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En appendice à ma recherche des domiciliations à Ciboure des enfants de Michel Goyenague (1790 – 1849) et Marie Delouart (1786 – 1872) : le cas du couple formé par Marie Goyenague (1827 – après 1898) et son époux Martin Passicot (1824 – 1888)…

19nov

En continuant ma recherche des domiciles cibouriens des divers membres de familles apparentées à Marie Delouart (Ciboure, quartier de Pocalettte, maison Bourbouillonbaita, n° 118, 24 mars 1840,  – Paris, 5 janvier 1917) et son fils Maurice Ravel (Ciboure, rue du Quai, n° 12, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937)

_ cf mes articles des 15, 16, 17 et 18 novembre derniers :

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 ;

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et  … _,

j’en viens ce jour

au cas du couple formé par la troisième des enfants de Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – Ciboure, 20 novembre 1849) et son épouse Marie Delouart (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872),

Marie D’Oyenhart _  = Goyenague _ (Ciboure, quartier de Pocalette, maison n° 117, 28 juillet 1827 – Buenos-Aires, après 1898), épouse, à Ciboure le 17 juillet 1850, de Martin Passicot (Urrugne, 24 octobre 1824 – Buenos-Aires, 22 octobre 1888) _ Martin Passicot, né à Urrugne le 24 octobre 1824 (cf l’acte d’état-civil de son mariage à Ciboure), est fils de Jean Passicot, laboureur à Urrugne (qui a 48 ans lors de ce mariage de son fils Martin le 17 juillet 1850), et de son épouse Agnès Passicot (âgée de 44 ans), mariés à Urrugne le 21 janvier 1824 ; Jean Passicot est né à Ciboure le 8 septembre 1801, maison Semperbaita ; et son épouse Agnès Passicot, qui habitait Urrugne, maison Ancillaren, lors de son mariage à Urrugne en 1824, était née à Ascain le 13 avril 1805. L’époux, Martin Passicot, de profession forgeron, est alors domicilié à Ciboure, quartier du Sud, maison Gasteluzarrea ; et l’épouse, Marie Goyenague, de profession couturière, est domiciliée à Ciboure, quartier de Pocalette, maison Miquelenia n° 183.

Mon très détaillé article du 4 octobre 2019, ,

mentionne les dates et lieux de naissance des 11 enfants Passicot (successivement Jean-Martin, Juan-Tomas-Gabriel, Marcelina, Pascuala, Pedro, Catalina, Pedro, Bernard-Mariana, Maria-Luisa, Juan-Maria et enfin Francisco) du couple formé par Marie Goyenague et son époux urrugnard Martin Passicot, mariés donc à Ciboure le 17 juillet 1850 _ l’époux, de profession forgeron, est à cette date domicilié à Ciboure, quartier du Sud, maison Gasteluzarrea ; et l’épouse, de profession couturière, est domiciliée à Ciboure, quartier de Pocalette, maison Miquelenia n° 183 _ ;

Martin Passicot, quitte la France et embarque pour l’Argentine, à bord du bateau Glenmere, au port de Pasajes (Pasaia) dès l’été 1851 ;

il sera rejoint à Buenos-Aires, en 1853, par son épouse Marie Goyenague et leur premier   Jean-Martin Passicot, né à Ciboure le 17 mai 1851, au quartier de Pocalette, maison Miquelenia n° 183, qui ont embarqué à leur tour pour l’Argentine, au port de Pasajes (Pasaia), en 1853.

Le second enfant  du couple, Juan Tomas Gabriel Passicot, naîtra, lui, à Buenos-Aires, le 30 mars 1855.

De même que naîtront à Buenos-Aires aussi les 6 enfants suivants du couple :

Marcelina, le 5 juin 1856 ; Pascuala, le 26 juillet 1858 ; Pedro, le 21 avril 1860 ; Catalina, le 9 juillet 1861 ; Pedro, le 19 novembre 1863 ; et Bernarda-Mariana, le 20 novembre 1865.

Et les trois derniers enfants du couple (les 9e, 10° et 11°), naîtront, eux, à Las Lomas de Zamora _ cité faisant aujourd’hui partie de l’agglomération du grand Buenos-Aires, et compte plus de 100 000 habitants _ :

Maria-Luisa, le 26 juin 1867 ; Juan-Maria, le 26 novembre 1869 ; et enfin Francisco Passicot, le 15 juin 1873. 

L’aîné de ces enfants Passicot, Jean-Martin (Ciboure, quartier de Pocalette, maison Miquelenia, n° 183, 17 mai 1851 – Buenos-Aires, après 1895), de profession forgeron, puis commerçant, épousera à Buenos-Aires le 5 mai 1875 Zenona Yriciti (Buenos-Aires, 1849 – Buenos-Aires, après 1895) ;

et le couple aura 2 filles :

Maria-Emilia Passicot, née à Buenos-Aires en 1876 ; et Carmen Zelmira Passicot, née à Buenos-Aires en 1878.

Le second, Juan-Tomas-Gabriel Passicot, né à Buenos-Aires le 30 mars 1855, épouse à Buenos-Aires en 1904 Gregoria-Ramira Fernandez.

La troisième, Marcelina Passicot, née à Buenos-Aires le 5 juin 1856, épouse à Buenos-Aires le 15 septembre 1880 Primitivo Calvete (né en 1849) ;

dont elle aura 3 enfants Calvete :

Martin-Alfredo, né en 1883 ; Ricardo Casiano, né en 1886 ; et Maria-Estela, née en 1895.

La quatrième, Pascuala Passicot, née à Buenos-Aires le 26 juillet 1858, décèdera avant 1867. 

Du cinquième, Pedro Passicot, on sait seulement qu’il est né à Buenos-Aires le 21 avril 1860.

La sixième, Catalina Passicot, née à Buenos-Aires le 9 juillet 1861, épouse à Buenos-Aires en 1883 Jean Berrade ;

dont elle aura 4 enfants Berrade :

Maria, née en 1884 ; Eduardo, né en 1887 ; Raul, né en 1891 ; et Julio, né en 1894.

Le septième, Pedro Passicot, né à Buenos-Aires le 19 novembre 1863, épouse à Buenos-Aires le 29 février 1896 Julia Lavagne (née en 1868).

La huitième, Bernarda-Mariana Passicot, est née à Buenos-Aires le 20 novembre 1865, et est décédée avant 1867.

De la neuvième, Maria-Luisa Passicot, je sais seulement qu’elle est née à Las Lomas de Zamora le 26 juin 1867.

Le dixième, Juan-Maria Passicot, né à Las Lomas de Zamora le 26 novembre 1869, épouse à Buenos-Aires le 20 avril 1898 Julia Rubio ;

le couple aura un fils, Juan-Daniel Passicot, né en 1900.

Et du onzième des enfants de Martin Passicot et son épouse Marie Goyenague, Francisco Passicot, je sais seulement qu’il est né à Las Lomas de Zamora le 15 juin 1873.

Voilà pour ces descendants Passicot-Goyenague d’Argentine,

dont la grand-mère maternelle _ et mère de Marie Goyenague (née à Ciboure, quartier de Pocalette maison n° 117, le 28 juillet 1827) _ n’est autre que Marie Delouart (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872),

la seconde des sœurs de Marie-Baptiste Delouart _ cf ici son acte de baptême _ (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 23 août 1855) _ et il est bien dommage que sur ces deux documents de baptême de 1782 et 1786 ne soient pas mentionnées la maison de naissance, à Ciboure, de ces deux filles de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague… _,

la grand-mère de Marie Delouart _ née à Ciboure, quartier de Pocalette, maison Bourbouillonbaita n° 118, le 24 mars 1840… _ et arrière-grand-mère de Maurice Ravel _ à Ciboure, maison San Estebania, rue du Quai n° 12, le 7  mars 1875…

À suivre…

Ce vendredi 19 novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Les blancs questionnants de la mémoire familiale des cousins luziens de Maurice Ravel : pour continuer à progresser dans la recherche…

28mai

Continue, bien sûr, de me travailler _ et en attendant que je joigne la petite-fille de Magdeleine Hiriart-Gaudin _
la question de l’ignorance _ a priori assez étonnante ! _ de la part des présents enfants Gaudin
de leur parenté on ne peut plus effective _ via les Hiriart et les Etcheverry (et d’abord via Magdelaine Hiriart-Gaudin : chaînon crucial de la descendance luzienne des Delouart cibouriens !)avec Maurice Ravel.
Peut-être est-ce en partie dû, aussi, au fait de la force de rayonnement, au sein de leur famille, de l’amitié de Maurice Ravel avec Marie (1879 – 1976) et Jane Gaudin (1880 – 1979) ;
et leur correspondance connue.
Qui aurait pensé aller chercher quelque cousinage que ce soit
du côté des Hiriart ?..
_ sauf à lire avec la plus vigilante attention l’intégralité, et dans les plus petits détails, de la correspondance publiée !
Et, qui plus est avec le petit neveu de la gouvernante des enfants Gaudin, Gachucha Billac ?..
Ce cousinage Hiriart-Ravel échappait-il déjà aux belle-sœurs Gaudin, Marie et Jane, de Magdeleine ?
C’est peu vraisemblable. Magdeleine Hiriart-Gaudin était leur belle-sœur.
Mais quelle position occupait la belle-sœur Magdeleine
_ veuve, en septembre 1910, de Paul Gaudin, l’aîné (1875 – 1910) de la fratrie des sept enfants d’Edmond Gaudin (1844 – 1920) et son épouse Annette Bibal-Gaudin (1845 – 1936)… _ 
au sein de la configuration familiale des Gaudin ? Cela reste à creuser…
Et je suis donc curieux d’en apprendre un peu plus sur les liens ayant pu exister,
tout au long de leurs vies durant,
entre Maurice Ravel
et Magdeleine Hiriart-Gaudin (nés à quatre jours, au mois de mars 1875, et quelques centaines de mètres d’intervalle ! un peu plus que la largeur du port de Saint-Jean-de-Luz – Ciboure…)
_ Maurice (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) et Magdeleine (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – 15 juin 1968) _ ;
ainsi qu’avec Edmond, le fils de Magdeleine et Charles Gaudin (qui leur était né, à Saint-Jean-de-Luz, le 30 mai 1903 _ et décèdera le 28 décembre 1988 _)…
Nulle correspondance entre Maurice Ravel et Edmond Gaudin n’étant accessible jusqu’ici, semble-t-il…  
En remontant plus haut dans la galaxie familiale,
il faut dire que le père de Magdeleine Hiriart, Dominique Hiriart (né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849),
était très jeune (un an et onze mois !) lors du décès de sa mère, née Marie Etcheverry (et fille de la seconde Marie Delouart), le 28 décembre 1850, à Saint-Jean-de-Luz.
De même, aussi, qu’au moment du décès, à Saint-Jean-de-Luz, de son père, Jean-Baptiste Hiriart, le 24 septembre 1859 : 10 ans et 8 mois.
Le principal lien de Dominique Hiriart avec la mémoire familiale (maternelle) des Etcheverry
était cependant représenté par la tante maternelle de Dominique,
en la personne de la sœur cadette de sa mère, je veux dire la seconde Marie Etcheverry (épouse Dargaignaratz), qui décèdera, à Saint-Jean-de-Luz, le 20 novembre 1900 :
Dominique Hiriart avait alors presque 51 ans. Et sa fille Magdeleine (née à Saint-Jean-de-Luz le 11 mars 1875), avait 25 ans.
Puis, la fille de cette seconde Marie Etcheverry et de Bernard Dargaignaratz : Marie-Clotilde Dargaignaratz, épouse _ le 22 novembre 1905 _ de l’urrugnar Martin Zozaya ; elle décèdera à Urrugne le 26 février 1943…
Qu’a donc connu Magdeleine Hiriart-Gaudin de l’histoire familiale cibourienne des Etcheverry-Delouart ?
Et qu’en a-t-elle narré ? 
Au moins est-il à retenir que Magdeleine et Maurice connaissaient parfaitement, eux, leur propre cousinage ! Ce n’est pas rien.
Même si en sa vieillesse Magdeleine (qui décède le 15 juin 1968) demeura, semble-t-il _ ce que me confie Madame Maylen Gaudin – Lenoir _  muette sur le sujet de ce cousinage
_ elle qui était d’un tempérament plutôt volubile, se souvient sa petite-fille _
avec ses petits enfants, Charles-Paul et Maylen…
Cela aussi est à creuser…
La cousine Clotilde (née à Saint-Jean-de-Luz le 6 mars 1860) avait, elle, 40 ans au décès de sa mère, Marie Etcheverry-Dargaignaratz, le 20 novembre 1900, à Saint-Jean-de-Luz.
Je relève toutefois qu’au mariage de Dominique Hiriart et Marianne Imatz, le 3 juin 1874, à Saint-Jean-de-Luz,
en l’absence des deux parents Marie Etcheverry et Jean-Baptiste Hiriart, déjà décédés, du marié,
celui-ci est assisté de sa tante maternelle, Marie Etcheverry, veuve Dargaignaratz…
C’est tout à fait intéressant.
Celle-ci demeura donc proche de la famille de son neveu Dominique Hiriart.
Et en relisant mes articles précédents, ainsi que la documentation afférente,
je découvre ceci,
concernant le mariage à Ciboure, le 20 août 1890, de Pierre Paul Bernard Goyenague avec sa cousine Nicolasse Goyenague :
que figure parmi les quatre témoins de ce mariage, à Ciboure,
Dominique Hiriart :
« Dominique Hiriart, commerçant _ il n’est plus dit « menuisier« , et pas encore, non plus, « administrateur de la succursale de Saint-Jean-de-Luz de la Caisse d’Epargne de Bayonne«  _, âgé de 41 ans _ il est né en effet le 28 janvier 1849 à Saint-Jean-de-Luz _, domicilié à Saint-Jean-de-Luz« .
Les liens de cousinages
entre les descendants cibouriens et aussi luziens de Gratien Delouart et de ses quatre enfants (les trois Marie Delouart _ épouses Billac, Etcheverry et Goyenague _ et leur frère Jean Delouart),
demeuraient donc très vivants !
Comment Marie Delouart-Ravel aurait-elle pu complètement s’en exclure ?..
De même, encore, que la fille de Marie Etcheverry-Dargaignaratz, Clotilde Dargaignaratz-Zozaya,
demeura proche de la famille de son cousin Dominique Hiriart :
proche de son épouse Marianne Imatz-Hiriart,
proche de sa fille Magdeleine Hiriart-Gaudin,
et proche de son petit-fils Edmond Gaudin,
auquel elle offrit un de ses pianos _ peut-être à l’occasion du mariage de celui-ci, en 1935 ;
non, elle le laissa en héritage à son épouse et lui, lors de son décès, en 1943,
à bien entendre le témoignage de la petite-fille d’Edmond Gaudin…
Qu’a-t-il donc pu se transmettre,
via cette seconde Marie Etcheverry (épouse Dargaignaratz ; et luzienne),
puis via sa fille Clotilde (épouse Zozaya),
de la mémoire cibourienne de la famille Delouart ?
Pour quelles raisons, déjà,
la seconde Marie Delouart et son mari Jean Etcheverry (fils naturel de Jeanne Curutchet), tous deux cibouriens,
se marièrent-ils à Saint-Jean-de-Luz (le 17 août 1814) et s’y installèrent-ils,
à la différence du reste de la maisonnée cibourienne des Delouart ?..
Étaient-ils donc fâchés avec le reste de la famille Delouart ?..
Nous l’ignorons, à ce jour.
Et quels liens entretinrent, ou pas, les deux Marie Etcheverry luziennes (nées, à Saint-Jean-de-Luz, en 1817 et 1824)
avec leurs cousins germains cibouriens, issus, eux aussi, des Delouart :
… 
Sabine Delouart (née à Ciboure en 1809),
Gachucha Billac (née à Ciboure en 1819 _ j’ignore la date et le lieu de son décès : probablement avant 1916 : Maurice Ravel parlant d’elle alors au passé, en une lettre à Marie Gaudin _),
Simon Goyenague (né à Ciboure en 1821),
Jacques Goyenague (né à Ciboure en 1822)
et Marie Goyenague (née à Ciboure en 1827, et épouse en 1850, à Ciboure, de Martin Passicot _ né en 1824, à Ciboure _),
Sabine Delouart (née à Ciboure en 1825, et épouse, en 1852, à Ciboure, de Bernard Cerciat),
Marie Delouart (née à Ciboure en 1827, et épouse, en 1853, à Ciboure, de Guilhen Etchepare _ né en 1826, à Ciboure _)
et Jean Delouart (né à Ciboure en 1833) ?..
A la génération suivante, les cousins cibouriens seront, entre autres,
Marie Delouart (née à Ciboure en 1840, et épouse, à Paris, de Joseph-Pierre Ravel _ né à 1832, à Versoix, en Suisse _),
Paul Goyenague (né à Ciboure en 1859) et son épouse (en 1890, à Ciboure), et aussi cousine, Nicolasse Goyenague (née à Ciboure en 1864),
11 enfants Passicot (nés de 1851, pour l’aîné, Jean-Martin, né à Ciboure, et 1855, pour le second, Juan Tomas, né à Buenos Aires, à 1873, pour le onzième et dernier, Francisco, né à Buenos Aires ; et tous vivant en Argentine),
Jean-Baptiste Cerciat (né à Ciboure en 1854),
Jean Cerciat (né à Ciboure en 1859),
et peut-être quelques autres Cerciat,
ainsi que peut-être quelques Etchepare,
parmi ceux que j’ai à ce jour repérés…
Voilà quelques questions que je me pose
sur ces cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel.
 A suivre…
Je joindrai prochainement la petite-fille de Magdeleine Hiriart-Gaudin…
Ce mardi 28 mai 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa
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