Face à la couverture de ce livre, beaucoup d’adultes frémissent, encore traumatisés par l’image de Tippi Hedren et Rod Taylor se faisant picorer le crâne dans Les Oiseaux. Du coup, ils seraient tentés de priver leurs enfants de ce petit roman formidable. A la fois conte initiatique et roman initiatique, cette histoire nous entraîne à la suite d’un jeune garçon cherchant à déjouer la malédiction pesant sur son village. Celui-ci, régulièrement attaqué par une horde d’oiseaux sauvages, vit dans la peur et perd régulièrement des habitants. Lorsque le meilleur ami du héros trouve la mort, la douleur est telle qu’il se sent obligé de partir : le but est farfelu, la quête sûrement vaine mais pour lui, l’action est essentielle…
On ne dévoilera rien de plus, si ce n’est qu’il faut absolument ouvrir ce livre et ne se fier ni au titre (qui rappelle de mauvais souvenirs) ni à la couverture (qui est passablement ratée soit dit en passant !)