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août 29

Ephémère : la vie en un souffle

Suite à une modification génétique, les nouvelles générations de ce monde apocalytique meurent inéluctablement à 20 ans pour les filles, à 25 ans pour les hommes. Pour que l’espèce perdure, des razzias de femmes ont lieu pour constituer de véritables harems de génitrices. C’est le destin de Rhine, 17 ans, mariée de force ainsi que deux autres filles à Linden. Arrachée à son frère, forcée d’assister à l’agonie de la première épouse de Linden, Rhine ne songe qu’à s’enfuir de ce palais doré quitte à retrouver la misère extérieure. Même si elle se rend vite compte que Linden est la marionnette de son père (un savant qui prétend chercher un remède à la mutation mais dont les méthodes sont plus que douteuses), même si elle en vient à le plaindre, il n’est jamais question d’amour.

Une intense sensation de mélancolie accompagne la lecture, particulièrement lorsque l’on a dépassé les âges mortels. Mais pas la douce mélancolie qui accompagne les souvenirs d’enfance. Non, c’est plutôt une sensation d’étouffement, quand la gorge se serre à en faire mal mais que les larmes ne coulent pas. La liberté, la vie, la mort, l’embrigadement, la naissance, l’éducation, l’éthique médicale, autant de questions soulevées dans cet opus passionnant. Apre, sombre, voilà comment je définirai ce premier tome de la trilogie de Lauren Destefano, chez Castelmore, « Ephémère« .

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