Archives du mois de juillet 2020

Se souvenir d’Henri Ledroit, par exemple dans les Motets à voix seule d’Henry Du Mont : l’excellent choix de la Ricercar Collection…

31juil

Ce matin, je découvre avec très grand plaisir que dans la sélection de 15 CDs à prix qu’inaugure la Ricercar Collection,

en une iniatiative qui fête les 40 ans de la fondation de l’excellent label Ricercar

_ en un très opportun article, ce jour, de Frédéric Munoz, intitulé Un choix de 15 disques à prix doux pour fêter les 40 ans du label Ricercar  _,

figure en place éminente le CD Henry Du Mont Motets à voix seule

que j’ai vanté, le 13 juin dernier,  en ma série _ cf mon récapitulatif du 29 juin dernier : _ de 106 CDs de « Musiques de joie » :

Voici d’abord l’article de ce jour de Frédéric Munoz, sur le site de Res Musica ;

puis mon article du 13 juin dernier sur ce blog En cherchant bien :

Un choix de 15 disques à prix doux pour fêter les 40 ans du label Ricercar

Musiques de joie : la tendresse superlative (et miraculeuse !) du cher Henri Ledroit dans des Motets à voix seule du merveilleux Henri Dumont (1610 – 1684)

— Ecrit le samedi 13 juin 2020 dans la rubrique “Histoire, Musiques”.

Pour prolonger et dépasser encore

la beauté de l’Introït du Requiem d’André Campra

de mon article hier,

je vais creuser dans les rangées serrées des CDs de ma discothèque,

à la pêche _ miraculeuse ! _ d’un CD d’Henri Dumont, au choix.

Henri Dumont : Looz, 1610 – Paris, 8 mai 1684.

Le maître de la musique d’église française,

juste avant la _ sublime, aussi _ pompe versaillaise…

 

Et voilà que je tombe, parmi une dizaine d’autres CDs,

sur le CD Motets à voix seule de Henri Dumont,

par le Ricercar Consort …et Henri Ledroit !!! ;

soit le CD Ricercar 029004,

enregistré les 25-26 et 27 juillet 1984, en l’église Saint-Jean, de Beauvais, en Belgique.

Vite, vite, sur la platine !

Et là, immédiatement,

le miracle du charme absolu du timbre de la voix, 

et plus encore de l’art divin de chanter

du cher Henri Ledroit,

vient tout combler !

C’est sublimissime de la justissime tendresse qu’il faut !

Et Dumont, et Ledroit !

Hélas, je n’ai pas trouvé sur le web de podcast de cette performance magique…

Il n’y a plus qu’à rechercher dans l’empyrée

cette sublime galette…

Un art _ sans art _ irremplacé…

Á défaut,

mais sans le charme confondant de l’enregistrement avec le Ricercar Consort, en 1984,

cet autre podcast, d’un Memorare de Dumont, avec Henri Ledroit,

et avec Philippe Herreweghe et la Chapelle royale,

enregistré en juillet 1981 en Charente-Maritime :

mais la tendresse confondante _ de Dumont et de Ledroit _ n’y est hélas pas…

C’est qu’il faut aussi un miracle pour qu’un enregistrement soit parfait !!!

Ce samedi 13 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Avis aux amateurs :

avec cette Ricercar Collection,

voici une offre bienvenue d’enrichissement

et de vos discothèques personnelles ;

et de votre culture musicale ;

et, plus encore, de votre plaisir le plus raffiné et évident

de mélomanes exigeants…

Ce vendredi 31 juillet 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le sublime « Racines » du sublime Vincent Van Gogh : peint sur le motif, à Auvers-Sur-Oise…

30juil

Ces derniers jours-ci, 

divers organes de presse se sont fait l’écho ému d’une découverte importante

concernant les derniers jours

et, plus encore, la toute dernière œuvre _ une merveille !!! _ 

de Vincent Van Gogh : Racines

 

Le peintre prévoyait en amont de se

Voici, par exemple, un article du Huffington Post,

intitulé Ce tableau de Van Gogh a vu son secret percé grâce à une carte postale ,

à ce propos :

Ce tableau de Van Gogh a vu son secret percé grâce à une carte postale

Le tableau « Racines« , peint par Van Gogh le jour de sa mort, “avait donné cours à toutes sortes de théories« .

VAN GOGH MUSEUM, AMSTERDAM (VINCENT VAN GOGH FOUNDATION)
Le peintre prévoyait en amont de se suicider

PEINTURE – La découverte a été faite alors qu’il classait tranquillement chez lui des documents pendant le confinement en avril, a expliqué à l’AFP Wouter van der Veen, ce mardi 28 juillet, lors de l’inauguration du site du tableau à Auvers-sur-Oise, au nord de Paris.

Mon œil a été accroché par un détail sur une carte postale, un détail qui figurait sur le dernier tableau de Van Gogh”. “La configuration des racines et des troncs sur la carte postale correspondait _ voilà ! _ à celle sur le tableau”.

Sur la carte postale datant de 1900-1910, figure un coteau couvert d’un taillis avec des troncs et des racines. Cet expert de Van Gogh _ qu’est Wouter van der Veen _ a ensuite étayé sa trouvaille dans un livre, “Attaqué à la racine”. Il a fallu quelques semaines au Musée Van Gogh d’Amsterdam pour que les experts concluent qu’il s’agit “très vraisemblablement” du bon endroit _ où fut peint, sur le motif, cet ultime tableau…

Ce 28 juillet, en présence d’Emilie Gordenker, directrice générale du Musée Van Gogh et de Willem Van Gogh, arrière-petit-fils de Theo, frère de Vincent, a eu lieu l’inauguration du site _ rien moins ! _, protégé par une structure de bois temporaire, et qui pourra ainsi devenir lieu de pèlerinage.

Il est situé à 150 mètres seulement de l’auberge Ravoux où le peintre génial résidait depuis 70 jours, atteint de crises de folie.

Une lettre d’adieu

Cette toile “avait donné cours à toutes sortes de théories, sur le fait par exemple qu’il aurait signé un tableau _ celui-ci ! _ marquant le début de l’art abstrait, de l’art nouveau”, a relevé le chercheur.

Ce tableau _ bel et bien figuratif… _, peint peu avant qu’il se tire une balle dans le ventre, le 27 juillet 1890, était indéchiffrable, car le lieu de la réalisation était resté impossible à situer”, a-t-il dit.

Van Gogh _ Groot-Zundert, 30 mars 1853 – Anvers-Sur-Oise, 29 juillet 1890 _, grièvement blessé, devait regagner dans la nuit _ du 27 juillet 1890 _ l’auberge _ Ravoux _ et mourir deux jours plus tard à l’issue d’une longue agonie.


Certains “avaient envie _ étrange expression (ou traduction…), tout de même… _ que Van Gogh soit victime de la société plutôt que l’auteur de sa vie et de sa mort”, a observé le chercheur, faisant allusion à des thèses remettant en cause cette hypothèse _ rien moins que le livre plutôt célèbre d’Antonin Artaud, Van Gogh, ou le suicidé de la société, paru en 1947… 

En 2011, des chercheurs américains avaient défendu une hypothèse selon laquelle Vincent Van Gogh aurait été blessé par un tir accidentel de jeunes gens qui jouaient avec une arme.

Or ce tableau est “un testament, une lettre d’adieu. Le taillis symbolise pour lui la lutte de la vie. On en récolte les troncs et, de la souche, de nouvelles pousses apparaissent…

@ARTHÉNON
rue Daubigny, Auvers-sur-Oise, vers 1900-1910)

Un suicide prémédité

Dans ce tableau, il y a une cohérence, affirme Wouter van der Veen : c’est le thème _ y a t-il besoin de « thèmes« , en un tableau ? Un thème, c’est plutôt un lieu-commun… _ de la vie et de la mort cher à Van Gogh. Depuis un an, le suicide était une option pour lui. Cela élimine toutes ces théories foireuses, qui n’ont pas fait de bien à sa mémoire, comme celle affirmant qu’il aurait été tué par accident par des gamins”, a déclaré l’expert néerlandais.

La lumière du soleil peinte par Van Gogh montre aussi qu’il a appliqué ses derniers coups de pinceau vers la fin de l’après-midi, ce qui nous renseigne sur son emploi du temps durant cette journée dramatique”, a souligné ce spécialiste de Van Gogh.


Pour Teio Meedendorp, chercheur au Musée Van Gogh, cette dernière œuvre a été “réalisée dans un environnement qu’il avait déjà documenté auparavant avec d’autres tableaux”. Van Gogh “a dû souvent passer à côté de l’emplacement en allant dans les champs qui s’étendaient derrière le château d’Auvers, où il peignait durant sa dernière semaine”.

Ce qui est extraordinaire _ oui ! _, c’est que la souche principale qu’on trouve sur le tableau est aujourd’hui encore visible dans le taillis”, 130 ans après _ certes ! _, s’émerveille Wouter van der Veen.

Comme Rimbaud ou Baudelaire, Van Gogh est un de ces artistes du XIXe siècle dont le talent et le destin particuliers fascinent le monde entier. Ainsi un revolver rouillé, retrouvé en 1960 dans un pré et qui aurait servi à Van Gogh pour se suicider, avait été vendu aux enchères à un particulier en juin 2019 pour 162.500 euros à Paris à l’Hôtel Drouot.

Eh bien ! Van Gogh est demeuré jusqu’à sa fin, un figuratif !!!

Belle re-découverte, surtout, que ce sublime tableau !

Ce jeudi 30 juillet 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

La merveille des Octuors de Mendelssohn et Enesco : une bonne piqûre de rappel !

29juil

Ce jour, mercredi 29 juillet 2020,

un très bon article de Jean-Charles Hoffelé, sur son site Discophilia,

intitulé Jeunesses,

vient rappeler à notre bon souvenir

l’excellence de deux Octuors que nous chérissons tout particulièrement :

deux chefs d’œuvre merveilleux, l’un et l’autre ;

l’Octuor en mi bémol Majeur, op. 20 (composé en 1825), de Felix Mendelssohn (Hambourg, 3 février 1809 – Leipzig, 4 novembre 1847) ;

et l’Octuor en ré Majeur, op. 7 (composé en 1900), Georges Enesco (Liveni, 19 août 1881 – Paris, 4 mai 1955).

voici l’article que Jean-Charles Hoffelé consacre au CD Bis 2447,

dans l’interprétation, ici, de la réunion du Gringolt Quartet et le l’Ensemble Meta4 :

JEUNESSES

Couplage logique mais audacieux, huit cordes, en fait deux quatuors _ réunis _, pour capturer les ardeurs de deux génies _ oui ! absolument ! _ dans leurs primes jeunesses _ Mendelssohn avait 14 ans (!), et Enesco, 18. Mais les mettre en regard peut être dangereux : les fusées claires, le giocoso doré, les inventions d’après Bach ou Mozart que Felix Mendelssohn tissent dans ce qui pourrait être une grande sérénade de plein air, demandent des archets souples et vifs, comme à revers de ceux, plus ménétriers, plus dans les cordes, qu’Enesco exige : il note attaca à chaque début de mouvement, ses archets mordent, là où ceux de Mendelssohn s’envolent _ jolie formulation.

Eh bien les deux quatuors réunis par BIS et placés sous le magister d’Ilya Gringolts, réussissent l’un comme l’autre : Mendelssohn danse sur les pointes, pénétré d’un constant esprit de scherzo, alors que leurs archets abrasent les quatre poèmes ardents où Enesco semble défier avec avidité Beethoven lui-même : écoutez la fougue âpre du Scherzo, écoutez surtout cette valse folle aux lacis harmoniques délétères.

Enesco pensait l’œuvre comme une symphonie de chambre (et Schönberg n’est parfois pas si loin), arrachant au chef qui mit au point la création : « C’est horriblement beau ». Tout le génie d’Enesco, parfait jusque dans la folie, y rayonne, transfiguré dans cette lecture âpre, radicale, enivrante….

LE DISQUE DU JOUR

Felix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847)


Octet en mi bémol majeur,
Op. 20, MWV R 20


Georges Enesco (1881-1955)


Octet à cordes en ut majeur, Op. 7

Gringolts Quartet
Meta4

Un album du label BIS Records 2447


Photo à la une : les membres du Gringolts Quartet et de Meta4 – Photo : © DR

Je possède plusieurs versions de ces deux Octuors, que j’adore

et porte au pinacle,

l’un comme l’autre ;

œuvres de deux génies de la musique,

oui, j’adhère parfaitement à ce qualificatif de Jean-Charles Hoffelé.

Cf, par exemple, mon article du 17 octobre 2009, à propos de l’interprétation éclatante et enchanteresse de ces deux mêmes Octuors de Mendelssohn et Enesco, au (merveilleux !) Festival Spannungen, de Heimbach (in le somptueux (et indispensable !) coffret de 20 CDs C AVI 8553163) :

Et en post-scriptum à cet article du 17 octobre 2009, j’ajoutais :

« Est parue aussi, cette année 2009, une très belle version de l’ »Octuor » de Georges Enesco, pour orchestre, réalisée par le chef Lawrence Foster, et interprétée tout aussi brillamment par l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, dirigé par Lawrence Foster » (en un très beau CD Virgin Classics « Enescu String Octet – Violin Sonata N° 3 » : n° 50999 519312 2 3)…

Des enthousiasmes à partager

sans mesure !

Vous grimperez aux rideaux…

 Ce mercredi 29 juillet 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Josef Suk (1929 – 2011), violoniste : fils de Josef Suk (1901 – 1951), ingénieur ; petit-fils de Josef Suk (1874 – 1935), compositeur ; arrière-petit-fils de Josef Suk ( 1827 – 1913), maître d’école et chef de choeur ; et d’Antonin Dvorak (1841 – 1904), compositeur

28juil

Sous le titre de Suk de jeunesse,

Jean-Charles Hoffelé, sur son très riche site Discophilia,

présente un recueil de 6 CDs

que le label Supraphon consacra,

peu après le décès de Josef Suk, le violoniste (Prague, 8 août 1829 – Prague, 7 juillet 2011), et en vibrant hommage à ce merveilleux violoniste tchèque,

à un choix d’excellents enregistrements de jeunesse (1956 – 1966) de ce dernier

pour le label Supraphon.

Le voici :

SUK DE JEUNESSE

Pour rendre hommage à Josef Suk qui venait de s’éteindre _ le 7 juillet 2011 _, Supraphon, son éditeur historique auquel il restera farouchement fidèle, ne cédant qu’à Decca par amitié pour Julius Katchen (leurs Brahms sont restés immaculés, intemporels), à EMI pour un Concerto de Beethoven exigé par Sir Adrian Boult et une intégrale des Sonates et Partitas de Bach qu’il voulait à toute fin (et que Warner vient de rééditer), Supraphon regroupa en un beau petit coffret à l’iconographie choisie des enregistrements de la décennie 1956-1966.

Josef Suk, toujours accaparé par son rôle de primarius dans le Quatuor de Prague et de son Trio _ le Trio Suk _ décida en 1953 de se consacrer à son activité de soliste. On sait que le directeur artistique de Supraphon ne fut pas pour peu dans cette décision : il lui ouvrit les portes des studios, qu’il enregistre ce qu’il désirait !

Et c’est un jeune homme de vingt-six ans qui commença à engranger sa discographie choisie, patiemment construite : l’intégrale des Sonates _ pour violon et piano _ de Beethoven (avec Panenka, modèle de style) _ in le coffret de 4 CDs Supraphon SU 4077-2, enregistré au Rudolfinum, à Prague, en octobre 1966 et novembre 1967 ; et j’en possède une édition de 2012 _ viendra plus tard ; la grande théorie des concertos aussi.

L’archet diseur, les timbres cirés, l’air entre les cordes _ voilà _, et dans la rigueur du beau jeu d’une haute école où les souvenirs de Váša Příhoda et de Jan Kubelík paraissent, cette nostalgie immanente partout, ici dans une Sonate de Debussy où le violon est comme tenu par Pan, là dans ce chef-d’œuvre _ certes ! _que sont les Quatre Pièces de Josef Suk _ le grand-père (1874 – 1935) du violoniste (1829 – 2011) ; un compositeur que personnellement j’aime vraiment beaucoup ! Et voici un lien au podcast de cet enregistrement ! _ ou dans la ballade métaphysique, quasi faustienne, de la Sonate de Janáček ; mais allez d’abord au chant sensuel du Rondo de Schubert (avec Panenka, le classicisme et l’intensité de ce piano ! Supraphon devrait lui consacrer un coffret !), au Duo de Mozart avec l’alto de Škampa et aux Sonates de Brahms, où son art parfait et si vivant irradie : ce son est d’une présence _ tout est là _, d’une beauté !

LE DISQUE DU JOUR

Josef Suk
Early Recordings

Antonín Dvořák (1841-1904)


4 Pièces romantiques pour violon et piano, Op. 75, B. 150
Sonatine pour violon et piano en sol majeur, Op. 100, B. 183
Sonate pour violon et piano en fa majeur, Op. 57, B. 106


Josef Suk (1874-1935)


4 Pièces pour violon et piano, Op. 17


Leoš Janáček (1854-1928)


Sonate pour violon et piano


Bedřich Smetana (1824-1884)


De la patrie, JB 1:118 (2 Pièces pour violon et piano)


Jaroslav Ježek (1906-1942)


Sonate pour violon et piano (1933)


Bohuslav Martinů (1890-1959)


Duo pour violon et violoncelle No. 1, H. 157
Duo pour violon et violoncelle No. 2, H. 371


Edvard Grieg (1843-1907)


Sonate pour violon et piano No. 3 en ut mineur, Op. 45


Robert Schumann (1810-1856)


Abendlied, Op. 85 No. 12 (version pour violon et piano)


Ottorino Respighi (1879-1936)


Sonate pour violon et piano en si mineur


Johannes Brahms (1833-1897)


Sonate pour violon et piano No. 1 en sol majeur, Op. 78
Sonate pour violon et piano No. 2 en la majeur, Op. 100
Sonate pour violon et piano No. 3 en ré mineur, Op. 108
Valse en la majeur, Op. 39 No. 15 (version pour violon et piano)


Franz Schubert (1797-1828)


Sonatine pour violon et piano en ré majeur, Op. 137 No. 1
Duo pour violon et piano en la majeur, Op. 162


Claude Debussy (1862-1918)


Sonate pour violon et piano, L. 148
Clair de lune (No. 3, extrait de la “Suite bergamasque”, L. 82 ; arr. pour violon et piano)
La plus que lente, L. 128 (arr. pour violon et piano)


Francis Poulenc (1899-1963)


Sonate pour violon et piano, FP 119


César Franck (1822-1890)


Sonate pour violon et piano en la majeur, FWV 148


Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)


Duo pour violon et alto en si bémol majeur, K. 424


Arthur Honegger (1892-1955)


Sonatine pour violon et violoncelle, H. 80


Zoltán Kodály (1882-1967)


Duo pour violon et violoncelle, Op. 7

Josef Suk, violon
André Navarra, violoncelle
Milan Škampa, alto
Alfréd Holeček, piano
Jan Panenka, piano
Josef Hála, piano


Un coffret de 6 CD du label Supraphon SU4075-2

Photo à la une : le violoniste Josef Suk – Photo : © DR

Je ne possède pas ce coffret Supraphon de 6 CDs.

Mais, je possède

et le coffret Supraphon des 10 Sonates pour violon et piano de Beethoven, par Josef Suk et Jan Panenka (SU 4077-2), publié la première fois en 1968 ;

et un double CD Supraphon (SU 3959-2) publié en 2008,

comportant des enregistrements de 3 des 10 Trios avec Piano de Beethoven,

les Trios n° 3, en ut mineur, op.1/3,

n°5, en ré Majeur, op. 70/1 (dit des Esprits),

et n° 7, en la bémol Majeur, op. 97, (dit Á l’Archiduc) ;

ainsi que  le Trio n°1, en si bémol Majeur, op. 99, de Schubert ;

tous les quatre enregistrés à Prague :

les deux premiers, au Studio Domovina, du 4 au 8 avril 1963 ;

et au Rudolfinum _ j’ai assisté à un concert en cette merveilleuse salle _,

du 29 août au 1er septembre 1961, pour le Trio A l’Archiduc,

et du 7 au 9 septembre 1964, pour le Trio de Schubert.

Avec Jan Panenka, au Piano ;

Josef Suk, au Violon ;

et Joseph Chuchro, au Violoncelle.

Le violoniste Josef Suk (Prague, 8 août 1929 – Prague, 7 juillet 2011),

ici honoré,

est le fils de Josek Suk, ingénieur (19 décembre 1901 – 29 novembre 1951) ;

le petit-fils de Josef Suk, compositeur (Krecovice, 4 janvier 1874 – Benesov, 29 mai 1935) ;

et l’arrière-petit-fils de Josef Suk, maître d’école et chef de chœur (Neustupof, 9 septembre 1827 – Krecovice, 14 avril 1913),

ainsi que l’arrière-petit-fils, aussi _ par sa grand-mère Otilie Dvořáková (Prague, 6 juin 1878 -Krecovice, 5 juillet 1905) _, d’Antonin Dvorak, compositeur (Nelahozeves, 8 septembre 1841 – Prague, 1er mai 1904).

La Bohème chante en eux.

Ce mardi 28 juillet 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Pour les gourmands : quelques unes des meilleures pâtes à savourer quand vous serez à Rome…

27juil

Mon bref passage _ avant hier _ Via Margutta avec Enrico Todi,

m’a mis un peu en appétit

d’italianité romaine…

Bientôt, je suis tombé sur un article, dans le Figaro du 22 juillet dernier, de Lucie Tournebize,

qui m’a mis l’eau à la bouche ;

le voici :

Rome : quatre plats de pâtes à goûter absolument

La carbonara, l’amatriciana, la gricia et la cacio e pepe sont des recettes incontournables de la cuisine italienne. Nos quatre adresses _ romaines _ sans chichi et savoureuses.

Par Lucie Tournebize
Publié le 22 juillet 2020 à 08:00, mis à jour le 23 juillet 2020 à 17:29
À Rome, les recettes de pâtes se transmettent de génération en génération.
À Rome, les recettes de pâtes se transmettent de génération en génération. Adobe Stock / pfeifferv

La famille, c’est important dans les trattorie romaine. Et pas seulement parce qu’on est aux fourneaux de grand-mère en fils ou de père en fille. Mais aussi parce qu’un drôle d’air de famille semble unir les spécialités présentées au chapitre primi piatti des menus. Carbonara, amatriciana, gricia, cacio et pepe : quatre variations autour des pâtes et de quelques ingrédients, qui donnent à chaque plat son caractère.

Leur gène commun vient des brebis : c’est le pecorino romano, un fromage produit sur les collines autour de Rome. À cette spécialité au goût légèrement piquant, s’ajoutent selon les cas le guanciale (joue de porc séchée et poivrée), les œufs ou la tomate. Venus des montagnes entre le Latium et les Abruzzes, ces plats étaient le pain quotidien des bergers _ voilà ! _ qui partaient en transhumance chargés de produits à longue conservation.

Rome s’est approprié _ oui _ ces spécialités rustiques et leur réserve une place d’honneur dans sa gastronomie _ de même qu’aux abats… Nous avons sélectionné quatre restaurants où vous pourrez expérimenter chacun de ces plats cousins.

La carbonara de Nabil Hassen Hadj chez Roscioli

La carbonara de Roscioli a été élue la meilleure d'Italie en 2008.
La carbonara de Roscioli a été élue la meilleure d’Italie en 2008. Facebook / Salumeria Roscioli

Roscioli c’est un restaurant mais c’est avant tout une famille. Présente depuis 1824 dans le centre de Rome, elle ouvre tour à tour un forno(boulangerie) puis une salumeria (épicerie fine) où sont également servis les généreux plats de la tradition romaine.

Cette bonne table s’est distinguée en 2008, lorsque la carbonara de Roscioli, préparée par le chef Nabil Hassen Hadj, reçoit le prix de meilleure d’Italie, faisant de ce plat la pierre angulaire du menu. Mais qu’est-ce qu’une carbonara, pour les Romains ?

Certainement pas un plat à base de crème, exclue de la liste des ingrédients. Mais plutôt des œufs fouettés avec le pecorino, le guanciale saisi à la poêle, croquant à l’extérieur et fondant à l’intérieur, et beaucoup de poivre. Parce que carbonara viendrait de carbone, le charbon en italien. Le résultat est crémeux, piquant et fondant à la fois : un délice qui se déguste le long du comptoir où reposent les produits disponibles à la vente à emporter.

Roscioli. Via dei Giubbonari, 21. Du lun-sam 12h30-16h et 19h-minuit. Tél. : +39 06 687 5287. Réservation indispensable. https://salumeriaroscioli.com/


La gricia de Claudio Gargioli, chez Armando al Pantheon

La recette de gricia d'Armando al Pantheon repose sur trois ingrédients : guanciale, pecorino et poivre.
La recette de gricia d’Armando al Pantheon repose sur trois ingrédients : guanciale, pecorino et poivre.Facebook / Armando al Pantheon

La gricia, « c’est la mamma ». Du guanciale, du pecorino, du poivre. Une recette simple, puissante, entière. Claudio Gargioli, qui tient le restaurant ouvert par son père Armando en 1961, estime qu’elle se prépare « avec les yeux, le nez et les oreilles ». Exit le chronomètre, place à l’expérience. Et aux produits sourcés : pâtes de la petite fabrique toscane Martelli, pecorino Lopez en direct des campagnes romaines, et guanciale de Montefiascone, au nord de Rome.

Des ingrédients harmonieusement unis pour un résultat crémeux et piquant, grâce au poivre que le chef aime toaster à part, pour en libérer les arômes. On s’en régale dans la petite salle aux murs lambrissés et aux nappes blanches, en s’imaginant l’époque où Jean-Paul Sartre aimait la fréquenter pour jouer aux cartes avec la clientèle.

Armando al Pantheon. Salita dei Crescenzi, 31. 12h30-14h45 et 19h-23h. Fermé le dimanche. Tél. : +39 06 6880 3034.

L’amatriciana selon Arcangelo Dandini, à L’Arcangelo

Le chef Arcangelo Dandini tient sa passion pour la cuisine de sa grand-mère.
Le chef Arcangelo Dandini tient sa passion pour la cuisine de sa grand-mère. Facebook / Ristorante L’Arcangelo

Fille de la gricia, l’amatriciana naît sur d’anciennes terres du Latium, rattachées aujourd’hui à la région des Abruzzes. Dans le village de montagne d’Amatrice, la gricia s’enrichit de tomate. Rome, jamais rassasiée, s’empare du plat qui devient un classique de la capitale, figurant dans la majorité des menus. Arcangelo Dandini, chef du restaurant l’Arcangelo, a déjà tranché : « c’est mon plat préféré ! ».

Sa grand-mère, lectrice de Pellegrino Artusi (grand auteur culinaire italien), lui a transmis sa passion pour la cuisine. « Qui dit tradition dit aussi mouvement : mon amatriciana n’est pas la même que celle de ma grand-mère, le monde change ». À commencer par les tomates, ingrédient que le chef aime varier pour tirer bénéfice des milles variétés disponibles selon les saisons. Dans son établissement non loin du Vatican, son amatriciana se déguste sur des bucatini (une variété de gros spaghettis percés d’un trou) ou des gnocchis.

L’Arcangelo. Via Giuseppe Gioachino Belli, 59. Lun-vendredi 13h-14h et 20h-23h et samedi 20h-23h. Fermé le dimanche. Tél. : +39 06 321 0992.

La cacio e pepe de Felice, au Testaccio

Des pâtes, du pecorino, du poivre et un filet d'huile d'olive : difficile de faire recette plus simple que la cacio e pepe.
Des pâtes, du pecorino, du poivre et un filet d’huile d’olive : difficile de faire recette plus simple que la cacio e pepe. Facebook/Felice a Testaccio

C’est une institution en vue dans le quartier depuis l’ouverture du restaurant par Felice Trivelloni en 1936. Aller dîner chez Felice, même s’il n’est plus aux commandes de l’établissement, est une garantie pour le palais des Romains. Encore plus si l’on y déguste une cacio e pepe. Sur le papier, c’est la plus simple des spécialités romaines. Du pecorino finement râpé et du poivre, un filet d’huile d’olive : voilà pour les ingrédients.

On les accommode avec une variété toute romaine de pâtes, les tonnarelli, d’épais spaghettis frais, choisis dans leur version acqua e farina chez Felice -comprenez, sans œufs.

La dernière étape de la préparation, la mantecatura (mot difficile à traduire qui désigne la liaison de l’ensemble avec le pecorino) qui donne au plat toute son onctuosité, est réalisée par le serveur directement à votre table, sans verser une goutte sur la nappe immaculée. Un sans-faute.

Felice a Testaccio. Via Mastro Giorgio, 29. 12h30-15h et 19h-23h30. Tél. : +39 06 574 6800. Réservation fortement conseillée.

et toi et toi …
le 26/07/2020 à 10:35

vi consiglio questa osteria a roma
osteria da fortunata
via del Pellegrino

Zéphirin Babouin chômeur volontaire
le 25/07/2020 à 21:21

Et la paiata pour les plus avancés dans l’art culinaire romain

grainamoudre
le 25/07/2020 à 17:42

Per una volta, faccio fiducia all’articolo del Figaro. Armando al Pantheon , un posto prediletto dai Romani !
Il faut savoir lire ! Pour une fois, 4 grandes adresses. Merci

Casquivan
le 25/07/2020 à 16:51

Totole, ceux-ci sont des plats qu’on mange maison tous les jours, mais il y a plein de pâtes végétariennes en Italie. Vous devez vous renseigner. Si vous n’aimez pas le fromage, ce serait dur en Italie, comme en France. Je vous conseille pasta alla norma, pasta fredda avec caponata de legumes, des bruschettas pomodoro olive, des arancini siciliens etc.

Steak-frites

le 25/07/2020 à 16:04

Pour mesurer le niveau culinaire de l’Italie, vous pouvez aller manger pas cher au buffet de la gare Termini quand vous êtes à Rome, ou au restoroute. Vous constatez alors que ce qu’on vous sert écrabouille en niveau de qualité le 9/10e des brasseries parisiennes. Pour bien manger en Italie, ne suivez pas les guides, suivez les Italiens. Leur niveau d’exigence est tellement élevé qu’ils valent mieux que tous les guides du monde, qui ne vous aiguilleront jamais que vers des endroits « typiques » où vous ne tombez que sur des touristes.

testxyz
le 22/07/2020 à 15:52

« Rome s’est approprié ces spécialités rustiques et leur réserve une place d’honneur dans sa gastronomie » On prend un plat traditionnel, que le resto populaire du coin maîtrise à la perfection depuis plusieurs générations, on le « ré-invente » pour le mettre au goût du jour en jouant sur les textures, les couleurs et les saveurs, on travaille la présentation, et on obtient … quelque chose qui a un vague relent du terroir en cherchant bien, qui a surtout été uniformisé pour coller aux goûts internationaux de la grande gastronomie. Au final, si vous voulez voyager, c’est simple il suffit d’aller dans le plus petit bouiboui, aussi loin que possible de Rome, payer 5€ maximum le plat, et là vous aurez des saveurs authentiques. C’est le vrai plat que vous aurez dégusté, pas un truc hors de prix à la mode primé par des concours débiles. A noter que ceci est valable spécifiquement en Italie, où les resto de villages quasi vides surpassent presque toujours les gastros des grosses villes en terme de saveurs, pas en France où le turnover est plus important et où la qualité servie dans les petites enseignes est pour le moins … inégale.

A cet article du Figaro,

j’ajoute ces liens-ci à 7 articles purement romains :

_ Le Megliori paste alla Carbonara di Roma 

_ Le migliori 30 paste all’Amatriciana di Roma 

_ Cacio e Pepe : ecco le 30 migliori di Roma

_ Pasta alla Gricia, ecco le 10 migliori di Roma 

_ Carciofi alla Giuda, ecco 10 ristoranti di Roma dove mangiare i megliori 

_ Ristoranti non turistici a Roma, Trattorie e locali dove mangiare bene 

_ Tra Top e Pop, ecco i migliori ristoranti de Roma

Bon appétit !

et bon séjour à Rome !!!

Ce lundi 27 juillet 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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