Trois « Grands Motets » de Michel-Richard de Lalande : la tradition du grand motet français et ses innovations
30oct
Ecouter le CD Glossa GCD 924301
Grands Motets de Michel-Richard de Lalande (1657 – 1726)
par les Pages & les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles
et le Collegium Marianum
sous la direction du toujours très intéressant Olivier Schneebeli
…
juste à la suite
du sublime Miserere mei Deus _ Funeral Motets & Deplorations de Josquin des Prez (c. 1450/55 – 1521)
par la Capella Amsterdam dirigée par Daniel Reuss
_ le CD Harmonia Mundi HMM 902620 _,
…
est à la fois
quelque part frustrant
et surtout gravement injuste :
…
comme si se surgonflait jusqu’à l’abîme
le contraste bien sensible
entre la spiritualité profonde de la Pré-Renaissance européenne
de Josquin
et la belle majesté louis-quatorzième
de De Lalande
…
par delà ce qui demeure
par delà deux siècles
d’un prégnant permanent esprit français…
…
…
Les trois Motets, ici, sont
le Venite, exultemus Domino (de 1701),
le De Profundis (de 1689)
et le Dominus regnavit (de 1704),
…
qui nous permettent de bien comparer aussi ici
d’une part la continuité de Michel-Richard de Lalande
avec Henry Dumont (1610 – 1684) et Pierre Robert (1622 – 1699),
ses prédécesseurs immédiats à la tête de la Chapelle royale,
…
et d’autre part la propre part de novation de De Lalande,
à l’orée du siècle nouveau qui s’ouvrait.
…
…
De la bien belle musique,
tranquille en sa majestueuse festivité
française.
…
…
Ce mardi 30 octobre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa