Encaisser. Ne pas céder. Rendre coup pour coup. Ne pas pleurer. Etre un homme, comme il se doit. Pas « un pédé »…Comment grandir et être soi quand on arrive pas à être en phase avec les injonctions paternelles ? Comment se faire aimer quand la certitude d’être ce que son père hait le plus au monde vous habite et vous fait honte ? Comment garder l’envie de vivre ? Heureusement, Sarah, l’amie précieuse, tient bon et s’oppose aux brutes, aux abrutis du collège qui ont le mot facile et cruel, aussi blessant que le sont leurs coups de pieds, leurs coups de poings. Mais comment trouver sa place face à son père quand on sent en lui qu’on le désespère ? Où est la solution ?
A copier 100 fois se lit la gorge serrée jusqu’à la dernière ligne : Antoine Dole y exprime en quelques pages parfaites et vibrantes du besoin vital de reconnaissance d’un ado qui ne retrouve pas dans ce que l’on attend de lui. Ce cri d’amour adressé à un père résonne avec force et justesse, pudeur et sincérité et s’impose comme un véritable plaidoyer pour la différence. Magistral et essentiel !