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En parallèle à ma lecture enchantée du « Penser avec les oreilles » de François Noudelmann (paru en 2019), trois entretiens de l’auteur à propos de cet indispensable travail d’exploration jubilatoire et festif de l’aisthesis…

13juin

Poursuivant ma lecture absolument enthousiaste de l’œuvre de François Noudelmann,

et alors que je viens d’entamer _ j’en suis à la page 41 _ ce mardi 13 juin son « Penser avec les oreilles« , paru aux Éditions Max Milo le 29 août 2019 _ voici déjà le texte très alléchant de sa quatrième de couverture : « Des réflexions sur la place du son dans le discours philosophique. Elles mettent en lumière l’importance de la voix, du ton ou de l’accent dans l’élaboration et la réception _ les deux ! _ de la pensée des philosophes.

Et si nous enlevions les bouchons de nos oreilles pour entendre enfin le son des idées ? La pensée fait du bruit, nous l’avons oublié : de grands vacarmes ou de légers bruissements. La voix des philosophes, leurs accents, font partie _ absolument ! _ de leur pensée. Même dans leurs écrits nous entendons des cris et murmures _ mais oui : toute une gamme d’humeurs très variées, qui sont partie prenante du penser. Depuis les dispositifs acoustiques de l’Antiquité jusqu’à l’utilisation du microphone aujourd’hui, François Noudelmann pose son stéthoscope sur la philosophie. Il étudie les milieux sonores les plus favorables à la réflexion et propose une écologie sonore de la pensée » : rien moins ; et c’est passionnant !.. _,

de la même manière avec laquelle j’ai procédé en avant-propos de mes lectures-relectures de son « Les airs de famille. Une philosophie des affinités » (paru aux Éditions Gallimard le 16 février 2012), en mon article d’introduction du 21 mai dernier : « « , comportant de précieux liens à trois vidéos d’entretiens de (et avec) François Noudelmann, en date du 7 juillet 2020, et intégrées toutes les trois en un article unique pour ABCpenser.com , sur une idée de Philippe Petitintitulé très justement « Qui êtes-vous, François Noudelmann ? – Ma vie a été une suite de rencontres« , que voici : « Qui êtes-vous, François Noudelmann ? » (22’21) ; « Écouter » (28′ 51) ; et « Affinité » (25′ 05),

semblablement, en forme d’initiation à cette lecture de « Penser avec les oreilles« , voici trois remarquables entretiens de François Noudelmann, en date respectivement

du 28 avril 2017 _ soit parallèlement à l’écriture de son essai qui paraîtra deux ans plus tard, le 29 août 2019 ; et c’est à relever… _pour le premier : « Pour une écoute des bruits de la pensée » (d’une durée de 77′ 17), et en un séminaire à Toulouse, « Poéthiques« , organisé par Jean-Yves Laurichesse et Nathalie Cochoy, à l’université Jean Jaurès de Toulouse ;

du 16 septembre 2019 _ en concomitance, donc, avec la parution du livre… _, pour le second : « Stéthoscope » (de 53′ 10), pour l’émission « L’Heure bleue » de Laure Adler, sur l’antenne de France-Inter ;

et du 14 avril 2022 presque trois années plus tard, pour celui-ci… _, pour le troisième : « Penser avec les oreilles » (de 37′ 12), en un entretien avec Carine Fillot, sur le site d’Elson.fr ;

entretiens très vivants et très ouverts et très riches,

dans lesquels nous pouvons percevoir la voix même _ avec la gamme infiniment variée (en rien, jamais monocorde) de ses inflexions et rythmes, sonorement eux-mêmes déjà très parlants en dehors de la teneur des paroles prononcées et significations proposées… _ de François Noudelmann penser au présent de ces entretiens enregistrés _ en interlocution, donc, avec un auditeur très attentif, qui improvise des questions, ainsi qu’un auditoire présent en effectivité dans la salle, ou via la diffusion à la radio, ou sur le Net…

La voix et les intonations, comme la gestuelle des bras et des mains, de François Noudelmann étant toujours éminemment expressives,

en leur chantante et dansante formidable liberté de l’imageance tellement festive, de ce jubilatoire penser en acte…

Et je voudrais citer aussi ici l’impression magnifique et merveilleuse que j’ai éprouvée, le 20 mai 2011, dans la salle Albert-Mollat où se tenait l’entretien (d’une durée de 57′) que j’ai eu le bonheur d’avoir avec Jean Clair, à propos de ses Dialogue avec les morts & L’Hiver de la culture (57′) :

J’eus alors la très insigne chance de recevoir la grâce infiniment rare d’écouter, précisément, vraiment penser mon interlocuteur, en notre conversation à la fois précise et ouverte autour de ses deux livres…

Ou quand la voix se fait, en son grain même, en ses tons, en ses flux et inflexions, en ses rythmes, en ses ralentissements et silences, le véhicule éminemment sensible et perceptible d’un serein, simple et profond assumé penser vraiment… 

En voici, à savourer, le prodigieux podcast

À suivre…

Ce mardi 13 juin 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Lectures et relectures de l’interrogation sur les tensions entre filiations et affinités dans le feuilletage de son identité personnelle, entre francité et judéité, de François Noudelmann en son passionnant « Les enfants de Cadillac »…

29mai

Au terme d’une riche semaine de lectures et relectures du « Les enfants de Cadillac« de François Noudelmann, qui vient de paraître tout récemment en collection de poche Folio,

voici la série de liens aux 7 articles que je viens de consacrer ce mois de mai à ce passionnant travail de recherche et de méditation sur le feuilletage complexe de la propre identité personnelle de François Noudelmann, eu égard aux tensions entre ses filiations _ et désaffiliations _ à son père et à son grand-père paternel, eux-mêmes pris entre leur désir profond et éperdu de « francité« , et leurs efforts pour mettre aussi un peu à distance la « judéité » de leurs racines familiales, dans le choc des tourmentes de l’Histoire _ européenne, principalement _ de ces derniers siècles surtout… :

_ dimanche 21 mai : « « 

_ lundi 22 mai : « « 

_ mardi 23 mai :  « « 

_ mercredi 24 mai : « « 

_ jeudi 25 mai : « « 

_ vendredi 26 mai : « « 

_ et samedi 27 mai : « « 

Bonnes et fécondes lectures

et re-lectures…

Ce lundi de Pentecôte, 29 mai 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

François Noudelmann questionnant les tensions entre affiliations, d’ailleurs diverses (pas seulement génétiques et généalogiques), et le jeu contingent et ouvert, renversant, des affinités de rencontres, alliances de différences : routes et déroutes d’un homme plus libre… Ou pouvoir devenir ce que je suis au-delà des pressions déterminantes et déterministes…

24mai

Ce mercredi 24 mai

en poursuivant ce dont j’ai à peine tracé les bases en mon article d’hier « « ,

j’aborde davantage le fond _ je dirai philosophique _ de la formation-construction progressive d’une identité personnelle généreuse, plus vraie et plus libre, via le jeu toujours ambivalent des rencontres, tel que le dégage peu à peu, ce jeu toujours un peu complexe et comportant une part d’indétermination, François Noudelmann en son « histoire » de ceux qu’il nomme « les enfants de Cadillac« ,

entre réclusion psychiatrique de « fous » à Cadillac en Gironde, avec sa Porte de la Mer donnant vers la Garonne _ la coquette et paisible cité ceinturée de remparts des ducs d’Épernon _,

et le mirage rose (« in my pink Cadillac« , chante Aretha Franklin… _ « Galvanisé par le rythme de sa chanson, je portai un toast à la vie, « L’Chaim » ! Je montai dans la Pink Cadillac d’Aretha et j’emmenai Chaïm sur la route, à travers des paysages dont il n’avait sans doute jamais rêvé « , et c’est sur ces deux ultimes phrass que se conclut, page 234, le récit des « Enfants de Cadillac« … _) américain, du côté de Detroit _ cité fondée par Antoine de Lamothe-Cadillac, le fondateur du Fort Ponchartrain du Détroit, en 1701,  _, qui peut aussi, en une adhésion un peu trop illusoire à sa « mythologie », mener à des impasses névrotiques, faute d’assez de déprise, recul et un minimum de détachement

La question de départ est ainsi posée, page 188 :

« À quelles expériences familiales doit-on ce que l’on est devenu ? Comment les désirs des parents, leur volonté d’acquérir une identité, une place, une réputation, se répercutent-ils sur les êtres qui leur succèdent ?« 

La réponse un peu élaborée qui suit, aux pages 188-189, dessine le contour du problème à un peu éclaircir, sinon élucider :

« Une biographie de soi ou des autres, unifie _ simplifie _ les événements et les inscrit dans une ligne _ un peu trop _ droite, avec un début, voire un archi-début, et une fin ; elle met en valeur les héritages _ générationnels _ et les arborescences. La généalogie _ parentale _ – tels sont sa séduction et son piège – fournit une cohérence et une continuité à _ trop _bon compte _ simplistes. Chaque individu s’y retrouve fils ou fille de, petit-fils ou petite-fille, descendant, héritier, légataire, qu’il poursuive la trace de ses ancêtres ou la conteste, le récit généalogique le maintiendra toujours dans ce rapport _ implacable _ à la lignée du sang ou du nom. La programmation _ voilà ! _, suivie ou contrariée, ordonne son parcours.

Et pourtant _ objecte alors ici François Noudelmann _, l’existence se fait et se défait sans cesse _ voilà ! _ au gré des accidents, des hasards et des imprévus _ au choc de l’ironique clinamen lucrétien _, du moins la mienne s’est-elle déroulée ainsi _ avec pas mal de disruptions et discontinuités… _, et me rend sensible aux greffes, transplantations _ hybridations _ et métamorphoses, plus qu’à la recherche de ressemblances _ entre générations, et que celles-ci soient génétiques ou culturelles….

Ce que je suis, si tant est que je puisse le savoir, tient surtout aux rencontres _ voilà ! _ qui ont déplacé mes goûts, mes paysages _ tant géographiques, culturels, que mentaux _, et mes horizons.

À l’expression « venir de » qui déclenche la narration biographique _ attendue _, pourrait se substituer celle de « tomber sur » qui ouvre l’avenue à _ et l’advenue _ des bifurcations, des carrefours et des transferts : sur qui êtes-vous tombé ? Sur quoi, pour avoir suivi ce chemin? demanderait-on _ sensible, pour une fois, aux surprises et inattendus plus singuliers du non anticipé.

Comment suis-je tombé sur une sonate de Prokofiev pour comprendre qu’on pouvait vivre dix fois plus en jouant du piano.

Comment suis-je tombé sur Les Nourritures terrestres et Aurélia, deux livres qui m’ont fait découvrir, vers seize ans _ en 1975 _ qu’un livre pouvait apprendre à voir, à sentir et à rêver ?

Ces rencontres de hasard ont provoqué des enthousiasmes  _ voilà ! des trouées magiques élévatrices dans la forêt noirâtre de l’ennui du sempiternel convenu attendu _, orienté des choix, entraîné des relations, déjouant _ voilà, avec humour _ la logique des héritages. Elles relèvent de l’option et de l’adoption » _ voulus et assumés comme tels : des nutriments surprenants, et à saisir, Kairos aidant, à l’improviste et improvisation de la liberté vraie, par conséquent.

Voilà qui est fort, et tellement juste !

Ce mercredi 24 mai 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

François Noudelmann questionnant les tensions entre affiliations, d’ailleurs diverses (pas seulement généalogiques), et le jeu contingent des affinités de rencontres, alliances de différences : routes et déroutes d’un homme plus libre… Une première amorce.

23mai

Ce mardi 23 mai,

je poursuis l’approfondissement de mes lectures successives du passionnant et richissime, délicieux « Les enfants de Cadillac« , de cet hyper-fin analyste qu’est décidément, ouvrage après ouvrage, François Noudelmann,

après mon «  » d’avant-hier dimanche 21 mai

et mon «  » d’hier lundi 22 mai,

en en venant maintenant à cerner de plus près le fond philosophique du questionnement crucial du sens de sa vie et son identité plurielle ouverte _ de Français juif aussi ; avec les questions que lui pose l’articulation-tension entre cette francité et cette judéité siennes… ; même si « pour moi, le mot « juif » reste un prédicat, et s’écrit avec une minuscule, à côté de la majuscule qui identifie les noms de peuples« , lit-on page 165 ; et François Noudelmann de préciser alors : « Élevé par un père juif  _ ici aussi un prédicat _ qui s’est toujours marié _ trois fois _ à des femmes non juives, je n’ai pas de judaïté religieuse et n’ai pas reçu d’éducation rituelle, ou du moins se limite-t-elle au fait d’avoir été circoncis à la naissance et de participer à des cérémonies familiales qui se résument à Kippour, aux bar-mitsva et aux kaddish. Les chrétiens baptisés, qui assistent aux communions, aux messes de Noël et d’enterrement, partagent sans doute ce lien culturel _ seulement _ à leurs rites dédivinisés _ voilà. Plus radicalement, l’athéisme confirmé _ c’est clair _ de mon père m’a prévenu _ c’est clair aussi _ contre tous les clergés – rabbins, curés et imams confondus. Il ne me viendrait _ donc _ pas à l’esprit de me penser descendant d’Abraham _ sinon de l’Abraham Noudelmann qui est son arrière-grand-père (de Lithuanie), le père de son grand-père Chaïm _ et au plus lointain de ma parenté je me sens plus proche des premiers primates que des patriarches de la Bible. De là vient que les singes m’émeuvent plus que les grands hommes« , précise-t-il pour commencer, aux pages 165-166... _ de François Noudelmann,

en ce qu’il a donné un peu étrangement _ je persiste donc en cette appréciation… _ l’apparence et la qualification, sous son titre, d’un « roman«  _ peut-être parce qu’il s’autorise, en son magnifique récit-écriture qu’est ce « Les enfants de Cadillac« , à « ventriloquer«  son père, et ainsi lui faire, par une sorte de proposopée à quarante ans de distance du récit enregistré de son père en 1980, développer, creuser, et ainsi révéler, ce que lui n’a pas littéralement dit ou bien ce qu’il entendait alors retenir, voire taire et cacher à son fils, ou bien ce que, à son insu, il refoulait (et ne pouvait en conséquence pas alors dire, n’étant pas en mesure de le penser ni de se le dire déjà à lui-même), en ces pages vibrantes de dialogue poursuivi et splendidement approfondi maintenant avec lui, au présent de cette écriture si vivante, vibrante, de 2020 – François dit bien ici « tu«  à son père ; et le fils, muri, de 2020 dialogue effectivement et superbement avec le père qu’était ce père témoignant en 1980 à son fils de 21 ans –, avec ce que peut apporter, à celui qui rapporte les dix heures de parole de son père en 1980, le recul de l’âge, à quarante années de distance (2020 / 1980), ainsi qu’une forme d’expérience peu à peu acquise, très importante pour l’intelligence la plus lucide de ce réel-là, par le rapporteur à quarante années de distance de cette confidence paternelle… ; en 1980, le François qui écoute et enregistre sur son petit manétophone à cassettes, avait 21 ans ; alors qu’en 2020, le François qui écrit et rapporte et commente, en le « ventriloquant » ainsi, ce que disait vraiment son père quarante années plus tôt, a 61 ans… _,

lui qui sait pourtant mieux que personne ce que les concepts doivent, fondamentalement, à l’imageance légitime et nécessaire des métaphores…

Me retiennent aussi, au passage, et j’aurais bien sûr à m’y pencher, ces expressions, aux pages 229 et 230 :

d’abord celle-ci, elliptique,

et _ volontairement ? assez probablement… _ énigmatique :

« Résidant _ maintenant _ hors du territoire national _ à New-York _, je connais l’amour de loin _ un peu plus effectif, toutefois, que celui, exotique et moyen-oriental (tripolitain), de notre Jaufré Rudel girondin (de Blaye) _ et le plaisir de l’aller-retour d’un amant à double vie » _ est-ce là comme un elliptique aveu crypté ? Comprenne qui voudra, ou pourra… ; cf cependant les discrètes (mais déjà parlantes) initiales « C. L.«  de la dédicataire, page 9… _ ;

et surtout, plus fondamentalement, cette fois :

« Je deviens de plus en plus freudien _ au lieu du sartrien que d’abord et longtemps fut François Noudelmann philosophe… _, doutant _ maintenant, la soixantaine mature venue… _ de ce que je crois avoir _ librement _ choisi, par moi-même _ seul ; ou quasiment seul, par le seul libre-arbitre… _, tout en résistant au piège _ déterministe un peu trop fermé, lui aussi _ de l’héritage » _ décidément mis à distance…

À suivre…

Ce mardi 23 mai 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Aborder l’hyper-finesse du penser de François Noudelmann, avec trois vidéos d’entretiens de l’auteur, deux articles miens de 2009, ainsi qu’un échange de courriels avec François Noudelmann en date des 28 et 30 mars 2009…

21mai

En quelque sorte en avant-propos à l’article que je m’apprête à proposer de mes lectures _ j’en suis à la troisième ! _ plus qu’enthousiastes de « Les Enfants de Cadillac« , de François Noudelmann,

qui vient de reparaître en édition de poche _ soit le Folio n° 7228, achevé d’imprimer le 30 mars dernier, et en librairie le 4 mai dernier, la première édition était parue le 19 août 2021, et je ne l’avais pas vu passer !.. _,

avec ce résumé :

Les destins du grand-père et du père de l’auteur. Chaïm est né en 1891 dans une famille pauvre de Lituanie et s’engage dans l’armée française en 1914. Il est grièvement blessé et finit sa vie dans une institution psychiatrique à Cadillac, en Gironde. Albert, son fils, est prisonnier en Allemagne en 1939. Il s’évade et regagne la France en manquant de se faire arrêter plusieurs fois.

« Le silence qui recouvre l’histoire de cet homme-là vient moins de la honte d’avoir un ancêtre fou, suscitant la peur d’une tare héréditaire, que d’une profonde mauvaise conscience de l’avoir abandonné. »

En 1911, fuyant les persécutions contre les Juifs en Lituanie, Chaïm, le grand-père du narrateur, s’engage dans l’armée française dans l’espoir d’obtenir la nationalité. Blessé par une bombe chimique pendant la Grande Guerre, il passe vingt ans interné et meurt dans l’anonymat à l’hôpital psychiatrique de Cadillac, en Gironde. En 1940, Albert, le père du narrateur, est à son tour dénoncé comme Juif. Après la libération des camps, il rejoint la France à pied depuis la Pologne, au péril de sa vie.

À travers cette bouleversante épopée familiale, François Noudelmann nous emporte dans les tumultes des deux conflits mondiaux et rédime les « fous » abandonnés par la France.

je me propose de donner ici même en liens trois très riches et passionnantes vidéos d’entretiens, en date du 7 juillet 2020, intégrées toutes les trois en un article unique pour ABCpenser.com , sur une idée de Philippe Petitintitulé très justement « Qui êtes-vous, François Noudelmann ? – Ma vie a été une suite de rencontres« ,

que voici :

_ « Qui êtes-vous, François Noudelmann ? » (22’21)

_ « Écouter » (28′ 51)

_ « Affinité » (25′ 05)

Bien à tort qualifié de « roman » par l’éditeur _ rien de fictif, ni même de romanesque, ici... _« Les Enfants de Cadillac » est un pur chef d’œuvre d’humanité la plus vraie qui soit _ et en toute la vaste pluralité de ses gammes et feuilletage merveilleusement analysé de ses dimensions… _, comme il en est hélas bien peu.

Avec aussi, de ma part, un renvoi à deux articles que j’avais consacrés à François Noudelmann et son splendide « Le toucher des philosophes : Sartre, Nietzsche et Barthes au piano« ,

celui du 18 janvier 2009 intitulé « « ,

et celui du 5 avril 2009 intitulé «  » ;

ce dernier mentionnant aussi un échange de courriels entre François Noudelmann et moi-même, en date des 28 et 30 mars 2009, que j’ai grand plaisir à reproduire ici même :

En tout cas,
le petit mot amical de François Noudelmann
à mon envoi d’articles de mon blog « En cherchant bien«
m’a fait très plaisir.
Et c’est de lui que je retiens ce mot même d’ »énergie » :


De :      Titus Curiosus
Objet :     Écriture et musique
Date :     28 mars 2009 07:48:48 HNEC
À :       François Noudelmann

Au delà du plaisir de découvrir que votre « Toucher des philosophes  » vient de se voir récompensé
du « Grand Prix des Muses« 
_ déjà un bien beau nom ! _,
je me permets de vous adresser cet article « Rebander les ressorts de l’esprit (= ressourcer l’@-tention) à l’heure d’une avancée de la mélancolie : Jean Clair »
à propos du dernier volume du « Journal » de Jean Clair
« La Tourterelle et le chat-huant« ,


car une remarque de Jean Clair fait état de l’importance pour lui
de la musique
pour s’aider à « écrire plus juste« …
J’ai conclu mon article sur cette note (et le rappel de votre livre).


Bien à vous,
Titus Curiosus

Et la réponse de François Noudelmann :

De :       François Noudelmann
Objet :     Rép :Écriture et musique
Date :     30 mars 2009 08:41:55 HAEC
À :      Titus Curiosus

Merci beaucoup pour ces informations et vos textes. Quelle énergie vous avez, c’est impressionnant ! J’aimerais avoir le secret de ces “ressorts”…
Amicalement, François

Voilà qui fait bien plaisir… Les « bouteilles » (à la mer) atteignent parfois les rivages ;
et même les courriels leurs destinataires…
C’est (presque) à ne pas en revenir !..

Et encore avec cette courte vidéo (de 3’30) pour la Librairie Mollat de présentation par François Noudelmann lui-même, le 7 août 2021, de ces (ou ses) « Enfants de Cadillac« …

À suivre, donc…

Ce dimanche 21 mai 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

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