Archives de la catégorie “Villes et paysages”

Le délectable « Saint-Jean-de-Luz de A à Z _ Confidences et souvenirs de Mari Kutzu » de Jacques Ospital…

02sept

Lors de mon dernier passage à Saint-Jean-de-Luz,

je me suis procuré le délicieux « Saint-Jean-de-Luz de A à Z _ Confidences et souvenirs de Mari Kutzu » de Jacques Ospital, tout récemment paru, aux Éditions Arteaz:

Inquiet de voir Saint-Jean-de-Luz perdre son identité, tandis que les résidences secondaires y fleurissent, l’auteur est parti à la rencontre de Mari Kutzu, une _ fictive, mais fort bien renseignée… _ Luzienne d’un âge avancé qui lui a raconté ses souvenirs _ parmi bien d’autres affleurant, en concurrence, et fort pittoresques : des suites de ce premier volume sont ainsi attendues… _ de cette cité, entre descriptions, morceaux de poésie et coups de gueule. ©Electre 2024

Ce lundi 2 septembre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Une rapide virée à Navarrenx avant-hier 14 août, afin de rendre hommage à Pierre Cazemajor (1907 – 1944), le commandant (et résistant) de la Brigade de Gendarmerie de Navarrenx pendant la Seconde Guerre Mondiale, sauvagement torturé, assassiné et mutilé par la Gestapo…

16août

Avant hier 14 août 2024,

virée rapide à Navarrenx (départ de Bordeaux, 6h 00 – retour à Bordeaux, 16h 30) pour assister _ j’étais invité par Joseph Miqueu, rencontré longuement le 24 avril 2015 à Navarrenx, et avec lequel j’ai eu des échanges suivis, notamment de documents et témoignages glanés lors de mes diverses venues en Béarn… _ à un hommage (10h00 – 14h00) au gendarme et résistant (membre de l’Armée secrète, réseau Base Espagne : alias Caresse, en 1942..) Pierre Cazemajor (1907 – 1944), sauvagement torturé, assassiné et mutilé par les Allemands de la Gestapo il y a 80 ans…

Cf parmi une collection généreuses d’images de la cérémonie parues sur le blog « Béarn Pays basque par les gaves » de Jean Sarsiat _ et que m’a très aimablement adressées, suite à un riche échange téléphonique, le navarrais Jean-Louis Anglade, qui réside désormais dans la Loire… _,
mon choix de celles-ci :

Photo 1 : la plaque commémorative inaugurée,
soit la toute premiére de la série des 72 du photo-reportage de Jean Sarsiat
Photo 2 : les 6 officiels face à la montée du drapeau,
soit la septième de la série des 72 du photo-reportage de Jean Sarsiat
Photo 3 : Francis Lippa, entre Jean-Michel Puharré, premier adjoint à Madame la Maire de Navarrenx, et Maïté Capdouze, présidente du C.H.AR,
soit la cinquantième de la série des 72 du photo-reportage de Jean Sarsiat 
Et le C.H.AR, le Cercle Historique de l’Arribère de Navarrenx, en la personne de sa présidente Madame Maïté Capdouze, m’a proposé de venir parler, en 2025 à Navarrenx, de Paul Verdalle (1860 – 1950), maire et conseiller général de Navarrenx, et sa fille Henriette Verdalle (1896 – 1988), très efficace militante des Droits de l’Homme, pour un hommage à rendre à ces personnes étrangement méconnues aujourd’hui à Navarrenx même…
C’est à partir des recherches menées sur le parcours de mon père, le Dr Benedykt Lippa (Stanislaus, 11 mars 1914 – Bordeaux, 11 janvier 2006), entre le 6 juin 1942 et le 30 septembre 1944 (dont son séjour au 182e GTE du camp de Gurs de fin juin 1942 à août 1943) que j’ai découvert et appris l’existence et les actes (de portée historique !) de ces personnes, Paul Verdalle et Henriette Verdalle, que mon père n’a, semble-t-il, pas croisées _ seulement mon père a-t-il pu croiser peut-être, voire probablement, Marcel Brenot, commandant de divers GTE des Basses-Pyrénées, le 182e du camp de Gurs d’abord, puis le 526e d’Izeste, transféré ensuite à Oloron, et qui toute sa vie est demeuré un très fidèle ami d’Henriette Verdalle ; cf ici ce qu’en rapporte le superbe témoignage-portrait réalisé sur lui par l’ami Bruno Le Marcis, qui cite au passage et ses liens amicaux décisifs avec Henriette Verdalle, et son action salvatrice envers le Dr Benedykt Lippa, et cela via un « contrat agricole » de pure complaisance de « travailleur étranger, T.E.« , passé le 26 août 1943 au 526e GTE d’Oloron avec Pierre Klingebiel, professeur de Philosophie au collège d’Oloron, Protestant actif et Résistant, avec lequel ledit Marcel Brenot avait déjà précédemment passé plusieurs contrats de travail similaires au profit de divers Républicains espagnols retenus jusqu’alors au camp de Gurs, que ces « contrats de travail » agricoles ou industriels avaient permis d’exfiltrer du camp de Gurs… _, et sur l’histoire de la vie (et l’importance historique) desquels, Paul Verdalle et sa fille Henriette Verdalle, nul jusqu’ici ne s’est un peu précisément penché…
Cf les quelques articles préciosissimes de mon blog « En cherchant bien » là-dessus, dont, par exemple, représentatif, celui-ci :
un article comportant lui-même de précieux liens à de précédents articles détaillés de ce blog, dont ceux du 22 avril 2015 «  » et du 18 avril 2017 « « …)…
Ces recherches et découvertes de « micro-histoire » se révèlent, à leur micro-échelle locale, ici Navarrenx, Gurs, Oloron, le Béarn, très précieux, en contribuant, à leur modeste échelle, à un éclairage inédit, notamment sur la zone grise _ celle dite des Vichysto-Résistants : à côté des Collaborateurs et des Résistants clairement engagés ; les Résistants forcément dans la clandestinité… _ de cette période assurément complexe et encore bien dérangeante de l’Occupation de notre pays (1940 – 1944)…
À suivre, donc…
Ce vendredi 16 août 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quelques précisions sur la genèse des « Chansons madécasses » de Maurice Ravel, d’après Roland-Manuel ; ainsi que sur quelques cousinages cibouro-luziens faisant de Maurice Ravel, cibourien, un cousin apparenté à ses amis Gaudin, luziens : ce qui est tu et ce qui est dit…

15mai

 

À toutes fins utiles,
et qui confortent les intuitions si justement exprimées par Thomas Dolié lors de son passionnant travail de « mise en place » samedi dernier…
Samedi prochain 18 mai, à Saint-Jean-de-Luz, je rencontrerai de nouveau Maylen Lenoir-Gaudin, 
petite-fille de la cousine au 3e degré de Maurice Ravel, Magdeleine Gaudin-Hiriart, née à Saint-Jean-de-Luz le 11 mars 1875,
soit 4 jours après la naissance de son cousin Maurice Ravel, né lui le 7 mars 1875 à Ciboure, la cité jumelle de Saint-Jean-de-Luz…
Maylen Lenoir, née Gaudin, en 1942, a très bien connu sa grand-mère Magdeleine, décédée à Saint-Jean-de-Luz le 19 juin 1968,
personne très affable, volubile et joyeuse…
Mais celle-ci, non plus que son fils Edmond Gaudin, n’a jamais parlé à ses petits-enfants de son cousinage avec Maurice Ravel ;
un cousinage que ceux-ci ignoraient donc !!!
Maylen Lenoir m’a raconté en détails divers souvenirs de sa famille du petit Maurice Ravel, venant, enfant puis adolescent, passer quelques vacances à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz,
et venant rendre visite à sa chère grand-tante (et marraine) Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902),
qui était depuis 1875 la domestique-gouvernante des 7 enfants Gaudin, nés entre le 19 novembre 1875, l’aîné Charles, et le 23 février 1886, le benjamin Louis.
Hélas n’existe à notre connaissance nul document, nulle lettre, qui ait été conservé concernant les moments d’enfance et d’adolescence de Maurice Ravel, lors de séjours de vacances à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz, avant 1897 ;
existent seulement de très vivaces _ et fiables ! _,souvenirs familiaux des Gaudin concernant la présence chez eux du petit Maurice, en particulier avant le décès de sa grand-tante (et marraine), et gouvernante des enfants Gaudin, au 41 de la rue Gambetta, Gachucha Billac, le 17 décembre 1902…
Et ce sont Charles (né le 19 novembre 1875) et Pierre Gaudin (né le 7 février 1878) qui sont allés déclarer à la mairie de Saint-Jean-de-Luz le décès de leur chère nounou, Engrâce (dite Gachucha) Billac, décédée en leur domicile familial, au 41 rue Gambetta
_ et c’est à ce même Pierre Gaudin ainsi qu’à son frère Pascal, tués ensemble au Chemin des Dames le 12 novembre 1914, que Maurice Ravel a dédié le sublime « Rigaudon » du sublime « Tombeau de Couperin ».
C’est par le mariage de sa cousine Magdeleine Hiriart, le 28 septembre 1901, que Maurice Ravel est devenu un peu plus, ou un peu mieux, que le petit-neveu et filleul de la domestique des Gaudin, sa chère Gachucha Billac ;
mais sans pourtant jamais être considéré dès lors comme un « cousin », ne serait-ce que par alliance, des Gaudin, pourtant ses grands amis de toute leur vie, à Saint-Jean-de-Luz,
qui l’ont très souvent hébergé en leurs successifs domiciles luziens.
Et surtout la très aimable Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 3 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1876) était l’amie la plus proche de Maurice Ravel…
Maurice Ravel était donc d’abord, et est demeuré quelque part, ensuite, pour les Gaudin, le petit Maurice, petit-neveu et filleul de leur domestique Gachucha Billac,
auquel on réservait à table, quand il était enfant, les assiettes ébréchées…
Et même une fois devenu le musicien reconnu et même universellement célébré, et surtout l’ami très cher, volontiers hébergé par Marie Gaudin et sa famille,
Maurice Ravel ne fut pas considéré par les Gaudin comme le « cousin » qu’il était pourtant, par apparentement, bel et bien ! Même si c’était seulement par alliance pour les Gaudin, à l’exception de sa cousine effective, elle, Magdeleine née Hiriart, ainsi que son fils Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 –  Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), le père de Maylen Gaudin-Lenoir et de son frère aîné Charles-Paul Gaudin (Saint-Jean-de-Luz 15 janvier 1938 – Saint-Jean-de-Luz, 25 mai 2006).
Mais peut-être que d’autres faits très ultérieurs par rapport à l’enfance et l’adolescence, mais bien tenus secrets, ont aussi en partie joué sur l’image un peu étrange de Maurice Ravel dans l’esprit d’au moins quelques uns des membres de la famille Gaudin-Courteault ; et il me semble qu’il y a probablement là de quoi encore creuser, par-delà les patines du temps, et la succession des générations, en cette famille, la plus proche pourtant, en amitié, de Maurice Ravel, à Saint-Jean-de-Luz…
Sur cela, cf notamment, et plus spécialement, mes 2 articles explicatifs des 17 et 18 août 2022 :
Bien sûr, cette généalogie issue des Delouart, Etcheverry-Hiriart, et des Bibal-Gaudin, et ces menues anecdotes familiales des Gaudin à propos de Maurice Ravel, ne concernent apparemment pas directement le travail musical sur les « Chansons madécasses« , mais cela peut tout de même au moins intéresser la curiosité quant au contexte d’arrière-fond de création d’un compositeur assez introverti, dont la voie privilégiée d’expression de lui-même fut, et quasi exclusivement, sa musique.
Et à cet égard, ces étranges, dérangeantes, puissantes « Chansons madécasses » en disent déjà beaucoup : il faut les écouter égrener leurs secrets…
Ce mercredi 15 mai 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

En poursuivant ma lecture enchantée du « Livre des amis » de Jean Clair, en son écriture splendide de lucidité, justesse et poésie…

23fév

En poursuivant ma lecture enchantée du « Livre des amis » de Jean Clair,

dont j’avais dernièrement rendu compte en mon article du 11 février dernier « « 

_ mes articles précédents dataient du 24 janvier « « , du 26 janvier «  » et du 28 janvier « « ... _,

je viens, ce vendredi 23 février 2024, d’en lire 8 nouveaux articles,

et dans cet ordre-ci de lecture :

_ l’article absolument magnifique (!), de 1993, « Équilibres et envols« , consacré à l’œuvre de la sculptrice Roseline Granet (1936)

_ le très bel article, mâtiné de mélancolie, de 2011, « Philippe Roman en Engadine« , consacré à l’œuvre du peintre Philippe Roman (1927 – 1999)

_ l’article assez intrigant, de 1992, « Speculum mundi« , consacré à l’œuvre du peintre Paolo Vallorz (1931 – 2017)

_ l’article, de 2018, « Les Vies silencieuses », consacré à l’œuvre du peintre Xavier Valls (1923 – 2006) _ et qui m’évoque l’extraordinaire, et catalan, lui aussi, Federico Mompou, un compositeur à nul autre pareil…

_ le passionnant et très éclairant article, de 1981, « Réflexions sur la sculpture à propos et en l’honneur de Joseph Erhardy« , sculpteur (1928 – 2012), 

_ l’article, de 2008, « La Brûlure de l’encre« , consacré à l’œuvre du peintre Pierre Alechinsky (1921)

_ l’article, une analyse magnifique, de 2003, « Kairos. La notion de moment décisif dans l’œuvre de Cartier-Bresson« , consacré à Henri Cartier-Bresson (1908 – 2004), photographe 

_ l’article, de 1982, « Petite métaphysique de la photographie« , consacré lui aussi à l’œuvre de Henri Cartier-Bresson (1908 – 2004)

L’écriture de Jean Clair y est constamment splendide de lucidité , de poésie, et, bien sûr, de justesse…

À suivre…

Ce vendredi 23 février 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Une découverte musicale (et discographique) majeure, le CD « Karel Husa – Music for Prague » du Prague Symphony Orchestra dirigé par Tomas Brauner : le CD Supraphon SU 4294-2…

13fév

Je sors bouleversé de plaisir de l’écoute du CD « Karel Huss – Music for Prague » du Prague Symphony Orchestra dirigé par Tomas Brauner,

le CD Supraphon SU 4294-2, enregistré à Prague, en la salle Smetana de la Maison municipale, en novembre et décembre 2020 et janvier 2021,

un CD que j’avais dare-dare commandé à mon disquaire préféré aussitôt après avoir lu l’article « Le Pragois de New-York » _ en l’occurrence le magnifique, et bien trop méconnu (en France du moins), compositeur tchèque Karel Husa (Prague, 7 août 1921 – Apex, Caroline du Nord, 14 décembre 2016) _ du toujours _ ou presque _ aussi fin et lucide _ à l’oreille musicale si avisée _ Jean-Charles Hoffelé, en date du 15 janvier dernier, sur son excellent site Discophilia…

J’aime tellement Prague,

sa musique,

et l’art profond et juste de ses musiciens _ allez donc écouter un des concerts quotidiens du Rudolfinum ; et ne manquez pas de passez, aussi, devant la Villa Amerika de Dvorak ; et la Villa Bertramka des amis Dussek de Mozart, au cours de vos promenades enchantées en cette vaste cité magique où souffle l’Esprit vrai…

LE PRAGOIS DE NEW YORK

Karel Husa vivait depuis 1954 aux États-Unis lorsque les chars soviétiques mirent fin au Printemps de Prague _ l’année précédente, au moment de ce qui avait été nommé « le printemps de Prague« , j’avais décovert avec mes prents et mon frère la partie tchèque de la Tchécoslovaquie… Dans son exil américain où il était un compositeur fêté, honoré par le prix Pulitzer, devenu une figure majeure _ rien moins ! _ de la scène musicale contemporaine outre-Atlantique, la blessure n’en fut que plus vive. Il avait commencé à répondre à une commande de l’Orchestre d’Harmonie du Collège Ithaca en composant un concerto pour instruments à vent, où il recherchait de nouveaux alliages sonores. L’œuvre se métamorphosa en une vaste protestation dictée par les événements tragiques qui ensanglantaient la capitale de la Tchécoslovaquie. _ qui a pu l’oublier de ceux qui en ont été les contemporains ?..

Husa étendit l’année suivante la Music for Prague au grand orchestre symphonique, couleurs plus diffractées, élargissement de la palette expressive, creusement de l’espace sonore, la virulence de l’original pour ensemble d’instruments à vents s’était muée en un requiem sans mots _ un bouleversant chef d’œuvre majeur de la musique du XXe siècle ! Cette œuvre qui devint l’emblème de son art _ celui de l’oeuvre musical du compositeur Karel Husa, s’entend _ marquait aussi un point de non-retour : le compositeur s’y engageait sur la voie d’une abstraction lyrique _ voilà _ qu’illustre la 2e Symphonie _ de 1983, elle _ par laquelle Tomáš Brauner ouvre _ très brillamment _ son disque.

Partition énigmatique qui ne craint pas l’assèchement : la maîtrise des formes et des canons hérités du Baroque – Husa édita quelques maîtres du Grand Siècle français – conduit à des paysages sonores lunaires _ voilà _  que l’Interlude de Music for Prague annonçait déjà.

Les Trois Fresques (1947) remontent à l’époque du séjour parisien _ important _, lorsque Karel Husa prenait des cours de composition avec Arthur Honegger et Nadia Boulanger, étudiant la direction d’orchestre avec André Cluytens.

Leurs orchestrations raffinées mais sombres souvent, leur motorisme, une certaine inquiétude fébrile montrent en germe cet art singulier _ voilà ! _ qu’il est temps de redécouvrir _ par ce merveilleux CD-ci _ : interprétations parfaites – les Fresques sont enregistrées en première mondiale – qui laisse espérer que Tomáš Brauner et son orchestre continueront d’explorer le catalogue symphonique d’un compositeur en passe _ bien à tort ! _ d’être oublié.

LE DISQUE DU JOUR

Karel Husa (1921-2016)


Symphonie No. 2
« Réflections »

Trois fresques
Music for Prague 1968

Orchestre Symphonique de Prague
Tomáš Brauner, direction

Un album du label Supraphon SU4294-2

Photo à la une : le chef d’orchestre Tomáš Brauner –
Photo : © Ondřej Melecký

Quel plaisir de musique !!!

Ce mardi 13 février 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur