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Le très beau travail de Leila Schayegh (Vivaldi, Leclair) joliment salué

10nov

Hier 9 novembre 2019,

un article de Res Musica, signé Hervé Mestron,

et intitulé De Venise à Paris, le violon voyageur de Leila Schayegh,

salue joliment le très joli travail _ depuis des années, et avec une égale réussite ; cf mon article du 16 octobre dernier :  _

de la violoniste Leila Schayegh,

en deux CDs :

The Four Seasons d’Antonio Vivaldi (1678 – 1741), avec l’Ensemble Musica Fiorita dirigé par Daniela Dolci

_ le CD Glossa GCD 924203 _,

et Concerti per violino de Jean-Marie-Leclair (1697 – 1764), avec La Cetra Barockorchester Basel, dirigé (du violon) par Eva Saladin

_ le CD Glossa GCD 924202.

Le voici :

De Venise à Paris, le violon voyageur de Leila Schayegh

Antonio Vivaldi (1678-1741) : Les Quatre Saisons op. 8 ; Sonate en ré mineur « La Follia » op. 1 n° 12 RV 63 ; Ciaccona du Concerto pour violon en ré majeur RV 222. Leila Schayegh, violon ; Musica Fiorita.

1 CD Glossa.

Enregistré à Binningen (Heilig Kreuz Kirche), Suisse, en août 2018.

Textes de présentation en français, anglais et allemand.

Durée 54:14

Jean-Marie Leclair (1697-1764) : Concerti per violino op. 7 n° 2 et 6 et op. 10 n° 2 et 6. Leila Schayegh, violon ; La Cetra Barockorchester Basel.

1 CD Glossa.

Enregistré à Bâle (Martinskirche), Suisse, en mars 2018.

Textes de présentation en français, anglais et allemand.

Durée : 68:23

Ce dimanche 10 novembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

La singularité du jeu d’Evgeni Koroliov dans la collection des Intermezzi de Brahms

15oct

Le 15 septembre dernier,

en mon article ,

je m’interrogeais sur l’interprétation, par Evgeni Koroliov, de la collection des Intermezzi de Brahms,

à l’occasion de la parution d’un article de Res Musica, sous la plume de Stéphane Friédérich, La totalité des Intermezzi de Brahms réunis sous les doigts d’Evgeni Koroliov ;

et voici que je me trouve en possession de ce double CD Tacet 256.

Le très intéressant livret de ce double CD, m’apprend déjà,

sous la plume de Thomas Seedorf,

et sous le titre « Pièces intermédiaires » lyriques-mélancoliques _ Les Intermezzi pour piano de Johannes Brahms,

l’histoire de cette collection d’Intermezzi réunie par Evgeni Koroliov,

le long de la carrière entière de compositeur de Johannes Brahms ;

et Jean-Charles Hoffelé, aujourd’hui,

en un article intitulé, lui, Intermèdes, sur son site Discophilia,

précise encore que Koroliov aurait pu y adjoindre l’Intermezzo de la sonate pour piano opus 5,

intitulé lui aussi, Intermezzo...

L’écoute de l’interprétation de ces Intermezzi

_ des chefs d’œuvre de la musique de piano, 

tout autant que des chefs d’œuvre de Brahms ! _

par Evgeni Koroliov

_ quelle délicatesse _

en ce double CD Tacet,

est plus passionnante encore

que la lecture de cette succession d’articles,

à propos du genre singulier

de l’Intermezzo

Ce mardi 15 octobre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

In memoriam Paul Badura-Skoda (suite)

27sept

Ce vendredi 27 septembre 2019,

Res Musica, sous la plume de Maciej Chiżyńsk,

propose une présentation un peu fouillée

de l’artiste rare qu’a été Paul Badura-Skoda,

qui vient de nous quitter :

Paul Badura-Skoda, l’un des premiers virtuoses du piano-forte au XXᵉ siècle

Paul Badura-Skoda, l’un des premiers virtuoses du piano-forte au XXᵉ siècle



Un passionnant portrait !

Et un très juste hommage…


Cf mon petit article d’hier :

Ce vendredi 27 septembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’excellence toujours renouvelée de Sébastien Daucé et son Ensemble Correspondances : l’album « Histoires sacrées » de Marc-Antoine Charpentier

25août

Sébastien Daucé ne nous a jamais déçu

en sa très remarquable discographie.

Son récent album _ de deux CDs et un DVD : Histoires Sacrées de Marc-Antoine Charpentier : l’album Harmonia Mundi HMM 902280.81 _

comble lui aussi toutes nos espérances _ cf mon article du 15 avril dernier :


Avant-hier,

le site Res Musica a publié un article de Jean-Baptiste de La Taille consacré à ce très marquant album de cette année 2019 : 

HISTOIRES SACRÉES MAGNIFIÉES PAR L’ENSEMBLE CORRESPONDANCES

HISTOIRES SACRÉES MAGNIFIÉES PAR L’ENSEMBLE CORRESPONDANCES

Marc-Antoine Charpentier (1643-1704) :

Caecilia, virgo et martyr, H. 397 ; Motet pour les Trépassés H. 311 ; Dialogus inter Magdalenam et Jesum, H. 423 ; Judith sive Bethulia liberata H. 391 ; Mors Saülis et Jonathae H 403 ; Dialogus inter Christum et peccatores, H. 425 ; Dialogus inter Christum et homines H. 417 ; Élévation, H. 408 ; Pestis mediolanensis, H. 398.

Ensemble Correspondances, Sébastien Daucé, direction.

2 CDs et 1 DVD Harmonia Mundi HMM 902280.81.

Enregistré en octobre et décembre 2016. 2h40’51

charpentierL’Ensemble Correspondances de Sébastien Daucé poursuit avec cette parution son pèlerinage à travers l’œuvre du prolifique Marc-Antoine Charpentier en abordant un versant peu connu des histoires sacrées, genre musical venu d’Italie oscillant entre musique sacrée et opéra, en langue latine.




Il s’agit ici en effet de quelques œuvres de Charpentier relativement rares et peu enregistrées, témoignages de l’influence _ importante _ qu’exerça sur le compositeur son séjour à Rome dans les années 1665, au contact notamment de Giacomo Carissimi _ oui.

Ce programme faisait à l’origine l’objet d’un spectacle de l’Ensemble Correspondances en 2016 dont la mise en scène avait été confiée à Vincent Huguet, et que l’on peut d’ailleurs écouter et voir dans le DVD bonus de cet élégant coffret. Les disques diffèrent néanmoins quelque peu de la production filmée. Sébastien Daucé et ses musiciens rendent bien la puissance des affects et émotions de ces motets dramatiques qui s’apparentent à de brefs oratorios _ voilà _, avec son lot de lamentations, de moments festifs ou violents, d’oppositions entre solistes et chœur ou au sein même du chœur, partagé en deux (double chœur), comme dans Mors Saülis et Jonathae, évoquant la lutte entre Israélites et Philistins. Ces pièces s’articulent aussi parfois autour de figures féminines de l’Ancien Testament (Judith) ou du Nouveau Testament (Marie de Magdala, dans Dialogus inter Magdalenam et Jesum), ou de vie de sainte (Caecilia).

Une mention particulière à deux « stars » du disque, Caroline Weynants, dessus, et Lucile Richardot, bas-dessus, mais qui s’intègrent au travail collectif de l’ensemble, chanteurs, chanteuses et instrumentistes, pour rendre cette musique vivante, contrastée et émouvante. Rompus au style du répertoire sacré français du XVIIᵉ siècle, à sa théâtralité, les musiciens excellent une nouvelle fois _ oui _ et signent avec cette sortie un des grands disques _ assurément ! _ de musique baroque de l’année 2019.


Il fallait souligner tout cela.

Ce dimanche 25 août 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa 

Ecouter mieux les silencieux, avec Laurent Vilarem

29juin

Samedi dernier matin, à la toujours intéressante émission Sous la couverture de Philippe Venturini sur France Musique,

je découvrais le livre Les Silencieux _ sous-titré Les Compositeurs à l’épreuve du silence _ de Laurent Vilarem ;

qui a vivement intéressé l’amoureux de la Musica callada de Federico Monpou (1893 – 1987) que je suis.

Et voilà que sur le site de Res Musica,

et sous la plume de Vincent Guillemin,

je découvre un article consacré à ce travail…


Le voici.

LES SILENCIEUX, DE LAURENT VILAREM

Les Silencieux. Les compositeurs à l’épreuve du silence. Laurent Vilarem. Éditions Aedam Musicae. 99 p.

12,90€. Avril 2019

Les-silencieux-Les-compositeurs-a-l-epreuve-du-silenceAxé sur le silence, choisi ou forcé, le premier livre de Laurent Vilarem soulève de nombreuses questions sur des personnalités musicales de tous temps, principalement de la musique classique, mais aussi du XXe siècle dans la variété et le rock, pour tenter de comprendre pourquoi ou comment un compositeur peut devenir muet _ pas seulement, et même loin, très loin de là ! ; car une telle interprétation du sens du propos de Laurent Vilarem serait terriblement réductrice de ce que l’auteur veut signifier là ! Car il est des œuvres, et parmi les plus belles, qui nous donnent à percevoir le silence (non vide, loin de là !) lui-même… au point que l’on peut même se demander si la musique (et plus largement toute vraie œuvre d’art) n’a pas pour but de rompre avec le discours et le bavardage afin de nous donner à accéder à la qualité de parole et de vie de ce qui pourtant ne dit rien et se tait…

Quatre-vingt-dix-neuf pages, quarante-six sous-parties, douze chapitres ouverts par un prologue et clôturés par un épilogue, une brève et luxueuse introduction de Philippe Jaroussk. C’est avec cette matière et un style d’écriture extrêmement fluide et rapide _ le même qu’à l’oral dans l’émission de Philippe Venturini : alerte et très vivant _ que notre ancien collaborateur _ dont acte _, Laurent Vilarem, tente _ mais c’est presque péjoratif… _ de traiter une question rarement abordée d’une manière globale _ vraiment ? _  : celle du silence chez les compositeurs _ cette formulation manque terriblement de précision.


Jamais trop vulgarisateur, ni en même temps jamais trop pointu ou limité à une partie de la musique ou du répertoire, le propos passe en quelques instants de Brel à Wolf, de Schumann à Gorecki. L’ouvrage ne se veut pas exhaustif et surtout, il ne tombe pas dans la facilité d’une psychanalyse de bon aloi, tellement habituelle aujourd’hui pour expliquer avec des concepts actuels des actes ou sentiments d’une autre époque et d’autres mœurs. Évidemment, l’auteur ne peut en si peu de mots couvrir intégralement le sujet, et ne chercher à établir aucune démonstration scientifique. Il pose des questions plus qu’il n’y répond, et tente par l’accumulation de thèmes et d’histoires _ c’est vague ; un thème, c’est un cliché ; et une histoire, c’est une anecdote : rien que du superficiel ! _ de faire ressortir de nombreux cas particuliers, parfois relativement similaires _ et confus. L’article ne nous fait pas entrer dans le détail du livre…

Ainsi se plonge-t-on dans un univers de névroses, de faiblesses ou de problèmes, jusqu’à la mort, cause la plus évidente _ certes… _ de silence _ mais ce sont bien davantage les silences des musiques elles-mêmes que les péripéties de vie des compositeurs qui sont porteuses de sens… C’est l’histoire de la Symphonie n° 8 de Jean Sibelius, de l’album Les Marquises de Jacques Brel, de Charles Ives qui arrête d’écrire lorsqu’il quitte son métier d’assureur pour la retraite, de Gioachino Rossini et son boursicotage des dernières années. L’histoire des femmes aussi, trop longtemps bloquées par la société, ou par leurs maris, à l’image d’Alma Mahler. Toutes ces tranches de vies sont énoncées succinctement, sans interruption, d’une main parfois lapidaire, mais toujours haletante _ ou passionnante ? _, à même de capter l’attention _ dans quel but ? Nous proposer d’y penser ? _ à chaque ligne, pour un parcours centré sur le vide _ mais les vides ne sont pas nécessairement déserts, bien au contraire _, celui du silence.


J’ai commandé le livre de Laurent Vilarem il y a une semaine.

Et j’attends avec une certaine impatience d’en découvrir et me pencher sur son détail…


Ce samedi 29 juin 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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