant Auguste, âgé de 18 mois, Auguste Girot, époux d’Antoinette Brinis, déclare que son père Jean-Claude Girot est menuisier à Orléansville ;

_ mais à la fin, lors du décès de Catherine Girot _ successivement épouse de Jacques Dezoteux, puis d’Augustin Rocher _, à L’Alma, le 29 août 1879,

les deux parents, de la défunte, Jean-Claude Girot et Marie-Catherine Herbelin, sont tous deux déclarés « déjà décédés« …

Reste que jusqu’ici je n’ai pas pu mettre la main sur une pièce officielle attestant la filiation de cette Joséphine Girot, la mère des six fils de Paul Bonopéra.

J’ai seulement relevé que parmi les six fils du méditerranéen Paul Bonpopéra et de l’alsacienne Joséphine Girot,

trois d’entre eux sont bruns aux yeux noirs,

et les trois autres blonds aux yeux bleus…

À suivre…

Ce mercredi 3 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Faire un point provisoire sur les taches aveugles qui persistent en mon enquête sur la constellation familiale des apparentés à la branche algérienne des Ducos du Hauron

24fév

Depuis pas mal de temps maintenant,

je passe beaucoup de temps à enquêter, un peu tous azimuts, autour de la constellation familiale de la branche « algérienne – algéroise » de la famille Ducos du Hauron, à partir du moment où _ j’ignore à quelle date, mais probablement à Orléansville _ Amédée Ducos du Hauron (Agen, 9 février 1966 – Alger, 15 juillet 1935) a décidé de ne pas rentrer avec ses parents Alcide (Coutras, 29 juin 1930 – Savigny-sur-Orge, 13 mai 1909) et Césarine-Marie (Le Temple-sur-Lot, 3 février 1841 – Agen, mai 1923), son frère Gaston (Agen, 16 juin 1870 – Savigny-sur-Orge, 3 avril 1912), et son oncle Louis (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920), en France, mais de demeurer en Algérie, le pays où vivait celle qu’il a épousée _ un peu avant ou un peu après _, Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933).


La parenté « algérienne » d’Amédée Ducos du Hauron et des siens _ autour et puis issus de lui _, est ainsi constituée du terreau des filiations en amont et des apparentements, en Algérie, de son épouse Marie-Louise Rey, et de la sœur de celle-ci, sa belle-sœur par conséquent, Aimée-Laurence Rey, bientôt épouse de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel ; et en amont de ces deux sœurs Rey, leurs oncles et tantes Gentet, et d’abord leur grand-mère Anne-Marie Schwartz, à Orléansville d’abord.

Puis, les apparentements de cette famille Gentet, avec les Wachter, les Ferrand, les Confex ;

et un peu plus tard, à partir du mariage de la fille aînée d’Amédée et Marie-Louise, Eveline Ducos du Hauron, avec Henri Ducros, avec les Ducros, et leurs cousins Charavel et Ferrand, etc.

Avec cet enracinement orléansvillois des Gentet-Rey, je me suis donc intéressé aux apparentements, avec les Wachter, et les Bonopéra.

Au point d’être intrigué par la présence, en plusieurs faire-part de décès de ces familles, d’une certaine « Mme Vve Bonopéra« , voire  »Mme Vve Paul Bonopéra » ; ou même « Mme Vve Paul Bonopéra-mère« …

Surtout quand je me suis heurté à la difficulté _ encore non résolue _ de faire coïncider la parenté Confex de celle-ci avec « Mme Vve Wachter née Confex« , sa sœur ; avec le fait que la mère des six enfants du défunt mari, Paul Bonopéra (Miliana, 1856 – Orléansville, 1916) de cette « Mme Vve Paul Bonopéra« , était une certaine Joséphine Girot (ou Giraud), comme cela apparaît dans les six actes de naissances, aux mairies de Pontéba, de Charon, d’Orléansville ou de Ténès-Rabelais, des six fils de ce Paul Bonopéra !!!

Et à cela sont venues se rajouter encore les méandres un peu confus des relations familiales compliquées de Marguerite Bonopéra, la sœur aînée de Paul, avec les Morand de la Genevraye, jusque dans les fils parfois confus de sa descendance _ en partie du fait de la destruction des archives d’Etat-civil de la ville d’Orléansville, lors des  terribles tremblements de terre de 1954 et 1980 ; ou des trous conséquents qui affectent aussi d’autres archives d’Etat-civil de diverses communes d’Algérie : ce serait trop simple, sinon…

Voilà !

Et tout cela demeure passionnant.

Et j’avance progressivement, jour après jour, patiemment, pas à pas…

Ce mercredi 24 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Suite des précisions sur les fils (et belle-filles) de Paul Bonopéra (Miliana, 1856 – Orléansville, 1916) : Paul Bonopéra fils (Pontéba, 1878 – Orléansville, 1930)…

17fév

Ce mercredi 17 février, je poursuis ma recherche de précisions sur chacun des six fils de Paul Bonopéra :

_ Jean Bonopéra, né le 18 juin 1877, à Pontéba _ cultivateur de profession, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1898 _ ;

_ Paul Bonopéra, né 19 septembre 1878, à Pontéba _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1899 _ ;

_ Alphonse Bonopéra, né le 1er janvier 1881, à Charon _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1902 ; puis, plus tard, garde-champêtre _ ;

_ Auguste Bonopéra, né le 3 avril 1883, à Orléansville _ boulanger, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1904 _ ;

_ Julien Bonopéra, né le 9 janvier 1887, à Charon _ commis des Postes et Télégraphes, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1908 _ ;

_ Georges Bonopéra, né le 21 février 1892, à Ténès _ employé, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1913 _ ;

et vais tâcher de donner le plus de précisions possible, au vu de ce que je puis glâner, sur le parcours d’existence de chacun d’eux ;

en en venant ce soir au deuxième, Paul Bonopéra-fils _ le boulanger de la rue d’Isly à Orléansville _, sur lequel, et la famille duquel, ma moisson de découvertes paraît d’abord _ assez étonnemment _ relativement mince ; mais ma recherche, en re-parcourant un peu mieux mes notes déjà engrangées, va heureusement progresser…

Et bien sûr l’absence d’archives d’Etat-civil pour Orléansville _ et ses environs _ constitue toujours une source permanente de complications pour ma recherche.

D’abord, j’ai relevé deux incidents ayant marqué la vie de Paul Bonopéra-junior (Pontéba, 19 septembre 1878 – Orléansville, 3 novembre 1930), le patron-boulanger de la rue d’Isly à Orléansville, en 1921 et en 1925 :

_ le 13 mai 1921, il réussit à maîtriser, rue d’Isly, une jument qui s’était emballée ;

_ et le 22 janvier 1925, un incendie s’est déclaré dans le four de la boulangerie de la rue d’Isly, vers 9 heures ; mais a pu être rapidement maîtrisé grâce à l’aide des voisins aussitôt accourus…

Pour ce qui concerne maintenant la vie familiale de ce Paul Bonopéra-junior,

c’est presque par miracle _ et assez tardivement en mes recherches _ que j’ai pu mettre un nom sur l’épouse de ce Paul Bonopéra-fils : il s’agit de Marie Cathébras, issue d’une famille originaire de la Lozère.

Mais ce n’est pas grâce à l’acte de naissance, à Renault, le 6 octobre 1907, du petit Marcel Bonopéra, fils de Paul Bonopéra-fils et son épouse, que j’ai pu découvrir le nom de jeune fille de cette épouse de Paul Bonopéra-fils _ le boulanger de la rue d »Isly à Orléansville _, et mère de ses enfants _ et qui, à la mort de son mari, le 3 novembre 1930, deviendra, à son tour, une « Mme Vve Paul Bonopéra » ; faisant de la veuve de son beau-père (le premier Paul Bonopéra : né à Mliana le 1er octobre 1856 et décédé à Orléansville le 18 janvier 1916) une « Mme Vve Paul Bonopéra-mère« … _, parce que malheureusement le mauvais état de cet acte de naissance du petit Marcel Bonopéra a rendu illisible le nom de sa mère (et épouse de son père, le premier Paul Bonopéra) ;

non, c’est grâce à l’acte de naissance d’une petite Pauline Bonopéra, née, elle, deux ans avant son petit frère Marcel, à Rabelais, le 5 mai 1905.

Sur cet acte d’état-civil parfaitement lisible, lui, la petite Pauline Bonopéra est en effet la fille de Paul Bonopéra, 26 ans, boulanger _ déjà : il n’est plus « cultivateur« , comme sur son livret militaire de 1898… _, domicilié à Rabelais, et de Marie Cathébras, 24 ans, sans profession : ce qui fait remonter la naissance de Marie Cathébras à l’année 1880, ou 1881.

Un document donc très important !

En revanche, je n’ai pas réussi jusqu’ici à mettre la main sur un acte d’État-civil me livrant des précisions sur la filiation de cette Marie Cathébras _ de quels parents était-elle la fille ; où et quand a eu lieu sa naissance… _ ;

sinon sa probable parenté avec quelques Cathébras installés en Algérie dans le courant du XIXème siècle : à Relizane, Ouarizane, Renault etc. .

Ainsi dans le faire-part du décès d’Armand-Joseph Cathébras, aubergiste, et un temps secrétaire de l’État-civil de la commune de Relizane, décédé le 22 avril 1926 à l’âge de 42 ans, se trouve mentionnée _ et c’est un indice de parenté tout à fait décisif ! _ la famille « Bonopéra d’Orléansville » _ plus que probablement la famille de Paul Bonopéra-fils, le boulanger, et de son épouse Marie Cathébras _ ;

ainsi, aussi _ et c’est à relever, au passage, et tenter d’exploiter… _ qu’une la famille « Wainkler« , de Renault et Rabelais _ sinon des parents (mais j’ignore par quels apparentements) des Cathébras ou/et des Bonopéra ; et, en effet, revient à ma mémoire le souvenir d’avoir déjà rencontré, dans le taillis massif de mes recherches généalogiques, l’association de ces noms de Bonopéra et « Wainkler«  en quelque autre faire-part ; du moins des amis proches :

et en effet, j’ai retrouvé que le nommé Henry Wainkler, forgeron à Rabelais, a eu de son épouse Marie Roux, deux fils, Alphonse et René-Pierre, nés tous deux à Rabelais le 23 juin 1901 et le 24 août 1903 ; et il se trouve que pour la déclaration de la naissance de ce petit René-Pierre Wainkler, à la mairie de Rabelais, le 26 août 1903, a assisté le père de l’enfant, le forgeron Henry Wainkler (âgé de 30 ans), Jean Bonopéra (alors âgé de 26 ans) ; et celui-ci n’est-il pas né, en effet, le 18 juin 1877 ?.. Les Bonopéra sont donc, à Rabelais, au moins amis des Wainkler.

De ee faire-part de décès d’un Armand-Joseph Cathébras, décédé le 22 avril 1926 à Relizane, je déduis que Marie Cathébras, l’épouse de Paul Bonopéra-le-fils, pourrait être une sœur aînée, née en 1880 ou 1881 _ nous l’avons relevé _ de ce défunt de 1926, décédé à l’âge de 42 ans _ Armand-Joseph Cathébras est donc né, lui, vers 1884 ; et Paul Bonopéra-fils, l’époux de la supposée sœur d’Armand-Joseph, est né le 19 septembre 1878… 1878, 1880-81, 1884 : ces dates ont une cohérence.

Un peu plus tard, je remettrai la main sur un autre document permettant de fixer indubitablement, cette fois, la date de naissance de Marie Cathébras : en 1880 ou 81 ; je vais bien sûr y revenir…

Et, pour en rester aux liens de parenté à l’intérieur d’une famille Cathébras en Algérie, j’ai aussi trouvé que, à Renault, en 1928, était « chef de culture« , et assistant l’administrateur principal de la commune, M. Victor Sedira, un certain Julien Cathébras : un probable parent, lui aussi _ même si j’ignore comment _ de cette Marie Cathébras épouse de Paul Bonopéra-le-fils (Pontéba, 19 septembre 1878 – Orléansville, 3 novembre 1930)…

Mais surtout il me faut traiter le plus précisément possible la question des enfants _ et de la descendance _ de Paul Bonopéra-le-fils, le « boulanger d’Orléansville » et de son épouse Marie Cathébras ; laquelle, devenue veuve le 3 novembre 1930, devient une nouvelle « Mme Vve Paul Bonopéra« , ainsi que « la boulangère » ; alors qu’il faudra désormais parler de sa belle-mère comme de « Mme Vve Paul Bonopéra-mère » _ j’ignore aussi la date de son décès mais « Mme Vve Paul Bonopéra-mère » est toujours bien vivante à la date du 8 octobre 1935 : elle figure en effet sous cette mention significative de « Mme Vve Paul Bonopéra-mère«  sur le faire-part du décès de M. Georges Morand de la Genevraye, décédé à Orléansville le 7 octobre 1935, publié par L’Écho d’Alger du 8 octobre 1935 : un document décidément important pour notre recherche…

Le nom d’un enfant de Paul Bonopéra-fils, le boulanger, qui revient à diverses reprises dans la chronique orléansvilloise est celui de Marcel Bonopéra, né à Renault le 6 octobre 1907, et qui va devenir instituteur à l’École de garçons d’Orléansville, au mois de juillet 1931 ; au point d’y fonder, dès le mois de décembre suivant, une « Amicale des Anciens Élèves de l’École de Garçons d’Orléansville«  ; au point que j’ai pensé un moment que Marcel Bonopéra était fils unique du couple de ses parents Paul Bonopéra-le-fils et Marie Cathébras.

Jusqu’à ce que ma recherche, tous azimuts, sur le nom des Cathébras présents en Algérie, me fasse découvrir non seulement l’acte de naissance du petit Marcel Bonopéra : né le 6 octobre 1907 à Renault, fils de Paul Bonopéra, 26 ans, « boulanger » à Orléansville _ voilà ! Paul Bonopéra-le-fils était donc déjà boulanger à Orléansville à cette date du 6 octobre 1907 de la naissance de son fils Marcel, à Renault : peut-être au domicile d’un parent Cathébras de la mère de l’enfant… _, et d’une dame dont le nom est _ hélas ! _ illisible sur cet acte de naissance, mal conservé ;

mais surtout sur l’acte de naissance d’une petite Pauline Bonopéra, née, elle, à Rabelais, le 5 mai 1905,

de Paul Bonopéra, 26 ans, « boulanger » _ déjà : Paul Bonopéra-le-fils, en 1905, n’est donc plus « cultivateur« , comme il était indiqué sur son livret militaire de 1899… _, domicilié _ cette fois, à cette date du 5 mai 1905 _ à Rabelais,

et de Marie Cathébras, 24 ans, sans profession _ et cette fois-ci le nom de la mère de la petite Pauline Bonopéra est parfaitement lisible (!).

Ce qui fait remonter la naissance de Marie Cathébras à l’année 1880 ou 1881 _ je l’ai déjà mentionné.

Ce document de mai 1905, à l’État-civil de Rabelais, est donc très important !

De toutes façons, j’avais bien relevé que sur l’avis de décès de Paul Bonopéra-le-fils, paru dans L’Écho d’Alger du 9 novembre 1930, était on ne peut plus clairement indiqué, ceci :

« Décès.

Nous avons appris avec beaucoup de peine que M. Paul Bonopéra, patron-boulanger, était décédé le 3 novembre courant, à l’âge de 52 ans _ cela en parfaite concordance avec son acte de naissance, à Pontéba, le 19 septembre 1878 : comme fils de Paul Bonopéra et Joséphine Girot (sic) : les noms propres sont souvent transcrits phonétiquement…

Condoléances à sa veuve et à ses enfants _ le mot est bien au pluriel ! _, ainsi qu’aux nombreuses familles _ issues de ses frères Bonopéra : Jean, Auguste et Julien _ atteintes par ce deuil« …

En conséquence de quoi, j’ignore si cette demoiselle Pauline Bonopéra, née à Rabelais le 5 mai 1905, et probablement toujours vivante au jour du décès de son père le 3 novembre 1930, s’est ou pas mariée, et a eu, ou pas, une descendance…

En revanche, nous disposons de pas mal d’informations _ tant dans L’Écho d’Alger que dans Le Progrès, d’Orléansville _ sur le parcours scolaire, puis la carrière professionnelle (comme instituteur), du petit Marcel Bonopéra, né à Renault le 6 octobre 1907 ;

ainsi que sur certains pans de sa vie familiale _ au moins jusqu’au mois de mai 1933, à la naissance de son fils Paul ; en revanche, je n’ai rien trouvé dans la presse locale sur la naissance, dix-huit mois plus tard, du second enfant de Marcel Bonopéra et son épouse née Odette Sanchez : le petit Jean-Pierre Bonopéra _ :

au mois de juin 1924, le petit Marcel Bonopéra est reçu au brevet élémentaire ;

au mois de juin de l’année suivante, il est admis au concours d’entrée à l’École normale d’instituteurs de la Bouzaréah _ sur les hauteurs d’Alger _ ;

et au mois de février 1928, Marcel Bonopéra est reçu aux examens du brevet supérieur, toujours à la Bouzareah.

Puis la carrière professionnelle d’instituteur de Marcel Bonopéra passe par Orléansville, puis Ténès, avant de revenir à Orléansville pour la rentrée scolaire de 1931 : sur un poste d’instituteur qui sera désormais le sien.

Enfin et surtout, le 6 juillet 1932, Marcel Bonopéra (né à Renault le 6 octobre 1907) épouse à Orléansville Melle Odette Sanchez (née à Orléansville le 23 novembre 1911, et fille de M. Antoine Sanchez, limonadier, propriétaire du Bar Glacier d’Orléansville, et Mme, née Marie-Françoise Gays) ;

puis, le 5 mai 1933, nous apprend L’Écho d’Alger du 8 mai 1933, Mme et M. Marcel Bonopéra sont les heureux parents d’un petit Paul Bonopéra _ prénommé Paul comme le père (boulanger) de Marcel, et comme le grand-père Bonopéra, né à Miliana le 1er octobre 1856 et décédé à Orléansville le 18 janvier 1916 _  ;

ce que Le Progrès, d’Orléansville du 11 mai annonce ainsi, en une rubrique « Carnet rose » :

« Le jeune et sympathique ménage de Mme et M. Marcel Bonopéra, instituteur, vient de recevoir un charmant et vigoureux petit bébé qui a reçu le joli prénom de Paul. Nous complimentons les heureux parents de ce beau bébé, ainsi que ses grands-parents, Mme Vve Bonopéra, Mme et M. Sanchez Antoine » _ cette fois, il n’est pas fait mention de  »

Voilà donc pour ce second fils de Paul Bonopéra (Miliana, 1856 – Orléansville, 1916) qu’est Paul Bonopéra-junior (Pontéba, 1878 – Orléansville, 1930), ainsi qu’une partie de sa descendance _ du moins à ce que j’en connais à ce jour…

Un peu plus tard, j’apprendrai de vive voix par communication téléphonique avec une descendante de la famille Bonopéra, que le petit Paul a bientôt eu un petit frère Pierre _ dont je n’avais jusqu’ici trouvé trace dans mes recherches parmi la presse locale du Progrès, d’Orléansville, ou L’Echo d’Alger.

Dont acte : le petit Paul Bonopéra est devenu dentiste à Menton ; et le petit Pierre, médecin à Antibes…

À suivre…

Et peu à peu, au fil de ces successifs articles, s’esquisse, aussi, une sorte de croquis, en pointillés, de la _ très vivante _ vie coloniale en Algérie dans la première moitié du XXème siècle, et tout spécialement à Orléansville et sa région : Pontéba, Charon, Rabelais, Renault, Oued-Fodda, La Ferme, etc.

Ce mercredi 17 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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