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La publication encore éparse des écrits de Vladimir Jankélévitch sur la musique…

02avr

Il y a déjà un moments que je déplore l’absence d’une publication réunissant l’ensemble des écrits de Vladimir Jankélévitch (1903- 1985) sur la musique _ de quel phénomène est-ce donc là le triste symptôme ?

Mon article d’hier m’ a ainsi amené à retrouver mes _ passionnants _ livres de Vladimir Jankélévitch à propos de la musique, parmi _ sous, derrière _ les rangées à plusieurs épaisseurs et piles qui constituent cette bibliothèque… 

Si je dispose _ en plusieurs exemplaires, même _ de son « Ravel » ;

de son « La Musique et l’ineffable » ;

de son « Fauré et l’inexprimable » ;

d’autres me font hélas toujours défaut…

La bibliographie de musique présente aux pages 294-295 de « L’Enchantement musical » me permet de faire un point exhaustif sur ces manques bibliophiliques miens…

Dont son « Debussy et le mystère de l’instant« , « La Présence lointaine : Albeniz, Séverac, Monpou« , « Liszt et la rhapsodie : essai sur la virtuosité« , ou encore « La Musique et les heures« …

Mais quelques autres encore _ sur Chopin, Satie, Rimsky-Korsakov, Rachmaninoff, Bartok, Falla, Louis Aubert, Joaquin Nin, etc. _ réunis dans « Sources : recueil« ,  « Premières et dernières pages » et « Présence de Vladimir Jankélévitch : Le Charme et l’occasion« …

Avis aux amateurs d’analyses musicales raffinées et ultra-compétentes…

Ce samedi 2 avril 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

La patte Pogorelich

28sept

Le dernier CD paru d’Ivo Pogorelich

_ le CD Sony 19075956602 _

est superbe

en un programme Beethoven,

les sonates n° 22, en fa majeur, op. 54, et 24, en , fa dièse majeur, op. 78,

et Rachmaninoff,

la sonate n° 2, op. 36.

Pour des raisons qui m’échappent, j’ai été jusqu’ici peu familier de la discographie d’Ivo Pogorelich ;

mais me trouvant face à un extrait de ce CD,

j’ai été marqué-ébloui par la formidable présence de l’interprète dans ce Beethoven ;

et l’écoute attentive de ce CD sur ma platine, a achevé de me séduire et convaincre :

quelle formidable patte

d’Ivo Pogorelich…

D’autant que ces 22e et 24 sonates de Beethoven, moins courues que d’autres,

offrent, de la part du compositeur,

ainsi que le pointe excellemment le livret de ce CD,

des essais tout à fait audacieux de composition,

que l’interprète met en lumière sans la moindre lourdeur didactique :

une merveille…

Voici le commentaire qu’en son article _ dénué de complaisance ! _

Beethoven et Rachmaninov pour le grand retour d’Ivo Pogorelich au disque

de Res Musica

donne, le 11 septembre dernier, le critique Stéphane Friédérich,

à propos de l’interprétation ici de ces deux sonates de Beethoven :

« De Beethoven, Pogorelich avait gravé, pour Deutsche Grammophon, les Sonates op. 111 (audio) et op. 22 avec la Bagatelle “Für Elise” (DVD). Les deux nouvelles partitions rarement enregistrées en dehors des intégrales, offrent un travail sur le timbre, l’énergie et le mouvement. Elles sont à la fois complexes et décantées. Le compositeur écrivit à propos de la fa majeur : « finale toujours plus simple. De même pour toute la musique pour clavier ». Pogorelich organise une narration proprement stupéfiante. Pas un instant de répit, une projection inouïe de la main droite, avec une violence qui n’est jamais brutale même si la captation ne facilite guère l’écoute. Le second mouvement qui débute dans le style d’une toccata ou d’une étude joue sur des modulations imprévisibles. C’est une sorte de course à l’abîme, d’une frénésie dont on perçoit la tension nerveuse. Pogorelich joue de cette urgence, faisant jaillir tel ou tel motif, dans un tempo irrésistible. La compacité et la clarté, la variété et la cohérence des contrastes, l’absence aussi de tout maniérisme – et un minimum de pédale – sidèrent.

En passant de la tonalité de fa majeur (colère et emportement) à celle de fa dièse majeur (triomphe), la Sonate n° 24 éclate la forme classique. Après un Adagio cantabile, l’un des plus lents de la discographie, l’Allegro ma non troppo déploie une énergie stupéfiante de mobilité. Le toucher est racé, leggiermente comme indiqué. Plus lent que de coutume, mais sans excès, le finale Allegro vivace ne manque pas d’un certain humour avec ses effets de questionnement et une fluidité des réponses à couper le souffle. Un divertissement “à la Scarlatti”, presque ! »


Ce samedi 28 septembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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