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mai 26

Quelque part dans le monde de Claude Michelet

« Quelque part dans le monde » fait partie de ses livres écornés, vieillis avant l’heure d’avoir trop voyagé, qui trônent dans ma bibliothèque. C’est un de ces romans qu’on garde auprès de soi, comme un vieil ami : certes, on le connaît par cœur, et pourtant, il continue de nous surprendre à chaque retrouvaille. Récit initiatique ? Histoire d’amour ? Roman d’aventure ? Difficile de faire entrer cette œuvre dans une case.
Le livre suit le cheminement de Sylvestre, fils de Siméon Neyrat, bottier à Tulles. Sylvestre, qui rêve d’un avenir loin de son « pays », et refuse la voie qu’on a tracée pour lui. Sylvestre qui, à 17 ans, quitte la maison familiale pour exercer le métier de colporteur, « vagabond » dira son père. Sylvestre, qui se fout des « qu’en dira-t-on », et part à l’aventure de la Corrèze à Paris, de Paris à l’Amérique.
Des débuts du cinématographe et de l’aviation, en passant par le creusement du canal de Panama, le naufrage du Titanic ou l’entrée dans la 1ère Guerre Mondiale, Claude Michelet nous entraîne dans l’effervescence des années 1900. Il nous offre un voyage dans le temps et dans l’espace, en compagnie de personnages hauts en couleurs, visionnaires dont l’audace et les convictions ont révolutionné leur époque. « Quelque part dans le monde », c’est un hommage à ces rêveurs, hommes et femmes, célèbres ou anonymes, qui ont voulu changer le monde. Mais c’est avant tout, et c’est peut-être là l’essentiel, une fabuleuse ode à la liberté.

Marine VISELLACH

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