Après Le cueilleur de fraises, Le peintre des visages et Le voleur d’éclats, Jette est de retour dans L’adorateur. Cette fois ce n’est pas la jeune fille qui est en danger mais sa mère, la célèbre auteur de polars, Imke Thalheim.
Seul, dans son appartement, un homme regarde une émission enregistrée où Imke Thalheim parle de ses livres. L’homme semble hors de lui, il n’a envie que d’une chose : l’approcher, la toucher, la posséder…
Depuis quelques temps la mère de Jette ne se sent pas très bien : elle a la sensation d’être observée, d’être suivie. Ses soupçons se confirment lorsqu’elle reçoit une lettre étrange :
Je t aime. J’ai besoin de toi. Je t’aurai.
La lettre n’est pas signée, mais au bas de la feuille une tache rouge, poisseuse, ressemble nettement à du sang. Immédiatement inquiète, Imke contacte la police. Bert Melzig, éternel amoureux d’Imke, prend l’affaire en main. Malheureusement, le « stalker » est malin et ne laisse aucun indice sur sa véritable identité. Afin de pas affoler sa fille, Imke préfère ne rien dire à Jette. Mais face à la personnalité détraquée de l’adorateur, Jette ne serait-elle pas, elle aussi, en danger?
Comme toujours, Monika Feth sait entretenir le suspens, en suivant chacun des protagonistes, y compris le tueur, et mène le lecteur dans une spirale infernale où la tension monte irrémédiablement.
Un bon thriller pour tous les fans de l’intrépide Jette !