«

»

oct 23

Famille, je vous… aime?

Camille vit avec sa mère et sa soeur depuis le départ de son père, qui a laissé des marques assez profondes, notamment pour la mère des deux adolescentes. Anastasia, la soeur aînée de Camille est aussi blonde que Camille est brune, est aussi extravertie que Camille est renfermée. Anastasia, c’est un tourbillon de rire et de joie de vivre. La jeune fille est le rayon de soleil de sa mère.

Au premier abord on pourrait croire que Camille vit et a toujours vécu dans l’ombre de sa soeur mais elle est simplement différente d’Anastasia. Camille est une force tranquille. Le problème, c’est que leur mère idolâtre sa fille aînée, souvent au détriment de la seconde. En réalité elle ne s’est toujours remise du départ de son mari  et les difficultés de Camille, notamment à l’école, lui paraissent insurmontables. Mais cet univers clos et précaire va voler en éclat lorsqu’ Anastasia tombe enceinte et est incapable de prendre une décision. La mère des deux jeunes filles sombre alors dans le déni et disparait carrément de la maison. La grand-mère de Camille et d’Anastasia prend alors les choses en main avec l’aide de leur tante.

Dans ce petit roman la sensibilité est à fleur de peau. Camille, impuissante face au désastre qu’est devenu sa famille, semble être la plus lucide de tous. En observant la situation, elle analyse, pardonne et conserve toute la tendresse qu’elle éprouve pour tous les siens malgré leurs défauts et leurs mauvaises décisions. Avec Camille aime pas danser, Marie-Sophie Vermot nous donne une jolie leçon de vie et d’apprentissage.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


*


1 - = null

Vous pouvez utiliser les balises HTML suivantes : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>