Ce n’est une nouvelle pour personne : la mode est aux vampires. Après la célébrissime série américaine dont les titres rimes avec passion, les vampires de Manhattan, ou encore la série -encore américaine (!) de L.J Smith qui tient en ce moment la dragée haute à ses prédécesseurs et carracole en tête des ventes -, on en oublierait presque que le genre est loin d’être nouveau et que les histoires sanglantes ont passionné nos ancêtres. De la terrible histoire de La morte amoureuse à la romantique dame pâle, de la ténébreuse et glaçante Carmilla, symbôle de l’amour interdit à l’envoûtant Dracula, chef-d’oeuvre incontournable du genre, la littérature du XIXème siècle a été riche de ces récits de sang et de passion.
Le vampire par Philip Burne-Jones
C’est justement au coeur de l’époque victorienne que Fabrice Colin ancre le premier volume de sa nouvelle série : les étranges soeurs Wilcox.
Que vous dire ? Que Luna et Amber sont liées par les liens du sang (elles sont soeurs…), qu’elles cachent un secret que je ne révèlerai pas même sous la morsure, oups, je veux dire sous la torture. Et que leur route va croiser celle du génial Sherlock Holmes, du bon docteur Watson et du terrifiant Jack l’éventreur. Londres (et le royaume tout entier) seront bientôt à la merci des Drakuls. A moins que…
Choisissez un endroit confortable : vous n’allez pas poser ce livre avant de l’avoir fini, puis vous vivrez des mois, langue pendante (et oui, je sais c’est disgracieux et peu pratique) dans l’attente de la suite, puisque suite il y aura.
Les vampires de Londres, premier tome de la série, est un très grand roman d’aventures, inventif, malicieux, profond, émouvant, palpitant. La grande Histoire se mêle à merveille à l’imagination -fertile – de Fabrice Colin et fait de cette série un parfait modèle de Gaslamp (sorte de mélange entre roman gothique et littérature policière victorienne). Bref, irrésistible de bout en bout, Les étranges soeurs Wilcox n’ont pas fini de nous faire frémir…de bonheur. En résumé, on est mordus !
3 commentaires
Marc-Antoine
23 septembre 2009 à 18:28 (UTC 2) Lier vers ce commentaire
Je suis content de découvrir ce titre. J’ai essayé de lire les aventures de Monsieur Pickwick , mais je pense que je vais commencer par les » Vampires de Londres ». Un ami est aussi en train de le lire , alors je viendrai l’acheter demain après les cours. Merci.
Jeglousse
25 septembre 2009 à 23:29 (UTC 2) Lier vers ce commentaire
Quand j’en aurai fini avec de grandes espérances, j’ai l’espoir de me mettre à ces vampires, même si c’est un peu à la mode. C’est vrai, aujourd’hui faut que ça saigne à tout prix. ça saigne oui, mais ça ne se signe plus du tout, remède souverain pourtant contre les vampires. mince ma mère arrive et elle m’interdit l’ordinateur , c’est une vraie vampire !
solario
27 septembre 2009 à 11:45 (UTC 2) Lier vers ce commentaire
Il est amusant de voir combien l’époque victorienne est associée à l’oeuvre du grand Dickens ! Dans la série de Fabrice Colin nous sommes en 1888, et le génial auteur des Grandes Espérances, incontournable roman s’il en est, est mort depuis 18 ans déjà. C’est donc Conan Doyle qui est à l’honneur dans les Vampires de Londres… Sans rancune…