Posts Tagged ‘Victor-Nicolas-Benjamin Gadel

Suite (2) de l’exposé de mes avancées de la recherche des liens puissants des Ducos du Hauron avec les Gentet et les Gadel, via les Rey : suite de la lecture du faire-part de décès de Victor Gadel, paru le 31 mars 1930…

20jan

Je poursuis ici ma lecture attentive et la plus exhaustive possible du faire-part de décès de « M. Victor Gadel, Payeur adjoint du Trésor, Capitaine en retraite, Chevalier de la Légion d’honneur (…) survenu à Alger le 30 mars 1930, à l’âge de 57 ans » _ le défunt était né au Grand Serre (département de la Drôme) le 10 juillet 1872 _, publié par L’Écho d’Alger du 31 mars 1930.

Je m’étais attaché hier _   _ aux identités et situations de « Mme Vve Victor Gadel  » et de « M. Robert Gadel, étudiant en pharmacie, Mme, née Irène Bure, et leur fils Jean-Claude » : la veuve (née Aimée-Laurence Rey _ leur mariage avait eu lieu le 11 mars 1905 à Orléansville _) ; puis le fils aîné (Robert-Victor-Eugène Gadel), la belle-fille (née Irène Bure) et le premier né (Jean-Claude Gadel) du fils aîné, Robert Gadel, du défunt, Victor-Nicolas-Benjamin Gadel (Le Grand Serre, 8 juillet 1872 – Alger, 30 mars 1930).

Je vais donc continuer dans l’ordre de ce faire-part :

« M. Georges Gadel ; Mme et M. Eugène Gadel et leurs enfants, de Paris ; Mme et M. Ducos du Hauron et leurs enfants ; Mme et M. Henri Ducros ; Mme et M. Eugène Gentet ; Mme Vve Gentet« ,

avant de m’attacher ensuite, et plus rapidement, aux familles « Gadel, Dufour, Sibert et Macaire, de Marseille ; Bure, Escudié, Mann, Donsimoni, Ferrand, Wachter, Gastaud, Rencurel, Maestracci, Cachia, Barzan, Ducros, Jean, Bonopéra » qui sont indiquées au final de ce faire-part…

Voici ce que cela donne :

Le 15 décembre dernier, je relevais aussi, en mon dossier de recherche,

le _ très décisif, on va le voir, pour ma recherche des filiations au sein de la famille Ducos du Hauron et leurs apparentements à d’autres familles en Algérie _ faire-part du décès de « M. Victor Gadel, Payeur adjoint du Trésor, Capitaine en retraite, Chevalier de la Légion d’honneur« ,

« survenu à Alger le 30 mars 1930, à l’âge de 57 ans« …

Le voici donc in extenso, ce faire-part _ y compris, en rouge, les éléments disparus suite à une bien malencontreuse déchirure, et au pire endroit, qui a affecté ce faire-part de décès, publié par L’Écho d’Alger du 31 mars 1930 : je rétablis en rouge les éléments devenus illisibles... _ ; et on sait bien que c’est dans les moindres détails que se cache le diable ! :

« Mme Vve Victor Gadel ; M. Robert Gadel, étudiant en pharmacie, Mme, née Irène Bure, et leur fils Jean-Claude ; M. Georges Gadel ; Mme et M. Eugène Gadel et leurs enfants, de Paris ; Mme et M. Ducos du Hauron et leurs enfants ; Mme et M. Henri Ducros ; Mme et M. Eugène Gentet ; Mme Vve Gentet ; les familles Gadel, Dufour, Sibert et Macaire, de Marseille ; Bure, Escudié, Mann, Donsimoni, Ferrand, Wachter, Gastaud, Rencurel, Maestracci, Cachia, Barzan, Ducros, Jean, Bonopéra ont la douleur de vous faire part du décès de leur bien cher et regretté

Monsieur Victor GADEL
Payeur-adjoint du Trésor, Capitaine en retraite, Chevalier de la Légion d’honneur

leur époux, père, beau-père, grand-père chéri, frère, beau-frère, oncle, cousin germain, neveu, cousin, parent, allié et ami,

survenu à Alger le 30 mars, à l’âge de 57 ans,

et vous prient de bien vouloir assister à ses obsèques qui auront lieu aujourd’hui 31 mars à 10 heures.

Réunion au domicile mortuaire, 32, rue Eugène Robbe.

P. F. GUYE, 38, rue Rovigo, Alger. T. 51-71« 

« Mme Vve Victor Gadel » est bien sûr la veuve de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel,

qui était né au Grand Serre (département de la Drôme) le 8 juillet 1872, fils du provençal Victor-Alexandre-Philémon Gadel (Tarascon, 12 octobre 1835 – Marseille, 26 octobre 1927) et de la dauphinoise Marie-Eugénie-Hortense Rey (Le Grand Serre, 21 mars 1848 – j’ignore la date (après 1877 et avant 1892) et le lieu de son décès) ;

le mariage de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel et Aimée-Laurence Rey a eu lieu à Orléansville le 11 mars 1905 (cf Le Progrès d’Orléansville du 9 mars 1905) ;

et dans le Journal officiel du 9 octobre 1931 on peut lire la déclaration de pension civile d’Aimée-Laurence Rey, veuve Gadel ; « le mari payeur-adjoint de trésorerie : Services militaires : 19 ans, 4 mois, 5 jours ; services civils : 19 ans, 7 mois, 25 jours. Campagnes : 12 ans. Pension avec jouissance du 31 mars 1930 : 8 534 francs. Avec une pension temporaire« .

Ce n’est pas immédiatement que j’ai pris conscience de la parenté qui existait entre Aimée-Laurence Rey et son époux, Victor Gadel ; puisque Victor-Nicolas-Benjamin Gadel est le fils de Victor-Alexandre-Philémon Gadel (1835 – 1927) et de Marie-Eugénie-Hortense Rey (1848 – ?), et Aimée-Laurence Rey est la fille de Jean-Anatole-Firmin Rey (1845 – 1890), le frère aîné de Marie-Eugénie-Hortense Rey, et d’Adélaïde Gentet (1855 – 1886) : ils sont cousins germains.

« M. Robert Gadel, étudiant en pharmacie« , lui, est le fils aîné du défunt Victor Gadel ; né en 1906,  Robert-Victor-Eugène Gadel obtiendra son diplôme de pharmacien à la Faculté d’Alger au mois de juillet 1930 (cf L’Écho d’Alger du 11 juillet 1930) ;

« Mme, née Irène Bure« , son épouse, est la troisième enfant _ après Léontine, née en 1891, et Marcel, né en 1897 ; et avant Gilberte, née en 1902, et Albert, né en 1903 _ de Mme Agathe Bure, née Seprey, et M. Jean-Baptiste Bure, propriétaire à Vauban ; et c’est depuis le 22 décembre 1927, à Alger, que Irène Bure est l’épouse de Robert Gadel (cf Le Progrès d’Orléansville du 29 décembre 1927) ;

quant à « leur fils Jean-Claude« , celui-ci est, au mois d’avril 1929 (cf L’Écho d’Alger du 29 avril 1929)  le premier né de ce couple _ il décèdera en bas âge, le 9 janvier 1932 (cf L’Écho d’Alger du 10 janvier 1932 et Le Progrès d’Orléansville du 14 janvier suivant).

Mais d’autres enfants leur naîtront : Jacques Gadel, au mois d’août 1931 (cf Le Progrès d’Orléansville du 13 août 1931) ; Jean Gadel, déjà né au mois de décembre 1932 (cf le faire-départ du décès d’Albert Bure, dans le numéro de L’Écho d’Alger du 11 décembre 1932) ; Robert Gadel, en décembre 1938 (cf L’Écho d’Alger du 25 décembre 1938)… ;

« M. Georges Gadel » est, lui le second fils du défunt Victor Gadel et son épouse née Aimée-Laurence Rey.

En 1924-25, Georges Gadel est élève au lycée d’Alger ; et en 1933 et 1935, étudiant en droit à la Faculté d’Alger, il fait partie du Bureau directeur de l’Association des Étudiants d’Alger : il en est trésorier adjoint en décembre 1933, puis trésorier général en décembre 1935.

Le 26 novembre 1936, Georges Gadel fait partie des vingt jeunes avocats qui prêtent leur serment professionnel, à la Faculté  d’Alger.

Et le 8 juillet 1938, les noms de Georges Gadel, avocat à la cour, et Andrée Gaillard, sont présents sur la liste  des publications des prochains mariages, du journal L’Écho d’Alger…

Enfin, L’Écho d’Alger du 12 juillet 1942, publie le faire-part de décès suivant :

« Alger – Bordj-Bou – Arreridj.

M. Georges Gadel, avocat, Mme née Gaillard, leur fille Colette et leur famille, vous font part du décès de leur cher petit Jean-Louis GADEL survenu à Alger le 10 juillet 1942, à l’âge de 10 mois. Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité » :

et je remarque ici le caractère plutôt succinct caractérisant ce « leur famille« , avec, en particulier, l’absence des noms de la grand-mère « Mme Vve Gadel«  _ vivait-elle encore à cette date ? _ et de l’oncle « Robert Gadel« ….

« Mme et M. Eugène Gadel et leurs enfants, de Paris » :

Eugène-Jean-Pierre-Emmanuel Gadel, fils de Victor-Alexandre-Philémon Gadel (Tarascon, 12 octobre 1835 – Marseille, 26 septembre 1927) et Marie-Eugènie-Hortense Rey (Le Grand Serre, 21 mars 1848 – ?), est né au Grand-Serre (Drôme) le 24 décembre 1874. Il est le le frère cadet du défunt.

Il s’est marié à Montpellier le 4 octobre 1910, avec Melle Jeanne-Thérèse-Marie-Antoinette-Joséphine Escudié (cf La Vie montpelliéraine du 9 octobre 1910).

Et le couple a eu un ou deux enfants, dont Raymond-Pierre-Victor Gadel, né à Montpellier au mois de mai 1918 (cf La Vie montpélliéraine du 28 mai 1918) _ le faire-part de décès de Melle Jeanne Gadel (la sœur de Victor et Eugène, née au Grand Serre le 27 mai 1877), publié par le Petit Marseillais du 13 octobre 1923, mentionne parmi les personnes affectées par ce deuil de leur parente, « Mme et M. Eugène Gadel, chevalier de la Légion d’honneur, et leur fils (de Paris)«  : le terme de fils se trouve ici au singulier ; alors que le faire-part de décès de Victor-Alexandre-Philémon Gadel (le grand-père d’Eugène et de Victor), publié quatre ans plus tard par Le Petit Marseillais du 27 septembre 1927, mentionne « M. et Mme Eugène Gadel et leurs enfants« , au pluriel… Un second fils leur était donc né entre 1923 et 1927, après leur premier né de 1918…

Le Journal officiel du 10 juillet 1912 déclare que « M. Gadel Eugène-Jean-Pierre-Emmanuel, adjudant au 122e régiment d’infanterie, a été nommé expéditionnaire de  8e classe à la mairie du 15e arrondissement (de Paris). Par arrêté du Préfet de la Seine en date du 8 juillet 1912 » : c’est à partir de là que Eugène Gadel et les siens seront désormais les « Gadel de Paris« … Puis, en date du 1er janvier 1922, la Préfecture de la Seine annonce que « M. Gadel (Eugène-Jean-Pierre-Emmanuel), commis, maintenu provisoirement à la mairie du 15e arrondissement, est affecté à la Direction du Contrôle Central et des Contributions, en remplacement de M. Pellentz, retraité« .

Enfin, j’ai noté aussi que le 28 juillet 2012, à Montpellier, est décédée une « Mme Vve Raymond Gadel, née Paulette Mauron, 91 ans » : peut-être la veuve de Raymond-Pierre-Victor Gadel, qui est né en 1918 ; alors que celle qui pourrait être sa veuve, est née en 1921… 

Voilà pour les Gadel de ce faire-part.

Et je poursuivrai demain ma lecture-analyse.

Mme et M. Ducos du Hauron et leurs enfants ;

Mme et M. Henri Ducros ;

Mme et M. Eugène Gentet ;

Mme Vve Gentet. 

Je m’interromps donc là pour aujourd’hui mercredi.

Je poursuivrai demain la lecture de ce faire-part important pour nous, parce que assez complet,

pour nous aider à mieux comprendre

et les filiations internes à la branche « algéroise – algérienne » des Ducos du Hauron,

et leurs apparentements :

d’abord ici avec les Gadel, mais aussi les Gentet…

Ce mercredi 20 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Suite de l’exposé de mes avancées de la recherche des liens puissants des Ducos du Hauron avec les Gentet et les Gadel, via les Rey : suite de la lecture du faire-part de décès de Victor Gadel, paru le 31 mars 1930 …

19jan

Le 15 décembre dernier, je relevais aussi, en mon dossier de recherche,

le _ très décisif, on va le voir, pour ma recherche des filiations au sein de la famille Ducos du Hauron et leurs apparentements à d’autres familles en Algérie _ faire-part du décès de « M. Victor Gadel, Payeur adjoint du Trésor, Capitaine en retraite, Chevalier de la Légion d’honneur« ,

« survenu à Alger le 30 mars 1930, à l’âge de 57 ans« …

Le voici donc in extenso, ce faire-part _ y compris, en rouge, les éléments disparus suite à une bien malencontreuse déchirure, et au pire endroit, qui a affecté ce faire-part de décès, publié par L’Écho d’Alger du 31 mars 1930 : je rétablis en rouge les éléments devenus illisibles... _ ; et on sait bien que c’est dans les moindres détails que se cache le diable ! :

« Mme Vve Victor Gadel ; M. Robert Gadel, étudiant en pharmacie, Mme, née Irène Bure, et leur fils Jean-Claude ; M. Georges Gadel ; Mme et M. Eugène Gadel et leurs enfants, de Paris ; Mme et M. Ducos du Hauron et leurs enfants ; Mme et M. Henri Ducros ; Mme et M. Eugène Gentet ; Mme Vve Gentet ; les familles Gadel, Dufour, Sibert et Macaire, de Marseille ; Bure, Escudié, Mann, Donsimoni, Ferrand, Wachter, Gastaud, Rencurel, Maestracci, Cachia, Barzan, Ducros, Jean, Bonopéra ont la douleur de vous faire part du décès de leur bien cher et regretté

Monsieur Victor GADEL
Payeur-adjoint du Trésor, Capitaine en retraite, Chevalier de la Légion d’honneur

leur époux, père, beau-père, grand-père chéri, frère, beau-frère, oncle, cousin germain, neveu, cousin, parent, allié et ami,

survenu à Alger le 30 mars, à l’âge de 57 ans,

et vous prient de bien vouloir assister à ses obsèques qui auront lieu aujourd’hui 31 mars à 10 heures.

Réunion au domicile mortuaire, 32, rue Eugène Robbe.

P. F. GUYE, 38, rue Rovigo, Alger. T. 51-71« 

« Mme Vve Victor Gadel » est bien sûr la veuve de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel,

qui était né au Grand Serre (département de la Drôme) le 8 juillet 1872, fils du provençal Victor-Alexandre-Philémon Gadel (Tarascon, 12 octobre 1835 – Marseille, 26 octobre 1927) et de la dauphinoise Marie-Eugénie-Hortense Rey (Le Grand Serre, 21 mars 1848 – j’ignore la date (après 1877 et avant 1892) et le lieu de son décès) ;

le mariage de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel et Aimée-Laurence Rey a eu lieu à Orléansville le 11 mars 1905 (cf Le Progrès d’Orléansville du 9 mars 1905) ;

et dans le Journal officiel du 9 octobre 1931 on peut lire la déclaration de pension civile d’Aimée-Laurence Rey, veuve Gadel ; « le mari payeur-adjoint de trésorerie : Services militaires : 19 ans, 4 mois, 5 jours ; services civils : 19 ans, 7 mois, 25 jours. Campagnes : 12 ans. Pension avec jouissance du 31 mars 1930 : 8 534 francs. Avec une pension temporaire« .

Ce n’est pas immédiatement que j’ai pris conscience de la parenté qui existait entre Aimée-Laurence Rey et son époux, Victor Gadel ; puisque Victor-Nicolas-Benjamin Gadel est le fils de Victor-Alexandre-Philémon Gadel (1835 – 1927) et de Marie-Eugénie-Hortense Rey (1848 – ?), et Aimée-Laurence Rey est la fille de Jean-Anatole-Firmin Rey (1845 – 1890), le frère aîné de Marie-Eugénie-Hortense Rey, et d’Adélaïde Gentet (1855 – 1886) : ils sont cousins germains.

« M. Robert Gadel, étudiant en pharmacie« , lui, est le fils aîné du défunt Victor Gadel ; né en 1906,  Robert-Victor-Eugène Gadel obtiendra son diplôme de pharmacien à la Faculté d’Alger au mois de juillet 1930 (cf L’Écho d’Alger du 11 juillet 1930) ;  

« Mme, née Irène Bure« , son épouse, est la troisième enfant _ après Léontine, née en 1891, et Marcel, né en 1897 ; et avant Gilberte, née en 1902, et Albert, né en 1903 _ de Mme Agathe Bure, née Seprey, et M. Jean-Baptiste Bure, propriétaire à Vauban ; et c’est depuis le 22 décembre 1927, à Alger, que Irène Bure est l’épouse de Robert Gadel (cf Le Progrès d’Orléansville du 29 décembre 1927) ; 

quant à « leur fils Jean-Claude« , celui-ci est, au mois d’avril 1929 (cf L’Écho d’Alger du 29 avril 1929)  le premier né de ce couple ; mais ce premier enfant du couple décèdera en bas âge, le 9 janvier 1932 (cf L’Écho d’Alger du 10 janvier 1932 et Le Progrès d’Orléansville du 14 janvier suivant) ;

cependant d’autres enfants leur naîtront : Jacques Gadel, au mois d’août 1931 (cf Le Progrès d’Orléansville du 13 août 1931) ; Jean Gadel, déjà né au mois de décembre 1932 (cf le faire-départ du décès d’Albert Bure, dans le numéro de L’Écho d’Alger du 11 décembre 1932) ; Robert Gadel, en décembre 1938 (cf L’Echo d’Alger du 25 décembre 1938)…

On peut suivre aussi la carrière professionnelle de Robert Gadel, une fois réussis « ses examens définitifs de pharmacie » « devant la Faculté d’Alger » (cf Le Progrès d’Orléansville du 7 octobre 1930) :

en 1931 _ au moment de la naissance, au mois d’août, de son fils Jacques _ et 1932 _ au moment du décès, le 9 janvier, de son fils Jean-Claude _, Robert Gadel est pharmacien à Alger ;

mais, suite au décès le 10 décembre 1932 de son beau-frère _ également pharmacien _ Albert Bure (cf L’Écho d’Alger du 11 décembre 1932), et alors qu’Albert Bure s’était rendu acquéreur en novembre 1930 de la pharmacie Rigal, à Orléanville ( cf Le Progrès d’Orléansville du 20 novembre 1930), début janvier 1933, Robert Gadel devient pharmacien à Orléansville (cf Le Progrès d’Orléansville du 5 janvier 1933).

Puis, Robert Gadel, désormais pharmacien à Orléansville, prendra aussi la suite, à Vauban, de son beau-père Jean-Baptiste Bure, décédé à Alger le 31 octobre 1934 (cf le faire-part de décès de celui-ci dans le numéro de L’Écho d’Alger du 1er novembre 1934) :

aux élections municipales du 16 mai 1935, Robert Gadel devient en effet l’adjoint spécial de Vauban, en la municipalité d’Oued Fodda ;

et L’Écho d’Alger du 25 mai 1935 nous apprend aussi que ce même 16 mai 1935, « vers 15 heures, M. Gadel le nouvel adjoint spécial de Vauban, qui avait convié la nouvelle municipalité et de nombreux invités à Orléansville, pour vider une coupe de champagne, recevait en son domicile de nombreux invités « …

Et en 1937, L’Écho d’Alger du 25 janvier 1937 nous apprend que « Monsieur Robert Gadel, le sympathique pharmacien de notre ville _ Orléansville _ vient d’être nommé pharmacien-chef de l’hôpital mixte, à la suite d’un concours sur titre« …

Soit une assez belle réussite professionnelle pour ce cousin germain d’Eveline Ducos du Hauron et ses frères Gérard et Roger…

M. Georges Gadel ;

Mme et M. Eugène Gadel et leurs enfants, de Paris ;

Mme et M. Ducos du Hauron et leurs enfants ;

Mme et M. Henri Ducros ;

Mme et M. Eugène Gentet ;

 

Mme Vve Gentet. 

Je m’interromps là pour aujourd’hui. Je poursuivrai demain la lecture de ce faire-part important.

Ce mardi 19 juillet 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

A la recherche d’indices parmi le réseau des constellations familiales autour des Ducos du Hauron d’Algérie ; et quelques réflexions sur des questions de méthode…

10jan

Dans ma reprise-poursuite de l’exploration des filiations, relations familiales et apparentements autour des Ducos du Hauron de l’Algérie coloniale d’entre 1840 et 1940,

j’ai dû me résoudre à reprendre le plus exhaustivement possible les réseaux familiaux des Gentet, des Gadel, des Ducros ou des Bure _ ces familles apparentées aux Ducos du Hauron d’Algérie _,

à la recherche d’indices jusqu’ici ou bien simplement négligés, ou, plus carrément, complètement inaperçus _ et demeurés dès lors invisibles…

J’ai donc repassé soigneusement en revue ou bien quelques informations ponctuelles, mais surtout certains très détaillés faire-part de décès _ ceux alignant le plus possible de parents et d’alliés au défunt _,

dans l’espoir de découvrir là quelques indices-traces d’apparentements aux Ducos du Hauron jusqu’ici encore inaperçus de moi.

Je dois dire que ce soir, ma pêche n’est pas tout à fait miraculeuse,

se limitant, du moins à première vue, à d’assez menues pièces _ mais tout de même intéressantes : rien n’est jamais tout à fait inutile et vain parmi les récoltes d’informations d’une enquête : car celles-ci demeurent seulement en attente de futures plus heureuses connexions qui, elles, seront alors à même de nous permettre de les faire vraiment parler _au sein des familles Gentet et Gadel _ ainsi que Bure _, pour l’essentiel ;

sans que cela m’apporte de nouvel éclairage _ ou du moins assez peu, du moins pour le moment ; mais je ne perds pas du tout espoir : car ce seront de futures connexions qui nous livreront de nouvelles réelles précieuses découvertes ; il y faut de la patience, de la méthode, de la mémoire, avec un peu de chance, aussi… _ sur ce qui demeure encore de « taches aveugles » au sein même des filiations _ encore méconnues pour moi _ dans la famille Ducos du Hauron d’Algérie, ainsi que dans ses apparentements…

Mais avançons :

pour ce qui concerne la filiation _ parce c’est d’une très effective filiation qu’il s’agit bien ici _ des Ducos du Hauron d’Algérie _ en l’occurrence la branche issue d’Amédée _ avec les Gentet d’Algérie _ d’Algérie, eux aussi : à partir de l’arrivée très précoce, avant 1837 (dont témoigne un récit de rencontre d’Alexis de Tocqueville, du côté de Constantine), de Laurent Gentet (né à Satolas (département de l’Isère, le 2 avril 1821), qui rencontrera un peu plus tard la mosellane Anne-Marie Schwartz (née à Saint-Jean-Rohrbach, en 1822) ; c’est presque six ans après la naissance de leur premier enfant, Frédéric, à Blida, le 22 avril 1846, que ce couple Gentet – Schwartz se mariera, le 21 janvier 1852, à Orléansville, et aura encore au moins trois autres enfants : Louis, né à Orléansville en 1853, Adélaïde, née à Orléansville en 1855, et Laurent-Jacques (dit Jacques), né à Orléansville le 8 octobre 1857 _,

il s’avère que cette filiation aux Gentet des Ducos du Hauron est issue du mariage _ j’en ignore encore à ce jour et le lieu et la date : probablement à Orléansville, et possiblement autour de (ou un peu avant) 1896 : l’année de la séparation d’Amédée, qui reste en Algérie, avec le reste de sa famille, qui rentre alors en France _ d’Amédée Ducos du Hauron (né en 1866 à Agen) et sa jeune épouse (née en 1879 _ et très probablement à Orléansville ; j’induis la date de son année de naissance de l’âge de 54 ans que lui attribue l’acte d’État-civil de son décès, à Agen, le 20 septembre 1933 _) Marie-Louise Rey ;

Marie-Louise, dont se trouve évidemment issue, aussi, toute la « branche algéroise-algérienne » des Ducos du Hauron, étant très probablement _ et ce sont d’indices indubitables de ce fait-là que je suis présentement en recherche ! _ la fille _ aînée _ d’Anatole Rey _ né au Grand Serre (département de la Drôme) le 11 juin 1845, et décédé à Oran le 28 janvier 1890 _ et d’Adélaïde Gentet _ née à Orléansville en 1855 et décédée à Oran le 5 juillet 1886 : peut-être même en mettant au monde son autre fille, Aimée-Laurence Rey…

Or il se trouve encore que Anatole Rey et son épouse Adélaïde Gentet sont très probablement aussi les parents de cette Aimée-Laurence Rey, qui, bientôt épouse, à Orléansville le 9 mai 1905, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, deviendra la veuve de celui-ci, quand il décèdera à Alger le 30 mars 1930 : Aimée-Laurence Rey _ cf aussi, dans le Journal officiel du 9 octobre 1931, la déclaration, par décret du 17 septembre 1931, et sur le rapport du ministre des finances, de la pension civile, au chapitre du personnel du Trésor, due à Aimée-Laurence Rey, veuve Gadel : « REY (Aimée-Laurence) veuve GADEL. Le mari payeur adjoint de trésorerie. Services militaires, 19 ans, 4 mois, 5 jours ; services civils, 19 ans, 7 mois, 29 jours ; campagnes, 12 ans. _ Pension avec jouissance du 31 mars 1930 …. 8534 fr. Avec une pension temporaire« … _ étant bien cette « Mme Vve Gadel » présente sur le faire-part de décès de « Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron« , paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939, en compagnie de « ses enfants » Gadel _ mais aucun prénom n’est malheureusement ici donné : ni celui (Aimée-Laurence, née Rey) de la mère, ni ceux (Robert et Georges) de ses enfants Gadel : il s’agit en fait de Robert Gadel (né en 1906), l’époux d’Irène Bure (leur mariage a eu lieu à Alger le 22 décembre 1927 ; et de son frère cadet Georges Gadel, qui a épousé Andrée Gaillard au mois de juillet 1938 ; Robert Gadel a été déclaré pharmacien diplômé au mois de juillet 1930, et Georges Gadel a prêté son serment d’avocat au mois de novembre 1936 _)… 

On trouve ailleurs, dans pas mal d’autres faire-part de décès de familles alliées aux Gentet, aux Ducos du Hauron ainsi qu’aux Gadel, Ducros et Bure, en cette Algérie de l’époque coloniale, d’autres mentions de membres de ces familles apparentées les unes aux autres, à l’occasion de divers mariages entre certains de leurs membres, que j’aimerais passer en revue, afin de les identifier si possible au cas par cas.

Et se trouve une parfaite illustration de la constellation familiale de ces Gentet, Ducos du Hauron et Gadel, via les Rey,

dans le très décisif faire-part, paru dans Le Petit Marseillais du 27 septembre 1927, du décès, à Marseille le 26 septembre 1927, à l’âge de 92 ans, du capitaine en retraite Victor-Alexandre-Philémon Gadel (né à Tarascon le 12 octobre 1835).

Avant d’en tomber veuf _ à une date que j’ignore encore _, Victor-Alexandre-Philémon Gadel a été marié en premières noces à Marie-Eugénie-Hortense Rey (née au Grand Serre en 1848), dont il a eu ses deux enfants : Victor-Nicolas-Benjamin Gadel (né au Grand Serre le 10 juillet 1872) et Eugène-Jean-Pierre-Emmanuel Gadel. Or il se trouve que Marie-Eugénie-Hortense Rey est aussi la sœur de Jean-Anatole-Firmin Rey (né lui aussi au Grand Serre le 11 janvier 1845) _ tous deux étant nés du mariage de Benjamin Rey et son épouse Eugénie Sibert _ ;

celui-là même, Anatole Rey, qui épousera, à Orléansville, Adélaïde Gentet, dont il aura deux filles : les sœurs Marie-Louise Rey (née en 1879, et future épouse d’Amédée Ducos du Hauron) et Aimée-Laurence Rey (future épouse à Orléansville le 9 mars 1905 de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel).

Mais les décès précoces d’Adélaïde (à Oran le 5 juillet 1886) et Anatole (à Oran le 28 janvier 1890) laisseront ces deux orphelines, qu’il est très vraisemblable que prendront en charge les frères d’Adélaïde, née Gentet _ surtout quand l’acte de décès d’Anatole Rey, à la mairie d’Oran le 28 janvier 1890, indique que les deux personnes venues déclarer ce décès sont deux des beaux-frères Gentet du défunt : soient Frédéric (né à Blida le 22 avril 1846) et Louis Gentet, né à Orléansville en 1853), membres de la fratrie des Gentet issue de l’union de Laurent Gentet et Anne-Marie Schwartz ;

l’autre  frère dont j’ai connaissance de l’existence étant Laurent-Jacques (dit Jacques Gentet), né à Orléansville le 8 octobre 1857 ; époux, à Alger, le 30 juillet 1881, de Marie-Emilie Brenner ; et père, à Alger, le 23 septembre 1882, de Eugène-Laurent Gentet ; lequel épousera, à Orléansville, le 10 mai 1905, Henriette (dite aussi Rita-Jeanne Lopès : les expressions de « Mme et M. Eugène Gentet«  ainsi que « Mme Vve Gentet«  apparaissant aussi, à quelques reprises, sur plusieurs actes de décès de ces familles Ducos du Hauron, Gadel ou Bure, ces années-là… Leur cousinage n’était donc pas oublié…

Se confirme ainsi que ce Victor-Nicolas-Benjamin Gadel et cette Aimée-Laurence Rey, qui se sont mariés à Orléansville le 9 mars 1905 _ il n’existe malheureusement pas de faire-part de mariage accessible sur le web qui pourrait nous apprendre en présence de quels parents, notamment Gentet ; mais peut-être aussi Ducos du Hauron… _ sont tout simplement cousins germains.

Puisque la mère de l’époux, la défunte Marie-Eugénie-Hortense Rey, est la sœur du père de l’épouse, le défunt, lui aussi, Jean-Anatole-Firmin Rey :

Et peut-être est-ce même là que se trouve la principale raison du choix de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel de venir poursuivre en Algérie une carrière militaire, engagée en France métropolitaine aux 58e, 129e et 82e régiments d’infanterie, en choisissant de passer du 82e régiment d’infanterie, au 1er régiment de tirailleurs algériens, le 30 avril 1902…

En résidence à Cherchell, il est probablement allé à la rencontre de sa cousine Rey, à Orléansville…

De même qu’il a pu aussi avoir l’occasion de rencontrer aussi la sœur aînée d’Aimée-Laurence, Marie-Louise Rey, dont le mari Amédée Ducos du Hauron a exercé, en plusieurs postes de cette région _ à Orléansville même, à l’Ouarsenis, au Cheliff ou à Lamartine _, la charge d’administrateur-adjoint de diverses communes-mixtes… 

À poursuivre…

Ce samedi 9 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Hypothèses sur les identités et filiations de Marie-Louise Rey, l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron, et Aimée-Laurence Rey, l’épouse (puis veuve) de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel ; ou la question des chaînons manquants dans la constellation des Ducos du Hauron, Gadel, Gentet et Rey…

02jan

Quelles leçons tirer de ma découverte d’hier du contenu du faire-part de décès de « Madame Veuve Laurent Gentet« , paru dans Le Progrès d’Orléansville le 8 décembre 1904 ?

Cf mon article d’hier : « « …

Moi qui m’intéresse aux liens qui ont pu se nouer, en Algérie, entre les familles Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, etc

_ ainsi que Rey : un nom, toutefois, bien moins présent dans les faire-part de décès accessibles sur le web… _ (cf mon article « « ),

je ne pouvais bien sûr pas demeurer indifférent et insensible à l’antériorité _ de 3 mois : décembre 1904 – mars 1905 _ de la manifestation du lien des Ducos du Hauron (d’Algérie) aux Gentet et aux Rey, sur la manifestation du lien de ces mêmes Ducos du Hauron (d’Algérie) aux Gadel,

telle que la révèle à l’attention, cette antériorité, le détail du faire-part de décès _ un décès survenu à Orléansville le 4 décembre 1904 _ d’Anne-Marie Schwartz, la veuve de Laurent Gentet _ un faire-part d’où est absente (pour l’heure) la mention de la famille Gadel : il s’en faut donc à peine de trois mois… _,

sur ce que donnait à percevoir du lien d’apparentement des Ducos du Hauron (d’Algérie) avec les Gadel, l’annonce _ sans faire-part des familles, cette fois ; du moins un faire-part qui nous soit aisément accessible sur le web : seulement une brève annonce (minimale !) de la publication de ce mariage Gadel-Rey dans le journal local d’Orléansville, Le Progrès… _ du mariage, et toujours à Orléansville _ décidément la ville décisive de cette constellation familiale des Rey-Gentet-Ducos du Hauron-Gadel _, et le 9 mars 1905 _ soit à peine trois mois après le décès le 4 décembre 1904 d’Anne-Marie Schwartz, la veuve de Laurent Gentet _, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, avec Aimée-Laurence Rey…

Ce sont les Rey _ du Grand-Serre (dans le département de la Drôme) _ qui en se liant _ par le mariage, et probablement, eux aussi, à Orléansville (et autour de 1875…), d’Anatole Rey et Adélaïde Gentet _ aux Gentet d’Algérie _ ces Gentet qui venaient, dès 1837, de Satolas (dans le département de l’Isère) ; Le Grand Serre et Satolas étant des villages relativement proches géographiquement, et toux deux situés en Dauphiné _,

ont ainsi constitué le maillon qui a pu commencer de réunir aussi,

via le double mariage de Marie-Louise Rey avec Amédée Ducos du Hauron _ mariage qui a très probablement eu lieu à Orléansville, et assez antérieurement à ce décès de « Madame Veuve Laurent Gentet«  en décembre 1904 : c’est en effet le 4 juillet 1904, à Lamartine, qu’est née la petite Edmée, fille du couple Amédée Ducos du Hauron – Marie-Louise Rey ; Edmée qui n’est probablement pas le premier enfant de ce couple ; ce doit être plutôt la petite Eveline, dont j’ignore pour le moment la date et le lieu de naissance… _et d’Aimée-Laurence Rey avec Victor-Nicolas-Benjamin Gadel _ à Orléansville, le 9 mars 1905 _,

les Ducos du Hauron (d’Algérie) et les Gadel…

Une alliance désormais manifeste dans nombre de faire-part (de décès, de mariage, et même parfois de naissance) des Ducos du Hauron et des Gadel, ainsi que de quelques familles alliées,

telle la nombreuse famille des Bure _ ainsi le jeune Robert-Victor-Eugène Gadel (né en 1906) a-t-il épousé la jeune Irène Bure le 22 décembre 1927 à Alger…

J’ai remarqué aussi la quasi permanente association des noms de Gentet et Gadel dans les faire-part de décès, mariage et naissance de cette constellation familiale des Ducos du Hauron – Gentet – Gadel, par rapport à la quasi absence du nom de Rey :

probablement parce que _ à la possible exception de la famille de Denis Rey, installée à Malakoff _, les divers Rey présents à Orléansville et sa région, n’ont pas de lien de parenté avec cette famille Rey originaire du Grand Serre, du nord du département de la Drôme…

Et je me demande même, et surtout !, si Marie-Louise _ âgée de 54 ans lors de son décès le 20 septembre 1933, elle est donc née en 1879 _ et Aimée-Laurence _ quel âge pouvait-elle bien avoir lors de son mariage le 11 mars 1905 ? Peut-être juste 18 ans, si il s’avérait que celle que je suppose être sa mère, était décédée en lui donnant le jour : le 5 juillet 1886, à Oran… Victor, le mari (né le 8 juillet 1872, au Grand Serre, le berceau de cette famille Rey : c’est au Grand Serre qu’était venue accoucher de lui sa mère Marie-Eugénie-Hortense Rey, la sœur cadette d’Anatole…) d’Aimée-Laurence, lui, a 32 ans ce 11 mars 1905… _,

toutes deux Rey,

ne sont pas tout simplement sœurs ;

et les filles, tôt orphelines de leurs parents _ ainsi auraient-elles pu être recueillies par leur oncle orléansvillais Louis Gentet, un des frères d’Adélaïde Gentet _, lesquels parents pourraient être Adélaïde Gentet _ que je suppose donc être leur mère (Adélaïde Gentet est décédée à Oran le 5 juillet 1886) _ et son époux Anatole Rey _ que je suppose être leur père (Anatole Rey est décédé à Oran le 28 janvier 1890)…

Marie-Louise serait ainsi devenue orpheline de son père à l’âge de 10 ans ;

et Aimée-Laurence, à l’âge de 3 ans et demi…

Leur oncle maternel et éventuel tuteur, Louis Gentet (Orléansville, 1853 – Orléansville, 9 août 1906) était marié

et a eu des enfants.

Et je peux ajouter un fait tout à fait important qui vient magnifiquement à l’appui de ces diverses hypothèses « orléansvillaises » autour des années 1896 – 1905 ;

un fait tel qu’il est sobrement _ c’est-à-dire administrativement _ rapporté par le journal La Politique coloniale dans son numéro du 31 janvier 1901 :

« M. Ducos du Hauron, rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville _ voilà ! Amédée a, lui aussi, et durablement, séjourné, ces années-là, à Orléansville !_, est nommé adjoint à l’Ouarsenis, en remplacement de M. Dupuis« …

Information à comparer avec le libellé du faire-part de décès d’Amédée Ducos du Hauron, tel qu’il est paru dans le numéro du 13 août 1935 de L’Écho d’Alger, dans lequel est indiqué ceci :

« Les familles Ducos du Hauron, Ducros, Gadel et leurs parents vous font part du décès de leur regretté M. Amédée Ducos du Hauron, rédacteur principal de préfecture _ tel est donc son titre final officiel _ en retraite. Les obsèques ont eu lieu le 15 juillet 1935″…

Et à ces divers minces éléments attestant la présence en ces années 1896 – 1901 d’Amédée Ducos du Hauron à Orléansville,

vient s’ajouter aussi la mention, en un numéro en date du 15 mai 1898 de la Revue du Touring-Club de France, d’un envoi, d’Algérie, de « 3 vues de la mosquée d’Orléansville : Don de M. Ducos du Hauron« .

1898 – 1901 : voilà de quoi fixer un premier cadre spatio-temporel à la rencontre d’Amédée Ducos du Hauron (né à Agen en 1866) et de Marie-Louise Rey (née en 1879, et probablement à Orléansville _ Orléansville, ville dont son père présumé, Anatole Rey, a été nommé maire en 1880, avant de quitter Orléansville, ville sous-préfecture, fin 1882 ou début 1883, pour Oran, ville préfecture, où Anatole Rey devient alors le 20ème maire d’Oran ; cf l’information qu’en donne le 13 décembre 1882 le journal Le Midi : « le conseil municipal d’Oran a élu maire M. Rey, propriétaire« . Et Anatole deviendra, en 1886, le 2éme adjoint du maire suivant, Floréal Mathieu, par lequel Anatole a été « spécialement chargé de la direction des services de l’assistance publique et de la police municipale« . Et le 16 juillet 1889, un bulletin de la République française fera mention de l’attribution à Anatole Rey d’une Médaille d’Or de 2e classe : pour avoir « montré le plus grand dévouement pendant l’épidémie variolique qui a sévi en 1888 à Oran« 

Il se pourrait ainsi que la raison, autre que professionnelle _ matrimoniale ? _, du choix d’Amédée Ducos du Hauron de demeurer en Algérie, quand tous les autres membres de sa famille, son oncle Louis, ses parents Alcide et Césarine-Marie, et son frère Gaston Ducos du Hauron, regagnaient tous la France, concerne cette relation matrimoniale à Marie-Louise Rey… _ aussi, suis-je impatient de découvrir la date et le lieu du mariage d’Amédée et Marie-Louise ;

de même que les lieux et dates des naissances de chacun de leurs enfants, au cours de leur périple administratif dans diverses communes de l’Algérie de cette époque de la colonisation ;

et je dois dire aussi, au passage, que me manque une carte géographique un peu précise pour mieux me repérer sur les emplacements de ces villes et villages, qui, (outre la sous-préfecture d’Orléansville, en 1901, au départ de ce périple, et la préfecture d’Alger, en 1919, à l’arrivée) avaient alors noms, et pour les occurrences auxquelles j’ai réussi à accéder sur le web, de L’Ouarsenis (1901), Le Cheliff (1901), Lamartine (1904), Berrouaghia (1909), Sidi-Aïssa (1912), Mizrana (1913), Rébeval (1913), Tablat (1914), L’Arba (1914), Cassaigne (1919), avant l’affectation, en 1919 (selon ce qu’en rapporte le numéro du 22 février 1919 de L’Écho d’Alger), à la préfecture d’Alger : « par permutation«  « dans l’intérêt du service«  avec « M. Renaud Paul, rédacteur principal de 1e classe à la Préfecture d’Alger » ;

je rapporte in extenso ici ce précieux document : « en date du 20 février 1919, M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de 1e classe en disponibilité, est réintégré dans le service des communes mixtes, et désigné pour la commune mixte de Cassaigne, en remplacement de M. Croizier, précédemment nommé à Trezel. M. Renaud Paul, rédacteur principal de 1e classe à la Préfecture d’Alger, est nommé, dans l’intérêt du service, administrateur-adjoint de 1e classe à Cassaigne, par permutation avec M. Ducos du Hauron« 

Me repérer dans l’espace (et secondairement dans le temps : tant celui des trajectoires individuelles et familiales des personnes, que celui de l’Histoire générale et universelle) constitue une base primordiale et même indispensable à ma représentation du réel : tout petit, c’est avec passion que j’adorais déchiffrer, en compagnie de mon cher grand-père, les cartes des atlas de géographie…

C’est donc bien là, à Orléansville, et alors, plus ou moins autour de 1896 – 1901 _ au moment de sa première nomination comme administrateur-adjoint : à l’Ouarsenis _, qu’Amédée Ducos du Hauron a pu faire la connaissance de Marie-Louise Rey, qu’il allait bientôt épouser _ j’en ignore à ce jour la date _et qui sera la mère d’au moins les 5 enfants que son épouse et lui avaient à charge, en 1927, à Rébeval, au moment de la retraite de la fonction publique d’Amédée _ cf l’article d’un journal parisien reproduit dans L’Écho d’Alger du 4 mars 1927, que j’ai donné dans mon article du 15 décembre dernier : _deux garçons :  Gérard _ né à Berrouaghia le 30 août 1909 _ et Roger _ j’ignore son lieu et sa date de naissance _et trois filles : Eveline _ j’ignore son lieu et sa date de naissance _, Edmée _ née à Lamartine le 9 juillet 1904 ; soit cinq mois avant le décès d’Anne-Marie Schwartz à Orléansville et une troisième _ dont j’ignore encore même le prénom…

Et on comprend bien ainsi la présence, juste après la mention des « familles Gentet et Rey« , et juste avant la mention de la « famille Yungmann » soit le nom de famille de la mère d’Anne-Marie Schwartz : Anne-Marie Jungmann, épouse de Pierre Schwartz : les deux parents d’Anne-Marie  Schwartz (veuve de Laurent Gentet) ; « Yungmann«  étant le nom le nom légèrement francisé des frères et neveux et nièces de la défunte de ce 4 décembre 1909 à Orléansville, Anne-Marie Schwartz _de la mention, et justement à cette place, de la « famille Ducos du Hauron » (soit, très précisément, la famille formée par Amédée Ducos du Hauron, son épouse Marie-Louise, née Rey, ainsi que leur(s) premier(s) enfant(s) : probablement Eveline, et, en tout cas et au moins, Edmée_ née donc, à Lamartine, le 9 juillet 1904 _), sur le faire-part de décès de « Madame Veuve Laurent Gentet, née Anne-Marie Schwartz » :

les Ducos du Hauron faisant désormais bien partie (et probablement depuis plusieurs années déjà…) de la famille _ orléansvillaise _ des Rey et des Gentet…

Quant à la « Mme Vve Gadel« , suivie de ses enfants,

présente (et présents) sur le faire-part de décès de « Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron » que publie le numéro de l’Écho d’Alger du 2 janvier 1939,

juste après « M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Dupleix et ses enfants, MM. Ducos du Hauron Gérard et Roger, Mme Jacquet » et juste avant « les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure » qui « font part du décès de leur chère et regrettée Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron » _ dont les obsèques ont eu lieu dans l’intimité le 1er janvier 1939 _,

sa place en ce faire-part du 2 janvier 1939 se justifie pleinement parce que, elle qui est née _ possiblement à Oran, et en 1888 _ Aimée-Laurence Rey, se trouve être la tante maternelle de la défunte Eveline Ducos du Hauron, c’est-à-dire la sœur de la mère de celle-ci, la défunte _ à Agen, le 20 septembre 1933 _ Marie-Louise Rey, elle-même épouse du défunt _ à Alger, le 15 juillet 1935 _ Amédée Ducos du Hauron, le père d’Eveline…

Eveline était donc la nièce directe d’Aimée-Laurence Rey ;

et la cousine germaine des enfants _ et petits-enfants _ Gadel de celle-ci….

Telle est ainsi mon hypothèse à propos de Marie-Louise et Aimée-Laurence Rey

à ce jour…

Bien entendu, cette enquête est à suivre…

Et les pièces du puzzle viennent peu à peu s’abouter les unes aux autres.

Ce samedi 2 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’alliance, à Orléansville, le 11 mars 1905, des Gadel et des Rey, sous les auspices des Gentet : le mariage de Victor Gadel et d’Aimée Laurence Rey, et l’ombre protectrice de Louis Gentet…

31déc

En faisant un retour un peu synthétique sur mon article d’hier :

,

j’en arrive à cette prometteuse hypothèse-conclusion-ci _ provisoire : il me faudra bien sûr trouver de quoi en confirmer les thèses proposées… _ :

à la date du 9 mars 1905, et à Orléansville, Louis Gentet, qui vivait à Orléansville où il exerçait la profession de liquoriste et était aussi conseiller municipal _ c’est seulement un an et cinq mois plus tard, le 9 août 1906, que, Louis Gentet décèdera en cette même ville, à l’âge de 53 ans seulement _,  et qui était frère d’Adélaïde Gentet et beau-frère de son époux Anatole Rey, et se trouvait être aussi _ et encore _ oncle par alliance de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, puisque la mère de celui-ci, Marie-Eugénie-Hortense Rey, était la sœur du beau-frère de Louis, l’oncle Anatole Rey, en même temps que l’épouse du père de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, Victor-Alexandre-Philémon Gadel… ;

Louis Gentet, donc

_ son frère aîné Frédéric (né à Blida le 22 avril 1846) est répertorié, dans le numéro du 7-14 mars 1895 du Bulletin de l’Union des Dauphinois et des Savoisiens du département d’Oran (dans lequel bulletin les deux frères Gentet sont indiqués originaires de Satolas, en Isère) comme étant « propriétaire à Oran » ; quand Louis, lui, est répertorié comme « liquoriste à Orléanville«  : c’est la raison pour laquelle j’ai supposé l’orléansvillaise Aimée-Laurence Rey plus proche de son oncle maternel l’orléansvillais Louis Gentet que du frère de celui-ci, et lui aussi son oncle maternel, l’oranais Frédéric Gentet… _,

a plus que vraisemblablement dû être présent au mariage _ qui eut effectivement lieu à Orléansville où était domiciliée la mariée _, de son neveu par alliance Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, avec la très probable cousine de celui-ci _ et probablement, sinon nièce, du moins proche parente, du côté Rey, de l’oncle (des deux côtés) Louis Gentet : ces hypothèses se sont révélées exactes… _, Aimée-Laurence Rey…

Telle est, du moins, en attendant une effective confirmation, l’hypothèse à laquelle je suis parvenu hier en mon effort d’un peu mieux situer la place d’Aimée-Laurence Rey au sein de la constellation familiale des Rey-Gentet-Gadel, et bientôt Ducos du Hauron ; je veux dire la place de départ _ discrète, on peut le constater… _ de celle qui deviendra, à partir du 30 mars 1930, à Alger, la « Mme Vve Gadel » _ la grande majorité du temps sans mention de ses prénoms et nom de jeune fille, Rey, comme si ceux-ci avaient carrément voulu être effacés… _ des faire-part de décès, mariage ou naissance, de sa plus ou moins étendue famille _ si bien que j’ai passé bien du temps avant de parvenir à l’identifier en sa singularité d’Aimée-Laurence Rey…

…`

Et je m’interroge tout à fait semblablement sur la place particulière qu’occupe Marie-Louise Rey _ de quels parents est-elle donc, d’abord, la fille ? _ dans cette même constellation familiale des Rey-Gentet-Gadel et Ducos du Hauron…

C’est passionnant d’avancer ainsi peu à peu, pas à pas,

dans le tâtonnement exploratoire toujours un peu hasardeux du jeu _ avec sa dose de sérendipité ! _ de la recherche…

À suivre, donc…

Ce jeudi 31 décembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur