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juin 16

Rat des villes et rat des champs

la-fourmiliere.jpgLe 33, Georgiana Street est un immeuble insalubre d’un quartier mal-famé de Londres. C’est aussi un endroit idéal pour toutes les personnes un peu paumées, d’abord parce que le loyer est tout à fait convenable, ensuite parce que le propriétaire, Steve, ne pose pas de questions embarrassantes.

On y croise Isabel et son chien Paillasson, un couple tout aussi étonnant qu’attachant. On y croise aussi Cherry et sa fille de 10 ans dénommée Bohémia qui se sont installées il y a peu. La mère et sa petite sont abonnées aux petits appartements miteux et déménagent aussi souvent que Cherry tombe amoureuse.

C’est ici aussi que Sam échoue après avoir quitté sa campagne natale sur un coup de tête et sans prévenir personne. De cet ado de 17 ans on ne sait presque rien finalement, car le garçon s’est volontairement séparé de tout ce qui pouvait le relier à sa vie d’avant… Tout ou presque, car il a quand même souhaité garder avec lui un livre sur les fourmis appartenant à un certain Max.

C’est presque instantanément que Bohémia s’attache à Sam et comme le besoin d’affection de cette dernière est proportionnel à sa curiosité,   elle ne cesse de le presser de questions et finira même par mener sa petite enquête. Et au beau milieu de cette foule d’anonymes qui grouille dans la capitale, le livre sur les fourmis et le fameux Max constituent une piste certaine à suivre…

Très joli roman sur la solidarité et sur l’amitié -tous ces liens imperceptibles qui se tissent au gré des rencontres- La Fourmilière est aussi un roman extrêmement poétique.

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