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« Crise des Humanités : l’éducation en danger », par Barbara Stiegler ; et « L’Ethique en questions », une « Journée d’études » : des conférences de philosophie en ce début juin à Pessac et Bordeaux

31mai

Une actualité philosophique (aquitaine) « à noter » _ afin d’y participer activement ! _,

en une fin d’année scolaire marquée d’inquiétudes (assez malsaines) diverses ;

et un peu trop loin de la sérénité qui sied au vrai « travail de fond » des établissements d’instruction scolaires et universitaires ; dont la mission était jusqu’ici (avant l’ère _ pauvrement politicienne _ des « ruptures » !) de « former sur le fond« 

(des finalités ; et pas de simples moyens, ou instruments, ou outils : des techniques ; mais au service de quoi donc ? de quelles finalités ? ou intérêts ? si on commençait par s’y _ et s’en _ interroger vraiment ?)

dont la mission était de « former sur le fond« , donc,

de futurs adultes responsables (et d’eux-mêmes ; et des autres) « majeurs« 

_ cf Kant : l’indispensable « Qu’est-ce que les Lumières ? » _,

tant comme personnes que comme citoyens

(et pas en tant que « cœurs de cible » des opérateurs du marketing,

cette discipline fort efficace, mise au point par l’habile neveu (parti aux Etats-Unis) de Sigmund Freud, Edward Bernays : auteur de « Propaganda : comment manipuler l’opinion en démocratie« )…

Voici donc cette double annonce que je me réjouis d’aider à diffuser ici :

D’abord,

le jeudi 11 juin à 18h 30, Barbara Stiegler, maître de conférence en philosophie à l’Université Bordeaux3-Michel de Montaigne, donnera une importante conférence, « Crise des Humanités : l’éducation en danger« , à l’auditorium de la Médiathèque de Pessac, dans le cadre des « Forums de Pessac » : sur une question d’actualité brûlante !

Et pas seulement pour des raisons (de court terme) de calendrier électoral ; et de vote-citoyen éclairé !

Et ensuite,

le samedi 13 juin, à partir de 10 heures 15, se tiendra au Lycée Montaigne, Cours Victor Hugo, à Bordeaux, une « Journée d’études » de l’Association des Professeurs de philosophie de l’Enseignement public d’Aquitaine, consacrée à « L’Ethique en questions« ,

avec des interventions de Claudie Lavaud, Professeur de philosophie à l’Université Bordeaux3-Michel de Montaigne, à 10h30, sur le sujet de « A quoi sert l’Ethique ?«  ;

Cédric Brun, ATER à l’Université Bordeaux3-Michel de Montaigne, à 14h, sur le sujet de « Principe de précaution : principe éthique ou scientifique ?«  ;

et Fabienne Brugère, Professeur de philosophie à l’Université Bordeaux3-Michel de Montaigne, à 15h, sur le sujet de l' »Actualité de la philosophie du Care » ;

ainsi que des témoignages de parcours en master professionnel de « philosophie pratique, vie humaine et médecine«  de Marie Gomes-Saint-Bonnet (professeur de philosophie) et Laura Innocenti (Institut Bergonié).

Cette « Journée d’études » sera présentée à 10h15 par la présidente de l’Association des Professeurs de philosophie de l’Enseignement public d’Aquitaine, Brigitte Bellebeau.

Ici encore, les liens entre la « mise en avant » de l’éthique et les urgences

(de long terme : les enjeux sont proprement civilisationnels ; et concernent la transmission et formation d’une culture authentique _ je veux dire autre que strictement instrumentale et « intéressée » ; c’est-à-dire sans générosité ni le moindre égard de « solidarité » envers les autres que son petit « soi » !)

de la citoyenneté politique en une authentique démocratie

_ dont la « crise » et les « faux-semblants » atteignent ces derniers temps un seuil de gravité plus que dangereux !.. _,

peuvent être lucidement éclairés par la lecture du très grand livre (de salubrité publique) de Bernard Stiegler « Prendre soin 1 _ de la jeunesse et des générations« …

C’est du devenir de l’espèce, face au péril de l' »in-humanité » qu’il s’agit donc, très pratiquement ;

je veux dire tant éthiquement que politiquement (et économiquement) dans le moindre de nos « faire » quotidiens…


Titus Curiosus, ce 31 mai 2009

de l’arbitraire de quelques interprétations musicales _ et incohérences éditoriales discographiques

31déc

A propos de mon appréciation du CD « The Walsingham Consort Books« , par La Caccia que dirige le flûtiste à bec Patrick Denecker (CD Ricercar 275),

que voici :

« quant aux pièces extraites des Walsingham Consort Books,

elles sont d’une remarquable délicatesse…« ,

en mon article du 26 décembre « Un bouquet festif de musiques : de Ravel, Dall’Abaco, etc… »

j’ai reçu cette « réponse-ci »

de mon ami Stylus Phantasticus, ce matin même :

De :   Stylus Phantasticus

Objet : A propos de « Walsingham »
Date : 31 décembre 2008 10:18:22 HNEC
À :   Titus Curiosus

« The Walsingham Consort Books » par La Caccia / Patrick Denecker

Le CD est agréable à la première écoute, un doux ronronnement des cordes pincées que viennent colorer les suaves sonorités du dessus de viole et de la flûte à bec, tantôt grave , tantôt aiguë.

En approfondissant un peu, on reste cependant perplexe devant la légitimité d’une telle « réalisation »

_ musicale et discographique..

Car voici ce qui qu’écrivait la musicologue américaine Anne Smith dans le « Basler Jahrbuch » de 1978, la très sérieuse revue de la Schola Cantorum Basiliensis, l’école de musique ancienne de Bâle :

« Dans les « Walsingham consort lessons », la partie de flûte est de façon générale bien plus élaborée que dans les autres « Consort Lessons » (Morley, Cambridge et Rosseter).

Ainsi, de la 4ème pièce du recueil, « The Lady Frances Sidney’s Goodnight » de Richard Allison,  nous pouvons déduire que la flûte utilisée était une flûte traversière en Ré, avec une tessiture allant du ré2 au do 4 ; toute flûte d’une autre taille se révélant impraticable pour cette pièce. Et pareille tessiture correspond, en effet, à ce que nous attendons des virtuoses de l’instrument de l’époque (à la connaissance des œuvres de Virgiliano et Van Eyck…). Cette taille est également appropriée aux autres « recueils de consort« , du fait que la plupart de leurs pièces sont en clef de mezzo-soprano ou d’alto (ut2 ou ut3) ; ce qui signifie que la musique se joue dans le registre moyen de la flûte ténor en ré. Seul « Joyne hands » de Thomas Morley atteignant la limite supérieure de l’instrument (sol 4).

La partie de flûte est souvent interprétée sur une flûte basse en sol de nos jours… Or cela, pour toutes sortes de raisons, ne semble pas du tout correspondre à ce qui était effectivement prévu.

D’abord, et cela de façon générale, toutes les pièces pour flûte traversière et pour flûte à bec étaient jouées une octave au-dessus de la notation. Ce qui est impossible sur une basse en sol2.

De même qu’il est impossible de les jouer toutes en hauteur réelle, en 8-pieds, car les parties descendent souvent au fa2, et même une fois au ré2, dans l’exemple cité plus haut.

Deuxièmement, le fait de jouer la seconde voix à la flûte, une octave au dessus de la notation, semble avoir été une pratique également bien établie sur le continent, comme nous l’avons vu dans les pièces de Praetorius, de Schein et de Schütz. »

Anne Smith, ‘Die Renaissancequerflöte und ihre Musik. Ein Beitrag zur Interpretation der Quellen’, Basler Jahrbuch für Historische Musikpraxis 2 (1978) pp. 47-48

Lorsqu’on achète un CD de musique ancienne, une certaine « aura » musicologique auréole les interprètes ; et on voit mal pourquoi on mettrait en doute leur compétence, ou leur probité, musicale(s).

Et Patrick Denecker fait bien partie de ceux là, lorsqu’on prend connaissance de son CV sur Internet :
– Patrick Denecker étudie la flûte à bec à Anvers et est lauréat de plusieurs concours internationaux, tant en musique ancienne qu’en musique contemporaine.
– Musicien érudit, il s’entoure d’interprètes curieux, dépassant les frontières dans les pratiques d’interprétation. Il explore le répertoire (immense) pour flûte à bec, notamment les œuvres oubliées du XVIIe au XIXe siècle, et fonde l’ensemble La Caccia.

Patrick Denecker a déjà enregistré l’autre corpus de « consort Lessons » décrits par Anne Smith dans son CD :
Morley : « First Book of Consort Lessons » / La Caccia, et al.  (CD  Ricercar  RCR 251).

Ce premier CD a reçu les éloges de la presse ; comme va très certainement les recevoir le second volume, « The Walsingham Consort Books ».

Pourtant dans ces deux CD, les choix de Patrick Denecker sont en contradiction flagrante avec les résultats de la recherche d’Anne Smith :

_ Non respect de la signification du mot « flute« , qui implique l’utilisation d’une flûte traversière ; et non de flûtes à bec, toujours nommées « recorder«  en Angleterre à cette époque.

_ Non respect de la registration : très souvent Denecker joue la partie de flûte sur une flûte à bec basse en hauteur réelle. C’est en contradiction avec les conventions d’époque, où les flûtes jouaient en 4-pieds. Et c’est aussi en contradiction avec l’écriture : on ne joue pas des parties en ut2 ou en ut3, clefs de mezzo-soprano ou d’alto, avec un instrument appelé « basse ». Cela implique aussi que certaines notes (ré2 et mi2) de la partition ne sont pas jouées, cette flûte ne descendant qu’au fa2.

_ Non respect de l’instrumentation : Patrick Denecker s’arroge le droit de jouer la partie de dessus de viole à la flûte ; et de faire jouer la partie de flûte au dessus de viole. Ce qui n’est pas justifiable quand on sait que cette musique n’existait _ = n’était disponible à la lecture _ qu’en parties séparées, un cahier par instrument. Comment mépriser à ce point une instrumentation écrite avec précision et parmi les toutes premières de l’histoire de la musique, pour simplement mettre sa propre interprétation _ au sein du consort _ en avant ?

L’effet mis en évidence par la description qu’en donne Anne Smith de disposer de la contrepartie de flûte au dessus de la viole est du coup totalement effacé !


Ne blâmons pas les collègues-interprètes de notre flûtiste à bec un peu trop « gourmand ». Ils sont tous excellents _ c’est bien ce que j’avais personnellement, moi aussi, ressenti _ et offrent en cette « réalisation », comme en la précédente, une écoute tout à fait agréable. Mention spéciale au luthiste Philippe Malfeyt, tout en délicatesse et virtuosité. Denecker est lui même excellent sur son instrument.

Mais souhaiteriez-vous acquérir un CD des « 4 Saisons » de Vivaldi jouées à la mandoline, ou au saxophone tantôt baryton, et tantôt soprano ? Ou un CD de concertos pour piano de Mozart joués sur un orgue en 16 pieds ? ou sur un 4 pieds de clavecin ?

Si Patrick Denecker dispose d’arguments musicologiques pour réfuter les thèses de l’article du « Basler Jahrbuch », il serai sain qu’il les porte à la connaissance du public, et que ces CDs viennent, dès lors, étayer ses « analyses »…

En attendant, nous aimerions beaucoup _ et c’est probablement un euphémisme (sous la plume de Stylus Phantasticus) _ voir _ en l’occurrence écouter _ un jour ces pièces enregistrées avec le « bon » instrument, à la « bonne » octave et avec « respect » de l’instrumentation. Car, à notre connaissance, cela n’a pas encore été « réalisé » : jamais…

Voici le message _ musical et musicologique _ qui m’a « alerté »…

Et me rappelle l’historique de la « réalisation » par « Les Witches«  _ CD Alpha 526 _ du manuscrit « Susan Van Soldt« , chez Alpha, sous l’impulsion _ originaire _ de Jean-Paul Combet, impressionné par la beauté de ces pièces (flamandes) en sa jeunesse de musicien…

Cf mon article du 5 octobre :

« musiques d’intimité (suite) : du noté à la réalisation _ “retrouver les couleurs sonores” d’un “pays” quitté  » …

Ou de la relative importance de la « réalisation » musicale, par les musiciens-interprètes ;

ainsi que, en amont, de toutes les conditions de cette « interprétation-réalisation », tant pour le concert, que pour la séance d’enregistrement discographique

_ et leurs conditions, de la part des divers décideurs,

dont _ leur situation est « stratégique » _ les éditeurs de disques…


Merci à Stylus Phantasticus de me l’avoir ainsi « rappelé » :

les musiques du passé sont en attente en quelque sorte « fantômatique »,

telles des « Ombres errantes« , aux Enfers, en attente

de reparaître,

revivre, ressusciter ;

cela me rappelle aussi que

si j’ai acheté dès que je l’ai aperçu sur l’étal du libraire « Vous comprendrez donc« , de l’excellentissime Claudio Magris, autour du retour éventuel de son Eurydice perdue,

Marisa Madieri (1938-1996 _ l’auteur du si beau « Vert d’eau« ) :

cf mon (autre) article, du 29 décembre : « A propos de Claudio Magris : petites divergences avec Pierre Assouline _ sur son blog “la république des livres”  » ;

et « errante » ;

je ne l’ai pas encore lu…

Titus Curiosus, ce 31 décembre 2008

Le suicide d’une philosophe : de la valeur de vérité (et de justice) dans le marigot des (petits) accommodements d’intérêts (3)

16nov

Ou de l’urgence de davantage philosopher _ en pratique _, en France, en particulier (mais ailleurs aussi),

d’après un excellent article

_ en suivant : c’est le numéro 4 d’une série, avec indication : « (à suivre)« … _

d’un Yves Michaud en pleine forme, sur son blog « Traverses« , réactivé, sur le site de Libération :

toujours à propos du « suicide d’une philosophe« , qui enseignait à l’Université de Brest :

« un suicide dans les règles (4) : sur la chance morale » ; soit

http://traverses.blogs.liberation.fr/yves_michaud/2008/11/un-suicide-da-1.html

L’analyse-réflexion d’Yves Michaud ici porte « sur la chance morale » ; et ses liens avec la différence entre la responsabilité et la culpabilité (morales) ;

en s’éclairant de la différence conceptuelle

élaborée par « notamment la regrettée Susan Hurley _ 1954 – 2007 _ dans son livre « Justice, Luck and Knowledge« )« ,

entre autres philosophes qui « ont introduit une distinction entre chance fine (thin luck) et chance épaisse (thick luck). Je sais, ma traduction n’est pas bonne, mais je ne trouve pas mieux« , indique Yves Michaud.

Qui précise aussi :

« Cette notion de chance morale est bien gênante.

Même si elle a toujours été présente à la réflexion, elle n’a été analysée et examinée en profondeur que depuis une vingtaine d’années. Les deux premiers auteurs à avoir abordé le sujet sont Bernard Williams dans son livre « Moral Luck« , traduit en français sous le titre un peu aplati de « La fortune morale »

_ en 1994, aux PUF _,

et Thomas Nagel dans son livre « Mortal Questions«  dont la traduction française

_ « Questions mortelles« , paru en traduction française, aux PUF, aussi, en 1983 _

n’est plus disponible.

Il ressort de ces analyses au moins deux choses pour ce qui nous intéresse ici.

D’une part, la place de la chance dans nos actions est bien plus importante que nous le croyons (voir la manière dont Nagel énumère les types de chance) ; et donc la notion de chance morale n’est pas si scandaleuse qu’elle en a l’air.

D’autre part surtout, il est probablement plus coûteux de se débarrasser de la notion que de l’accepter _ avec les conséquences que cela implique pour le jugement moral puisque cela donne ces  «non responsables qui sont quand même coupables». »

Sur le premier point, Yves Michaud constate :

« Pour ce qui est de l’omniprésence de la chance dans nos actions, il faut probablement en revenir d’une conception trop «contrôleuse», trop confiante, ou insouciante des actions. Nous faisons ce que nous voulons, oui, mais… quand nous y arrivons, quand ça marche, quand ça ne rate pas, et surtout quand ça ne tourne pas à la catastrophe.

Ce qui ne nous autorise nullement à bien faire et laisser courir, tout au contraire, mais implique que nous agissions avec précaution ; et surtout que nous soyons prêts à assumer moralement les conséquences involontaires. Agir, c’est

_ presque toujours, le plus souvent, parmi (ou « dans ») le jeu (des éléments fluctuants, plus ou moins incertains) du réel _

prendre des risques.

Du point de vue de la responsabilité sociale, les systèmes assuranciels sont là pour nous «couvrir» : nous partageons ainsi

_ le point mérite (toute) notre attention : il est tout à la fois juridique ; mais aussi social, et politique ; en plus d’être « pécuniaire » ; ou « financier »… _

la chance et la malchance.

Du point de vue moral, il nous faut _ impérativement ? pragmatiquement ? faire preuve de soin et de prudence dans l’action.

Quant à leurs conséquences, il n’y a pas d’«assureurs moraux» _ juste des ouvertures de parapluie _, des petites ou grosses lâchetés

_ à moins que nous n’assumions courageusement et «répondions» de nos actes

au lieu de nous «défausser». »

« Quant à se débarrasser de la chance morale, c’est une autre affaire puisqu’il nous faudrait nier purement et simplement qu’il y ait quoi que ce soit de tel« , continue Yves Michaud ;

qui parvient, un peu plus loin,

après avoir bien précisé la différence entre les deux concepts de « thin » et « thick » « luck« ,

à ce constat :

« Une analyse de la chance «épaisse» fait toujours intervenir une réflexion approfondie sur le contrôle, le choix, la liberté, la coopération _ je note tout spécialement ce facteur _ dans les actions. Elle demande de quoi étaient maîtres les gens _ en leur pouvoir même de décision, ici « statutaire » _ qui ont décidé, de quoi ils n’étaient pas maîtres, de quoi ils étaient maîtres seulement partiellement.« 


Ce qui aboutit à :

« De fil en aiguille il y a des chances (c’est le cas de le dire) qu’ils apparaissent maîtres de bien plus qu’ils ne veulent bien le dire, au moins «en creux»,

en termes des omissions, lacunes et abstentions de leurs comportements »

_ et pas seulement de leur agir effectif positif : en l’occurrence une signature « dûment » estampillée de tous cachets ad hoc

Ce qui amène la conclusion :

« La meilleure ou moins mauvaise _ à tout (ou presque) bien « balancer »… _ solution

est au fond d’admettre que tout acteur doit endosser les conséquences même involontaires de ses actions.« 

Avec ce commentaire :

« Qu’y puis-je cependant si la réalité éthique (eh oui, il y en a une !) ne se plie pas à nos désirs de vivre heureusement irresponsables ?

J’attends que l’on demande aux tribunaux de trancher ces questions authentiquement philosophiques.

Tout comme celle de la sollicitude dont je parlerai pour finir

parce qu’il est quand même fort de café que ceux qui parlent de sollicitude,

et pas pour la récuser,

ne la pratiquent pas…

(à suivre) »

Intéressant,

tant socialement que moralement,

sur la « situation » éthique (« actuelle ») de certaines tendances de mœurs de nos sociétés « modernes »…

Et à méditer,

déjà,

quand nous plaçons solennellement,

et dans les règles du Droit et des constitutions,

notre bulletin de vote dans une urne,

et cautionnons indirectement, ou pas, tel et tel « état » de ces mœurs…

Titus Curiosus, ce 16 novembre 2008 

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