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nov 17

Une ado sous l’occupation

Marie est une jeune fille de 17 ans qui vit avec sa famille du côté d’Avignon. Elle a tout de l’adolescente rebelle : elle fume des cigarettes en cachette, entretient une liaison secrète avec un garçon, et n’hésite pas non plus à se battre avec ses camarades. Et Marie semble d’autant plus fière de cultiver l’art d’être différente depuis que les occupants allemands et la police française traquent sa famille. Nous sommes en effet en 1943, en plein coeur de la Deuxième Guerre Mondiale, et Marie et sa famille sont juifs – même si, n’étant pas pratiquants, ils ne se considèrent pas comme tels.

Marie nous emmène avec elle au coeur de la tourmente, des âpres négociations avec  les autorités aux différents  séjours dans les camps de prisonniers. Et c’est en apnée que le lecteur suit les mésaventures de la famille,  ému et tendu, avec le secret espoir que Marie et les siens s’en sortent.

Je m’appelle Marie n’est pas un livre sur l’Holocauste comme les autres. L’auteur, Jacques Saglier, a puisé directement dans son histoire personnelle pour écrire ce roman. Chaque épisode et rebondissement sont illustrés par des reproductions d’archives, des pages de cahiers arrachées, des documents administratifs, ou même des messages griffonnés sur le papier hygiénique de la prison, autant de menus et fragiles témoignages qui rendent le récit encore plus poignant.

Gros coup de coeur.

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