mai 24

Le corps des autres d’Ivan Jablonka par Bianchi Eva du lycée Haroun Tazief

Dans une société où tout est une histoire d’apparence, la beauté visuelle d’une personne est primordiale. Afin de comprendre l’origine de cette beauté, il faut aller en coulisse comme sur les grandes productions Hollywoodiennes. Dans le corps des autres, on entre dans les coulisses de l’apparence, de la beauté artificielle. Au travers du quotidien et des expériences de plusieurs esthéticiennes, on nous offre la chance de découvrir les bienfaitrices de notre société fondée sur l’image. Que ce soit pour la femme d’un quartier chic de Paris venue pour sa manucure mensuelle, la femme mère au foyer qui s’accorde un moment à elle, ou encore pour la femme qui n’a pas les moyens de se loger mais qui passe chez l’esthéticienne pour avoir l’impression d’exister, l’esthéticienne reste présente et au service de la beauté.

Depuis toujours le métier d’esthéticienne est dénigré non seulement par la société mais aussi quand on observe le comportement de certaines clientes vis-à-vis de ces héroïnes de la beauté des femmes. En suivant le parcours de plusieurs esthéticiennes, on comprend le quotidien loin d’être simple de ces femmes qui vouent leurs vies à la beauté des autres. En faisant abstraction des techniques d’épilation, de massage, de soins de la peau, les esthéticiennes font aussi du marketing, du management et de la vente de produits. D’autre part, outre le rythme d’une journée de travail « normale », ces femmes doivent faire face à certaines clientes plus que désagréables ou irrespectueuses. Par ailleurs elles sont aussi la psychologue, l’amie ou l’oreille attentive pour des femmes qui manque de confiance en elles ou qui font face à des problèmes, les rendant belles de l’intérieur.

Finalement, l’esthéticienne a-t-elle uniquement un rôle sur la beauté extérieure ou a-t-elle aussi  un impact sur la beauté et le bien-être intérieur des femmes ?

Pour moi ces femmes sont des passionnées qui restent digne et fier de faire ce métier, et qui l’exercent avec un mental d’acier. De ce fait je ne peux concevoir que l’on puisse rabaisser un métier et ses praticiennes comme c’est le cas pour ce milieu.

mai 20

réparer les vivants par shana clésup

mai 20

Collège Lucie Aubrac de Linxe – le chant des coquelicots

Pour lire le fichier merci de cliquer sur le lien ci-dessous (pdf)

LINXE le chant des coquelicots-light2

Vidéo

Collège Lucie Aubrac de Linxe – vidéo

mai 19

La thématique du temps dans « Réparer les vivants » Maylis de Kérangal Par Claire Rinaldi et Béatrice Ancher

La thématique du temps dans « Réparer les vivants »

Maylis de Kérangal

Par Claire Rinaldi et Béatrice Ancher

Le cœur est un organe synonyme de vie, un organe qui a une cadence régulière, comparable à une horloge. Le rythme du cœur est régulier, mais s’accélère en fonction de nos émotions. Dans « Réparer les vivants » de Maylis de Kérangal, la notion du temps semble subir la même distorsion en fonction des émotions des personnages. Réparer les vivants, c’est l’histoire de la mort d’un jeune homme, Simon et de la lourde décision qu’ont à prendre ses parents : faire don du cœur de leur fils ou non. L’histoire se déroule en vingt-quatre heures, durée de « vie » de l’organe après la mort. Bien que l’histoire s’étale sur une unique journée, le temps s’y écoule de manière irrégulière, se dilatant ou se rétractant en fonction des émotions des personnages.

Le lecteur vit plus particulièrement à travers le ressenti de la mère de Simon, puisque l’histoire est narrée d’un point de vue interne et qu’elle en est le personnage principal.

Au début de l’histoire, Simon subit un accident de la route et est amené à l’hôpital. La narration est rapide et une heure d’action est racontée en l’espace de deux pages (pp.37-39). Peu après son arrivée à l’hôpital, Simon, décède, et à partir de cet instant, le temps semble ralentir. Les parents du jeune homme attendent des nouvelles dans le couloir et cette attente leur paraît « longue » et « interminable ». Il est 11:12 quand le médecin annonce finalement aux parents que leur fils est tombé dans le coma. À cette annonce, le temps ralenti encore plus et les secondes se transforment en « longs moments » pour les parents de Simon. Vingts pages plus tard, il n’est que 12:30 alors que plus tôt, deux pages seulement avaient suffit à relater une heure d’action.

Cette vie qui s’en va bouleverse les habitudes de vie de chacun : la mère et le père de Simon, mais aussi le médecin Révol .Le lecteur a alors accès aux sentiments les plus profonds des personnages : leurs émotions priment sur l’action, ce sont elles qui rythment le livre et non les événements qui s’y déroulent.

Dès les premières pages du roman, le temps se déforme, le lecteur est désorienté et s’aperçoit que les secondes et les heures se confondent. Le temps est donc au cœur de ce roman.

Articles plus anciens «

» Articles plus récents