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mai 19

Les évaporés Thomas B.Reverdy Poème de Maïtena Zurita et Hélène Deschamps du lycée Camille Jullian, classe de Clesup

 

Au pays du soleil levant

La Fortune en a fait ses enfants ;

Johastu, c’est ainsi qu’on les nomme

Ces Evaporés qui, au nom d’homme,

Ont préféré ce silence éternel, ce douloureux néant.

 

Une quête, un naufrage

Vers où ? Pourquoi ?

Nul ne le sait vraiment ;

Pourtant nul ne l’ignore

 

Etrange paradoxe, n’est-il pas ?

Comme celui de Richard B,

Qui étouffe dans la vacuité,

Et qui pourtant est fasciné,

Par ces miracles venus d’en bas.

 

Ecueils infranchissables,

Méandres insondables,

De la nature humaine,

Des traditions qui hantent nos vies,

Et dont on tait l’origine.

 

 

Indicible énigme, qui ne cède jamais,

Même sous les armes aiguisées de l’amour,

Même devant ce visage d’ange,

Même devant elle, Yukiko.

 

Des destins hésitants,

Qui jamais ne se révèlent vraiment,

Chacun poursuivant sa quête,

Chacun, caché dans son être.

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