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Musiques de joie : la grâce humble et retenue de Marc-Antoine Charpentier en ses Psaumes et Motets

30mai

La musique de Marc-Antoine Charpentier,

et cela quel qu’en soit le genre,

est instantanément reconnaissable,

en l’humilité rayonnante et sobre de sa grâce.

J’ai choisi ici, comme illustration musicale, de cette grâce musicale religieuse

paisiblement irradiante 

_ et après audition de toute la discographie carpentiérienne de Sébastien Daucé _,

le choix de Psaumes et Motets de Marc-Antoine Charpentier (1643 – Paris, 24 février 1704)

intitulé O Maria !

soit le CD Zig-Zag-Territoires 100601, produit en 2010,

de l’Ensemble Correspondances,

dirigé par Sébastien Daucé.

Et plus particulièrement

In odorem Unguentorum (H. 51),

Beati omnes qui timent Dominum (H. 178),

et O sacramentum pietatis (H. 274).

Ou l’art appris à Rome de Giacomo Carissimi

(Marino, 18 avril 1605 – Rome, 12 janvier 1674)

adapté à la tendresse française...

Ce samedi 30 mai 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : la Musica callada de Federico Mompou à l’écoute de la quintessence acérée et voluptueuse de l’intime

11avr

Le magnifique Josep Colom

m’a non seulement fait découvrir les Sonatas de Manuel Blasco de Nebra

(Séville, 2 mai 1730 – Séville, 12 septembre 1784)

_ cf mon article d’hier : _,

mais aussi la Musica callada de Federico Mompou

(Barcelone, 16 avril 1893 – Barcelone, 30 juin 1987)

en sa superbe intégrale de L’Œuvre pour piano de Mompou,

un coffret de 4 CDs Mandala 5021/24, publiée en 1993.

Música callada signifie Musique tue,

gardée pour soi dans le silence :

du moins le silence imposé à la parole, et au verbiage…

La joie selon Mompou

_ cf aussi la pièce très justement intitulée pour appeler la joie, extraite de Charmes, composée en 1921, en hommage affiché à Paul Valéry _

n’est pas exubérante, ni, a fortiori, dionysiaque ;

mais elle aspire,

en sa brièveté _ toute scarlatienne _à la quintessence fugace de l’intime…

Rien qui pèse, rien qui dure ni se répète, rien qui insiste…

Seulement l’intensité sobre et brûlante-froide

du pur instant magiquement saisi au vol

par le geste musical

qui croise alors Kairos.

Ce que réaliseront à la perfection,

en 1959, 1962,1965 et 1967,

les 28 pièces des quatre cahiers successifs de la Música callada, de Mompou.

Alors, quel interprète choisir ?

J’hésite entre

l’interprétation parfaite de justesse et élégance

du splendide coffret L’Œuvre pour piano, Mandala MAN 5021/24,

de Josep Colom,

enregistré en 1991-92 ;

et la version de l’inestimable coffret Complete Piano Works, Ensayo, puis Brilliant Classics 65 15,

de Federico Mompou lui-même,

enregistré en 1974 ;

et disponible tout entier (mais oui !) en podcast sur you tube…

La joie dont il s’agit n’a certes rien ici

ni de l’esprit du Baroque _ à la Scarlatti _,

ni de celui de l’Empfindsamkeit, ou du Sturm und Drang _ à la Carl Philipp Emanuel Bach _ ;

et c’est la toute première,

de ma collection de « Musique de joie« ,

à être issue du redoutable XXème siècle ;

mais cette joie musicale-là a quelque chose de la joie oxymorique,

tout à la fois acérée et voluptueuse,

du poème Charmes de Paul Valéry (en 1922)

comme du rare et éblouissant Canticó de Jorge Guillen (en 1928).

Un voyage musical on ne peut plus singulier, ainsi,

au cœur irradiant du présent…

Ce samedi 11 avril 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Comment bien jouer, avec humilité, les sublimes ultimes Pièces pour piano seul de Brahms ?

12mar

Ce matin,

l’excellent _ comme très souvent… _ article du jour de Jean-Charles Hoffelé sur son site Discophilia,

Éclaircies,

revient replacer sur le tapis du mélomane

la question classique « Comment jouer Brahms ?« …

Cette question, je me l’étais posée

à propos des ultimes Pièces pour piano seul de Brahms

le 16 juin 2019

en mon article intitulé  _ déjà _ Comment interpréter les Intermezzi de Brahms ?,

à propos _ déjà _ du CD Brahms Intermezzi, Rhapsodies de François Chaplin,

le CD Aparté AP 173 ;

celui-là même sur lequel vient ce matin pencher son oreille hyper-attentive

le rédacteur du site Discophilia,

sous le titre, lui, Éclaircies

Et cela, en avant-première à un article sien, à venir,

à propos du CD Brahms Fantasien Op. 116,  Intermezzi Op. 117 et Klavierstücke Op. 118

d’Hortense Cartier-Bresson,

le CD Aparté AP 222.

Je n’ai pas encore écouté ce CD,

et je n’en connais que l’article de commentaire qu’en a donné Bertrand Saint-Étienne le 2 mars dernier,

sur le site de Res Musica,

sous le titre de Hortense Cartier-Bresson dans les dernières oeuvres pour piano de Brahms

Voici donc les articles de ce dossier « Comment jouer Brahms ?« :

Comment interpréter les Intermezzi de Brahms ?

— Ecrit le dimanche 16 juin 2019 dans la rubriqueMusiques

Les dernières pièces pour piano de Brahms (1833 – 1897)

sont d’une beauté fascinante, en leur brièveté.

Pas mal de très bonnes interprétations au disque.

Choisir entre elles est une affaire de goût.

Pour ma part, je déteste le maniérisme, à la Volodos ;

et apprécie des interprétations sobres et poétiques, avec un certain naturel…

À la Wilhelm Kempf, à la Radu Lupu, à la Adam Laloum ;

à la Stephen Bishop-Kovacevich.

Le CD Intermezzi, Rhapsodies par François Chaplin

qui vient de paraître chez Aparté,

avec les opus 79, 117, 118 et 119

_ le CD Aparté AP 173 _,

est loin de me déplaire.


Ce dimanche 16 juin 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

 


ECLAIRCIES

Longtemps, j’ai repris ce disque, et recevant celui d’Hortense Cartier-Bresson dont je vous écrirai prochainement, l’écoutant, je suis revenu à l’album _ paru au printemps 2019 _ de François Chaplin. C’est un pianiste que j’aime depuis son intégrale Debussy. Il sait être simple _ c’est crucial ! _, ce qui pour le piano de Brahms, et plus encore pour ses opus tardifs, est une bénédiction _ absolument indispensable, même !

La nudité _ voilà _ de son toucher dans l’Opus 119 est comme l’archet d’un alto, un chant de mots plus que de notes _ oui. Cette qualité poétique _ oui _ se retrouve tout au long de cet album discret, qui ne devrait pas passer aussi inaperçu, voilà pourquoi, pris dans l’audition de plusieurs disques Brahms consacrés aux mêmes opus, je voulais en saluer le ton si singulier, surtout après y avoir entendu le clavier si orchestral de Boris Berman.

Tout au long de l’Opus 118, ce ne sont que paysages d’entre-orages, nocturnes ombreux parcourus par un ton de légende _ oui, celui des Balladen _ qui emporte aussi les deux Rhapsodies, jouées sans effet, avant que l’éclaircie des trois Intermezzi, Op. 117 ne reviennent dire leurs poèmes de clavier.

Assurément pour François Chaplin, ce disque est un bréviaire, on l’y entend prier ce que chez Brahms il sait être les mots de _ l’eschatologie radicale de _ l’Ecclésiaste, même lorsque le piano est seul.

LE DISQUE DU JOUR

Johannes Brahms (1833-1897)


6 Klavierstücke, Op. 118
4 Klavierstücke, Op. 119
2 Rhapsodies, Op. 79
3 Intermezzi, Op. 117


François Chaplin, direction


Un album du label Aparté AP173

Photo à la une : le pianiste François Chaplin – Photo : © DR…


Hortense Cartier-Bresson dans les dernières oeuvres pour piano de Brahms

 

Toujours et toujours affiner son écoute ;

de même que les interprètes ne cessent d’affiner,

au fil des jours et des années,

leur interprétation ;

avec l’idéal pour chacun _ mélomane comme interprète _ de rencontrer peut-être,

quelque miraculeuse fois,

l’improvisation première du compositeur lui-même

à l’heure éblouissante de sa création…

Parvenir à l’épure

de cette capacité suprême

est un gigantesque et formidable défi !

Il y faut, à coup sûr, une terrible humilité !

Ce jeudi 12 mars 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Comment interpréter les Intermezzi de Brahms ?

16juin

Les dernières pièces pour piano de Brahms (1833 – 1897)

sont d’une beauté fascinante, en leur brièveté.

Pas mal de très bonnes interprétations au disque.

Choisir entre elles est une affaire de goût.

Pour ma part, je déteste le maniérisme, à la Volodos ;

et apprécie des interprétations sobres et poétiques, avec un certain naturel…

À la Wilhelm Kempf, à la Radu Lupu, à la Adam Laloum ;

à la Stephen Bishop-Kovacevich.

Le CD Intermezzi, Rhapsodies par François Chaplin

qui vient de paraître chez Aparté,

avec les opus 79, 117, 118 et 119

_ le CD Aparté AP173 _,

est loin de me déplaire.


Ce dimanche 16 juin 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

La confirmation officielle du cousinage luzien de Maurice Ravel avec les Hiriart-Gaudin (et les deux Marie Etcheverry)

26mai

En continuant mes recherches

_ cf la synthèse du 16 mai dernier donnant accès à mes précédents articles :  _

à propos des cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937),

je viens de trouver la confirmation du cousinage effectif (au 3ème degré)

entre Magdeleine Hiriart-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968) et Maurice Ravel,

dans le faire-part de décès de la mère de Magdeleine, Madame Dominique Hiriart, née Marianne Imatz.
Dont le décès _ à l’âge de 87 ans : Marianne Imatz est née à Saint-Jean-de-Luz le 28 octobre 1845, fille de Raphaël Imatz (né à Urrugne le 17 avril 1797 et décédé à Saint-Jean-de-Luz le 20 janvier 1869), charpentier, et Magdelaine Harispe (née à Saint-Jean-de-Luz, dans le quartier d’Acotz, le 10 mars 1802, et décédée à Saint-Jean-de-Luz le 28 février 1883) ; lesquels Raphaël Imatz et Magdeleine Harispe s’étaient mariés à Saint-Jean-de-Luz le 6 février 1839 _ est survenu le samedi 9 juillet 1932, en son domicile du 30 rue Gambetta à Saint-Jean-de-Luz.
paru dans la Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz datée du 9 juillet 1932 : https://www.retronews.fr/journal/gazette-de-bayonne-de-biarritz-et-du-pays-basque/9-juillet-1932/343/1257927/3
Madame Veuve GAUDIN, née Hiriart ;
Mademoiselle Marie HIRIART ;
Monsieur Edmond GAUDIN ;
Madame Veuve ZOZAYA, née Dargaignaratz ;
Les parents et alliés
Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de
Mme Dominique HIRIART
née Marianne IMATZ
Leur mère, grand-mère et cousine, décédée, munie des sacrements de l’Eglise, le 9 juillet 1932, dans sa 88éme année, en son domicile, 30 rue Gambetta, à Saint-Jean-de-Luz.
En vous priant de bien vouloir leur faire l’honneur d’assister aux Obsèques qui auront lieu le Lundi 11 courant, à 10 heures très précises, à l’église de Saint-Jean-de-Luz.
On se réunira à la maison mortuaire à 9 heures trois-quart.
comporte les _ décisives _ précisions suivantes :
Marianne Imatz (veuve de Dominique Hiriart)
_ a pour fille : Madame veuve Gaudin, soit Magdeleine Hiriart (née à Saint-Jean-de-Luz le 11 mars 1875, et veuve _ depuis l’automne 1910 _ de Charles Gaudin _ le mariage de Magdeleine Hiriart et Charles Gaudin a eu lieu à Saint-Jean-de-Luz le 28 septembre 1901 _ ;
_ pour sœur : Marie Hiriart (sans autre précision : célibataire et sans enfant) ;
_ pour petit-fils : Edmond Gaudin : né à Saint-Jean-de-Luz le 30 juin 1903 _ et pas encore marié, ce jour de deuil de 1932 (à Angela Rossi), constatons-nous pour lors ; leur mariage aura lieu en 1935… _ ;
_ et pour cousine Marie-Clotilde Dargaignaratz, veuve Zozaya ;
celle-ci, née à Saint-Jean-de-Luz le 6 mars 1860 (et qui décèdera à Urrugne, le 26 février 1943, à l’âge de 82 ans), est en effet la veuve de Martin Zozaya (né à Urrugne le 1er août 1856, et décédé à Urrugne le 5 avril 1932), rentier ; ils s’étaient mariés à Urrugne le 22 novembre 1905) ;
et Marie-Clotilde est la fille de la seconde Marie Etcheverry (née à Saint-Jean-de-Luz le 20 novembre 1824, épouse, le 27 août 1851, à Saint-Jean-de-Luz _ puis veuve, le 29 janvier 1862 _ du luzien Bernard Dargaignaratz, maître au cabotage ; et décédée à Saint-Jean-de-Luz le 30 novembre 1900, à l’âge de 76 ans) ;
laquelle seconde Marie Etcheverry est la sœur cadette de la première Marie Etcheverry (née à Saint-Jean-de-Luz, le 21 juin 1817 et décédée à Saint-Jean-de-Luz le 27 décembre 1850 _ des suites des couches de son second fils, Jean-Charles Hiriart, né le 20 décembre 1850 (et frère cadet de Dominique Hiriart, né le 28 janvier 1849) _, à l’âge de 33 ans), épouse _ le 10 novembre 1846, à Saint-Jean-de-Luz _ de Jean-Baptiste Hiriart, tonnelier : soient les beaux-parents de Marianne Imatz.
Marie-Clotilde Dargaignaratz veuve Zozaya, et Marianne Imatz veuve Hiriart, sont bien cousines germaines
via la belle-mère de Marianne et la mère de Marie-Clotilde,
soient les deux sœurs Marie Etcheverry _ nées à Saint-Jean-de-Luz, l’aînée le  21 juin 1817, et sa cadette le 20 novembre 1824 _, filles de la seconde Marie Delouart _ née à Ciboure le 17 juin 1784 et décédée à Saint-Jean-de-Luz le 3 janvier 1842 : elle, cibourienne, avait épousé à Saint-Jean-de-Luz le cibourien Jean Etcheverry, marin, le 17 août 1814 _ ; et se nommant toutes les deux Marie Etcheverry !
Faute d’avoir découvert le faire-part du décès de Dominique Hiriart lui-même,
j’ignore pour le moment la date de son décès ;
j’ai appris seulement _ du Journal officiel _ que le 9 avril 1925 _ alors âgé de 76 ans : il est né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849 _ avait été décernée à Dominique Hiriart  une médaille d’or, en tant qu’administrateur de la succursale de la Caisse d’Epargne de Bayonne à Saint-Jean-de-Luz _ lors de son mariage, le 3 juin 1874, sa profession indiquée sur l’acte d’état-civil était celle de menuisier. C’est intéressant.
Dominique Hiriart, né donc à St-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849, est le fils aîné de la première Marie Etcheverry (née à Saint-Jean-de-Luz le 21 juin 1817 et décédée à Saint-Jean-de-Luz le 27 décembre 1850 _ à l’âge de 33 ans _) ;
et le petit-fils de la seconde Marie-Baptiste Delouart (née à Ciboure le 17 juin 1784 et décédée à Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842 _ à l’âge de 57 ans _ ),
sœur de la première Marie-Baptiste Delouart (née à Ciboure le 29 juin 1782 et décédée à Ciboure en 1855) ;
laquelle _ l’aînée des quatre enfants de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague : les trois Marie Delouart (nées à Ciboure respectivement  les 29 juin 1782, 17 juin 1784 et 17 août 1786) et leur frère Jean Delouart (né à Ciboure le 27 août 1788) ; existe encore un cinquième membre de cette fratrie Delouart, en la personne d’un second frère, Baptiste-Jean Delouart, né en 1790, marin, lui aussi, et époux d’une Gracieuse Casabon : ce qui appert d’une généalogie des Delouart établie par Jean-Noël Darrobers, à laquelle je n’ai pas eu un accès complet jusqu’ici…  _ est
la mère de Sabine Delouart (née à Ciboure le 11 septembre 1809 et décédée à Ciboure le 22 décembre 1874),
la grand-mère de Marie Delouart-Ravel (née à Ciboure le 24 mars 1840 et décédée à Paris le 5 janvier 1917),
et l’arrière grand-mère de Maurice Ravel (né à Ciboure le 7 mars 1875 et décédé à Paris le 28 décembre 1937).
Le lien de cousinage _ très clairement affirmé dans les lettres échangées le 8 octobre 1910 (« Ma chère cousine« , écrit Ravel) et le 24 novembre 1914 (« Mon cher Maurice« , « Votre cousine« , écrit Magdeleine Hiriart-Gaudin), comme on le lit aux pages 246 et 403 de l’Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel, publiée par Manuel Cornejo, au Passeur éditeur ; ces deux lettres sont des lettres (déchirantes, en la sobriété de leur pudeur) de condoléances ; sont-ce là les deux seules lettres qui demeurent de la correspondance entre les deux cousins ? On aimerait en apprendre davantage sur leurs liens… _ est donc parfaitement avéré
entre Magdeleine Hiriart-Gaudin,
la veuve _ en 1910 _ de Charles Gaudin,
et fille _ en 1875 _ de Marianne Imatz-Hiriart, veuve de Dominique Hiriart _ le fils aîné de la première Marie Etcheverry, épouse (le 10 novembre 1846 à Saint-Jean-de-Luz) de Jean-Baptiste Hiriart _,
et Maurice Ravel
Ce dimanche 26 mai 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa
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