Des étoiles au plafond va vous arracher des larmes ! Ce roman d’une jeune suédoise, déjà traduit en 17 langues et adapté au cinéma comme au théâtre est un mélodrame de la meilleure eau (salée, pour le coup !) d’autant plus efficace qu’il respire l’authenticité, la sincérité, la spontanéité dans un style qui se fait oublier tant il traduit le naturel des situations.
L’histoire ? Celle de Jenna, 13 ans à qui sa mère apprend qu’elle a un cancer du sein. La vie de l’adolescente doit alors se construire avec la maladie, l’idée d’être différente, de refuser la pitié tandis que la maladie s’intensifie au point de bouleverser la vie quotidienne. La mère de Jenna souffre, s’amoindrit et l’on ne peut que deviner comme Jenna l’issue fatale.
Pas gai me direz-vous. Evidemment. Pourtant, le portrait que fait Johanna Tydell de son héroïne est aussi plein de vie, d’humour et de rage contenue. Le ton donné aux dialogues est celui d’une ado d’aujourd’hui, mal dans sa peau avec sa poitrine plate et ses cheveux ternes et son désir de Sakki, ce beau brun qui la fait rêver. Et puis il y a les copines : Susanna l’amie de toujours et Pénélope-la-salope celle qui drague tout ce qui porte un pantalon mais qui cache un drôle de secret.
Des étoiles au plafond est un joli moment de vie, volé à une adolescente qui subit la pire des épreuves de la vie mais qui d’un coup de pied sur le sable, refuse de se noyer et remonte vers la lumière.