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Maurice Ravel et François-Perico Ribera se sont-ils croisés, Quai Maurice Ravel, à Ciboure ?

12nov

 

Voici le courriel que,

poursuivant mon exploration des ressources qu’offre le richissime magnifique numéro 94

que la revue Jakintza, de Ciboure, consacre à l’histoire de la « Rue du Quai » de Ciboure,

je viens d’adresser à l’ami Manuel Cornejo, le Président de la dynamique et fertile Association des « Amis de Ravel » :

 …

Cher ami,

le passionnant n° 94 de la revue Jakintza consacré à la « Rue du Quai » à Ciboure,
magnifiquement riche d’informations détaillées sur les maisons de ce Quai Maurice Ravel, et surtout leurs propriétaires,
vient très à propos relancer ma recherche des cousinages cibouriens de Maurice Ravel…
Ainsi, j’apprends, page 32, que des Etchepare ont possédé la Maison « Pouchain baita »,
qui était située à l’emplacement sur lequel a été édifiée l’actuelle « Periko baita » (au 39 du Quai Maurice Ravel),
soit une maison située à six portes de la maison natale de Maurice Ravel (au 27 du Quai Maurice Ravel)…
D’où 2 directions de recherche pour moi :
 
_ la première concernant l’essai d’identification des domiciliations _ dans ce quartier de Pocalette _ des divers membres de la famille Etchepare apparentés à Marie Delouart et Maurice Ravel, suite au mariage (à Ciboure, le 30 avril 1823) entre Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 24 septembre 1872) et son épouse Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1898 – Ciboure, 30 juin 1844),
dont deux des enfants, Marie Delouart (Ciboure, 30 juin 1827 – ?) et Jean Delouart (Ciboure, 1833 – Ciboure, 25 novembre 1888), ont épousé, chacun un membre de la famille cibourienne des Etchepare, le 21  décembre 1853 et le 13 novembre 1861 :
en l’occurrence, Guilhen Etchepare (Ciboure, 8 juillet 1826 – Ciboure, 22 mai 1872), pour Marie Delouart, et Dominique Etchepare (Ciboure, 13 décembre 1828 – Ciboure, 16 avril 1897), pour Jean Delouart… ;
_ et la seconde est la question de savoir si a existé, ou pas, quelque rencontre (ou correspondance) entre Maurice Ravel et François-Perico Ribera (Madrid, 2 décembre 1867 – Ciboure, 1949),
peintre bien connu de l’école dite de Ciboure, et  propriétaire de la maison « Periko Baita » ;
dont la construction, Quai Maurice Ravel, s’est réalisée (lire page 31 de ce numéro 94 de Jakintza) en partie sur l’emplacement de la maison « Pouchain Baita » des Etchepare, démolie pour cette nouvelle construction des Ribera (dont ont hérité ensuite les Légasse)
Car on sait que Ravel ne pouvait pas ignorer que le père de François-Perico Ribera, ingénieur des chemins de fer espagnols,
est probablement celui qui a facilité la rencontre initiale, à Madrid (ou à Aranjuez..) de l’ingénieur Joseph Ravel et l’assistante-modiste Marie Delouart ;
prélude à leur mariage, le 3 avril 1873, à Paris…
Cf, dans le magnifique entretien _ et l’entretien tout entier est superbe ! Notamment pour ses très précieuses remarques musicales, de la part de Ravel… _ de Maurice Ravel avec Andrès Révèsz __ entretien réalisé le 30 avril 1924, dans la chambre du Grand Hôtel de Paris, à Madrid, où le compositeur logeait ; et publié, sous le titre « El gran músico Mauricio Ravel habla de su arte« , par le journal ABC (de Madrid) le 1er mai 1924 _, que vous donnez aux pages 1490 à 1493 de votre édition de la Correspondance de Maurice Ravel,
ces mots de Ravel même :
« sans Madrid probablement je n’existerais pas. C’est à Madrid que mes parents se sont rencontrés. Mon père était ingénieur des chemins de fer, de nationalité française, et ma mère, une Basque de Saint-Jean-de-Luz… »
Il est difficile de penser que Ravel ait pu jamais oublier le nom de famille de cet ingénieur Ribera, qui aimait beaucoup séjourner au pays basque,
et se fit construire, sur le Quai, à Ciboure, cette « Periko Baita », à laquelle il a donné le prénom de son fils, François-Perico, né le 2 décembre 1867 à Madrid…
Jakintza date de 1850 _ sans plus de précisions _ l’achat et le rehaussement de la maison voisine, « Monsegur Baita », et des travaux de construction de la nouvelle maison qui prendrait le nom de « Periko Baita » après la naissance du fils de l’ingénieur Ribera, François-Perico Ribera, à Madrid, le 2 décembre 1867 ;
la maison « Pouchain Baita » ayant été, elle _ mais à quelle date ? _, « démolie et reconstruite (sic) pour édifier « Periko Baita »  » _ le déroulé et la datation de ces diverses opérations (de destruction, construction, rehaussement…) demanderaient un bien utile complément d’informations... _ ;
mais, pour ce qui concerne plus précisément cette famille Etchepare qui s’est déssaisie de sa maison « Pouchain Baita », la date et les circonstances de cette vente de leur maison demanderaient à être vérifiées, confirmées et précisées, pour nous faciliter la connaissance des diverses domiciliations, à Ciboure, de cette famille cibourienne des Etchepare, doublement apparentée, en 1853 et 1861, aux Delouart, par les mariages de Marie Delouart et Guilhen Etchepare, le 21 décembre 1853, et de Jean Delouart et Domininique Etchepare, le 13 novembre 1861…
Et, de plus, il se trouve que le peintre François-Perico Ribera (1867 – 1949) et le compositeur Maurice Ravel (1875 – 1937) sont d’exacts contemporains !…
Ils ont au moins pu se croiser sur le Quai, à Ciboure…
À suivre donc,
 
Francis Lippa, à Bordeaux
Ce vendredi 12 novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Des découvertes fraîches de ce matin concernant certains des cousins cibouriens de Marie Delouart, la mère de Maurice Ravel ; à commencer par les noms de Simon et Paul Goyenague, qui figurent parmi les successifs propriétaires de la maison Kustorronea, située 21 Quai Maurice Ravel à Ciboure : à 4 maisons de la maison dite aujourd’hui « Maurice Ravel », située au 27 du même Quai Maurice Ravel…

10nov

Ma très brève virée ce matin à Saint-Jean-de-Luz

n’a pas été tout à fait vaine pour mon travail de longue haleine en cours, concernant les cousins cibouriens de la cibourienne mère de Maurice Ravel, Marie Delouart…

J’ai en effet pu me procurer les plus récents numéros (94 et 95) de la revue de la très féconde Association Jakintza, de Ciboure ;

et il se trouve que le n° 94 (de juin 2021), intitulé « Ciboure – Ziburu Rue du Quai« , est consacré aux maisons du Quai Maurice Ravel (et à leurs arrières, donnnant sur la rue Pocalette).

Maisons dont sont cités pas mal _ mais pas tous ? _ d’anciens propriétaires,

dont, pour la Maison Kustorronea, du 6 rue du Quai et 6 rue Pocalette (aux pages 21 et 22 de ce numéro 94 de la revue Jakintza) _ aujourd’hui 21 Quai Maurice Ravel et 12 rue Pocalette _,

Simon Goyenague (Ciboure, 22 novembre 1821 – Ciboure, 18 novembre 1890),

« marin qui demeure à Ciboure« , qui achète la maison le 20 mars 1864 à Jean Larralde, « cordonnier, propriétaire à Saint-Jean-de-Luz » ;

puis, en 1890, son fils Paul Goyenague (Ciboure, 19 août 1854 – Ciboure, 6 mars 1927),

« propriétaire » et « capitaine au long cours« , qui acquiert de la commune de Ciboure « la parcelle de terrain entre sa maison et la rue du quai » (soit le porche attenant à la maison).

Et en 1902, Paul Goyenague « demande l’autorisation de reconstruire la façade de sa maison située dans la traverse de Ciboure, le long de la route maritime de Ciboure à Socoa« . Et « cette reconstruction porta sur l’ensemble de la maison, à la fois rue Pocalette et rue du Quai » :

soient des informations bien intéressantes pour notre recherche des cousinages cibouriens de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) et de sa mère, la cibourienne Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917)… 

À comparer avec le nom des Goyenague de Ciboure tel qu’il est cité dans l’Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel publiée dans l’indispensable ouvrage de l’excellent Manuel Cornejo.

Ainsi que, bien sûr, et forcément, avec ce nom de Goyenague cité à maintes reprises dans la collection suivie de mes articles de recherches, sur ce blog, à propos des cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel ;

cf par exemple,

en date du 14 octobre 2020,

mon utile 

Et tout particulièrement mon très utile article du 4 octobre 2020 :


Mais d’autres noms vont bien sûr nous intéresser aussi parmi ceux des divers propriétaires de maisons de ce Quai et de la rue Pocalette,

cités en ce passionnant numéro 94 de la revue Jakintza, un numéro signé par Paul Badiola et Guy Lalanne…

Au passage,

je tiens d’ores et déjà à souligner une étrange erreur, à la page 23, d’apparentement à Maurice Ravel,

au moment de sa naissance, le 7 mars 1875,  dans la maison dite « San Estebania« , situé au 12 rue du Quai (aujourd’hui au 27 Quai Maurice Ravel) :

ce n’est, en effet, pas la sœur de sa mère Marie Delouart _ pour la bonne raison que cette Marie Delouart-ci (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris 5 janvier 1917) n’a pas eu de sœur ! _ qui « assumait la conciergerie 12 rue du Quai, et non rue Pocalette, où le sol du local était encore en terre battue en 1960« ,

mais probablement la demi-sœur Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902), de la grand-mère-maternelle, Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874), de Maurice Ravel _ Gachucha Billac : grand-tante et marraine de Maurice Ravel… ; Maurice Ravel, dont le tenant lieu de parrain, sur les fonts baptismaux de l’église Saint-Vincent, ce même 13 mars 1875, ne fut nul autre que …Simon Goyenague ; cf le document cité in extenso par Manuel Cornejo à la page 1646 de son édition de l’Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel (aux Éditions Le Passeur) _ ;

au domicile de laquelle Gachucha Billac,

était alors logée Marie Delouart, au moment de son accouchement à Ciboure, dans cette maison « San Estebania« …

Bien sûr, je vais y revenir…

À suivre :

d’autres noms un peu moins en vue que le nom des Goyenague,

intéressant eux aussi les cousinages cibouriens de Marie Delouart et Maurice Ravel,

vont bien sûr venir ;

et cela, dès demain : seulement le temps que je les recense le plus exhaustivement possible par rapport à mes recherches patientes et suivies de ces cousinages cibouriens de Maurice Ravel et sa mère Marie Delouart…

Qui intéresseront peut-être quelques cibouriens…

Ce mercredi 10 novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un cas anomique (et anecdotique) de fétichisme ravélien…

18sept

Recevant ce jour de Manuel Cornejo,

l’étrange récit suivant,

narrant le vol en 1975, puis la restitution ces jours-ci, de la clé de la maison natale de Maurice Ravel (1875-1937),

je lui ai répondu ceci :

Merci de cette information.

Le fétichisme _ dans ce cas-ci : sans profit pour la connaissance ! _ des reliques va très loin…

  Académie internationale de musique Maurice Ravel

Hier, à 00:03

Une belle histoire…

La semaine dernière, en pleine session de l’académie, La BnF – Bibliothèque nationale de France, nous a contactés par téléphone à propos d’une affaire surprenante.
Elle nous a fait suivre un courrier contenant la clef d’une énigme vieille de 45 ans…

« Chers Mesdames et Messieurs,

J’ai l’honneur de vous écrire afin de vous demander pardon et vous retourner un petit morceau du patrimoine français.

En 1975 j’étais un jeune américain âgé de 21 ans, étudiant à la Sorbonne Nouvelle, dite Paris III où je faisais des études de la musique et l’art français.

Etant moi-même musicien (je jouais du cor d’harmonie dans des orchestres et fanfares universitaires), j’attendais avec plaisir le 7 mars, centenaire de la naissance du grand compositeur français Maurice RAVEL. Quelle joie de pouvoir écouter, au Théâtre de Champs-Elysées, les deux concertos de Ravel (dont l’un pour la main gauche) joués par Phillipe Entremont et l’Orchestre de Paris, dirigé par Serge Baudo ! Bien sûr il y avait plein de concerts de Ravel partout la ville de Paris, ainsi qu’une exposition, à la Bibliothèque Nationale de France, de ses objets personnels (son passeport, sa canne, une lettre lui écrite par Stravinsky (qui était content que Ravel ait aimé ses Noces), et plus.

Auparavant j’avais fait un court séjour dans le sud-ouest de la France et bien sûr j’ai visité la maison natale de Ravel à Ciboure. C’est quand je me promenais dans la petite rue derrière la maison (où se trouvait une petite église) que j’ai vu la grosse porte de derrière de la célèbre maison. Dans la serrure il y avait une vieille clé.

Au lieu d’essayer d’expliquer les émotions que j’ai senties au moment, je vous dirai tout simplement que j’ai volé la clé.
45 ans plus tard, il est moment que je vous la rende.

Maintenant âgé 66 ans, j’ai quatre petits-enfants et je continue à me rappeler les moments inoubliables que j’ai passés en France – à l’exception du moment honteux dont je viens de parler.

Je vous demande pardon et je vous prie d’accepter cet objet auquel je n’avais aucun droit.

Veuillez croire, chers Mesdames et Messieurs, à mes sentiments cordiaux et respectueux. »

La clef a été solennellement remise par Jean-François Heisser à M. Guy Poulou, maire de Ciboure.


AU lieu d’essayer d’expliquer les émotions que j’ai senties au moment, je vous dirai tout simplement que j’ai volé la clé.

45 ans plus tard, il est le moment que je vous la rende. Maintenant âgé de 66 ans, j’ai quatre petits-enfants et je continue à me rappeler les moments inoubliables que j’ai passés en France – à l’exception du moment honteux dont je viens de parler.

Je vous demande pardon et je vous prie d’accepter cet objet auquel je n’avais aucun droit.

Veuillez croire, chers Mesdames et Messieurs, à mes sentiments cordiaux et respectueux

M. L.

Hillsboro, Oregon 97124


Je complète ceci par cet article-ci _ d’Emmanuelle Fère et Ghislaine Castillon _ paru hier dans le journal Sud-Ouest :

Ciboure : volée, la clef de la maison Ravel rendue par un Américain 44 ans plus tard

A La Une Pyrénées Atlantiques Saint-Jean-De-Luz

Publié le 17/09/2019 à 17h00. Mis à jour à 17h04 par Emmanuelle Fère et Ghislaine Castillon.


Dimanche, Jean-François Heisser président de l’Académie Ravel a remis la précieuse clef au maire de Ciboure Guy Poulou.


En 1975, un jeune Américain, étudiant en musique avait visité Ciboure et n’avait pu résister à empocher la clef de la maison Ravel…

Maurice Ravel est-il culte ? Après le festival Ravel, clôturé dimanche et qui a suscité l’engouement du public, la question mérite d’être posée au regard de l’admiration immodérée que le compositeur a suscité auprès d’un Américain. En visite à Ciboure, en 1975, ce jeune étudiant féru de l’œuvre du Cibourien n’avait pu refréner son émotion. Il avait emporté la clé de la maison natale du musicien. Celle-ci vient d’être rendue à la Ville.


La remise de la clef a eu lieu dimanche, au sein de l’auditorium Ravel de Saint-Jean-de-Luz, à l’issue de la proclamation du palmarès des prix des jeunes talents, lauréats de l’Académie Ravel (lire par ailleurs), en présence de Jean-François Irigoyen, maire de Saint-Jean-de-Luz et de Guy Poulou, maire de Ciboure. Jean-François Heisser, président de l’Académie Ravel, a narré le singulier parcours de cette vieille clé rouillée, et qui aura traversé deux fois l’Atlantique.


« Émotions du moment »


En 1975, un Américain, âgé de 21 ans, séjourne en France pour les besoins de ses études à l’université Sorbonne-Nouvelle (Paris III), en musique et en art. « Étant moi-même musicien (je jouais du cor d’harmonie dans des orchestres et des fanfares universitaires), j’attendais avec plaisir le 7 mars, centenaire de la naissance du grand compositeur français Maurice Ravel », narre celui qui est désormais âgé de 66 ans et vit en Oregon.


« Quelle joie de pouvoir écouter, au théâtre des Champs-Élysées, les deux concertos de Ravel, dont l’un pour la main gauche », relève le mélomane, après avoir connu l’émotion la plus forte, et certainement irrépressible, lors de sa visite de Ciboure, déjà en 1975.« J’avais fait un court séjour dans le sud-ouest de la France, et bien sûr visité la maison natale de Ravel, à Ciboure. C’est quand je me promenais dans la petite rue derrière la maison, que j’ai vu la grosse porte de derrière de la célèbre maison. Dans la serrure, il y avait une clé. Au lieu d’expliquer les émotions que j’ai senties à ce moment, je vous dirais tout simplement que j’ai volé la clé. »

Ni une, ni deux, à la vue du sésame de la maison de son idole, l’étudiant américain n’avait pas résisté à l’empocher. Pour mémoire, à l’époque, les lieux étaient occupés par l’office de tourisme, côté quai Ravel, et par l’Académie Ravel, côté rue Pocalette, à l’arrière de la maison. Le promeneur a donc « emprunté » la clé du couloir de communication entre les deux locaux, au sein de la maison. La clef a été recherchée, puis il a bien fallu se rendre à l’évidence, elle avait disparu. La serrure a été changée et la clé itou. L’objet a reparu, comme par enchantement. Pris de remords, l’ancien étudiant en musique l’a renvoyée le 28 août, accompagnée d’une missive, à l’attention de la Bibliothèque nationale de France (BNF). Cette dernière a transmis les éléments à l’Académie Ravel, qui les a reçus la semaine dernière, en plein cœur du festival !

« 45 ans plus tard, il est temps que je vous la rende. Maintenant, âgé de 66 ans, j’ai quatre petits-enfants et je continue à me rappeler les moments inoubliables que j’ai passés en France – à l’exception du moment honteux dont je viens de parler », confie le sexagénaire. « Je vous demande pardon et je vous prie d’accepter cet objet auquel je n’avais aucun droit. »

Jean-François Heisser a donc remis la clé symbolique à Guy Poulou, maire de Ciboure. Il reste à lui trouver une place, dans la Ville, elle qui ne quittera pas le cœur de cet Américain, mélomane.


Prix de l’Académie

La 50e session de l’Académie Ravel a remis ses prix aux jeunes talents, dimanche matin. Ruben Micieli, piano, Elia Cohen Weissert, violoncelle, et Jean Sautereau, alto, ont reçu le prix de l’Académie Ravel (par la Ville de Saint-Jean-de-Luz).

Le prix Maurice-Ravel, décerné par la Ville de Ciboure, est allé à Iris Scialom (violon), Baptiste Tricot (piano), Arthur Heuel (violoncelle) et Madeleine Rey (alto).

Ce mercredi 18 septembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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