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Le sublime « Racines » du sublime Vincent Van Gogh : peint sur le motif, à Auvers-Sur-Oise…

30juil

Ces derniers jours-ci, 

divers organes de presse se sont fait l’écho ému d’une découverte importante

concernant les derniers jours

et, plus encore, la toute dernière œuvre _ une merveille !!! _ 

de Vincent Van Gogh : Racines

 

Le peintre prévoyait en amont de se

Voici, par exemple, un article du Huffington Post,

intitulé Ce tableau de Van Gogh a vu son secret percé grâce à une carte postale ,

à ce propos :

Ce tableau de Van Gogh a vu son secret percé grâce à une carte postale

Le tableau « Racines« , peint par Van Gogh le jour de sa mort, “avait donné cours à toutes sortes de théories« .

VAN GOGH MUSEUM, AMSTERDAM (VINCENT VAN GOGH FOUNDATION)
Le peintre prévoyait en amont de se suicider

PEINTURE – La découverte a été faite alors qu’il classait tranquillement chez lui des documents pendant le confinement en avril, a expliqué à l’AFP Wouter van der Veen, ce mardi 28 juillet, lors de l’inauguration du site du tableau à Auvers-sur-Oise, au nord de Paris.

Mon œil a été accroché par un détail sur une carte postale, un détail qui figurait sur le dernier tableau de Van Gogh”. “La configuration des racines et des troncs sur la carte postale correspondait _ voilà ! _ à celle sur le tableau”.

Sur la carte postale datant de 1900-1910, figure un coteau couvert d’un taillis avec des troncs et des racines. Cet expert de Van Gogh _ qu’est Wouter van der Veen _ a ensuite étayé sa trouvaille dans un livre, “Attaqué à la racine”. Il a fallu quelques semaines au Musée Van Gogh d’Amsterdam pour que les experts concluent qu’il s’agit “très vraisemblablement” du bon endroit _ où fut peint, sur le motif, cet ultime tableau…

Ce 28 juillet, en présence d’Emilie Gordenker, directrice générale du Musée Van Gogh et de Willem Van Gogh, arrière-petit-fils de Theo, frère de Vincent, a eu lieu l’inauguration du site _ rien moins ! _, protégé par une structure de bois temporaire, et qui pourra ainsi devenir lieu de pèlerinage.

Il est situé à 150 mètres seulement de l’auberge Ravoux où le peintre génial résidait depuis 70 jours, atteint de crises de folie.

Une lettre d’adieu

Cette toile “avait donné cours à toutes sortes de théories, sur le fait par exemple qu’il aurait signé un tableau _ celui-ci ! _ marquant le début de l’art abstrait, de l’art nouveau”, a relevé le chercheur.

Ce tableau _ bel et bien figuratif… _, peint peu avant qu’il se tire une balle dans le ventre, le 27 juillet 1890, était indéchiffrable, car le lieu de la réalisation était resté impossible à situer”, a-t-il dit.

Van Gogh _ Groot-Zundert, 30 mars 1853 – Anvers-Sur-Oise, 29 juillet 1890 _, grièvement blessé, devait regagner dans la nuit _ du 27 juillet 1890 _ l’auberge _ Ravoux _ et mourir deux jours plus tard à l’issue d’une longue agonie.


Certains “avaient envie _ étrange expression (ou traduction…), tout de même… _ que Van Gogh soit victime de la société plutôt que l’auteur de sa vie et de sa mort”, a observé le chercheur, faisant allusion à des thèses remettant en cause cette hypothèse _ rien moins que le livre plutôt célèbre d’Antonin Artaud, Van Gogh, ou le suicidé de la société, paru en 1947… 

En 2011, des chercheurs américains avaient défendu une hypothèse selon laquelle Vincent Van Gogh aurait été blessé par un tir accidentel de jeunes gens qui jouaient avec une arme.

Or ce tableau est “un testament, une lettre d’adieu. Le taillis symbolise pour lui la lutte de la vie. On en récolte les troncs et, de la souche, de nouvelles pousses apparaissent…

@ARTHÉNON
rue Daubigny, Auvers-sur-Oise, vers 1900-1910)

Un suicide prémédité

Dans ce tableau, il y a une cohérence, affirme Wouter van der Veen : c’est le thème _ y a t-il besoin de « thèmes« , en un tableau ? Un thème, c’est plutôt un lieu-commun… _ de la vie et de la mort cher à Van Gogh. Depuis un an, le suicide était une option pour lui. Cela élimine toutes ces théories foireuses, qui n’ont pas fait de bien à sa mémoire, comme celle affirmant qu’il aurait été tué par accident par des gamins”, a déclaré l’expert néerlandais.

La lumière du soleil peinte par Van Gogh montre aussi qu’il a appliqué ses derniers coups de pinceau vers la fin de l’après-midi, ce qui nous renseigne sur son emploi du temps durant cette journée dramatique”, a souligné ce spécialiste de Van Gogh.


Pour Teio Meedendorp, chercheur au Musée Van Gogh, cette dernière œuvre a été “réalisée dans un environnement qu’il avait déjà documenté auparavant avec d’autres tableaux”. Van Gogh “a dû souvent passer à côté de l’emplacement en allant dans les champs qui s’étendaient derrière le château d’Auvers, où il peignait durant sa dernière semaine”.

Ce qui est extraordinaire _ oui ! _, c’est que la souche principale qu’on trouve sur le tableau est aujourd’hui encore visible dans le taillis”, 130 ans après _ certes ! _, s’émerveille Wouter van der Veen.

Comme Rimbaud ou Baudelaire, Van Gogh est un de ces artistes du XIXe siècle dont le talent et le destin particuliers fascinent le monde entier. Ainsi un revolver rouillé, retrouvé en 1960 dans un pré et qui aurait servi à Van Gogh pour se suicider, avait été vendu aux enchères à un particulier en juin 2019 pour 162.500 euros à Paris à l’Hôtel Drouot.

Eh bien ! Van Gogh est demeuré jusqu’à sa fin, un figuratif !!!

Belle re-découverte, surtout, que ce sublime tableau !

Ce jeudi 30 juillet 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Johanna Bonger, la belle-soeur de Vincent Van Gogh, et bonne fée du salut de son oeuvre

21oct

A l’instant, je découvre dans El Mundo de ce jour,

un passionnant article sur la belle-sœur de Vincent Van Gogh (Zundert, 30-3-1853 – Auvers-sur-Oise, 29-7-1890),

Johanna Bonger (Amsterdam, 4-10-1862 – Laren, 2-9-1925),

veuve dès 1891 du frère aîné de Vincent, Theo Van Gogh (Zundert, 1-5-1857 – Utrecht, 25-1-1891)

_ et mère de Vincent Willem Van Gogh (Paris, 31-1-1890 – Laren, 28-1-1978).


 Voici ce bel article,

sous la plume de Matias Rebolledo

et à partir du travail de Hans Luijten :

La cuñada de Van Gogh le salvó del olvido: logró vender 192 cuadros y dedicó su vida a difundir su obra


Lunes, 21 octubre 2019 – 01:27

La mujer que redimió al genio.

Hans Luijten, comisario del museo Van Gogh de Ámsterdam, publica una extensa biografía fruto de su investigación sobre Jo Van Gogh-Bonger, cuñada del artista y viuda de su hermano Theo



Johanna van Gogh-Bonger posa con su hijo en una imagen de archivo.EL MUNDO



En el diván de la vergüenza histórica, ése que ha olvidado sistemáticamente a las mujeres y que hoy en día sólo podemos entender como un doloroso agravio comparativo, hay un importante hueco para Johanna van Gogh-Bonger (Ámsterdam, 1862). Relegada tradicionalmente al papel secundario de «cuñada de» o «esposa de», la figura de Jo es quizás la más importante para entender la resonancia del apellido Van Gogh en la Historia universal del arte.


Así al menos lo entiende Hans Luijten, comisario permanente del Museo Van Gogh de la capital holandesa y autor de Todo para Vincent, una extensa biografía fruto de cinco años de investigación sobre la mujer que puso en el mercado al autor de Calavera con un cigarrillo. «Trabajó estratégicamente para poder colocar los cuadros de Van Gogh, buscando a los mejores intermediarios por todos los Países Bajos y parte de Francia. De la misma manera, se puso en contacto con todos los escritores y críticos de arte con influencia para que se hablara de Vincent en los periódicos y revistas de la época», explica este profesor de literatura renacentista que lleva un cuarto de siglo investigando sobre el gran misterio del pintor brabante. Su trabajo, que se basa en el análisis pormenorizado de tres décadas de diarios de la esposa de Theo van Gogh y que ya ha visto la luz en holandés, será traducido al inglés antes de fin de año.


Según Luijten, la importancia de Jo con el legado Van Gogh se explica a través de dos grandes hitos. En primer lugar, la exposición que organizó junto al Museo Stedelijk de Ámsterdam en 1905, 15 años después de la muerte de Vincent y 14 de la muerte de su marido. En ella, además de exponer el trabajo más vivo del pintor de los meses de Arlés, se encargó de establecer contacto con los más acaudalados e importantes marchantes de arte de la época. Este paso, clave para que los cuadros se hicieran célebres por todo el Viejo Continente, quizá sea más importante pero menos conocido que su gran contribución a la mística torturada de Van Gogh: la publicación, en 1914, del primer tomo de la correspondencia que el artista mantenía con su hermano.


A través de más de 800 misivas, Johanna acondicionó, tradujo al inglés e hizo públicas las conversaciones fraternas en un período de tiempo que abarca desde agosto de 1872 hasta julio de 1890, unos meses antes de la muerte del pintor. La importancia de los documentos, que Theo legó a su mujer, no sólo ayuda a entender el complicado proceso creativo de Vincent, sino que también se convirtió de inmediato en la principal guía de estudio y bitácora de los estudiosos del creador de La noche estrellada.





Jo Van Gogh-Bonger vendió ‘Los girasoles‘ por 15.000 florines (unos seis millones de euros).



Si bien en los albores de la I Guerra Mundial el arte de Van Gogh ya era algo en boga, «las cartas hicieron el resto, porque el escritor y el pintor van de la mano», afirma Luijten, que descarta el móvil monetario en las motivaciones de Johanna. «Es habitual asociar su situación de viudedad con la desesperación económica, pero la determinación de Jo por dar a conocer el arte de Vincent van Gogh tiene más que ver con las ideas de modernidad y trascendencia que le transmitía su marido», afirma el experto, mientras recuerda las infames críticas que recibieron sus primeras exposiciones: «Le achacaban que le asignara a Vincent la condición de Dios del arte».

Más allá de los números, que hablan de una mujer capaz de vender 192 cuadros y algunos, como Los girasoles, por 15.000 florines holandeses de la época (unos seis millones de euros ajustados a inflación), la biografía de Luijten descubre a una Jo inconformista para la que no era suficiente el papel de viuda sufrida y que, ni siquiera durante sus años de casada, dejó de implicarse socialmente. Ello se explica, en gran medida, por su temprana formación musical al nacer en el seno de una familia dedicada al piano y también a su extraordinaria habilidad para los idiomas, que la llevó a vivir en Londres durante su juventud.

En la capital del Imperio Británico tuvo su primer contacto con el arte, ya que visitó en numerosas ocasiones la National Gallery y el British Museum, donde trabajó varios meses como traductora puntual del alemán, el francés y el holandés. Allí conoció a muchos de los galeristas que luego la ayudarían a levantar el legado de Vincent, pero también a un grupo de mujeres de su edad que la involucraron en los incipientes movimientos sufragistas de la época.

Por obvio contagio, la joven Jo que había cruzado el Canal de la Mancha hizo suyos los preceptos de la izquierda internacionalista y los importó a su propio país. Además de reivindicar a pie de calle el derecho al voto de las mujeres, que pudo ver materializado en los Países Bajos tan pronto como acabó la Gran Guerra, la viuda de Theo se afilió al entonces recién nacido Partido Socialdemócrata de los Trabajadores (germen del actual Laborista) y luchó por un brazo político moderado del movimiento obrero. De hecho, y según cuenta su biógrafo, Jo llegó a acudir a un encuentro con León Trotski y ofrecía seminarios en su propia casa «sobre los derechos de la mujeres y cómo aspirar a una vida mejor», con el rango de fundadora de la sección femenina de propaganda.

Sobre su estancia en Londres, Luijten añade que «fue clave en el desarrollo de su conciencia social», porque su mayor empeño, como dejó escrito, siempre fue «conseguir vivir de manera noble». En Inglaterra, Jo también entró en contacto con las artes escénicas y la poesía, e indagó así en la figura del poeta Percy Bysshe Shelley, sobre el que escribió una disertación analizando su famoso Ozymandias.


Después de volver a Ámsterdam, casarse con Theo y enviudar, la vida no se detuvo para Jo. En 1901, diez años después de enterrar al mayor de los hermanos Van Gogh, se casó con el también artista Johan Cohen Gosschalk. Por desgracia, éste falleció unos años más tarde y, después de trasladar la tumba de Theo desde Utrecht a Auvers-sur-Oise para que reposara junto a Vincent, se marchó a Nueva York.


En 1925, a la edad de 62 años, rodeada por su hijo y sus cuatro nietos, Johanna van Gogh-Bonger fallecía con la gran meta de su vida cumplida, la de ver reconocido en todo el mundo el trabajo de Vincent van Gogh y sin desprenderse del cuadro que consideraba más valioso: Almendro en flor, el óleo sobre lienzo que el artista pintó para celebrar el nacimiento de su sobrino.

Un chapitre méconnu du destin des Van Gogh.

Ce lundi 21 octobre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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