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La vidéo, à regarder et écouter avec « la troisième oreille », de l’entretien de Francis Lippa avec François Noudelmann, à propos de son récit familial « Les Enfants de Cadillac », relié à un aperçu du parcours de ses originaux et singuliers essais philosophiques : « Le Toucher des philosophes : Sartre, Nietzsche, Barthes, au piano » (en 2008), « Les Airs de famille . Une philosophie des affinités » (en 2012), « Le génie du mensonge _ les plus grands philosophes sont-ils de sublimes menteurs ? » (en 2015), « Penser avec les oreilles » (en 2019), « Un tout autre Sartre » (en 2020)…

10jan

Voici la fluide et très vivante vidéo (d’une durée de 61′) de l’entretien passionnant d’hier soir mardi 9 novembre 2024 de Francis Lippa, vice-président de la Société de Philosophie de Bordeaux, avec François Noudelmann, en poste à la Maison française de la New-York University,  qui s’est tenu à la Station Ausone de la Librairie Mollat, soit la seconde conférence de la saison 2023-2024 de la Société de Philosophie de Bordeaux _ à laquelle le public, nombreux et très attentif, a réservé un accueil particulièrement chaleureux _,

à propos du passionnant récit familial _ consacré par François Noudelmann à ce quu’il a pu reconstituer du parcours de vie de son grand-père Chaïm Noudelmann (1891 – 1941) ainsi qu’à celui de son père Albert Noudelmann (1916 – 1998), tous deux survivants meurtris des deux Guerres mondiales… _ « Les Enfants de Cadillac« ,

relié à quelques uns de ses soubassements philosophiques dans le parcours de penser original et singulier de François Noudelmann :

« Le Toucher des philosophes : Sartre, Nietzsche, Barthes, au piano » (Éditions Gallimard en 2008 ; et Folio n° 589 en 2014),

« Les Airs de famille . Une philosophie des affinités » (Éditions Gallimard en 2012),

« Le génie du mensonge _ les plus grands philosophes sont-ils de sublimes menteurs ? » (Éditions Max Milo en 2015 ; et Presss-Pocket n° 16621 en 2017),

« Penser avec les oreilles » (Éditions Max Milo en 2019),

« Un tout autre Sartre » (Éditions Gallimard en 2020)…

À regarder et écouter _ et méditer _ avec « la troisième oreille« …

Ce mercredi 10 janvier 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Sur l’idiorythmie esquissée en l’article inaugural de ce blog « En cherchant bien », « le Carnet d’un curieux », le 3 juillet 2008 + d’autres textes (et voix) à entendre en les lisant…

05jan

 

Venant de relire avec infiniment de joie 
et le « Penser avec les oreilles » et le« Un tout autre Sartre » de François Noudelmann,
et très sensible aux très fécondes pistes de penser qu’ouvrent
et la « troisième oreille » et l’« idiorythmie » qui irriguent ces textes,
je les relie à l’article de présentation et programmatique de mon blog « En cherchant bien », publié le 3 juillet 2008 (mais rédigé dès le 20 mai précédent), intitulé « le Carnet d’un curieux », 
et auquel voici un lien d’accès : «  »
 
J’y exposais à l’amie, Corinne Crabos, qui, au printemps 2008, m’avait proposé d’ouvrir un tel blog sur le site de la librairie Mollat,
le sens, la méthode (sans méthode, ouverte à mes seules fantaisies…), ainsi que quelques pistes que j’envisageais de donner à ce blog personnel de partage d’enthousiasmes…
 
On va pouvoir ainsi y constater la très jubilatoire proximité d’affinités avec les démarches assez atypiques, singulières et libres de François Noudelmann ;
et la raison pour laquelle j’ai désiré si vivement l’inviter, lui qui enseigne actuellement à New-York, à cet entretien-conférence de notre Société de Philosophie de Bordeaux, dont je suis vice-président, en la vaste Station Ausone, qui aura lieu mardi prochain 9 janvier à 18h,
à la fois à propos (et à partir) de son passionnant et très riche récit « Les Enfants de Cadillac »,
mais aussi sur l’ensemble de son tout aussi passionnant et très riche (et assez singulier, un peu atypique) parcours philosophique, 
car évidemment tout se tient…
 
Cf aussi ma contribution intitulée « Oasis versus désert » au « Dictionnaire amoureux de la Librairie Mollat » (paru en 2016), pages 173 à 177,
accessible en mon article «  » du 17 juin 2022.
 
Ainsi que mon texte « Pour célébrer la rencontre »
accessible en mon article «  » du 26 octobre 2016.
 
Ce texte étant lui-même l’ouverture d’un essai demeuré inédit, rédigé en 2007, « Cinéma de la rencontre : à la ferraraise _ ou un jeu de halo et focales sur fond de brouillard(s) : à la Antonioni »,
dans lequel j’analysais très méticuleusement en particulier l’admirable séquence ferraraise d’ouverture du film-testament d’Antonioni « Al di là delle nuvole » (paru en 1995), ainsi que les textes de « Ce Bowling sur le Tibre », d’Antonioni, en 1984, d’où cette sublime séquence ferraraise est tirée, et aussi les notes autobiographiques d’Antonioni concernant sa jeunesse à Ferrare, auxquels cette séquence très évidemment est liée…
Le comble étant que cet essai mien demeuré inédit, et auquel je tiens beaucoup, demeure pour le moment bien caché dans les piles de papiers de ma bibliothèque, et résiste jusqu’ici à mes efforts de redécouverte ! Une belle ironie du sort…
Cf là dessus notamment mon article «  » du 16 décembre dernier, 2023, dans lequel je mentionne « Les Airs de famille : une philosophie des affinités » de François Noudelmann, ainsi que le beau « Accueillir : venu(e)s d’un ventre ou d’un pays » de mon amie Marie-José Mondzain…
 
Et enfin mon mémoire de maîtrise, en 1968, portait sur la notion de « rythme » !
Je dois l’avoir conservé quelque part, mais j’ignore où !!!
 
Mes curiosités sont multiples, et entrecroisées…
Et mon blog me sert d’aide-mémoire, avec l’avantage de ne dépendre d’aucun éditeur…
 
En résumé, ces textes miens-ci sont accessibles sur mon blog « En cherchant bien » par ces liens-ci :
 
_  3 juillet 2008 : «  »

Bonnes lectures !
On y entendra certaines de mes voix grâce à la très subtile perspicace troisième oreille…
Ce vendredi 5 janvier 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

En forme d’introduction presque trop détaillée à mon entretien à venir avec François Noudelmann le mardi 9 janvier prochain à 18h à la Station Ausone, sur l’ensemble de son parcours de philosophe à l’écoute (« Penser avec les oreilles »), et à partir de son passionnant récit familial « Les Enfants de Cadillac »…

02jan

Dans le cadre de la saison 2023 – 2024 des conférences de la Sociéte de Philosophie de Bordeaux, la seconde de cette saison, l’entretien que j’aurai avec François Noudelmann, aura lieu mardi 9 janvier à 18 h à la Station Ausone, à Bordeaux.
Et à partir de son passionnant récit familial « Les Enfants de Cadillac » (Ed. NRF 2008 ; Folio n° 7228),
cet entretien portera sur l’ensemble (ou presque) de l’œuvre philosophique tout à fait originale _ tant par sa méthode que par ses objets… _ de François Noudelmann,
qui est actuellement en poste à la New-York University :
 
_ « Hors de moi » (Ed. Léo Scheer 2006)
_ « Le Toucher des philosophes : Sartre, Nietzsche, Barthes au piano » (Ed. NRF 2008 Folio n° 589)
_ « Les airs de famille : une philosophie des affinités » (Ed. NRF 2012)
_ « Le génie du mensonge : les plus grands philosophes sont-ils de sublimes menteurs ? » (Ed. Max Milo 2015 ; Press Pocket n° 16621)
_ « Penser avec les oreilles » (Ed. Max Milo 2019)
_ « Un tout autre Sartre » (Ed. NRF 2020)
 
L’œuvre de François Noudelmann tourne autour de la singularité de l’identité en construction de la personne et de sa liberté comme accomplissement,
via diverses rencontres et surtout affinités fécondes…
 
Sur mon blog « En cherchant bien »,
plusieurs articles ont été consacrés à mes lectures de l’œuvre de François Noudelmann, entre le 18 janvier 2009 _ suivi alors d’un intéressant échange de courriels entre nous deux les 28 et 30 mars 2009 : « Et sur ce point du caractère « musical » de l’écriture (de tout vrai beau livre !), je me permets de renvoyer au si beau livre de François Noudelmann « Le toucher des philosophes _ Sartre, Nietzsche, Barthes au piano«« , écrivais-je au final d’un article intitulé « Rebander les ressorts de l’esprit (= ressourcer l’@-tention) à l’heure d’une avancée de la mélancolie : Jean Clair«  en date du 27 mars 2009… ; « Merci beaucoup pour ces informations et vos textes. Quelle énergie vous avez, c’est impressionnant ! J’aimerais avoir le secret de ces “ressorts”… », me répondit très aimablement François Noudelmann... _ et le 19 juin 2023 ;
voici des liens pour y accéder  :
Des articles presque un peu trop détaillés, pour les plus patients des lecteurs de ce blog « En cherchant bien« …
Ce mardi 2 janvier 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Assumer sa francité et sa judéité, depuis son installation outre-Atlantique, à New-York, désormais : le beau devenir freudien de François Noudelmann « prenant de l’âge » sur la question des « feuilletages » de l’identité..

26mai

Ce vendredi 26 mai,

je poursuis l’élan des commentaires de ma lecture du si prenant « Les enfants de Cadillac » de François Noudelmann, à la suite de mes 5 articles précédents :

_ du dimanche 21 mai : « « 

_ lundi 22 mai : « « 

_ mardi 23 mai :  « « 

_ mercredi 24 mai : « « 

_ et du jeudi 25 mai : «  « 

En effet, toute la fin du récit, de la page 193 à la fin, page 234, est une méditation très fine sur ce que finissent par constituer, pour François Noudelmann, au présent de son récit, c’est-à-dire en 2020, ce qu’il nomme, en les repensant, sa « francité » _ « comme un millefeuilles« , dit-il, page 194… _ et sa « judéité » _ « elle aussi, pour beaucoup, un feuilleté d’appartenances qui se déclarent sans être verbalisées, ou par des langages indirects«  _, ainsi que leur _ assez complexe, enchevêtrée… _ hiérarchie pour lui…

Alors qu’il réside désormais outre-Atlantique, à New-York, probablement depuis 2019 qu’il a décidé de complètement « s’y installer« , plutôt que faire d’incessants allers-retours depuis ce qui était son domicile parisien _ François Noudelmann, qui a appris très vite le nomadisme, a beaucoup déménagé, en sa vie : « En résidant souvent « ailleurs », j’ai poursuivi le relativisme de mon enfance lorsque, passant d’une maison à une autre et d’une ville à une autre, je changeais de culture, apprenant qu’ici on dîne à telle heure, que là on parle doucement, ou que là-bas on ne mélange pas telle ou telle couleur. Avoir eu des parents qui se sont mariés chacun trois fois, sans compter leurs relations officieuses, explique peut-être mon instabilité sentimentale _ ah ! Je glisse, je fuis, j’étouffe lorsque je demeure trop longtemps. Je connais la joie de partir rien dans les poches, de ne pas être lesté, de ne maintenir les relations et les lieux que par choix et non par habitude. (…) De fait je suis étonné par la difficulté, et souvent l’impossibilité de certains à changer de vie, d’époux ou d’épouse, de métier, de pays, attachés qu’ils sont à leurs amis d’enfance, à leur maison de famille ou à leur carrière. (…) Ma disponibilité à partir, ou peut-être cette névrose _ _, n’est sans doute pas étrangère à la vie de ceux _ Chaïm, Albert _ qui ont porté mon nom. Elle confirme probablementent la légende de l’errance juive, avec sa réalité et son imaginaire (…) Le déplacement à travers des mondes, l’acceptation pluraliste de leurs différences, la transformation de soi au gré des voyages me semblent des modalités de l’existence juive, partagées au-delà de toute communauté par nombre d’exilés. Être dedans et dehors, convertir le sentiment de « ne pas en être » en désir d’être temporairement quelqu’un d’autre, se sentir japonais, catalan ou martiniquais, se rendre perméable à l’inconnuu, vivre hors de soi _ cf son « Hors de moi« , paru en 2006 aux Editions Léo Scheer _, être dérouté par des affinités imprévisibles, ainsi vont les errants, juifs ou non« , confie-t-il magnifiquement pages 215-216… _ ; et que, de plus, il vient de faire le voyage de Cadillac afin d’être présent à la cérémonie d’inauguration, à laquelle il a été invité en tant que petit-fils de Chaïm Noudelmann, interné à Cadillac depuis la fin décembre 1929, comme « fou«  incurable, et décédé (mort de faim, sous le régime de Vichy) le 21 mars 1941, et inhumé là dans le carré des fous, qui venait d’être rénové :

« Parti _ de France, de Paris _ pour une durée indéterminée, peut-être définitive, j’avais abandonné jusqu’à la responsabilité d’honorer, ou plus simplement de nettoyer, la tombe commune de ma grand-mère _ « dans le carré juif du cimetière de Bagneux« , a-t-on lu page 53 _, et voilà que je suis invité dans le cimetière français qui avait retrouvé trace de mon grand-père Chaïm. (…) Ce fut donc pour assister à la rénovation d’un cimetière abandonné que je revins _ »le 19 septembre 2020″, précisément, apprend-on page 224 _ sur les traces funéraires de mon fou grand-paternel« , page 223 ; et, ruminant ce jour-là « à la terrasse d’un des cafés de Cadillac qui entourent la mairie » (page 228), le petit-fils de Chaïm se dit alors (page 229) :

« Le sacrifice de Chaïm m’oblige à l’égard de la France _ pour laquelle celui-ci, Chaïm, encore officiellement étranger, de nationalité « russe« , en 1914, s’engagea, et devint, gazé au gaz moutarde sur le front, irréversiblement un « fou de guerre«  … _ et il ranime étrangement ma fidélité _ un mot assez important… _ : résidant _ désormais _ hors du territoire national _ à New-York _, je connais _ en cette année 2020 qui le mène à l’écriture de ce magnifique « Les enfants de Cadillac« …  _ l’amour de loin _ celui d’un autre girondin : le blayais sublime troubadour Jaufré Rudel _ et le plaisir de l’aller-retour d’un amant à double vie » ; mais, François Noudelmann se voit alors devoir admettre le fait que « même si l’histoire de Chaïm n’est pas la mienne, elle se perpétue à travers le nom _ « Noudelmann » _ des pères _ Chaïm, Albert, François… _, que cette transmission soit assumée _ et elle va l’être ici même, par l’écriture de ce livre, par lui, François _, rejetée ou suspendue. Elle a _ ainsi _ ouvert une séquence _ d’Histoire à la fois personnelle et familiale, et plus générale encore… _ qui se prolonge jusqu’à moi et déroule bientôt cent années _ en effet, « Chaïm obtient la nationalité française, par décret du 16 juin 1927« , avons-nous appris à la page 25  _ d’identité française« , convient François Noudelmann, page 229 ;

et il poursuit, page 229 : « Le sens de l’héritage m’apparut alors plus clair« , et justifie ainsi la méditation et retour aux sources de l’entièreté de cet immense et profond grand livre _ que je ne peux décidément pas me résoudre à accepter comme constituant rien qu’un « roman« …

« Inessentiel d’abord , et interchangeable, ce nom juif _ de Noudelmann _ ne joua aucun rôle dans mes choix d’enfant« , commence-t-il par établir, par un effort de récapitulation mémorielle, page 196, de l’articulation en son identité « feuilletée » de ce qu’il nomme sa « francité » et sa « judéité« .

Et, de fait, ce n’est qu’en 2008 que « le cluster antisémite » fut vraiment entendu, pour la première fois, par lui, « dans les agglomérats verbaux que le credo _ politique _ m’avait appris à proférer » en des manifestations auxquelles il participait, se joignait, déclare-t-il page 204.

(…) « Ce ne fut qu’à la fin 2008 que se produisit, pour moi, écrit-il page 207, le choc révélateur, un petit séisme intime _ rien moins ! _ qui instaura _ pour le devenir de fond de sa personne _ un avant et un après _ voilà ! Cet hiver-là, j’habitais dans le XIIIe arrondissement de Paris et souvent d’imposantes manifestations passaient par le boulevard Arago _ c’est au 4 Boulevard Arago que résidait en effet alors François Noudelmann : je l’ai retrouvé noté sur mon agenda d’adresses… (…) Il m’arrivait d’y prendre part, surtout en ces temps de ministère de l’Identité nationale qui rappelait de fâcheux souvenirs, page 207. (…) Par dizaines de milliers, chaque semaine,  des manifestants venaient dénoncer l’intervention disproportionnée de Tsahal et, ce jour-là, je pensais défiler avec les militants de La Paix maintenant, qui soutenaient le principe de « deux peuples, deux États« ..

(…)  _ cependant _, une pulsion de mort se répandait _ à l’imparfait, pas au passé simple ! _ parmi les crieurs de slogans et, sans arriver à en croire nos oreilles, nous entendîmes _ l’ami et lui qui défilaient ensemble, un peu à l’écart, cependant, des groupes du cortège _ distinctement : « Mort aux Juifs ! » Non pas une voix isolée, mais un hurlement collectif et dense. Il n’était pas possible de l’ignorer« , marque-t-il très clairement, page 208.

« Je pensais alors aux Noudelmann et aux Friedmann _ ses frères et sœurs, oncles, tantes et cousins Friedmann : quand elle épousa Chaïm Noudelmann, en avril 1916, deux mois avant la naissance d’Albert Noudelmann, le 24 juin suivant, Marie Schlimper était veuve de Hersch Friedmannn, dont elle avait eu 4 enfants : Jacques, né le 7 novembre 1902, Rachel, née le 25 août 1904, Raymonde, née le 3 avril 1907, et Bernard, j’ignore à quelle date il était né ; de même que j’ignore la date du décès de Hersch Friedmann... _ qui avaient dû porter l’étoile jaune à Paris, où ces mêmes appels au meurtre recouvraient les murs et les vitrines. Je revoyais ma tante _ une belle-sœur de sa mère, côté Friedmann, le plus probablement… _ et mes cousins me montrant le signe de l’infamie _ qu’ils avaient conservé… (…) Leur anxiété ou leur terreur me devinrent soudain plus proches et tangibles », page 209

Page 229, François Noudelmann poursuit sa réflexion sur ce que, lors de sa réflexion à Cadillac, le 19 septembre 2020, au sortir de la cérémonie au cimetière, il vient de nommer « le sens de l’héritage » à la fois juif et français :

« Du moins il me sembla osciller entre deux écueils opposés : d’une part l’orgueil de l’individu qui ne veut pas hériter, qui croit ne tenir que de lui-même _ à la Sartre, en quelque sorte… _ et s’honore d’être libre d’autant plus qu’il ignore les raisons qui le gouvernent. D’autre part, la romance psycho-généalogique de celui qui se pense un « descendant » _ à la Barrès, dirais-je par exemple… _ et qui s’identifie à bon compte aux traumatismes de ses ancêtres. Je suis paradoxalexalement tombé dans le premier piège, héritant du refus d’une famille _ les Noudelmann, Chaïm et Albert _ qui se voulait sans histoire et dans laquelle chacun _ à chaque génération _, pouvait remettre les compteurs à zéro. Programmé pour être _ à mon tour, moi aussi _ sans programme, je vivais comme Chaïm et Albert qui rejetérent leur filiation et leurs coutumes, même celle de la religion à laquelle ils ne croyaient plus et qui aurait pu leur procurer le sentiment d’une solidarité. Plus je prends de l’âge, plus je perçois combien cet affranchissement est présomptueux, et pour le dire ave les mots de la philosophie, je deviens de plus en plus freudien _ voilà ! _, doutant de ce que je crois avoir choisi par moi-même, tout en résistant au second piège de l’héritage »

À suivre…

Ce vendredi 26 mai 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et le très vivant et actif cercle familial des enfants, neveux, cousins Sartre, Langlois, de Swarte, de Bertille de Swarte…

24juin

Et il me faut étendre ma recherche du très fécond environnement culturel et musical de Théotime Langlois de Swarte

au cercle de ses frères et sœurs _ de Swarte, Langlois ainsi que Sartre _, et assez nombreux cousins,

qui constituent les principaux familiers de sa mère Bertille de Swarte _ ainsi que de, mais dans une bien moindre mesure, de son père Hervé Langlois _ ;

notamment lors des rencontres _ familiales _ au château de l’Esparrou, à Canet-en-Roussillon, notamment et surtout :

un effectivement très vivant pôle d’attraction…

En parcourant les pages Facebook de certains d’entre eux

_ telle, par exemple, l’assez active sur ce réseau, Camille Sartre _,

j’ai découvert certains noms de personnes apparentées aux de Swarte, Sartre et Langlois ;

comme par exemple une nommée Sophie Langlois…

Ou encore, à partir de la page Facebook d’Hervé Langlois _ très discret, lui _, une nommée Audrey Langlois, créatrice de bijoux, à Paris

_ mais j’ignore quels sont les liens de parenté unissant Hervé Langlois avec Sophie et avec Audrey Langlois…

En revanche,  les pages Facebook de Bertille de Swarte ne sont pas avares de mentions de nombreuses personnes qui lui sont, d’un biais ou d’un autre, apparentées, ou amies ;

comme, par exemple parmi bien d’autres, divers membres de la famille de Marie-Charlotte Fournage _ née en 1986 _, l’épouse _ le mariage a eu lieu le 25 juillet 2015 _ de son fils aîné Sylvain Sartre _ né le 28 août 1979 _ :

telles Constance Fournage, Agathe Fournage, ou Léonore Fournage ; ainsi que leur mère Béatrice Chamontin _ née le 23 mai 1960 ; mère de 5 enfants et musicothérapeute… 

À suivre…

Ce jeudi 24 juin 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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